Merci à ceux qui continuent à suivre cette histoire. J'ai fais un petit chapitre la dernière fois, et cette fois-ci ce n'est malheureusement pas vraiment plus long, mais c'est parce que c'est l'un des seuls passages de toute ma fic que je n'avais pas réellement bien définie avant de commencer à écrire alors je suis obligée d'imaginer au fur et à mesure. Mais ne vous en fait pas, le prochain chapitre ressemblera plus aux premiers, parce que celui-là, il aura un début, un milieu et une fin ! lol

J'espère quand même que celui-ci saura vous faire patienter...


Chapitre 10 : Soupçons

Jake avait finalement décidé de suivre son cœur: il allait accompagner Sarah. De toute manière, Lou lui avait fait comprendre qu'il ne pourrait pas aller en mission durant quelques semaines alors autant décompresser et passer du temps avec des gens qui avaient réellement envie de le voir. Il se demandait comment Louise allait prendre la nouvelle quand il passa devant les locaux médicaux. Instinctivement, il se redressa pour regarder à travers les vitres, peut-être d'en l'espoir d'apercevoir Diane. Mais la jeune femme ne semblait pas être là. Seule Fran s'activait devant son ordinateur, sans prêter attention à l'agent Foley qui l'observait. Il soupira et reprit son chemin, avant d'arriver enfin devant le bureau de sa supérieure.

«Allez mon petit Jake, murmura-t-il pour s'encourager. Quand faut y aller…!»

C'est à ce moment qu'il aperçut une ombre se dessiner sur la porte. Quelqu'un se tenait derrière lui. Jake se retourna brusquement et eut la surprise de découvrir la directrice de la NSA.

«Vous cherchez Louise, agent Foley?

- Euh… oui, je dois lui parler.

- Vous avez un problème?

Il ne comprenait pas pourquoi, soudainement, Valérie Warner, s'intéressait à ce qu'il pouvait ressentir. Elle l'avait toujours considéré comme un moins que rien, un parasite à éliminer, un rebelle à faire taire. Il ne rentrait pas dans le moule, il le savait. Et il savait également que cela avait le don d'exaspérer la directrice. Celle-ci le fixait en silence, un léger sourire aux lèvres. Quelque chose de particulièrement inhabituel…

- J'ai besoin de prendre quelques jours…

- Je croyais que vous étiez déjà en arrêt.

- Je suis dispensé de terrain jusqu'à nouvel ordre. Mais je fais toujours partie de l'équipe, répliqua-t-il.

Jake se rendit compte que c'était la première fois, depuis son retour, qu'il revendiquait son appartenance à l'équipe de l'agent Beckett.

- Je vous les accorde! dit-elle

- Pardon?

- Vos jours de congés. Je vous les donne.

- Mais Louise…

- N'oubliez pas que je suis votre supérieure, ainsi que celui de Louise. Vous n'avez pas à remettre en cause mes décisions… Jake.

Elle avait presque écorché son nom, comme s'il lui coûtait d'être gentille et compréhensive avec lui. L'agent Foley ne sut quoi répondre à cela. Il ne savait même pas s'il avait le droit d'y répondre…

- Je transmettrais mes ordres à Louise, ne vous en faites pas. Partez l'esprit tranquille.»

Elle s'éloigna de lui sans se retourner. Sa démarche était lente et assurée. Jake la compara à une panthère qui sillonnait son territoire, visiblement calme et posée, mais prête à bondir sur la première proie venue.

Jake plongea sa main dans sa poche mais il n'y trouva rien. Décidé à ne pas s'enfuir comme un voleur, il retourna jusqu'au laboratoire.

«Bonjour Fran. Je vous dérange?

La jeune femme fit pivoter son siège pour se retrouver face à l'agent Foley.

- Mais pas du tout Jake. Cela faisait un moment que je ne vous avais pas vu dans le coin. Vous allez mieux?

- Je crois oui…

Il aperçut sur l'écran de l'ordinateur une multitude de molécules d'ADN représentées en trois dimensions. 'Encore une simulation génétique' pensa-t-il.

- Je suis désolée, mais si c'est Diane que vous étiez venu voir, elle n'est pas là.

- Non. En fait, je n'étais pas venu pour cela…

Même si quelque part, il aurait aimé lui parler. Il ne l'avait pas revue depuis qu'elle avait débarqué à son appartement.

- J'aurai besoin d'une feuille de papier et d'un crayon, ajouta-t-il.

Fran lui sourit, tendit le bras vers son bureau et s'empara de la première feuille qui lui tomba sous la main. Elle fit de même pour le crayon, avant de prendre une petite impulsion à l'aide de ses jambes contre la table, afin de faire rouler son siège jusqu'à Jake.

- Tenez. Cadeau de la maison.

- Merci Fran.

A son tour, il lui sourit.

- Je vais vous laissez travailler. A bientôt.

- A bientôt Jake.

Il allait passer la porte quand une dernière question lui vint en tête:

- Dites-moi Fran, est-ce que Diane vous à parler de quelque chose me concernant?

La jeune femme se sentit devenir rouge jusqu'aux oreilles. Elle se mit à balbutier:

- Non… euh… en fait…

- Vous ne savez pas si elle est en colère contre moi? Si elle m'en veut?

Fran ne put s'empêcher que laisser échapper un soupir de soulagement. Apparemment, elle pensait à tout autre chose.

- Non Jake, je ne sais rien. Mais si vous voulez, je lui dirais que vous êtes passé.»

--------------------------------

Quelques heures plus tard, Jake avait retrouvé Sarah à l'aéroport. La jeune femme s'était faite particulièrement belle pour l'occasion. Et il appréciât cette attention. Mais quand il monta à bord, il n'était pas rassuré. Pourquoi? Il n'en savait rien. Il avait laissé un petit mot sous la porte de Lou, pour lui expliquer que Warner l'avait autorisé à prendre quelques jours. C'était probablement cela qui le tracassait, il aurait préféré voir cela directement avec elle plutôt que d'obtenir l'approbation de la directrice. Mais peut importe, maintenant, il était avec Sarah et il était décidé à ne pas l'oublier. Celle-ci leur avait réservé deux places en première classe. Jake avait voulu payer sa place mais elle avait insisté pour lui en faire cadeau.

«Je n'ai pas été très compréhensive avec toi ces derniers temps, je veux me faire pardonner»

Ils avaient décollés depuis plusieurs minutes quand Sarah s'éclipsa quelques instants pour se faire une beauté. Jake en profita pour passer une petite commande auprès de l'hôtesse: son ventre commençait sérieusement à crier famine. Mais ce qu'il ne savait pas, c'était que son amie l'avait quitté pour aller passer un coup de fil. Une communication très brève. Tenant en seulement quatre mots:«Nous sommes en route». à l'autre bout du fil, son interlocuteur ne prit pas la peine de répondre, il raccrocha aussitôt. Cette nouvelle dessina sur ses lèvres la plus grande satisfaction qu'il avait connu de toute sa vie…

A suivre...