Je vous adore mes enfants pour les reviews ! Lalala : merci, heureuse que tu trouves ça génial ! Je compte continuer encore longtemps, et j'espère que tu n'abandonneras pas mon histoire… mais évidemment, tu seras là jusqu'au bout !

PerfectDay : Haha ! Je vois une impatiente qui a envie d'un bon décollage ! Bon, c'est vrai que là, Hermione a été imprudente et elle a fait ce qu'elle a toujours voulu faire…mais je réserve par la suite un renversement des positions !

Byzance : merci, c'est des personnes comme toi qui me poussent à continuer d'écrire ! Alors j'espère que la suite te plaira !

Camerata : Eh oui ! C'est rapide, je sais, mais que veux-tu, je répond aux désirs de mes chers lecteurs !

Sabrina : Alors là, tu vas être gâtée ! Parce que quand je dis que ça décolle, ça décolle !

DrDanaScully : Et encore une qui ne sait pas patienter ! Patience est mère de sûreté… Hein ? Qu'est-ce que je dis moi ? Je commence moi aussi à perdre les pédales…

Maria : Merci pour ton soutien, j'espère vivement que tu seras là lorsque je publierais mon dernier chapitre ! Et tu vas devoir patienter, parce que des chapitres, je vais en écrire…

Potteric : Tiens, en parlant de Harry, il va jouer un rôle un peu… enfin, pas du bon côté, quoi ! Je voudrais rappeler qu'au tout début de ma fanfic, Harry et Hermione sortaient ensemble…

Sycca : Encore une souffrance dont je suis responsable… C'est pas de ma faute, aussi ! Il faut pas précipiter les choses, c'est ce que ma grand-mère dit toujours ! lol

Superbe bonne lecture !

Chapitre 6 : …et lorsque la folie du Mal engendre celle du Bien…

Severus, après la courte aventure qu'il avait eu, ne cessait de réfléchir. Il savait que tout cela était mal, pourquoi avait-il réagi ? Il avait le double de son âge, il était son professeur et il était Serpentard, rien que ces trois différences représentaient une interdiction de relation importante ! Mais tu l'aimes, Severus, tu l'as remarqué ce matin. Oui, il l'aimait, mais se pouvait-il qu'elle éprouve la même chose ? N'était-ce pas une farce, venant sans grande surprise de cet insupportable Potter ?

En même temps, il savait qu'elle avait été consentante. Alors pourquoi perdre du temps là-dessus ? Toutes ses pensées étaient basées sur Hermione, et il ne pouvait pas penser à autre chose.

Mais pourquoi diable a t'il voulu précipiter les choses ? Comment devra t'il réagir ce soir lors de sa retenue ? Sa dernière phrase avait été lancée en hâte, et il n'avait pas pris la peine de réfléchir à ce moment. Elle s'imaginait sans doute en cet instant qu'il n'était qu'un pervers vicieux… Rappelle toi ! C'est elle qui a fait le premier pas ! Fit une voix intérieure dans sa tête. Puis une autre voix interne de répondre : Mais c'est aussi toi qui a brusqué les événements ! Elle doit s'imaginer des tas de trucs maintenant !

Severus Rogue arrêta de faire les cent pas et s'assit sur un fauteuil non loin de là. Il se prit la tête entre les mains.

Il jura finalement qu'il ne lui ferait rien ce soir, et espéra silencieusement qu'elle aussi de son côté pensait la même chose que lui. Car s'il advenait à la jeune fille de faire ne serait-ce qu'un geste déplacé, Severus savait qu'il ne résisterait pas à la tentation de lui faire ce qu'ils avaient failli faire ce matin si Potter n'était pas venu les déranger.

Hermione de son côté, était presque aux anges. Presque, car elle ne savait toujours pas si les sentiments de son professeur étaient réciproques. Il avait répondu à son baiser en l'amplifiant certes, mais tout s'était passé tellement vite ! Elle n'arrivait toujours pas à croire. Mais là, un autre problème s'offrait à elle.

Ron ! Qu'est-ce que tu as à me coller depuis ce matin !

Depuis ce matin et depuis que tu t'es retrouvée seule avec Rogue ! Je sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'en ces moments, tu souris de plus en plus toute seule !

Et alors ? Qu'est-ce que ça te fait ? Répliqua la concernée d'un ton plus qu'énervé.

Ca me fait que tu me fais peur ! (Honnête, le Weasley) Cracha presque Ron d'un ton qui annonçait rien de bon.

Tu deviens paranoïaque mon pauvre Ron ! Cesse de trouver des arguments qui n'ont aucune valeur et occupe toi de TA vie, veux-tu ?

Je te préviens que tu es mon AMIE, et que j'ai le droit de tout savoir en ce qui te concerne !

Tout ? Hermione s'énerva pour de bon. Absolument tout, comme s'il fallait dire tous les secrets des moins intimes aux plus intimes parce qu'on est AMIS ?

Ah ! Tu avoues ! Fit le rouquin en pointant Hermione du doigt comme s'il la prenait sur le fait, tu avoues avoir des secrets…

TOUT LE MONDE A DES SECRETS, RON, ESPECE DE CRETIN, ET JE TE FERAIS DIRE QUE TU N'AS AUCUN POUVOIR, AUCUN, TU M'ENTENDS ? SUR MOI ET QUE CE QUE TU ES EN TRAIN DE FAIRE S'APPELLE VIOLER LA VIE PRIVEE DAUTRUI !

Je…je ne vi… viole…balbutia Ron sous l'effet de la colère.

En effet, ce dernier avait pris une teinte violacée, et si ce n'était en ces conditions, les élèves auraient juré qu'il avait mangé une autre crème canari des jumeaux Weasley.

Aussi furieuse que lui, Hermione se tourna vers Harry qui n'avait pas dit un mot depuis la dispute.

Et toi ! Tu ne dis rien ! De toute façon, c'est inutile car tu prends toujours la défense de ton meilleur ami, TOUJOURS !

Puis elle partit telle une furie, laissant au beau milieu du couloir un Ron manquant de s'étouffer et un Harry silencieux comme jamais.

Ces deux là commencent réellement à me taper sur les nerfs ! Hermione jurait intérieurement et claqua la porte du dortoir avec violence. Elle s'assit sur le lit et quelques instants plus tard, elle s'endormit…

Elle s'éveilla brusquement et la première chose qu'elle fit fut de regarder sa montre. Il était 17h44, elle n'aurait pas le temps d'aller dîner et de toute façon elle n'avait vraiment pas faim. Elle se leva donc, arrangea ses cheveux et sa robe, puis se dirigea vers le bureau de son professeur.

Elle avait peur, peur de le voir, peur de ce qu'elle allait regretter… Mais elle devait faire front, elle l'aimait, non ? Mais à l'entendre ce matin, il avait l'air de vouloir beaucoup plus ce soir… Et bien qu'elle ne soit pas contre, elle ne pouvait pas s'empêcher de sentir une profonde anxiété qui lui nouait l'estomac.

Elle avait tant rêvé ces derniers jours des scènes avec son professeur, aimé les sensations de bonheur intense qu'il lui procurait par ses caresses… Mais elle devait rester prudente, il ne fallait pas oublier le fait important que leur position les opposait durement.

Sans faire attention, elle heurta une chose dure et faillit tomber lorsque deux mains robustes la soutinrent.

La personne s'avérait être Harry Potter.

Harry ! S'exclama celle-ci, qu'est-ce que tu fais ici ?

Eh bien… Commença Harry, je voulais te parler…

Hermione se rendant compte qu'elle se trouvait toujours dans les bras de son ami rougit puis se dégagea de son étreinte.

Harry, lui, continuait à la fixer sans presque ciller, ce qui la mettait bien plus que mal à l'aise.

Harry, ce n'est vraiment pas le moment, s'empressa de dire Hermione, je dois aller en…

Retenue, oui, je sais, l'interrompit Harry, mais tu es en avance de toute façon, tu peux bien m'accorder 5 minutes, non ?

Je…oui, bien sûr.

Hermione espérait que cela ne lui prendrait pas longtemps, non seulement parce qu'elle ne voulait pas être en retard à la retenue, mais surtout parce qu'elle n'aimait pas se trouver seule en compagnie de Harry depuis qu'elle lui avait demandé de rompre.

Et de quoi veux-tu me parler ? fit celle-ci en ayant l'air d'être pressée, histoire d'ébranler Harry.

Je veux que tu comprennes que je ne prends pas toujours la défense de mon meilleur ami, parce que tu m'es trop importante pour que je puisse te perdre.

Quiconque aurait surpris cette conversation se dirait que ce n'était qu'une réconciliation entre bons amis, mais Hermione avait la conviction que ce n'était pas une simple réconciliation qui était en jeu.

Ne t'inquiète pas Harry, tu me connais bien assez pour que tu comprennes qu'à ce moment là j'avais complètement pété les plombs, et que quand on s'énerve, l'humain a tendance à dire des choses qu'il n'a jamais pensé auparavant.

Hermione, fit Harry calmement sans cesser de la fixer de ses yeux noirs, tu sais que je parle de notre amour.

C'est exactement ce qu'avait redouté Hermione. Embarrassée, ne sachant que dire, elle décida de rester muette.

Un soupir provenant de Harry lui fit comprendre qu'il était assez énervé et qu'il ne fallait pas ajouter le feu au poudre.

Elle se résolut enfin à parler.

Harry, l'amitié compte bien trop pour moi pour que je puisse le sacrifier en échange d'un amour qui ne sera pas durable.

Pourquoi parles-tu de sacrifice ? Gronda Harry, faisant reculer Hermione d'un pas.

Cette fois c'est toi qui dois comprendre, répondit cette dernière, on a déjà eu cette discussion avant, tu as bien vu que notre amitié se détruisait à mesure que notre relation durait, et je ne voulais pas que ça continue…

Cela veut dire que tu ne m'aimais pas, conclut Harry en la foudroyant du regard.

Hermione soupira, elle n'aimait pas du tout la direction que prenait ce petit débat.

Harry, je t'en ai déjà parlé ! Cesse de te tourmenter avec le passé, regarde devant toi ! Tu es beau, parfois maladroit mais tu te rattrapes au Quidditch, tu es grand, tu es célèbre, toutes les filles tombent sous ton charme ! Tu peux quand tu veux te trouver une petite amie !

Mais je ne veux pas être célèbre ! Je ne l'ai jamais voulu !

Je le sais bien ! Répliqua Hermione, fatiguée de ce dialogue qui ne menait nulle part. Je sais que tu ne l'as jamais voulu, mais je veux te dire que tu trouveras l'amour partout, où que tu ailles !

Sauf que moi, je ne veux que toi, je me fiche des autres. Je veux que tu m'aimes comme tu m'as aimé il y a quelques mois.

Un silence désagréable s'installa, dans lequel Hermione restait abasourdie par ce qu'elle venait d'entendre. Il avait abandonné, il avait dit qu'il n'allait plus la tourmenter avec ça, qu'il ferait comme si rien ne s'était passé avant. Et voilà qu'il gâchait tout. Absolument TOUT.

Alors elle en eut assez, elle voulut le gifler mais elle préféra lui tourner le dos et s'en aller, elle ne voulait plus lui parler.

Mais alors qu'elle s'éloignait d'un pas décidé, elle sentit pour la deuxième fois ses mains robustes la retenir, et pire, s'aventurer sur son corps.

Harry ! Qu'est-ce que tu… !

Il l'embrassa sauvagement. Hermione se débattit du mieux qu'elle put, mais il était bien plus fort qu'elle et elle avait une tête de moins que lui. Au cours de son acharnement, ils avaient reculé contre un mur et Harry profita de l'occasion pour la plaquer violemment et l'embrasser de nouveau à pleine bouche. Hermione, affolée, sentit une bosse se frotter contre son bas-ventre, et essaya une fois de plus de se dégager de son étreinte. Elle tenta de raisonner son ami, mais elle n'arrivait qu'à pousser des gémissements tant il la bousculait et écrasait sa bouche contre la sienne. A sa grande frayeur, elle sentit qu'il s'excitait encore plus. Bien que leur relation ait duré assez longtemps, ils n'étaient jamais allés loin. Mais là, c'était trop, c'en était trop.

Au sec… !

Harry l'étrangla presque en mettant sa main sur sa gorge et en serrant. Alors qu'Hermione manquait d'oxygène, il s'acharna sur ses vêtements. Bientôt, elle ne portait sur elle que des lambeaux de tissus qui pendaient misérablement sur sa peau nue.

Alors seulement, Hermione émergea de la première étape de la peur qui consistait à être paralysé, puis passa à la seconde étape qui elle, consistait à paniquer totalement. Elle sentit des picotements dans ses yeux puis sans qu'elle puisse les arrêter les larmes coulèrent silencieusement sur son visage souffrant.

Brusquement, Harry arrêta son carnage et la contempla, interdit. Puis il se rendit compte de la « tenue » de sa copine puis recula comme si elle avait la peste. Celle-ci ne pouvant plus supporter son poids, s'écroula à terre en sanglotant.

Harry leva ses mains à la hauteur de ses yeux et les observèrent comme s'il les voyait pour la première fois. Il reporta ensuite son attention sur Hermione et voyant l'état dans lequel elle était se prit la tête dans ses mains. Il s'écroula sur ses genoux puis murmura.

Oh mon dieu Hermione, je… je suis…

N'obtenant qu'une série de pleurs, il se tut. Que pouvait-il dire ? Qu'il était désolé ? Bien sûr, il ne pouvait pas trouver mieux ! Il venait presque de violer sa meilleure amie, utilisant des méthodes de barbare pour la faire taire, et il ne trouvait mieux à dire que désolé ?

Harry regarda encore son amie et le désespoir dans lequel il avait mis Hermione l'envahit lentement, comme un poison, mais sûrement.

Deux sillons de larmes se tracèrent sur son visage, encore incapable de croire ce qu'il avait fait, et ce qu'il avait failli faire.

Enfin, elle releva la tête, il put voir toute la haine et la douleur qui lui était destinée, et cela lui fit l'effet d'un couteau en plein cœur. Un instant, mais vraiment un court instant, il vit une lueur d'incompréhension et de cacophonie à la vue de son état à lui, mais elle disparut bien vite.

Tu… tu as osé ! Commença t'elle toujours sanglotant.

Hermione, je peux t'expliquer…

EX…PLIQUER… QUOI ! VOUS… LES HOMMES V…VOUS NE P…PEN…PENSEZ QU'A CA ! Hurla t'elle interrompus par ses hoquets incontrôlables. LE S…SEXE ET… EET… EN…CORE L…LE…LE SEXE !

Harry se tut encore une fois. Hermione voulut lui demander pourquoi il ne l'étranglait pas comme il l'avait fait quelques instants plus tôt sans se gêner, mais elle n'eut pas la force de le faire. Elle essaya de respirer normalement, mais n'y parvint pas. Elle ne pouvait pas se calmer après ce qu'elle venait de subir ! Harry, son meilleur ami…

Tous deux restèrent ainsi pendant plusieurs minutes, Hermione finissant par se calmer un peu et Harry regardant le sol toujours immobile. C'est là qu'ils entendirent des pas.

Hermione les entendirent en premier. Elle feignit de ne pas les entendre, gardant la tête entre ses bras, assise en tailleur. Elle sentit un sentiment de peur l'envahir. Elle ne voulait pas qu'on la découvre ainsi, elle presque nue et surtout aux côtés de Harry.

Elle releva légèrement la tête pour voir s'il était parti. Il était toujours là, pleurant silencieusement.

Médusée, Hermione ne sut que faire, puis entendant les pas se rapprocher de plus en plus, elle se décida.

Harry, qu'est-ce que tu attends ? Tire-toi avant qu'ils ne viennent !

Harry sursauta comme s'il n'avait pas entendu les pas, et la regarda sans comprendre.

Non, Hermione, je… je regrette et…

Les pas étaient tous près à présent. Hermione, crispée, lança.

Vas-t'en !

Harry sembla se mouvoir un peu, puis finalement se leva avec une lenteur infinie. Il marcha quelques pas puis se retourna une dernière fois.

Hermione, je suis sincèrement désolé. Je ne te méritais pas.

Alors qu'Hermione s'apprêtait à lui hurler de s'en aller, il s'enfuit enfin.

C'est là qu'arriva Severus Rogue.

Severus tournait en rond depuis quelques minutes déjà, ne tenant pas en place dans le fauteuil qui semblait trop étroit. Elle était en retard de 5 minutes. D'habitude, il se contentait de soupirer et d'inventer toutes sortes d'injustice qu'il pourrait utiliser contre Hermione Granger, mais depuis ce matin, les circonstances avaient changé, énormément.

Il décida cependant d'attendre encore 10 minutes.

Pourtant, au bout de 5 minutes il n'en put plus d'attendre plus longtemps et s'élança à sa recherche, toutefois irrité qu'elle ne vienne pas aussi ponctuellement que d'habitude.

Il tourna au bout d'un couloir et c'est là qu'il sentit une présence. Comme il faisait noir, il prit sa baguette et murmura : Lumos.

Ce qu'il vit le pétrifia sur place.

L'agacement qui s'était insinué en lui quelques secondes auparavant avait totalement disparu. A la place était né un sentiment mêlé de colère et de frustration.

Il voyait non loin de lui Hermione, tassée en boule contre le mur, pratiquement nue, ses cheveux lisses étaient ébouriffés et de là il pouvait voir la marque d'une main sur sa gorge fragile, sans doute pour la faire taire.

Hermione ! s'écria t'il.

Hermione releva la tête et vit son professeur de potions s'élancer vers elle, l'air inquiet. Rien que ce comportement lui réchauffa le cœur.

Severus vit les innombrables marques sur son visage et son corps, il vit son visage ravagé par les larmes et ses lèvres meurtries.

A ce moment, Severus n'avait jamais autant voulu tuer quelqu'un avec autant de fougue et de haine. Car de la haine, il 'en avait toujours eu, mais elle se manifestait à présent comme un ouragan en pleine mer qui ne tarderait pas à ravager la terre.

Il prit sa protégée dans ses bras et se dirigea à grands pas vers ses appartements.

Alors qu'il la déposait sur le lit, il ne put s'empêcher de demander qui était le responsable de cet acte. Elle détourna les yeux, elle ne voulait pas répondre. Il s'énerva et la secoua un peu trop fort car elle recommença à pleurer. Se maudissant d'être ainsi stupide, il la prit dans ses bras et la berça doucement, lui murmurant maladroitement des mots d'excuse.

Ils restèrent ainsi pendant plusieurs minutes et Severus s'apprêtait à partir pour la changer et la soigner lorsqu'il se rendit compte qu'elle le regardait avec une étrange lueur dans les yeux qu'il n'arriva pas à distinguer tout de suite. Quand il reconnut cette lueur, il recula, hochant négativement la tête et répondant sèchement :

Non, cette nuit, vous devez vous reposer.

Depuis quand tu me vouvoies ? Fit-elle avec cette lueur persistant dans son regard et ce petit sourire qui faisait craquer son professeur.

Ce dernier déglutit difficilement. Voilà qu'elle commençait à jouer avec lui. Et elle jouait un jeu très dangereux.

Et depuis quand me tutoyez-vous ? Répliqua l'enseignant, prudent.

Eh bien…

Hermione se rapprocha dangereusement de lui. Leur visage se frôlait presque. Elle se colla à lui et Severus Rogue sentit à travers ses tissus la peau soyeuse de son élève et ferma les yeux un instant. Il ne devait pas perdre la tête. Surtout pas maintenant.

Depuis que nous faisons ça… continua Hermione.

Et en joignant les gestes à ses paroles, elle colla ses lèvres contre celles de son professeur, exactement comme elle l'avait fait ce matin.

Severus Rogue la poussa en arrière, se positionnant au-dessus d'elle. Il la regarda un instant de ses yeux froids puis fit tomber son masque, révélant la véritable identité de celui qui a toujours du cacher sa personne.

Hermione, tu es sûre que…

Ah ! Voilà, tu me tutoies maintenant !

Tu es sûre que tu ne vas pas regretter ce que tu as regretté tout à l'heure ? Répéta Severus sans se préoccuper de son intervention.

Il perçut une lueur de désespoir qui le fit chavirer mais qui disparut aussi vite qu'elle était apparue.

Severus, fit-elle et ce dernier frissonna à son nom, personne ne l'avait appelé ainsi jusqu'à maintenant, j'ai failli être violée mais je suis toujours vierge, tu sais ?

Severus ne put cacher sa stupéfaction et son soulagement.

Tu… tu n'as pas été… ?

Non, tu es arrivé à tant.

Ce disant, elle enroula ses bras autour du cou de son professeur et le serra à l'étouffer.

Puis elle continua son manège infernal. Elle déboutonna sensuellement la cape de son professeur et quand elle eut fini s'attaqua à sa chemise. Severus se laissait faire, hypnotisé par sa beauté. Il avait les yeux rivés sur son visage, son corps. Quand il se trouva en sous-vêtement, il entreprit d' « enlever » les vêtements d'Hermione. Lorsqu'ils furent presque nus, Severus voulut poser encore la question qui le tracassait.

Es-tu consentante ? Tu sais, je peux…

Mais il ne finit pas sa phrase car elle l'avait embrassée avec passion et douceur. Il eut sa réponse et ne put réfléchir à autre chose.

Elle le voulait ? Cela tombait bien, car il la voulait autant qu'elle, peut-être même plus.

Il commença à embrasser toutes les parcelles de son corps, ne ratant aucun endroit. Quand il arriva en bas, il entreprit de faire glisser doucement le tissu qui recouvrait la partie la plus sensible. Il taquina son ventre et voyant qu'elle en demandait plus il introduisit un doigt en elle. Elle frémit de plaisir face à ce contact nouveau. Jamais personne ne lui avait procuré autant de bien. Et cela ne faisait que commencer, semblait dire le regard de son professeur.

En effet, celui-ci était loin d'avoir terminé. Il introduisit un deuxième doigt la faisant gémir doucement. Il sourit puis il enfonça un troisième doigt. Elle n'en pouvait plus, il lui procurait du bien, mais comme elle n'en avait jamais eu, même quand c'était Victor qui avait été son tout premier. Bien sûr ils n'étaient pas allés aussi loin en cette matière, mais Hermione croyait connaître à peu près les détails. Elle se trompait. Ce soir, elle apprenait plus sur l'Amour que tous ce qu'elle avait pu lire là-dessus.

Alors que ces gémissements devenaient de plus en plus insistants, Severus retira ses doigts, s'attirant un regard plein de reproche.

Amusé, il retira son boxer et se positionna entre les jambes de sa belle. Ne voyant qu'un regard emplit d'un désir sans nom, il n'hésita plus.

Il entra rapidement en elle, la faisant souffler de douleur. Il s'arrêta un petit moment le temps qu'elle s'habitue à cette nouvelle sensation puis commença son va-et-vient tout doucement au début.

Au bout d'un moment, voyant qu'elle y prenait du plaisir, il accentua la cadence. Soufflant au rythme du mouvement, ils atteignirent l'orgasme quelques instants après, Severus dans un râle prononcé et Hermione en gémissant plus fort que jamais.

Voilà ! Avez-vous apprécié ?

Je sais que j'ai pris un peu de retard pour écrire, mais pardonnez-moi !

Vous saurez la suite dans pas très longtemps…