Ceci est plus un S-os: slash one shot...ça y est vous êtes avertis !
Salut les filles !
Voilà, mon deuxième OS. yahooooooooo!
Hier, j'étais en train de lire Pigalle Blues un roman et je n'arrêtais pas d'imaginer notre couple favoris à la place des héros...alors voilouuuu s'est fait ! En une seule nuit...je mérite pas une review ? Hein ?
En tout cas je n'ai rien à ajouter sauf: Enjoy the trip to the Magic-Blues!
Comme dab la jkr possède tous les droits sur l'univers de notre Ryry adoré et d'un autre coté Thierry Poncet possède ceux de Pigalle Blues.
1- Un soir d'été.
Le Bitter Night, cabaret où je travaillais, était comble d'une foule ivre et bruyante.
C'était la première nuit d'août, le coup d'envoi officiel du raz de marrée touristique dans ce quartier. La faune des aoûtiens du plaisir, estivants de province et du monde entier, avait déferlé dans les rues et les bars du quartier bien avant le crépuscule.
L'air de la salle était brûlant, saturé de fumée, d'odeurs de sueur et de vapeurs d'alcool.
Des visages grimaçants et hilares, aux cheveux collés sur le crâne, surgissaient tels des masques au hasard des lumières tournoyantes.
Je suis le pianiste d'ambiance au Bitter Night, chargé d'accompagner en douceur nos clients tout au long de la nuit dans leur quête du plaisir. Comme chaque nuit, je martelais mon piano, au bord de la scène.
Son regard sur moi m'a fait lever la tête et le découvrir, à quelques mètres.
Adossé à l'un des piliers recouverts de miroirs, nonchalant, une main dans la poche de son jean, un verre dans l'autre, beau, brun et frais, singulièrement calme, étranger à la foule braillarde qui l'entourait. Immobile, la tête penchée sur le coté, un demi-sourire aux lèvres, il me regardait.
La beauté de son visage aux traits fins et réguliers, la fixité de ses immenses yeux sombres qui me détaillaient sans équivoque possible, provocants dans leur insistance, m'a captivé.
Une vague de chaleur m'a envahi.
Lorsque mon regard a croisé le sien, j'ai ressenti un tel bonheur, une émotion si poignante, que je n'ai pu m'en détacher.
J'étais fasciné. Il m'hypnotisait.
Mécaniquement, je continuais à jouer un morceau de Ray Charles à la demande d'un gros touriste américain en accompagnant les notes de ma voix plutôt fluette en rapors à celle du grand Ray mais assez rauque pour rendre à la chanson son charme, et dont le refrain était repris en chœur par tous les américains présents.
Hit the road Jack, and don't you come back no MORE NO MORE NO MORE...hit the road jack and don't you come back no mooooore...
Sitôt plaquée la dernière note, je me suis levé et j'ai fait signe à Lucas, le barman, à l'opposé derrière son comptoir, de mettre en route un CD le temps que je prenne une pause.
J'ai sauté de la scène dans la foule en délire et me suis frayé un passage jusqu'à lui.
Il était renversant, petit de taille, les hanches fines serrées dans son jean bleu délavé, la peau matte et attirante.
Beau.
Beau comme un rêve d'été, au fond de ce bouge, avec ses cheveux sombres et entremêlés juste assez longs pour encadrer son visage au menton volontaire et sa pose nonchalante, sa fraîcheur de jeune homme et son simple haut blanc sans manches qui valorisait ses muscles fins et saillants.
Beau et auréolé de mystère.
Je puis arrivé en face de lui.
« -Bonsoir, je suis Dru. »
Il sourit et mon cœur s'est mis à battre plus fort. Ses pommettes hautes, ses cheveux d'un noir brillant, conféraient à son visage un petit air oriental.
Sa peau, dorée sans être bronzée, m'a immédiatement donné envie de la caresser.
Il a secoué son verre dans sa main fine et pourtant tellement masculine, comme pour un instant d'hésitation. Son sourire a semblé irradier ses yeux quand il les a posés sur les miens.
« -Bonsoir…Moi, je m'appelle Harry. »
J'ai aimé sa voix, rauque légèrement cassée, chaude comme une caresse, vibrant en moi comme une note de contrebasse. Mais plus que tout j'ai aimé ses yeux.
Ils étaient immenses et verts, d'une teinte un peu plus sombre que la normale, sombre et profonde, où dansaient comme des reflets de lune les lumières de son sourire.
Je me suis senti basculer, emporter, d'une façon que je ne saurais décrire.
Nous sommes restés ainsi, face à face, immobiles, et silencieux.
La foule nous environnait de toutes parts, nous projetant l'un contre l'autre. Je sentais son corps, tout proche du mien, et son torse à un cheveu de frôler le mien.
Ses prunelles vertes avaient une expression à la fois gourmande et …triste, où je lisais son trouble mais aussi un désir sans retenue.
Je n'entendais plus les obscénités que hurlaient les pochards autour de moi. J'étais indifférent aux bousculades.
Perdu, isolé, catapulté dans l'espace, je ne sentais plus rien de la cohue crasseuse qui bouillonnait autour de nous.
J'aurais voulu rester des heures à contempler son visage à cet instant, jusqu'à me noyer dans son regard, prolonger à l'infini ces deux minutes irréelles et goûter jusqu'à la nuit des temps le bonheur parfait qu'elles faisaient naître en moi.
Le visage de Sally, mon patron-patronne, apparut derrière l'épaule de Harry, à coté d'une tablée d'Irlandais et de filles me ramena sur terre.
Le chignon écroulé et son maquillage dégoulinant en rigoles sur ses joues, il haussait et fronçait ses sourcils épilés vers moi, énervé, tordant avec des grimaces sévères sa petite bouche en cul de poule. Il me désignait avec force le piano.
J'ai hoché la tête dans sa direction.
Sally était un ami, mais aussi le patron du cabaret. S'il estimait que j'outrepassais mon temps de repos, je devais rejoindre mon poste.
Harry avait remarqué son manège, repéré Sally par-dessus son épaule et s'était retourné vers moi.
"-Tu dois jouer? A-t-il demandé de sa voix grave et cassée.
-Oui, mais pour peu de temps. Tu m'attends ?»
Ses yeux ont replongés dans les miens.
"-Tu es seul?
-Oui, ai-je soufflé."
Il a hoché la tête pour un bref acquiescement.
"-O.K... Fais vite."
J'étais un pianiste d'ambiance consciencieux qui ne comptait jamais ses heures, et jouait jusqu'au petit matin parfois, quand les clients refusaient d'aller se coucher, mais ce soir-là, j'ai dérogé à mes habitudes.
J'ai débité à un rythme presque sacrilège mon répertoire et, une fois la série expédiée, j'ai bondi de mon tabouret.
J'ai d'abord rejoint Sean au comptoir, pour m'excuser de lui faire faux bond.
Sean était un ami, le meilleur, le plus grand illusionniste du monde, ainsi que le plus grand alcoolique de ma connaissance. Il avait bouclé son numéro une heure auparavant et, accroché les deux coudes au comptoir, en grande conversation avec un Lucas qui ne l'écoutait pas, il était déjà rond.
Je lui ai tapé sur l'épaule, au moment où il plongeait son nez dans son double scotch.
"-Désolé, Sean. Ce soir, tu picoleras sans moi."
Il avait toussé car mon geste l'avait fait avaler de travers et m'a répondu d'un geste insouciant de la main.
"-Va..., m'a-t-il jeté dès qu'il eut repris son souffle. Va...Cours...Vole...Un prince...C'est un prince.
Il a replongé illico dans son verre. J'ai adressé un salut de la main à Lucas, en train de charrier la vaisselle sale, fait un vague signe en direction de Sally et j'ai couru le rejoindre.
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Il m'attendait près de l'entrée, à l'écart, dans le seul recoin calme du cabaret. Les deux mains dans les poches de son jean, il paraissait absorbé dans les photos de stripteaseuse qui étaient punaisées là, sous un petit néon blanc.
Dehors, l'air étouffant semblait une caresse fraîche après l'atmosphère torride du Bitter Night.
Les noctambules déambulaient encore. La rue était jonchée d'ordures, d'emballages et de déchets divers. Une odeur spéciale flottait, faite de bière, d'effluves de hamburgers et de poulet frits mêlés à la senteur âcre des litres d'urines que les saoulards avaient pissés dans les caniveaux.
Nous avons commencé à descendre vers le boulevard.
La fête continuait, comme aux premières heures de la nuit. Les touristes se pressaient aux portes des bars, des messieurs furtifs se coulaient encore le long des façades des sex-shops et des légions de filles faisaient le pied de grue sous les porches.
Les réverbères, alliés au crépitement de couleur des centaines d'enseignes, baignaient tout le boulevard d'une lumière aussi forte qu'en plein jour.
Harry s'est rapproché de moi dans cette foule, il s'est collé contre mon flanc et a enroulé son bras autour de moi.
J'avais tout de suite deviné qu'il n'appartenait pas à la rue, étranger à ses nuits et à ses débordements. Quand j'observais ses yeux scruter la foule j'avais l'impression de me voir il y a deux ans, alors que j'étais moi même encore étranger à cet univers.
J'ai senti la chaleur de son corps contre le mien, et ses doigts brûlants accrochés à ma taille.
Nous avons marché, d'un bout du boulevard à l'autre, enlacés, du même pas tranquille, sans parler.
Ce n'est qu'ne arrivant près d'un square, plus sombre, plus calme, que je me suis arrêté.
"-Dis-moi de quoi tu as envie, Harry. Du bruit?...De la musique?...De l'intime?..."
A nouveau, j'ai reçu dans les yeux l'impact de son regard, sombre, foncé, plus grave qu'il ne l'avait été jusqu'alors.
"-Non, a-t-il simplement déclaré. Non, j'ai envie de toi."
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Nous étions dans mon appart, un vaste studio donnant sur les toits, éclairé par une grande baie vitrée, c'est Magda qui me l'a déniché.
Magda est à peu près une mère-soeur, la quarantaine largement dépassée, elle est l'image même de la tendresse. C'est elle qui ma trouvé la première fois, puis elle a pris soin de moi et a accepté sans broncher que je squatte son chez-elle vu que je ne me rappelais plus de rien de ma vie antérieure. Rien qui puisse prouver qui je suis exépté un petit médaillon d'argent en forme de croissant où était inscrit: "Drue, je t'aime à jamais"
J'avais tout oublié, complétement, je ne savais même comment allumer une télé, le doc avait déclaré que j'étais tout à fait sain et qu'il ne comprenait pas le problème car "On ne peut pas oublier toute une vie d'un jour au lendemain, comme par magie?" Hein?
Et comme par magie la seul chose dont je me rappelais et comment jouer au piano!
On était debout, l'un en face de l'autre, au pied du lit, son regard plongé dans le mien.
D'un accord muet on a commencé à se déshabiller en même temps, sans aucun gène, naturellement, comme si ça a toujours été comme ça.
Tout deux nus, on se fixait du regard, chacun pouvait lire le désir dans les yeux de l'autre.
Harry c'est avancé vers moi sans me quitter des yeux, ma caressé le menton puis à déposé une série de baisers le long de ma nuque jusqu'à arriver au creux de mon épaule qu'il a marqué comme sien d'une manière extrêmement délicieuse. J'ai commencé à caresser son dos, sa peau était si douce, j'en prenais un tel plaisir, Harry avait commencé à descendre le long de mon torse en déposant des baisers tellement aériens que ça en devenait insupportable.
"-'Ry, stepléééé, ai-je gémis tout bas."
Harry a levé la tête, m'a adressé un sourire et pour répondre à mon désir m'a engloutit au fond de sa bouche "oh! mon dieuuuuuu!"Tout en nous faisait basculer sur le lit.
En bougeant seulement la langue il me procurait du plaisir pour me l'enlever au moment crucial pour tout recommencer encore et encore, il me torturait. Mes hanches faisait des vas et viens violents, mais il s'en moquait.
Ses cheveux tellement beaux étaient martyrisés par mes doigts.
Puis soudain, sans aucun préambule, il a commencé des vas et viens brutaux qui m'ont arraché un cri de pur plaisir. C'était divin!
"-Harry je viens, l'ai-je averti."
Il s'est retiré en me suçant tout au long de la hampe, m'a donné un coup de langue puis m'a englouti pour repartir de plus belle!
J'ai jouis si fort que ma gorge m'a fait mal, c'était le black-out total, pendant plusieurs minutes mon corps fut secoué de spasmes violents, j'étais pârtiiii!
Quand j'ai enfin repris mes esprits Harry était allongé à mes cotés, seul nos bras se touchaient.
Je me suis rappelé, honteusement, que seul moi j'avais eu droit au plaisir. J'ai caressé son bras pour arriver à ses doigts, il me regardait une lueur de désir au fond des yeux.
J'ai amené ses doigts à ma bouche et j'en ai léché un sous le regard appréciateur et "jaloux" de son propriétaire, puis deux puis trois. J'ai arrêté mon activité et je l'ai regardé intensément.
"-Viens. Ai-je chuchoté."
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Je suis revenu à moi tard dans la matinée. Le soleil brillait déjà haut sur les toits et se déversait, brûlant, dans la pièce envahi par l'odeur forte de nos plaisirs.
Il s'est échapé de mes bras et s'est enfermé dans la salle de bains d'où, bientôt, des bruits d'eau me sont parvenus.
J'étais épuisé.
Jamais personne n'avait montré un tel appétit de mon corps. Jamais je n'ai ressenti chez quelqu'un une telle urgence de jouir de moi, ni cette nécessité de caresses et de douceur à laquelle s'étaient mêlés parfois des accès de tristesse que je n'avais pas compris.
Il est sorti de la salle de bains, habillé, frais et les cheveux mouillés.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai fait mine d'être encore endormi.
Il s'est approché du lit, et pourtant je l'ai senti plus distant, s'est assis au bord.
"-Si seulement tu te souvenais, a-t-il dit."
Il a déposé une tendre caresse sur mes lèvres, avant de se lever d'un saut et de sortir de l'appartement.
J'ai entendu ses pas dévaler les escaliers, le bruit assourdi du loquet de la porte d'entrée puis plus rien.
J'ai ouvert les yeux pleins de larmes, je ne comprenais rien !
…TBC
alors vous en pensez-quoi?
de mon coté j'ai adoré le one-shot au début mais quand je l'ai relu je l'ai trouvé un peu...mhm...SEC!
en tt cas si vous croyez que je mérite un petit cadeau, n'hésitez pas à laissez une minuscule review, sinon bonne chance tout de même!
cassie
annonce:
meydey. meydey. besoin d'une Bêta!
pleaaaaase
note IMPORTANTE : Ceci n'est plus un one-shot, j'ai capitulé devant les nombreuses demandes des lectrices de FFnet que j'adoooore !
mais c'est toujours une adaptation de Pigalle Blues, pour les grands traits de l'histoire, car je vais devoir changer bcp de choses et écrire une fin satisfaisante !
