Titre : Sleeping Blonde Beauty

Auteur : Altariel-Jaina

Disclaimer : Alors, les personnages appartiennent à JK Rowling, l'histoire appartient à Altariel-Jaina, mais la traduction m'appartient.

Couple : HPDM

Note : Ceci est une traduction d'une fic espagnol, également disponible en anglais d'Altariel-Jaina. J'espère que la traduction sera cohérente.


Merci pour vos reviews à Beautiful-Dray ; Altariel-Jaina (l'auteur de cette fic que j'embrasse très fort) ; ali angel ; kaiyh-chan ; freaky-fair ; Sahada ; Serdra ; dolui-amor ; Kaly Nigellus ; Magical Girl Kiki ; Polarisn7 ; zaika ; hp-slytherin ; crystal d'avalon ; Nemesis.drake ; Eleonore-dem ; Ariane Malfoy-Shinigami ; Grimmy ; Spicy marmelade ; Dreydrey ; lucy-hp ; Drudrue et onarluca.

DLT : Coucou et merci pour ta review, je suis vraiment contente de voir que tu aimes à ce point cette traduction et j'espère que tu aimeras la suite. En attendant, je te fais de gros bisous et te souhaite une bonne lecture.

Pithy : Merci pour ta review, et pour répondre à ta question, pour une fois c'est à Altariel Jaina qu'il faut s'en prendre pour la courteté (mot inextstant mais bon...) du chapitre, lol.

yohina : Merci pour tes compliments, je suis contente de voir que tu adores vraiment cette traduction et je suis également contente de voir qu'elle est réussi, lol. La suite est juste en dessous et j'espère qu'elle va te plaira. Bisous.


SLEEPING BLONDE BEAUTY

Chapitre 6 : Odeur de vanille.

Le jour suivant, Snape apparut dans la Grande Salle avec un aspect beaucoup plus terrifiant qu'à l'ordinaire (bien que se soit déjà franchement horrible). Il avait des cernes énormes et hurler sur tout ceux qui avait le malheur de parler. Les Serpentard eux, en connaissait la raison, ils avaient entendu des cris et des menaces terribles jusqu'à tard dans la nuit qui avait résonnaient dans les cachots du collège.

Pour une certaine raison mystérieuse, la voix râpeuse de Snape faisait se dresser les cheveux de Harry plus qu'à la normale Mais Ron en riait, en disant que ça paraissait nasillard et il pensait bien, qu'un Snape parlant d'une voix nasillarde était drôle.

Le pauvre professeur eut une mauvaise journée. Pendant le déjeuner, le professeur Lupin reçut une beuglante qui, en plus de crier insolemment sur Snape, avait également dit que le loup-garou était la honte des Maraudeurs. Mais le message provoqua surtout des éclats de rire de tout le monde, une rougeur violente de la partprofesseur et le cri d'effroi de Draco Malfoy.

Le professeur de potions avait donc passé toute la journée à distribuer des retenues, età enlever un nombre incalculable de point ; y compris aux Serpentard qui le méritaient et à tous ceux qui aimaient Sirius Black. Les élèves eux, avaient vu qu'il n'y aurait pas de classes de DCFM ce jour mais les jumeaux Weasley avait réussit à faire l'impossible : faire rougir Snape.


Les jours passèrent. Les événements typiques du collège se succédèrent les semaines suivantes : Padma Patil et Justin Finch-fletchley avaient fait un scandale énorme lors d'une tournée aux Trois Balais un vendredi après-midi ; Snape et Lupin se voyaient sans se cacher ; les Serpentards allaient s'arroser d'Eau de Cologne à la vanille jusqu'aux doigts des pieds, de sorte qu'on les sentaient approcher à cinq mètres (pour les gens au nez fin). Mais après une semaine à faire ce qui est ridicule (pour tous ceux qui n'étaient pas de Serpentard) ils laissèrent tomber.

Une semaine et demie plus tard eut lieu la rupture entre Seamus et Zabini. Une rupture très scandaleuse dans la Grande Salle, pendant laquelle Zabini avait dit à Seamus qu'il était seulement un divertissement pour lui et Seamus lui avait lancé un pâté en croûte depuis la table de Gryffondor, organisant ainsi une bataille de nourriture fabuleuse qui se termina en catastrophe quand Snape était entré dans la Grande Salle et avait glissé sur du jus de citrouille. TOUT le monde avait reçu une détention, sauf Ron qui en avait reçu une double, parce qu'il ne s'était pas arrêté de rire. Ni même quand il le lui avait donné.

Et c'est précisément deux semaines après le jour B (B comme Baiser selon de code de Harry ) que les problèmes commencèrent.


Pansy Parkinson marchait dans les couloirs du collège. Elle se demandait quel type de démaquillant était de meilleure qualité quand Potter et Weasley tournèrent au coin, habillés de leurs tenues de quidditch. Pansy prit immédiatement une expression de dédain et décida de passer à côté d'eux en les ignorant. En les dépassant son nez sentit quelque chose de très particulier. Elle dit dédaigneusement :

« - Franchement, Potter... Je pensais que tu ne pouvais pas tomber plus bas. Parce que toi aussi tu as acheté du parfum à la vanille ? Tu crois peut-être avoir une chance ? » Elle eut un rire désagréable, fière de sa réplique odieuse.

Potter la regarda confondu « - Ehhh...quoi ? »

« - Oh, Potter, arrête de faire l'idiot, nous avons été les premiers à le faire, en pensant qu'ainsi nous aurions une chance. »

Weasley la regarda impatiemment. « - Hey, Parkinson, si tu n'es pas capable de dire des choses qui ont un sens, je t'interdis de nous identifier aux autres Serpentard. Nous avons un entraînement de quidditch. »

« - Oh, toi aussi, Weasley ? Je n'en attendais pas moins de toi. » Pansy eut une expression cruelle. « - Tu as décidé de changer de préférence en te rendant compte de l'effet que te faisais la sang-de-bourbe Granger. »

« - Petite garce ! » S'écria Ron, en se jeta sur elle. Mais Potter le retint par le bras et regarda Pansy d'un air exaspéré :

« - Écoute, Pansy, je ne sais pas ce que tu raconte, mais nous sommes pressé. Cette Eau de Cologne je l'ai depuis longtemps et bien avant que vous vous mettiez à la porter comme des possédés. » Et en se retournant il dit : « - Vient Ron. »

Pansy était figée sur place. Non. Non ça ne pouvait pas être lui.

Elle tendit le bras et attrapa celui de Potter :

« - Dis-moi que tu ne mets cette eau de Cologne que depuis qu'un mois, pas vrai ? » Demanda-t-il avec voix larmoyante. « -Après l'incident de potions. »

Potter la regarda d'un air nerveux. « - Je la porte depuis avant le début des cours. C'était un cadeau d'anniversaires de Dean Thomas. »

Impossible.

Elle tira violemment le Griffondor par le bras et l'entraîna dans le couloir dans l'autre direction.

« - Hey ! Que crois-tu faire, Parkinson ? J'ai un entraînement ! »

Mais Pansy ne l'écouta pas. « - Tu vas venir avec moi, Potter. Nous devons parler. »

« - Mais qu'est-ce que tu raconte ? » Weasley était indigné. « - Tu viens ici insulter mon ami et... »

« - Je te le rendrais, Weasley ! » Cria-t-elle déjà de très loin. Et elle continua à entraîner Potter jusqu'à arriver dans une classe vide et assez sombre.

"C'est possible... " pensa-t-elle, en regardant le visage du garçon.

« - Entre, Potter. Nous devons parler. » Répéta-t-elle. Le garçon haussa un sourcil. Pansy comprit et soupira d'un air exaspéré. « - Ne t'inquiète pas, je ne vais pas te violer, Potter. Je te le promets. Tu n'es pas mon genre. Entre. »

Potter haussa les épaules et entra. Pansy regarda d'un côté et d'un autre et le suivit. Elle bloqua la porte avec un sort de fermeture et insonorisa la pièce, pensant qu'ils auraient une longue conversation


Harry s'assit sur une des tables de la classe abandonnée et regarda la Serpentarde qui l'avait traîné dans tout le couloir. La fille paraissait très touchée et Harry se demanda ce qu'il avait bien put dire pour la mettre dans cet état.

La fille s'approcha. « - Où étais-tu et qu'as-tu fait la nuit où Draco s'est réveillé ? »

Problème.

Harry tenta de ne pas rougir et dit misérablement. « - J'étais dans mon lit. Endormi. »

« - Ah ouais ? » La fille le regarda soupçonneusement. « - Ca devait vraiment vous déranger alors que Finnigan n'était pas avec vous ce soir-là mais avec nous à Serpentard ? »

Harry devint nerveux. « - Oui. Beaucoup. L'imaginer... avec ceux de ta maison. Un choc. »

Le regard de la fille devint victorieux. « - Surtout si Finnigan écrivait une lettre à Blaise dans la tour de Gryffondor. »

Harry pâlît. Le changement de couleur lui donnait l'impression d'être une lampe. « -Ah Ouais ! C'est vrai. Désolé, je me suis trompé de nuit. Je me souviens qu'il écrivait une lettre à Blaise. Mais je ne l'ai pas vu la finir. Je dormais déjà. »

« - Ummmm... » La Serpentarde paraissait pensive « - Bon, très bien, est-ce que tu pourrais me dire quelque chose de ce qu'il y avait de marqué dans la lettre ? »

Harry inhala profondément et essaya de se rappeler ce que Seamus avait dit à ce sujet. « -Ben... ça ressemblait à quelque chose comme "À mon serpent particulier..."... et il parlait ensuite du cours de potions... et quelque chose sur le dîner... et ça finissait par : "J'espère que tes sentiments ne changeront pas et en attendant, il me tarde de te toucher à nouveau" ou quelque chose dans ce style horrible. »

« - Je croyais que tu dormais avant qu'il ne la finisse ? » Fit-elle, une lueur de triomphe dans ses yeux noirs.

Harry ne sut pas quoi dire.

La Serpentarde commença à faire les cent pas dans la pièce jusqu'à crisper les nerfs du gryffondor. Elle paraissait être en conflit intérieur entre ce qu'elle devait faire et ce qu'elle voulait faire. D'une part, comme toute bonne Serpentarde, elle devait le dire et humilier Potter jusqu'à irradier sa réputation. Mais d'autre part...

Ce qu'elle voulait, l'emportait aisément sur son devoir avec sa maison.

« - Dis-moi, Potter : Pourquoi as-tu embrassé Draco ? »

Les yeux verts du garçon s'ouvrir démesurément. Il ne s'attendait pas à quelque chose de tellement direct, de tellement anti-serpentard.

« -Q…Quoi ? D… de… quoi parles-tu, P… Pansy ? Je ne... »

« - Oh pitié Potter. Le lièvre a été découvert. Alors parle. »

« - Je ne crois pas... »

« - Parle Potter! C'est toi qui perds du temps, pas moi ! Et je ne sortirais pas d'ici jusqu'à ce que tu aies répondu, tu peux en être sûr. »

Le gryffondor resta silencieux et pensif.

« - Je… sais pas... il... » Puis il dit finalement. « - J'étais là et les rayons de la lune éclairaient son visage et lui faisait ressembler à... eh... » Il hésita.

« - A quoi Potter? » Demanda la jeune fille en savourant l'incommodité du garçon.

« - Non... à rien. » Dit le garçon mort de honte.

« - A quoi ? Dis-le-moi, Potter. A quoi ? A quoi ? A quoi ressemblait-il ? Dis-moi ! »

« - D'accord ! » Cria Harry « - Un ange, ok ? » Sa rougeur s'intensifia. Il avait l'impression que sa tête allait exploser. « -A un ange maudit. Satisfaite ? »

La Serpentard le jaugea avec prudence et sourit ensuite. Un sourire authentique, de vrai plaisir.

« - Beaucoup. »

La fille le regarda. Le gryffondor essayait de diminuer la couleur de ses joues sans aucun résultat. Au bout d'un moment, la fille soupira :

« - Allez, Potter. Je vais t'aider, mais pas pour toi, pour Draco. » Elle se caressa les cheveux distraitement. « - Contrairement à ce que les gens pensent, je l'aime bien parce que c'est mon ami. Mais par contre, il ne connaît rien sur les sujets d'amour, c'est une nullité. Il a beaucoup plus d'expérience sur le sexe, mais il serait incapable de reconnaître l'amour même si un troupeau de veelas dansait devant lui. Il a besoin d'aide tout comme toi. » Harry cligna des yeux, surprit. « - Et pour commencer nous devons faire en sorte qu'il se rende compte que tu existes. »

« - Euuuuuuh... à quoi tu vas m'aider ? »

La blonde le regarda. « - N'est-ce pas évident ? À te déclarer à lui, idiot. »

Harry s'horrifia. « - Quoi ! Sans façon ! Qu'est-ce que tu crois ? Que j'aime Malfoy ? Mais tu es folle ? Évidemment que non ! »

« - Les baisers ne mentent pas, Potter. » Répliqua-t-elle tranquillement.

« - J'ai entendu suffisamment de bêtise. » Fit le joueur de quidditch fâché. « - Je pars. J'ai suffisamment de pouvoir pour briser ton sort de fermeture sans toi. »

La fille savait que c'était vrai, donc elle dit :

« - Ca ne t'importerait pas alors de savoir que depuis ce soir-là, il rêve toutes les nuits de son sauveur inconnu, en l'embrassant. Qu'il sait que c'est un homme et que ça ne le dérange pas ! Et tout ce qu'il sait de toi, c'est ton parfum. »

Le gryffondor la regarda, stupéfait :

« - Malfoy connaît mon odeur ? » Demanda-t-il incrédule.

« - Pourquoi crois-tu que nous sentons tous la vanille, Potter ? Draco nous l'a raconté et nous pensions qu'ainsi il aimerait quelqu'un d'entre nous. Mais nous avons bientôt vu que seul le véritable détenteur de ce parfum l'intéressait et nous avons donc arrêté. » Voyant le regard étonné de Harry, elle ajouta :« - Contrairement à ce que racontent les autres, les Serpentards ne sont pas méchant. Pas avec ceux qui sont de notre côté du moins. Le problème c'est que personne n'est de notre côté sauf les autres serpentards, tu comprends ? » Harry acquiesça. La fille soupira. « - Comme tu vois, les gens sont partiales que se soit dans le côté sombre comme dans celui de la lumière. »

« - Non pas Dumbledore. » Le défendit Harry. « - Personne n'est mauvais jusqu'à ce qu'il le démontre. »

« - Confiance typique des gryffondor. Remarque, seul un Gryffondor peut-être aussi confiant. » Fit Pansy avec un rire, mais sans mauvaise intention. Harry la regarda. « - Et charmeur » dit la fille en lui faisant un sourire sincère. Le visage du garçon s'illumina. « Tu sais, tu n'es pas du tout laid quand tu ne montres pas ton mauvais visage. »

« - Tu sais, Pansy ? Tu es jolie aussi. » Dit-il avec une voix tellement étonnée qu'au lieu de se sentir offensée parce qu'il ne l'avait pas remarqué avant, Pansy rigola.

« - Merci pour ce compliment, Potter. » Sourit-elle.

« - et ça ne te fatigue pas... d'être tellement... ummm... désagréable ? » Demanda Harry avec une curiosité authentique.

Pansy eut un soupir fatigué. « - Merlin... c'est tellement difficile... » Elle changea ensuite son expression pour reprendre son air sévère. « - Mais nous dévions de la question. Il faut que j'essaye de te faire entrer dans le monde de Draco comme étant "la petite merveille". »

« - Comment vas-tu faire ça ? » Demanda Harry, avec curiosité.

« - Comme ceci ! » Dit la fille, en lui prenant la main. « - A partir d'aujourd'hui nous sommes officiellement amis, Potter. » Ce dernier rit mais accepta.

Tous les deux sortirent de la salle après avoir cassé le sortilège. Ils allaient se séparer quand Harry la retint :

« - Pansy... Tu as fais quelque chose de très noble pour Draco... c'est quelque chose de très gryffondor… fais attention. » Plaisanta-t-il avec douceur.

Elle rigola doucement « - Ay, Potter ! Cesse d'être tellement confiant, cela n'est pas bon en période de guerre. » Elle le regarda ensuite et décida de le faire. Après tout, elle avait déjà outre-passé toutes les règles "du Manuel du Bon Serpentard" « - En plus, un Malfoy amoureux, ce n'est pas quelque chose que je verrais tous les jours. »

Et elle sourit devant l'expression de surprise sur le visage du garçon. Elle se sentait horriblement bonne. Peut-être que ce ne serait pas mauvais de faire cela plus souvent. En secret, évidemment. Elle avait une réputation à maintenir.

Le garçon resta seul dans le couloir désert. La surprise se transformant peu à peu en un sourire idiot.

Sa journée venait de s'illuminer.

à suivre…