Titre : Maman est malade
Auteur : Iroko
Genre : yaoi, OOC, lime
Couple : Heero/Duo et Trowa/Quatre, Wufei/Sally ?
Disclamer : Les perso sont pas à moi, hélas ! Mais bon je sais pas si j'aurais pu inventer des personnages aussi attachants. Au moins je peux faire tout ce que je veux avec !
Résumé : Un petit clin d'œil à la fic « Tu voudrais pas être mon ours en peluche? » de Moonfree.
Maman est malade
Chapitre 4
Heero se réveilla instinctivement à l'aube. Il mit cinq secondes pour se rappeler ce qui était prévu ce matin. Il fallait qu'il réveille la marmotte. Mais ce serait sans doute plus compliqué que prévu. Car la marmotte était présentement, suite à des mouvements désordonnés dans son sommeil, fermement agrippé à Heero dans une position où il était difficile de s'en défaire. Pas moyen de le secouer pour le réveiller et de toute manière Heero préférait autant que Duo ne se réveille pas dans cette position. Ce serait plutôt gênant. Tout en cherchant un moyen de sortir de cette situation, Heero savourait néanmoins pleinement le contact du corps de Duo contre le sien. Bien sûr cela aurait été encore mieux s'il n'avait pas été en pyjama. Sentir le corps nu de Duo contre le sien … NU ! Heero rougit soudainement en réalisant que Duo ne portait même pas son boxer. « Il faut que je sorte de là » pensa-t-il en essayant désespérément de défaire les mains de Duo qui s'accrochaient obstinément à sa nouvelle peluche. Un léger grognement lui signala que Duo n'allait pas tarder à se réveiller. Pris de court Heero commença à chatouiller Duo. La réaction ne se fit pas attendre. Les membres de Duo lâchèrent leur prise en s'agitant pour contrer la menace. Heero s'échappa aussitôt et, sortant du lit, il alla ouvrir les volets. La voix ensommeillée de Duo s'éleva.
Duo – C'est quoi ces manières de réveiller les gens ?
Heero – Tu aurais préféré la sonnerie stridente du réveil ?
Duo – Non, mais tu as profité de mon sommeil pour m'attaquer traîtreusement. Tu vas me le payer !
Et Duo lança un oreiller à la tête de Heero. Celui-ci le bloqua sans problèmes, mais quand il retira l'oreiller de son champ de vision il eut juste le temps de constater que Duo n'était plus sur le lit, juste avant de sentir des mains courir sur son corps et de s'écrouler par terre en essayant d'attraper les mains qui le chatouillaient impitoyablement.
Heero – Pitié !
Duo (en arrêtant les chatouilles) – Tu te rends ?
Heero – Hn.
Duo (en faisant glisser ses mains le long du dos d'Heero) – Hn-oui ou hn-non ?
Heero – Je me rends ! (s'exclama Heero, subitement aussi rouge qu'une tomate, car il venait de se rendre compte que Duo était assis nu sur son postérieur. Encore heureux qu'il ait le visage tourné vers le sol. Avec un peu de chance Duo ne remarquerait pas son embarras).
Duo – Hee-chan, ça va ? T'es brûlant. T'es pas malade, au moins ?
Heero – C'est toi qui va le devenir si tu restes dans cette tenue (lança-t-il tout en se levant, faisant tomber Duo par terre). Et si je t'ai réveillé ce matin, c'est pour aller chercher les médicaments de Quatre, alors dépêches-toi.
Et Heero quitta la chambre sans un regard vers son coéquipier. Une fois dans le couloir, il respira profondément et apaisa son cœur.
POOV HEERO
Comment fait-il pour ne pas se rendre compte de l'inconvenance de la situation. C'est comme s'il s'amusait avec un frère nullement gêné par sa nudité. Mais je ne suis pas son frère, et je n'ai pas envie de l'être. S'il savait la volonté qu'il me faut pour ne pas le prendre dans mes bras, pour ne pas embrasser ses lèvres qui me fascinent. Reprends-toi mon vieux. T'es le soldat parfait. Tu ne peux pas aimer.
FIN POOV HEERO
Ayant retrouvé un semblant de calme, Heero se rendit dans la chambre que partageaient Quatre et Trowa. Quatre dormait assez paisiblement, mais la fièvre était toujours là. Heero sourit en contemplant Trowa qui s'était endormi la tête sur le torse de Quatre. Duo passa la tête par la porte.
Duo – Trop kawai !
Heero – Ne les réveille pas, baka. Et dépêches-toi d'aller chercher les médicaments.
Duo – J'y vais.
Une légère cavalcade dans les escaliers. Arrêt. Pas de loups.
Duo – Elle est où la liste des médicaments ?
Heero tendit le doigt vers le bureau. Duo alla chercher le bout de papier.
Duo – À tout à l'heure.
Heero – Hn.
Heero observa par la fenêtre un Duo qui courrait et bondissait sur le chemin du village.
POOV HEERO
Pourvu qu'il ne lui arrive rien. Mais qu'est-ce que je raconte, il n'y a aucun danger. Il va juste faire des courses. Pourquoi je perds mon sang-froid comme ça ? C'est pas normal. Si ça continue j'arriverai plus à rester impassible devant ses plaisanteries. J va tuer Duo quand il apprendra qu'il a bouziller mon entraînement. Y'a pas de raison qu'il l'apprenne, mais si ça arrivait, qu'est-ce qu'il pourrait me faire de pire que de me faire reprendre mon entraînement ? Me séparer des autres ? Non, je pourrai pas le supporter. Je pensais, mais on est amis et même si on se comprend pas toujours, d'une certaine manière on s'aime. Kuso ! Pourquoi j'ai commencé à réfléchir. C'est fichu je peux plus me le cacher. Le perfect soldier peut aimer et ça lui fait peur ! Du calme. Penser à autre chose. Faire quelque chose.
FIN POOV HEERO
Heero se leva et rentra dans sa chambre pour prendre une douche froide « Rien de tel pour se réveiller ». Ayant repris son flegme habituel, Heero entra dans la salle de bain. Son regard accrocha un objet. La brosse de Duo. Celle avec laquelle il démêlait ses longs cheveux soyeux, dans lesquels le Japonais aurait tant voulu passer les doigts. Heero se demanda si l'eau froide suffirait à faire baisser sa température qui venait brusquement de monter de plusieurs degrés.
TZUSUKU
