Titre : Maman est malade

Auteur : Iroko

Genre : yaoi, OOC, lime

Couple : Heero/Duo et Trowa/Quatre, Wufei/Sally ?

Disclamer : Les perso sont pas à moi, hélas ! Mais bon je sais pas si j'aurais pu inventer des personnages aussi attachants. Au moins je peux faire tout ce que je veux avec !

Résumé : À l'aube d'un nouveau jour, Duo part chercher des médicaments pour Quatre, et les autres… ah bah vous verrez bien.

Maman est malade

Chapitre 5

Lorsque Duo revint avec les médicaments, c'est Iceberg-man qu'il trouva en train de préparer le petit déjeuné. L'odeur alléchante lui rappela qu'il avait oublié de manger avant de partir. Pas normal. Mais l'américain comptait bien se rattraper. Il se précipita donc sur le pot de Nutella, en apostrophant Wufei au passage :

Duo – Une belle journée qui commence, hein Wuwu ?

Wufei – Qui commençait juste avant que tu ne la gâches avec ton apparition, Maxwell. Et mon nom est Wufei.

Duo – Moi aussi, je t'aime Wufinou (rétorqua négligemment Duo en apposant une triple couche de Nutella sur sa tartine, tout en engloutissant un croissant).

L'absence de réaction du chinois lui fit supposer que celui-ci n'était pas encore tout à fait réveillé et avait probablement épuisé toute l'énergie en sa possession dans son unique réplique fatiguée. Peut-être qu'il retrouverait toute sa susceptibilité et son répondant une fois son café absorbé.

Heero – Duo, puisque tu as fini ton Nutella au pain, amènes ce plateau et les médicaments dans la chambre de Quatre.

Duo cilla avant de fixer le plateau p'tit-déj. Une phrase assez longue, et qui ne concernait pas une mission. Une tentative d'humour. Avec la même attitude froide et indifférente que d'habitude. Heero se décongelait mais n'en avait pas l'air. Ce n'était pas le moment de le mettre mal à l'aise. Duo se saisit du plateau, le sac de médicaments passé à son bras, et gagna la chambre du malade. L'odeur du café et des croissants chauds (tiens, c'est vrai d'où ils venaient ceux-là ?), eut tôt fait de réveiller Trowa. Qui rosit légèrement en s'apercevant de la position dans laquelle il avait été surpris. Duo l'aurait bien taquiné, mais il avait été surpris à son tour. Voir un deuxième glaçon se dégeler, physiquement celui-là, en un jour, on avait de quoi s'interroger. Etait-ce dû à la maladie de Quatre ? En ce qui concernait Trowa sûrement, à voir la façon dont il s'occupait de Quatre, lui rafraîchissant le visage et détaillant l'ordonnance d'un air soucieux. Voilà qui plairait à Kitty-cat… quand il serait guéri. Etant son meilleur ami et confident Duo savait que Quatre était secrètement amoureux de Trowa, tout comme celui-ci savait qu'il en pinçait pour Heero. Ils ne pouvaient que se réconforter, rendre les deux glaçons ne serait-ce qu'un peu sociables semblant être mission impossible. Mais peut-être pas si impossible que cela . Et Duo se jura bien de tout faire pour élargir la brèche. Laissant les deux futurs amants (comment ça il était trop optimiste ?), Duo regagna la cuisine. Passant la tête par l'embrasure de la porte, il remarqua que Wufei avait bien entamé son café et s'apprêtait à saisir le dernier croissant. Avec sa nonchalance coutumière, Duo pénétra dans la cuisine et subtilisa sa cible sous le nez du chinois.

Duo – Ils viennent d'où ces croissants, Hee-chan ? Sont vraiment délicieux, hein Wuffy ?

Wufei – MAXWELL ! CECI EST MON CROISSANT ! TU AS DEJA MANGE LE TIEN !

Duo – Tu crois Wuwu ?

Wufei – PREPARES-TOI A MOURIR !

Duo, anticipant, s'était déjà élancé hors de la cuisine et s'amusa à faire le tour de la planque, gardant toujours son avance sur le chinois armé de son sabre. L'avance était tout de même un peu courte et, avisant un japonais qui observait la poursuite d'un air impassible, depuis le seuil de la cuisine, il le prit à parti :

Duo – Hee-chan, au secours ! Y'a Wuffy qui veut me tuer !

Heero s'avança, et Duo se demanda s'il allait, ô miracle, l'aider. Mais il déchanta en se retrouvant étalé par terre, suite à un croche-pied qui avait également permis à Heero de récupérer le croissant que Duo tenait toujours, ne l'ayant pas mangé. Wufei s'avança sur Duo avec un regard sadique. Mais Duo ne l'entendait pas de cette oreille et après avoir envoyé son poursuiveur au tapis par un balayage de jambes, il se releva et sorti en courant de la planque. Wufei se contenta de grogner et retourna à la cuisine pour finir son petit-déjeuné.

Wufei – Merci pour le croissant.

Heero – Hn.

Pendant ce temps-là, à l'étage, Trowa veillait farouchement sur son petit blond préféré. Il lui avait fait prendre ses médicaments, un peu de nourriture et d'eau. Quatre semblait aller un peu mieux. Mais Trowa ressentait toujours une angoisse sourde. Soudain, il céda à une impulsion et s'allongea à côté de Quatre pour le serrer dans ses bras. Ainsi il se sentait en meilleure position pour le protéger, et les sentiments qui le tourmentaient s'apaisèrent au contact du corps fiévreux. L'esprit empli d'une paix qu'il n'avait pas ressenti depuis un moment, Trowa ne résista pas au sommeil réparateur, sans encore avoir osé affronter la réalité en face. Les marches grincèrent. Wufei réintégra sa chambre pour méditer et Heero se dirigea vers la sienne pour retrouver son ordinateur. Il s'arrêta cependant devant la chambre que partageaient Quatre et Trowa et ouvrit doucement la porte avec hésitation. Il observa les deux corps serrés l'un contre l'autre, ses pensées se bousculant dans sa tête.

POOV HEERO

Trowa change. Comme moi. Des sentiments inconnus nous assaillent et nous perdons notre impassibilité. Nous avons peur, nous devenons faibles, mais en même temps nous avons l'impression d'être plus entiers, de combler un vide qu'on ne se connaissait pas. Mais même s'il ne se l'avoue pas, je crois que Trowa est plus prêt à l'accepter et à essayer. Moi je ne peux pas. Je sais, mais je ne peux pas. J'ai peur de lui et de sa réaction. Peur pour moi. Peur... de moi.

FIN POOV HEERO

TZUSUKU