Titre : Maman est malade

Auteur : Iroko

Genre : yaoi, OOC, lime

Couple : Heero/Duo et Trowa/Quatre, Wufei/Sally ?

Disclamer : Les perso sont pas à moi, hélas ! Mais bon je sais pas si j'aurais pu inventer des personnages aussi attachants. Au moins je peux faire tout ce que je veux avec !

Résumé : Un estomac rappelle son propriétaire à l'ordre.

Maman est malade

Chapitre 7

Un léger sourire échappa au conditionnement du soldat parfait. Visiblement la mention de l'heure avait réveillé l'estomac du natté, qui se redressa subitement avec un air incrédule, avant de s'élancer en direction de la planque.

Duo – J'espère que vous avez gardé mon repas au chaud !

Heero garda le sourire quelques instants avant de reprendre son masque habituel. La gourmandise de Duo pouvait avoir de bons côtés. Si seulement elle pouvait lui faire oublier cette histoire d'ours en peluche. Il fallait qu'il fasse plus attention dorénavant. Et que les prochaines planques aient des lits séparés. Le mieux serait encore de ne plus partager la même chambre que Duo. Et renoncer à la vision kawai du natté endormi ? Ou à ses sorties de douche ?

POOV HEERO

Ah ! C'est pas vrai ! Je ne suis même pas capable de souhaiter ne plus partager sa chambre. Ce serait la meilleure solution, mais même si c'est l'endroit le plus nocif qu'il puisse exister pour mon entraînement de soldat parfait, c'est la seule chose à laquelle je tienne. Et depuis quand je tiens à autre chose qu'à mon gundam, mon ordinateur et la réussite des missions ? K'so ! Je déraille complètement. Faut que ça s'arrête. C'est ça arrête de penser. Duo. Déjeuné. La planque.

FIN POOV HEERO

Se réveillant de sa transe Heero s'élança pour un sprint record, qui rattraperait aisément n'importe qui. Quoiqu'un estomac sur pattes ça a tendance à courir assez vite à l'appel du ventre. Et ce n'est qu'à 500 mètres de la planque que le natté réapparu dans son champ de vision. Celui-ci était en train de reprendre son souffle tout en continuant son avancée capitale. Heero ralentit le temps de reprendre le sien, puis s'élança à nouveau. Il n'eut aucun mal – après tout c'est le soldat parfait – à dépasser Duo tout en le contournant, et arriva en premier à la planque. Wufei, qui était plongé dans un livre sur le canapé (Wufei, pas le livre), releva la tête à son entrée.

Wufei – Tu as trouvé Maxwell ?

Heero – Il arrive. Vous avez mangé ?

Wufei – Trowa vous a laissé du gratin de chou-fleur, dans le frigo.

Heero entra dans la cuisine et mit le plat à réchauffer. La voix de Duo retentit dans le salon.

Duo – C'est quoi qu'tu lis, Wuffy ? Un roman à l'eau de rose, avec une infirmière et un soldat ? J'espère que vous nous avez laissé à manger. Trowa s'est bien occupé de Quatre ?

Wufei – MAXWELL ! MON NOM EST WUFEI, ET OCCUPES-TOI DE TES OIGNONS !

Duo – J'espère qu'il y a autre chose que les oignons pour le déjeuné.

Wufei – Disparais de ma vue ou tu vas le regretter.

Duo – Mais oui, mais oui… Qu'est-ce que tu nous réchauffes de bon , Hee-chan ?

Heero – Gratin de chou-fleur.

Duo – Des légumes ! Mais j'ai besoin de quelque chose de plus consistant, j'ai rien mangé depuis ce matin. Y'a pas une pizza qui traîne ?

Heero – Non.

Duo – Bon, tant pis. Je me rattraperai sur les sucreries. Là au moins je suis sûr de ne pas manquer. Miam.

Heero – Ce n'est pas avec des sucreries que tu vas apaiser les besoins de ton estomac.

Duo – Mais ceux de mon appétit, si.

POOV DUO

D'ailleurs ça me fait penser à un autre genre de sucrerie qui pourrait apaiser un autre genre de besoin. Je me ferais bien une sucette Hee-chan, moi. Humm… C'est pas humain d'être aussi sexy. Et de porter un spandex aussi moulant. Et ces épaules musclées. J'ose pas imaginer à quoi ressemble son torse. J'aimerais bien le découvrir. Avec mes mains. Ma langue. L'entendre gémir de plaisir et trembler sous mes caresses…

FIN POOV DUO

Ca faisait un moment que Duo semblait perdu dans ses pensées, laissant refroidir le contenu de son assiette. Heero finit par l'interpeller.

Heero – Duo.

Duo – …

Heero – Duo ?

Duo – …

Devant le manque de réaction de son ami, Heero se leva et passa la main devant les yeux du natté.

Heero – Duo, réveilles-toi. Ton déjeuné refroidit.

Duo – … hein ?

Duo sembla émerger de sa rêverie et devint rouge comme une tomate quand il s'aperçut qu'Heero était planté juste à côté de lui et le regardait d'un air inquiet.

Heero – Ca va ?

Duo – Oui, oui.

Heero – Tu es sûr ? Ca te ressemble pas de rester muet, et de rêvasser alors que tu n'as pas mangé depuis ce matin.

Duo – C'est rien.

Et Duo engloutit une bonne fourchette de gratin. Mais Heero n'était visiblement toujours pas rassuré.

Heero – Et tu es rouge. Tu n'es pas malade, au moins ? Quatre t'as peut-être refilé sa fièvre.

Duo – Je vais bien. J'ai peut-être attrapé un coup de soleil. J'irai me mettre de la crème.

Pas très convaincu, Heero retourna néanmoins à son assiette et repris son attitude de soldat-parfait-qui-n'a-pas-de-sentiments. Il dissimula son soulagement quand le bavardage habituel de Duo se mit à résonner dans la cuisine. Soûlant mais rassurant. Mais, bien que son ton soit aussi joyeux que d'habitude, Duo lui, n'était pas très rassuré. Heero avait parlé beaucoup (par rapport à d'habitude). Il s'était inquiété pour lui. Duo ne savait pas s'il devait se réjouir des progrets d'Heero en communication. Et puis Heero avait toujours été plus doué que les autres pour lire dans son regard. Duo espérait qu'il n'avait pas saisi la nature de ses fantasmes. Il n'osait pas imaginer la réaction du soldat parfait s'il découvrait que son meilleur ami (c'est ce qu'il était, non ?) l'aimait. Il le tuerait. Au moins.

TZUSUKU