Titre : Maman est malade
Auteur : Iroko
Genre : yaoi, OOC, lime
Couple : Heero/Duo et Trowa/Quatre, Wufei/Sally ?
Disclamer : Les perso sont pas à moi, hélas ! Mais bon je sais pas si j'aurais pu inventer des personnages aussi attachants. Au moins je peux faire tout ce que je veux avec !
Résumé : Je veux revoir ma Fraaaaance. Enfin c'est super le Canada mais internet c'est pas très développé. J'ai du taper ce chapitre pendant les intercours (Arg c'est un clavier qwerty !). Oui parce que ma cousine elle est institutrice. Internet y'a qu'à l'école. Bon c'était quoi le dernier chapitre ? Ah oui, tout le monde est rentré et a déjeuné.
Maman est malade
Chapitre 8
Ça avait été plus fort que lui. Il s'était recouché contre Quatre. Après tout ça ne posait pas de problèmes et le malade semblait apprécier sa présence. Du point de vue thérapeutique cela semblait même bénéfique. Le problème c'est que c'était des constatations après-coup. Et son action n'était pas une obligation. Il y avait fort à parier pour que Quatre demande des raisons. Et Trowa n'en avait pas. Ou plutôt il ne les connaissait pas et avait peur de les connaître. Seulement quand il se réveilla d'une nouvelle sieste improvisée, ses yeux en rencontrèrent d'autres. Et un grand sourire... légèrement interrogateur. Trowa se redressa, cherchant désespéremment une réponse à la question muette qu'il devinait dans les yeux de Quatre. Mais à la vue d'un Quat-chan en pyjama, à moitié réveillé, les cheveux en bataille, un sourire resplendissant aux lèvres - bref la vision la plus kawai que vous puissiez imaginer - Trowa, pris d'une impulsion subite, s'était penché vers Quatre et l'avait embrassé. Un baiser tendre mais passionné, qui l'emplit de félicité... avant qu'il ne se rende compte de ce qu'il venait de faire. Il s'écarta aussitôt, effrayé. Mais les bras de Quatre (quand s'étaient-ils retrouvés autour de sa taille ?) l'en empêchèrent et l'attirèrent à nouveau contre l'arabe qui, à sa grande surprise, l'embrassa à son tour. D'abord interdit, il se reprit vite et répondit avec une passion qu'il ne se connaissait pas. Incapable de la moindre réflexion sensée, Trowa s'allongea de tout son long sur Quatre et ses lèvres abandonnèrent celles de l'arabe pour s'égarer dans son cou. Ses mains défirent les boutons du pyjama et partirent en exploration, bientôt suivies par sa bouche qui dessina des lignes de feu sur le torse offert. Enflammé par les gémissements de plaisir de Quatre, Trowa brûlait mais ne pouvait pas s'arrêter, serrant contre lui ce corps tant désiré. Sa langue vint taquiner un téton et Quatre se cambra sous lui. Trowa releva la tête pour contempler celui qu'il aimait tant. Submergé par le plaisir, Quatre avait la tête rejeté en arrière, une main crispé dans les draps et l'autre plaqué sur la nuque de son amant (on peut le dire maintement, non ?), le pressant farouchement contre lui. Quatre releva la tête et Trowa aperçut son regard enfiévré par le plaisir. Enfiévré ? Trowa se rappela soudainement la raison pour laquelle ils étaient au lit à une heure pareille. Même si Quatre avait eu l'air d'aller mieux, il n'était pas pour autant remis et ce genre d'activité n'était pas particulièrement apropriée pour un convalescent. Trowa abandonna à regret son exploration pour s'allonger à côté de Quatre.
(Quatre - Mais euh !)
(Iroko - J'avais prévenu. Pas de lemon. Je suis déjà assez rouge.)
Quatre, reprenant peu à peu ses esprits, le regarda, interrogateur.
Trowa - Désolé. J'avais oublié que tu étais malade.
Une légère déception traversa le regard du "malade". Puis un immense sourire illumina son visage, avant qu'il ne se bouine contre Trowa.
Quatre - C'est pas grave. Du moment que tu restes avec moi.
Trowa le serra contre lui, puis remonta la couverture sur eux. Quatre se blotit confortablement contre lui., se préparant pour une nouvelle sieste, ô combien plus agréable que les précédentes, d'autant qu'il ressentait en ce moment pleinement l'amour que lui portait Trowa. Rien que pour ressentir ça, il était prêt à endurer sans se plaindre tous les inconvénients de son empathie.
C'est donc endormis l'un contre l'autre, que Duo les découvrit quand il vint s'assurer de l'état de son meilleur ami.
POOV DUO
J'y crois pas ! S'ont enfin conclu ! Je le savais qu'il n'était pas si indifférent que ça le Trowa. Mais heureusement que Quatre est tombé malade parce que sinon, je crois qu'on n'aurait pas avancé. Et moi, si je tombe malade, est-ce que le soldat parfait va me tomber dans les bras ? Ça m'étonnerait. Il en faudra plus pour le dégeler. Et quand bien même on arriverait à transformer le glaçon en humain, de là à ce qu'il tombe amoureux de moi... Bouh, t'as de la chance Quat-chan, t'es tombé amoureux du bon glaçon. Le tien c'était juste un esquimeau gelé. Le mien il est congelé. Et pas qu'un peu. Je suis sûr que si je lui demandais qu'est-ce que c'est que l'amour il ne saurait même pas ce que c'est (1). Enfin, ces derniers temps il a gagné en sentiments. Peut-être même qu'il commence à nous considérer comme des amis. Faut pas trop rêver mais je crois qu'on y est. Allez courage. Shinigami n'abandonne jamais ! Je te ferai sortir de ta coquille, Heero !
FIN POOV DUO
Avec un soupir, Duo gagna sa chambre où il retrouva Heero (devant son ordinateur évidemment, où voulez-vous qu'il soit ?). Néanmoins Duo était très heureux pour son ami et, s'allongeant sur le lit, il se mit à réfléchir. Déjà il allait pouvoir les taquiner ouvertement sans que Quatre ne lui en veuille trop. Ensuite il serait intéressant de noter les réactions de Heero. S'il les montrait. Comment le soldat-parfait-qui-n'a-pas-de-sentiments allait-il réagir en voyant deux de ses coéquipiers s'embrasser langoureusement ? Même s'ils ne sont pas exibitionnistes, quand on s'aime... Et puis ils étaient une famille, même si certains d'entre eux n'en avaient pas conscience. En tout cas, il fallait fêter cet évènement.
Duo - Hee-chan, est-ce qu'on a du champagne ?
Heero - Non. Pourquoi ?
Duo - Faut faire une petite fête, y'a Quatre et Trowa qui sont enfin ensemble.
Heero - Pas trop tôt.
Duo - ...
Duo ouvrit des yeux grands comme des soleils. Il rêvait c'est sûr. Le soldat parfait s'était aperçu des sentiments que se portaient Quatre et Trowa, en avait saisi la nature et trouvait naturel que ses deux coéquipiers sortent ensemble. Finalement il avait peut-être une chance.
POOV DUO
YATTA !
FIN POOV DUO
TZUSUKU
(1) Clin d'oeil à la fic "Ah l'amour" de misao girl
