Titre : Maman est malade
Auteur : Iroko
Genre : yaoi, OOC, lime
Couple : Heero/Duo et Trowa/Quatre, Wufei/Sally ?
Disclamer : Les perso sont pas à moi, hélas ! Mais bon je sais pas si j'aurais pu inventer des personnages aussi attachants. Au moins je peux faire tout ce que je veux avec !
Résumé : Une petite conversation dans la cuisine et un Heero qui pense.
Blabla de l'auteur : Toujours au Canada mais avec un ordinateur et une connexion internet pas trop foireuse sous la main. Donc j'avance. Faut juste que je me réhabitue au clavier azerty.
Maman est malade
Chapitre 10
Heero était tellement dans ses pensées, qu'il ne se rendit pas compte que Trowa et Quatre sortaient de la cuisine après leur avoir dit bonne nuit. Il ne se rendit pas plus compte qu'il était seul avec Duo et qu'il lavait le même coûteau depuis un bon moment. Bien entendu, Duo lui s'était aperçu du manège et, aussi suicidaire que d'habitude, passa les bras autour du cou de son Hee-chan (autant en profiter, pas vrai ?) et lança d'un ton sensuel :
(Duo – Très sensuel même. Et je me colle à lui tandis que mes mains…)
(Iroko – Duo ! Si tu me laisses pas raconter, ce genre de choses n'arrivera pas !)
(Duo – Désolé. Je me tais. Serais sage. Promis.)
Duo – Alors Hee-chan, à quoi tu penses ? Ça a l'air bigrement intéressant.
Heero (trésaille) – D… Duo !
Le soldat parfait (qui ne l'était plus d'ailleurs) était tellement troublé, qu'il en lâcha son couteau et se mit à bégayer, les joues presque aussi rouges que Quatre quand Duo le taquinait. Autant dire que Duo n'en croyait pas ses yeux (ni ses oreilles).
Heero (essayant de se dégager tout en rinçant puis essuyant le couteau) – Ça… ça te regarde pas ! Et.. et puis tu sais que je n'aime pas qu'on me touche. Surtout par surprise.
Duo (à un Hee-chan qui s'essuyait les mains) – Bah, vu que je suis vivant, tu dois commencer à t'habituer au contact. C'est bien Hee-chan, tu te socialises !
Heero – Duo ! O… omae o korosu !
Duo eut plusieurs pas de recul sous le regard que lui lança Heero. Celui-ci en profita pour s'échapper et Duo l'entendit bientôt gravir les escaliers. Le natté resta immobile, encore sous le choc. Il n'avait jamais vu autant de choses dans les yeux d'Heero, qui étaient la plupart du temps froids et impassibles. Mais là, il avait vu bien des choses. De l'énervement : normal vu qu'il avait réussi à le faire sortir de ses gongs, c'était rare mais pas inhabituel. De la gêne : inhabituel mais ça avait sans doute rapport avec sa profonde réflexion. Enfin profonde… pour rougir comme ça il devait… Le soldat sans émotions avoir des pensées pas catholiques ? Impensable, mais… De la peur. Alors là c'était inquiétant. Le soldat parfait n'avait pas peur. C'était presque sa définition. Qu'est-ce qui pourrait bien lui faire peur ? Duo se mit en mode détective et fit fonctionner ses neurones à leur maximum. Après une petite… heure () de réflexion : LES SENTIMENTS ! Heero éprouve des sentiments qui le troublent et ne sais pas comment les gérer. Et ça lui fait peur. Le Shinigami, ravi du résultat de sa petite cogitation, mais un peu fatigué par toute cette gymnastique intellectuelle et par l'heure tardive, décida d'aller se coucher. Néanmoins il changea partiellement d'avis en entendant le bruit des touches du laptop. Duo était curieux de savoir quels sentiments pouvaient perturber son glaçon préféré. Surtout que cela arrivait souvent quand il était en tête à tête avec lui. Duo entra donc dans la chambre, d'une démarche souple et sensuelle, et se dirigea vers la salle de bain. Une douche froide, enfin tiède, le réveillerait et calmerait ses ardeurs. Parce qu'il ne fallait pas effrayer la cible. Elle n'en avait pas l'air pour l'instant. Il avait rêvé, ou il avait bien vu Heero en train de le mater discrètement, quand il avait refermé la porte de la salle de bain ? Olà ! On se calme.
L'objet de son attention n'étant plus visible, Heero retourna à son travail. Enfin il essaya. Des images d'un Duo nu sous la douche l'en empêchèrent. Il s'efforça de les faire disparaître. Et bien sûr y arriva (winner : the perfect soldier)… juste au moment où le bruit de l'eau s'arrêtait. Ouf. Mais ces efforts méritoires s'envolèrent en fumée quand un Duo humide et dénudé, toute retenue oubliée, surgit de la salle de bain en criant :
Duo – Hee-chan ! Y'a quelqu'un qu'a piqué toutes les serviettes !
Heero – Nani…
Heero, ayant tourné la tête vers le diablotin sorti de sa salle de bain, se figea devant la scène la plus érotique qu'il ait jamais vue. Duo mit un moment à comprendre pourquoi Heero semblait s'être transformé en statue, mis à part le regard qui lui semblait étrangement brûlant. Se sentant réagir, il se rendit subitement compte de sa tenue et se précipita vers l'armoire, aussi rouge qu'une pivoine. Il enfila à la hâte un boxer et un tee-shirt, puis gagna la porte en bafouillant :
Duo – Je… je vais voir… demander… à Quatre s'il… des serviettes…
Il avait à peine entrouvert la porte que deux bras puissants l'attrapèrent et le plaquèrent contre la porte, refermée dans le même mouvement. Il n'eut même pas le temps de reprendre ses esprits qu'une voix murmura à son oreille :
Heero – Tu ne vas tout de même pas déranger Quatre à cette heure. Surtout qu'il partage sa chambre avec Trowa. Et qui sait ? Peut-être plus.
Duo ne savait plus où il en était.
TZUSUKU
