Et voici le Chapitre 4 comme promis!
Merci pour vos reviews! Vous êtes super!
Bisoux et bonnes vacances!

Je m'escuse d'avance pour les fautes, mais ma correctrice n'a pas encore eu le temps de me corriger ce chapitre, et comme je voulais vous le mettre avant de partir...

Disclaimer: Tout est à JKR

CHAPITRE QUATRE

Je marche dans les couloirs d'un pas conquérant. Je me rends au cours de potion, et, étant une serpentarde, je peux arriver en retard sans problème : Le prof de potion est également notre directrice de maison et nous favorise sans vergogne.

Devant la statue d'un gobelin crasseux je vois les quatre maraudeurs en train de se battre avec cet imbécile de Rogue. Pas une once de cervelle ces cinq là, j'ai un compte à régler avec tous ! En tout cas ils devraient se dépêcher, ils vont être encore plus en retard que moi. De plus les maraudeurs ne bénéficient pas de la clémence du professeur.

Voilà la salle des potions. Je toque ou je ne toque pas à la porte ? Je ne toque pas ! D'une poussée agressive j'ouvre la porte et entre dans la pièce. La salle est partagée entre les griffondors mal à l'aise et les serpentards arrogants.

A son bureau notre professeur Angelina Scurtis corrige des devoirs et ne me jette pas un regard. C'est une femme froide et distante qui manie les répliques cinglantes à souhait. Un peu comme moi quoi… Elle hait les griffondors, ignore les serdaigles, méprise les pouffsoufles et favorise les serpentards ! J'adore cette prof !

Sûr de moi je m'avance dans la salle et m'assois parmi les serpentards, sur une table inoccupée. Je ne prends même pas la peine de me faire discrète et fais plus de bruit qu'il n'en est nécessaire pour sortir mes affaires. Un parchemin sur le bureau, une plume dans la main et c'est parti. Je jette un coup d'œil au tableau et je remarque que la potion inscrite est on ne peut plus simple : je l'ai faite à sept ans. C'est la potion coloris, j'avais changé la couleur noire de la robe de mangemort de mon père en un rose fluo. C'était ma période princesse. Mais j'ai heureusement changé : Vous vous imaginez une mangemorte en rose ? A présent je ne mets plus que du noir.

Bon allez, on la fait cette potion ? On sort le chaudron, les ingrédients et on y va ! Et on verse, et on touille et on laisse bouillire, et on retire du feu et c'est fini ! Vraiment pas compliquer… pour moi ! Les griffondors ont l'air perdu, sauf une, Lily Evans. Elle se débrouille pas mal pour une sang de bourbe !

On frappe à la porte. Le professeur Scurtis dit entré et la porte s'ouvre sur les maraudeurs mal à l'aise sous le regard glacial de Scurtis. Ils ont tout de même l'air assez satisfait d'eux, à mon avis Rogue doit être en sale état à présent. Je m'en fiche, ça ne me dérange pas que mes ennemis se battent entre eux, ça me fais moins de boulot ! De plus je ne suis pas préfête, c'est Alicia qui à ce rôle hyper contraignant. Moi je n'ai pas besoin de responsabilité en plus, ça grignote tout notre temps libre.

Scurtis annonce aux maraudeurs qu'ils vont avoir une retenus, mais ils n'en ont rien à faire. Faut dire qu'ils n'en sont pas à une retenue près. D'ailleurs je me demande quand notre directrice de maison va la caser sa retenue : selon les rumeurs, ils ont déjà été punis par le professeur Mcgonagal deux semaines hier, et par Flitwick, un mois, ce matin. Sans compter les trois semaines qu'ils ont eu cette nuie par Rusard qui les a surpris en train d'entrée dans la salle commune des serpentards pour y faire une sale farce ! Ils nous ont tous réveillés ! C'est qu'ils sont demander nos « chers » maraudeurs! Black à l'air d'être arrivé à la même conclusion que moi vu son sourire amusé.

Ils vont s'assoire à leur place habituelle, c'est à dire tout au fond de la salle, sortent leurs parchemins et… c'est l'heure. Avec des mines réjouîtes les griffondores se précipitent hors du cachot, tendis que les serpentards sortent dignement. Nous avons notre fierté quand même !
Dans le couloir j 'entends des éclats de rires bruyants à ma droite. Je jette un coup d'œil et vois Black, Potter, Pettigrow et Lupin en train de raconter à des griffondores hilares leur dernier conflit. Si j'ai bien compris, en ce moment même Rogue est enfermé dans un placard, endormi, les cheveux écarlates.

Bien malgré moi j'esquisse un sourire avant de me reprendre. Je ne vais tout de même pas rire des blagues stupides et immatures de ces quatre griffondores qui m'on tout de même, ne l'oublions pas, engluer dans cette empestine modifié il y a à peine une semaine ! Moi, une future mangemorte !

Je commence à m'éloigner en direction de la salle commune des serpentards qui se trouve, elle aussi, au sous-sol puisqu'il est cinq heure et c'est la fin des cours.

Soudain je vois Lily Evans qui trébuche sur un sac. Elle s'étale par terre dans un grand fracas et son sac se déverse sur le sol. Dans le remue-ménage qui suit sa chute, j'aperçois un petit cahier bleu clair qui a glissé au pied de… James Potter !

Celui-ci le ramasse et l'ouvre d'un air machinal. Au fur et a mesure qu'il parcoure le carnet je vois une lueur d'intérêt s'allumée dans ces yeux. A mon avis cela n'annonce rien de bon pour la préfette rouge et or !

Pendant ce temps, Evans s'était relevée et avait entrepris de rassembler ses affaires, tout en ignorant les moqueries plus ou moins odieuses des serepntards et des griffondors, qui n'ont pas vraiment l'air de l'apprécier.

Quand elle a ramassé tous ces cours, elle s'arrête et balaie le couloir du regard. Elle cherche son cahier bleu. Quand elle le voit dans les mains de Potter qui, à présent, le parcoure avidement, elle blêmit. Lupin qui a remarqué son changement de couleur donne un coup de coude a potter. Il la voie enfin et lui fait un horrible sourire narquois.

C'est ça que tu cherche ? Il lui demande d'un ton moqueur en secouant le carnet. Voyons voir ce que madame la prefette parfaite à écrit dans son journal intime, ajoute-il en élevant la voix pour capter l'attention de tous les élèves présents.

Même les serpentards restent admirer le spectacle. Potter ouvre le cahier. Tous les regards sont tournés vers lui. On entend que le bruit des pages qu'il tourne. Un grand sourire barre son visage. Il commence à lire la première page :

Lundi 7 juillet, nous somme au début des vacances qui clôturent ma 4e année. Ce journal, c'est ma tante qui me l'a offert pour mon 14e anniversaire qui tombait hier. Je vais y consigner toutes mes pensées et mes sentiments les plus intimes…

Potter s'interrompt et lève la tête pour faire un clin d'œil à Lily, signifiant bien qu'il ne lui ferra aucun cadeau. Je détache mon regard du maraudeur pour voir sa réaction. Je prends ma décision : si elle en vaut la peine, c'est à dire si elle se défend avec suffisamment de plombs, je prends sa défense, sinon je m'en vais, ce ne sont pas mes affaires. On n'a pas idée de consigner toutes ses pensées dans un cahier, aussi ! De plus un truc moldus sans aucun sort de défense pour protéger son contenu ! C'est de l'inconscience !

Rend moi ça Potter, exige-t-elle d'une voix dure et ferme, qui contraste avec son teint rouge brique.

Sans lui prêter aucune attention, il se met à tourner les pages, lisant une phrase ou deux parsis par-là à un bon public sachant rire au bon moment. Lily s'énerve de plus en plus, se retenant visiblement de ne pas lui jeter un sort. Elle veut sûrement donner le bon exemple et ne pas transgresser le règlement devant tout le monde. Je le savais que ce n'était pas une bonne chose d'être préfête ! Soudain Black qui lisait derrière l'épaule de son ami se met à crier :

Elle parle de nous la ! Les maraudeurs !

Et il se mit à lire tout content qu'on parle de lui jusqu'à nos journaux intimes :

Cette année a été horrible, j'ai dut supporter ces quatre imbéciles de maraudeurs. Ils n'arrêtent pas de faire des bouffonneries plus ennuyeuses les une que les autres. Quand cesseront donc de faire leur intéressant ? J'aimerai tellement que quelqu'un les remette à leur place. Mais pour le moment, seuls les serpentards sont assez courageux pour se mesurer à eux, mais ils sont tellement incapables qu'ils représentent la même menace qu'une mouche contre un éléphant…

Sa voix meurt sur ces lèvres. Il lève la tête de sa lecture. Il lance un regard meurtrier a Evans qui aborde à présent un sourire victorieux. Le cachot et a présent parfaitement silencieux.

Les serpentards sont en furies, elle les a carrément traités d'incapable, et les griffondores regardent avec inquiétude Potter et black qui semble près à exploser. Lupin, quant à lui, reste impassible et pettigrow se recroqueville dans un coin.

Elle est bien cette fille, je l'aime bien. C'est décider, une fille capable de rendre muet de rage une assemblée et de serpentards et de griffondores mérite grandement mon admiration et mon aide. C'est sûrement la première fois que les deux maisons ennemies de poudlard sont réunies devant l'adversité : Une pauvre jeune fille frêle et sans défense… enfin quasi sans défense puisque je suis là !

Pour que mon entrée en scène soit remarquée, j'éclate d'un rire bruyant et glacial et vint me placer à côté de Lily. Alors que les autres me regardent éberlué (je suis assez discrète d'habitude et très peu de monde me connaît vraiment), elle me reconnaît et me sourit, tout de même légèrement surprise, je suis une serpentarde tout de même, et à par quelques exceptions, je l'ai toujours ignorée.

Les maraudeurs sont abasourdis, ils m'ont reconnut comme « la fille qui ne tient pas debout » pour reprendre les termes de Black. Je leur fais un grand sourire malfaisant comme je sais si bien les faire (je me suis entraînée devant le miroir durant des heures dans ma chambre pour pouvoir bien assurée quand je serai au côté du seigneur des ténèbres…).

Pendant un court instant, personne ne bouge, aucun bruit ne vient perturber le silence. Puis le premier sort fuse. Je crois que c'est Macnaire qui l'a envoyé, mais je ne suis pas sûr. C'est le signal de la bataille, et tout le mon de se met en position de combat. Ils sont une vingtaine composée essentiellement de garçons serpentards et griffondores, mais je distingue également quelques groupies des maraudeurs venus défendre leurs idoles…

Nous, nous sommes seulement deux contres tous. Nous nous mettons dos à dos pour protéger nos arrières, mais nous sommes surpassées par le nombre. Le fait de ne pouvoir lancer que des sorts de défenses, n'ayant aucune occasion pour l'attaque, n'arrange pas nos affaires !

Mais mon père a tellement d'ambition pour moi, sa seule héritière, qu'il m'a entraîné comme un acharné depuis mes sept ans aux duels magiques. De ce fait mon niveau en défense contre les forces du mal et enchantement dépasse largement le programme de ces deux prochaines années. C'est un avantage certain dans une situation comme celle-ci ! C'est bien la première fois que l'on me verra remercier mon père ! Lily se débrouille pas mal elle non plus.

Nos adversaires, pour la plus part des serpentards arrogants et des griffondors suicidaires, se fatiguent vite et nous arrivons enfin à en mettre pas mal hors d'état de nuire.

Bientôt, grâce à des sorts efficaces, parfois, je l'avoue, à la limite de la magie noire que je maîtrise parfaitement (merci père !) Ils se sont plus qu'une petite dizaine contre nous. Il reste Potter et Black, plus énervés que jamais, Lupin, détaché -de -tout (Pettigrow s'est fait stupéfier immédiatement), Malefoy, Macnaire, Nott, Lestrange et mes trois colocataires quez je n'avais pas encore aperçut : Amintton, Black et Brismore.

Le combat s'éternise, je commence à m'ennuyer. Tout en répondant aux offensives de mes adversaires, je donne un coup de coude à Evans qui, sans quitter les autres de vue me demande ce que je veux.

Quand je compte jusqu'à trois tu te crée un bouclier et tu sauve en courant vers ton prochain cour, dis-je d'un ton pressant.

Je la sens inquiète, mais elle me répond affirmativement. Je compte alors jusqu'à trois, juste assez fort pour quelle m'entende. A trois elle dit « protegos » et un champ d'énergie l'entoure, faisant voler ses cheveux auburn, avant de devenir imperceptible à l'œil nu. Je l'imite alors, et, pendant qu'elle se met à courir, je ferme les yeux et tente de canaliser mon pouvoir. Je dois réussir un sort que mon père ne m'a enseigné que récemment, et que je ne maîtrise pas parfaitement.

Nos attaquants ont été surpris par la fuite d'Evans, et me regarde me regarde mon concentrer en tentant quelques maigres sorts qui explosent sur mon bouclier. Aucun ne poursuit Lily, comme je l'avais prévue (et oui, je suis la meilleur !). Ils doivent se dire qu'ils lui régleront son sort plus tard. Je suis désolée (c'est une expression, vous l'aviez tous compris, je ne suis pas désolée du tout…) tant que je serai là, ils ne lui régleront rien du tout. C'est une question d'honneur, quand je commence à protéger quelqu'un, je le fais jusqu'au bout (Règle de mon père numéro 49 : ne déroge jamais à tes principes, sauf si ça t'arrange !)

Je me concentre tellement que je sens mon champ magique parcourir mon corps comme des rivières d'énergie. Mentalement je rassemble ses flots de pouvoirs (et oui y'en a beaucoup, je suis puissante Moua !) dans ma baguette, et crie « stupefix omnes » avec un grand mouvement circulaire qui englobes tous les pauvres nigauds qui ont osé s'en prendre à moi.

Ils s'écroulent tous en même temps dans un grand bruit mâte. Je me sauve à toutes jambes, j'ai dut alerter le professeur Scurtis en dégagent autant de puissance (et non ce n'est pas leur chute qui a fait le plus de bruit, ils en ont de la chance : la poussière à amortie !). C'est un sort très efficace (et comment !), mais pas terrible niveau discrétion !

J'arrive au cours d'enchantement à 10h15 au lieu de 10h. Décidément aujourd'hui, j'ai du mal avec les horaires ! Après être rentrée silencieusement dans la salle (ici je fais tout de même moins la maligne !) Je remarque Flitwick qui me fixe d'un air légèrement hagard. Apres avoir jeté un coup d'œil dans la pièce, je comprends pourquoi : nous sommes à peines six sur la quinzaine demandée. Ce n'est pas très étonnant, les autres sont étendus inanimé dans les sous-sol grâce à mes bons soins (bon, d'accord, il y a aussi un peu d'Evans !).

Après avoir lâché un petit « excusez-moi pour le retard » je vais vite m'assoire à une table inoccupée. Mais je ne peux éviter la question inévitable (logique me diriez-vous…) :

Mademoiselle Ténèbram, vous ne sauriez pas, par hasard, où sont vos camarades ?
Je n'en ai pas la moindre idée, dis-je avec un petit air innocent qui semble le convaincre.
Bien, dit-il, nous commencerons sans eux.

Mais personne ne réapparaît avant la fin du cours deux heures plus tard. Quel dommage pour eux, le sujet du jour « les sortilèges de destruction » étaient très intéressant, captivant même. C'est tout de même triste ce taux d'absentéisme chez les adolescents de nos jours.

Bon, elles sont bien belles ces belles paroles pleines de bon sens (vous auriez remarqué la belle figure de style : une anaphore modifiée !), Mais ce n'est pas elles qui vont me nourrir ! Il est midi, j'ai faim !

Alors? Vos impressions? Vos avis? Je veux tout savoir! Reviews! Et comme j'ai vu que ça marchait, pas de chapitre 5 avant 10 reviews... hé hé!
Sinon, je pars en vacances, donc je m'escuse d'avances pour le retard!
Bisous!