Note : Merci pour la pluie, c'est plus vivable. Nous sommes passé de 38 degrés hier à 28 degrés aujourd'hui. C'est cool, je peux compter sur vous. Voiçi la deuxième partie de « Crise » et ben oui, la crise sur Atlantis est finie, c'est sur le Daedalus qu'elle recommence.

Euh ... C'est bon pour la pluie, c'est torrentiel maintenant, j'ai dû fermer les fenêtres, il pleut chez moi. Arrêtez de danser !

Disclaimer : Stargate Atlantis et les personnages sont la propriété des créateurs de la série.


- 11 -

John courait dans les couloirs du Daedalus, il commençait à bien le connaître. Surtout la zone D33 où il avait été enfermé lors des deux voyages. Au détour d'un couloir, quelqu'un cria.

- Colonel Sheppard !

Il s'arrêta net.

- Cadman ! Où est Caldwell ? Soudain, il vit Hermiod allongé dans une sorte de cercueil de verre. Est ce qu'il est mort ?

- Non, mais il est dans un état critique. Nous l'avons mis dans cette capsule de survie, elle va peut être le guérir.

John se mordit la lèvre, certes il n'aimait pas l'Asgard mais il lui devait la vie.

- Je vais tuer Caldwell. Vous savez où il se trouve ?

- Il se dirigeait vers les hangars des X302. Il voulait en voler un, mais des gardes l'ont bloqué dans la zone C23. Je voulais les aider mais Landry m'a donné l'ordre d'emmener Hermiod à l'infirmerie.

- Est ce que Rodney va bien ?

- Euh ... Caldwell a essayé de l'étrangler, il avait l'air d'être un peu groggy. John ferma les yeux. J'aimerai vous aider, j'ai un plan.

oOo

Cadman (1) avait eu une bonne idée, elle connaissait le Daedalus mieux que Sheppard, elle avait étudié les plans du vaisseau. John entra avec elle dans la salle où se trouvait Caldwell, Rodney, Landry et trois gardes armés. Caldwell se mit en colère.

- Sheppard ! Qu'est ce que vous faites là ? Sortez, sinon je le tue.

Il avait mis le canon de son arme juste sous le menton de McKay.

- Ne faites pas ça. Laissez moi prendre sa place, si vous voulez.

- Non, je veux vous voir souffrir, ricana le Colonel. Vous me pourrissez la vie. Je voulais prendre votre place sur Atlantis mais vous vous accrochez. En plus, vous êtes réintégré par les bureaucrates de l'Etat Major. Ils n'ont jamais connu la guerre, ils ne comprennent pas qu'on a besoin d'avoir une totale confiance en nos coéquipiers, que pendant un combat on espère que notre coéquipier n'a pas l'esprit occupé par des pensées salaces et qu'il nous mate au lieu de faire son boulot.

- La première fois que vous êtes venu sur Atlantis, rappelez moi qu'est ce que je faisais ...

- Vous ... vous dirigiez vers un vaisseau ruche avec une bombe.

- C'était donc une mission suicide ?

- Oui, mais ...

- Et vous croyez que mon orientation sexuelle m'aurait empêché de me sacrifier ?

- Oui.

- Pourtant j'étais déjà avec McKay à cette époque. Je l'ai fait pour sauver la vie de tous ceux qui étaient encore dans la cité.

- Moi aussi, j'aurai pu le faire.

- Je n'en doute pas. Si vous avez gagné vos galons, ce n'est pas en restant derrière un bureau.

Caldwell fut décontenancé par les propos de Sheppard, mais la colère revint rapidement.

- Ce n'est pas juste, j'aurai dû reprendre votre poste sur Atlantis.

- Si vous aviez attendu quelques minutes tout à l'heure, intervint Landry, je vous aurai annonçé que vous aviez ce poste tant convoité.

Caldwell écarquilla les yeux.

- Quoi ?

- Sheppard a été rétrogradé au grade de Major. Atlantis avait besoin d'un colonel comme chef militaire. Vous avez tout gâché.

Caldwell serra la machoire et fixa durement Sheppard.

- Je n'ai plus rien à perdre alors. Dites adieu au Docteur McKay.

- Non ! hurla John en s'avançant.

Pris de panique, Caldwell pointa l'arme sur Sheppard, Lorne profita de se moment pour tirer. D'après les plans de Cadman, il y avait une bouche d'aération assez grande pour qu'un homme puisse se glisser à l'intérieur et parcourir quelques mètres avant de se trouver juste derrière Caldwell.

Caldwell fut touché et s'écroula, mais McKay fut touché aussi. Heureusement que ce n'était qu'un paralyseur Wraith. John récupéra son compagnon dans ses bras. Il était insconscient mais en vie. John colla sa tête contre celle de Rodney et il ferma les yeux, c'était fini, bel et bien fini. Caldwell fut emmené vers la zone D33. Quelqu'un se racla la gorge, il leva les yeux vers Landry.

- Je suis désolé pour tout ça Major.

- Je ne veux plus en parler, je veux seulement rentrer chez moi.

- Sur Terre ?

- Chez moi, c'est Atlantis. Il tourna la tête vers Lorne qui venait de les rejoindre. Beau travail Major.

- Pas si beau que ça, le Docteur McKay a été touché.

- Il s'en remettra. Général Landry ? Est ce vrai que vous vouliez donner mon poste à Caldwell ?

- Non, c'était une ruse pour le déstabiliser. J'ai déjà négocié avec le Docteur Weir et l'Etat Major est d'accord. C'est le Major Lorne qui reprend votre poste.

- Excellent choix. C'est le meilleur.

Lorne sourit.

- Laissez moi vous aider à porter le Docteur McKay jusqu'au Jumper.

- Merci Major Lorne.

Ils s'éloignèrent mais Landry les rattrapa.

- Major Sheppard. Je voulais vous dire, j'avais des ordres de mes supérieurs, je n'avais rien contre vous. Si j'avais dû prendre une décision, il n'y aurait pas eu autant de problèmes. Vos états de services montrent bien votre valeur et votre courage.

- Je ne vous en veux pas Général. Ce qui est fait est fait. Je suis maintenant de retour sur Atlantis, c'est tout ce qui compte.

oOo

Lorne se mit au commande du Jumper pour le retour. John avait râlé mais Lorne lui avait donné l'ordre, très gentiment d'ailleurs en s'excusant au moins quinze fois, de rester auprès de Rodney.

Finalement, il ne regretta pas. Il se retrouva seul dans le sas arrière, les autres militaires s'étaient installés dans le poste de pilotage pour lui laisser un peu d'intimité. Rodney avait été allongé sur les banquettes, John était à genou devant lui. Il caressa doucement les cheveux de son compagnon, toujours endormi. Il jeta un dernier coup d'oeil vers l'avant, les militaires n'avaient pas bougé d'un poil. La cité était en vue, dans quelques minutes le Jumper atterrira dans le hangar. Il embrassa délicatement les lèvres du scientifique, c'était sa seule occasion de le faire car dès que la porte arrière s'ouvrira, Rodney sera conduit à l'infirmerie. Et John l'avait bien dit, il ne voulait pas s'afficher en public.

Dans un ou deux jours, ils se retrouveront seuls dans leurs quartiers et ils pourront rattraper le temps perdu. Voilà les pensées de John à cet instant. Mais ce qu'il ne savait pas c'était qu'une autre crise allait arriver.

TBC.

Fin de la deuxième crise.

Ne vous inquiétez pas, plus que deux ou trois chapitres. Cool, il n'est pas 21h00 et j'ai déjà fini ce chapitre. Comme quoi, l'inspiration vient en écrivant.

(1) vous vous rendez compte que l'actrice fait seulement 1m52 ? C'est bon, je peux passer le casting. (pour la taille c'est dans les commentaires audios des acteurs et réalisateurs sur les dvd)