Note : Dernier chapitre ou avant dernier chapitre ? Je ne sais pas encore.
Disclaimer : Stargate Atlantis et les personnages sont la propriété des créateurs de la série.
- 12 -
Il se réveilla en sursaut. Carson se trouvait à ses côtés.
- Je suis désolé John, je ne voulais pas vous faire peur.
- Un problème ? dit-il en regardant Rodney toujours endormi.
- Non, ses constantes sont stables, il est juste endormi. Vous devriez retourner dans vos quartiers et vous reposer. Il ne se réveillera pas avant plusieurs heures.
- Pourtant ce n'était qu'une décharge paralysante ...
- Mais depuis votre départ, il n'a pas vraiment dormi correctement, et il refusait les somnifères. Il rattrape son manque de sommeil aujourd'hui. S'il vous plaît John, rentrez dans vos quartiers. Ce n'est pas un ordre, c'est le conseil d'un ami.
- D'accord.
John se leva, déposa un baiser sur le front de Rodney et sortit de l'infirmerie.
- Merci Carson.
- De rien Rodney, je ne sais pas pourquoi vous m'avez demandé de le renvoyer mais j'espère que c'est passager.
- J'ai besoin d'être seul, c'est tout.
Carson pria pour que ce soit le cas.
oOo
Le lendemain fut chargé pour l'ancien Colonel. Réinstaller ses affaires dans sa chambre et très longue réunion avec Weir et Lorne. Il fallait tout réorganiser et convaincre Lorne qu'il était capable de reprendre le poste de responsable militaire.
- Vous l'avez bien tenu pendant plus d'un mois !
- C'est vrai qu'être le responsable de grévistes c'est important.
- Je sais que vous en avez la capacité.
- Oui, mais c'était votre poste.
John soupira.
- C'est le passé.
- Je n'y arriverai pas tout seul.
- Je serai votre bras droit si vous voulez.
- D'accord.
Ils avaient enfin trouvé un accord. John savait que dans quelques mois Lorne prendra tout seul la direction de la cité.
- Elisabeth, en ce qui concerne SGA1 ...
- Oui ?
- Est ce qu'elle redevient comme avant ? J'aimerai bien retrouver mon équipe.
- Et bien ... je vais poser mes conditions. John leva un sourcil. Maintenant que votre relation avec Rodney est connue, si il y a le moindre problème avec lui qui met en danger l'équipe ou la cité, je serai dans l'obligation de l'affecter à une autre équipe. Est ce que vous comprenez ?
- Oui, c'est une question de bon sens. J'aurai fait de même avec une autre équipe.
- Je crois que nous avons fait le tour de toutes les questions. Maintenant, dites moi comment va Rodney.
- Il doit bien aller.
- Vous ne l'avez pas vu ?
- Je me suis rendu à l'infirmerie ce matin, mais il était déjà parti. Quand je suis allé à son laboratoire, Zelenka m'a expliqué qu'une équipe de scientifique avait trouvé une salle dans la partie Sud Est et qu'il était parti les rejoindre. Je voulais y aller, mais j'avais rendez vous avec vous.
- De toute façon, vous le verrez tout à l'heure pour la fête. Elisabeth regarda sa montre. C'est dans ... une heure. Bon sang, je n'ai pas vu le temps passer. Réunion terminée, il est temps de se rendre présentable. Messieurs ...
Les deux hommes se levèrent et prirent congé.
oOo
La fête batait son plein, John avait fait un petit discours de remerciement et il avait repéré Rodney assis dans un coin, une assiette devant lui à peine entamée. Il prit une chaise et s'assit à côté de lui. Le scientifique était dans un monde si lointain qu'il n'avait pas remarqué sa présence.
- Hey. Rodney, murmura John. C'est moi.
Rodney tourna la tête vers lui.
- Salut.
John sourit. Un mot de la part de son scientifique si bavard, c'était étrange. Il lui attrapa la main, mais Rodney eut un mouvement de rejet.
- Non.
- Je peux savoir ce qui ce passe ?
- Pardonne moi. J'ai tendance à oublier qu'ils sont tous au courant.
- Ce n'est rien, dit John en secouant la tête.
Il essaya d'attraper à nouveau la main de son compagnon mais celui ci se leva.
- Je ... j'ai du travail à rattraper. Reste içi, c'est ta fête.
- On se retrouve tout à l'heure dans mes quartiers ?
- Euh ... oui ... peut être ... j'en ai peut être pour toute la nuit. Ne m'attends pas.
Et John le vit s'enfuir. Une angoisse le prit aux tripes.
oOo
Le lendemain matin, Carson se joigna à John pour le petit déjeuner. Le militaire avait les traits tirés, il versait du sucre dans son café. Un peu trop de sucre.
- Ca va être du sucre au café.
- Hein ? John leva la tête et vit Carson.
- Le sucre ... Carson lui montra la tasse qui se remplissait.
John releva le sucrier. Café foutu, il y avait plus de sucre que de café.
- J'ai l'impression Major, que vous n'avez pas beaucoup dormi, s'amusa le médecin.
- Vous croyez ? là le ton était différent.
- Rodney était bien avec vous, non ?
John ricana.
- Non.
- Vous êtes vous au moins retrouvé seul avec lui depuis votre retour ?
- Non.
- Oh !
- Vous aussi, vous croyez qu'il y a un problème ? Il me fuit.
- Vous devez peut être lui parler ...
- J'essaie, mais ce matin il est parti avec une équipe sur le continent. Il a déjà passé toute la nuit dans son laboratoire et maintenant il est loin. Dire que j'ai voulu revenir à tout pris sur Atlantis pour lui ...
- C'est un mauvais passage.
John se leva.
- Peut être mais ce soir, ça passe ou ça casse.
Il quitta le mess rapidement et rejoignit ses quartiers pour écrire une lettre.
« Rodney.
Je ne sais pas ce qu'il t'arrive en ce moment, mais ça m'inquiète au plus haut point. J'ai l'impression ... non ... je vois que tu m'évites. J'ai besoin de savoir quel est le problème. Si notre histoire est terminée, j'accepterai. Si tu m'aimes encore, retrouve moi ce soir dans mes quartiers. Si demain à huit heures, tu ne m'as pas rejoint, nous redeviendrons de simples amis.
John. »
Le soir, il glissa la lettre sous la porte de la chambre de Rodney et retourna dans ses quartiers. Il attendit toute la nuit. En vain. A huit heures, il sortit de sa chambre, il était effondré, triste, malheureux, abattu. Il était à nouveau célibataire.
TBC.
La fin demain matin.