Note : Dernier chapitre. Merci à toutes d'avoir suivi ma fic. Merci tout particulièrement à Saschka pour tes reviews.
Méga PDE ce soir dans SGA. Rodney tape sur le bras de John, c'est la première fois qu'il fait une telle démonstration amicale (je vous accorde c'est tiré par les cheveux mais qu'est ce qu'on ferait pas pour un minimum d'amitié !).
Disclaimer : Stargate Atlantis et les personnages sont la propriété des créateurs de la série.
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Il marchait dans les couloirs, ne faisant pas attention aux autres, aux regards posés sur lui, aux murmures après son passage. Soudain, Atlantis n'était plus vraiment son « chez lui », il n'avait qu'une envie, retourner se coucher, et repartir dans ses rêves et ses souvenirs. Souvenirs avec Rodney, de leurs nuits d'amour, de leurs regards échangés, lui seul savait quand Rodney avait peur, quand il avait besoin d'être rassuré. Rodney ne regardait que lui.
Il s'engueula intérieurement, il fallait qu'il se reprenne. C'était peut être fini, mais il avait vécu des moments inoubliables. Il devait s'en contenter. En allant en salle des commandes, il croisa Elisabeth.
- John, c'est vous que je voulais voir.
- C'est vrai ?
- J'ai un service à vous demander. Vous pourrez refuser.
- Dites toujours.
- Je reviens de l'infirmerie, le Lieutenant Hunter est souffrant. Il devait partir avec son équipe sur P6X892, j'aimerai que vous le remplaciez.
- Pas de problèmes.
- C'est vrai ?
- Ca va faire un bout de temps que je n'ai pas passé la porte. Ca commence à me manquer.
- Super. Rendez vous dans trente minutes pour le briefing et vous passez la porte tout de suite après.
John retourna dans ses quartiers pour se changer.
oOo
Pour une fois, la mission se déroula sans problème. Pas d'ennemis, pas de négociations trop difficiles. C'était un peuple cultivateur bien sûr, mais le plus important c'est qu'ils avaient des animaux, des poules pour tout dire. Le meilleur dans tout ça, c'était que le peuple en question ne mangeait pas les oeufs. Vive les omelettes et les oeufs brouillés au petit déjeuner, il ne manque plus que le bacon et du jus d'orange.
En attendant, il était crevé. C'était le soir et il n'avait qu'une seule envie, prendre une douche. En sortant de la douche il se dirigea vers son lit, il vit alors qu'il était occupé. Rodney était assis et le fixait.
- Qu'est ce que tu fais là ? demanda calmement John.
- Je voulais te parler.
- Tu ne crois pas que tu as quinze heures de retard ? C'est trop tard.
- Si je ne suis pas venu, c'est que j'avais mes raisons.
- Explique moi alors.
- J'ai une question d'abord. C'est fini entre nous ?
- Tu as lu la lettre, c'est toi qui as mis fin à notre relation.
- Attends. Il faut que tu saches qu'hier soir en revenant du continent je suis retourné directement à mon laboratoire et je m'y suis endormi. Je suis revenu dans mes quartiers seulement aujourd'hui en fin de matinée. J'ai trouvé ta lettre ce matin, difficile d'être là à l'heure.
- Ah ! premier point éclairci alors. Pourquoi tu me fuis depuis mon retour ?
- Je ne t'ai jamais raconté comment mon père était mort ?
- Tu ne m'as jamais parlé de ta famille.
- C'est vrai. Mon père travallait dans la police Canadienne.
- Un flic ?
- Oui. Un jour il a accompagné, ma mère et moi à la banque avant de partir au travail. Ce qu'il ne savait pas c'était qu'un braquage était en cours. Ma mère a été prise en otage, et mon père s'est interposé, comme toi l'autre jour. Mais contrairement à Caldwell le braqueur a pu tirer, il est mort sur le coup. Tout ça pour sauver sa femme et son fils. L'autre jour sur le Daedalus, j'ai cru que tu étais mort, je n'ai rien pu voir à cause du rayon paralysant. En me réveillant à l'infirmerie je t'ai vu endormi à mes côtés. Mais la peur s'est installée, elle m'a ravagé à l'intérieur, il me fallait du temps pour réfléchir et calmer mes angoisses.
- Pourquoi ne m'as tu rien dit ?
- J'ai toujours eu des difficultés à parler ... John sourit. Je sais que je suis bavard, que je parle trop, tu me le répètes assez souvent, mais ... en ce qui concerne mes faiblesses et mon passé ... c'est trop difficile.
- Je comprends maintenant. Tout va bien.
Il se pencha pour l'embrasser mais Rodney le stoppa dans son élan.
- C'était le premier point.
- D'accord ... John prit une chaise et s'assit face à lui. Il valait mieux mettre des distances entre eux. Et le deuxième point ?
- J'ai peur que ça ne marche plus entre nous.
- Pardon ? Pourquoi ?
- Avant c'était secret, neuf, grisant. A présent, j'ai peur que tu te lasses de moi.
- Et pour quelle raison ?
- J'ai peur d'avoir été qu'un passage dans ta vie.
John se massa les tempes.
- Bon sang, Rodney. Je sais que tu n'as jamais été sûr de toi, mais là tu te surpasses. Quand j'étais sur Terre, tous les soirs je regardais les étoiles, surtout la galaxie de Pégase pour que mon coeur soit avec toi. Je n'ai jamais autant été accroché à quelqu'un. Tu te souviens de ma lettre d'adieu ?
- Oui, je la garde constamment avec moi.
- Relis la.
- Quoi ?
- Relis la à voix haute.
Rodney sortit de sa poche la lettre et la lut à voix haute, la voix tremblante par moment.
- Je l'ai écrite il y a plus d'un mois, et mes sentiments n'ont pas changés. Ils sont même plus fort.
- C'est vrai ? Mais j'ai l'impression de recommencer à zéro. Comme si nous n'avions jamais rien fait.
- Alors reprenons notre histoire au début, murmura John qui s'était assis à présent à côté de Rodney. Nous avons toute la vie devant nous, et nous sommes libres.
Il l'embrassa tout doucement. Rodney fut d'abord hésitant mais les sensations passées revinrent, il accentua le baiser en passant une main derrière la nuque de son ami et il le fit basculer sur le lit.
Ils se découvrirent à nouveau ce soir là, ils étaient libres et heureux.
FIN.
Pleure pas Saschka j'ai encore 6 autres idées de fics à venir. La dernière fois qu'une idée m'est venue, j'étais au travail. Pour ne pas perdre le scénario de base, je me suis envoyé un texto sur le répondeur de mon téléphone de maison. Ca devient grave. Merci encore d'avoir suivi cette fic. Je retourne au dernier chapitre de « Tour » et à la suite de « Doc ».
