Salut à tous! Voilà mon 7ème chapitre! j'espère que vous passerez un bon moment en le lisant. Si vous avez des suggestions à me faire, n'hésitez pas, toutes les reviews sont les bienvenues!

Voilà enfin le chapitre où vous saurez enfin qui écoutait la conversation de Ginny et Hermione! Et les sentiments de Harry se précisent un peu plus. (je promet aux fans du couple Hermione\Ron de leur faire une scène à la Harry\Ginny quand il sort de la douche mais en pire...vous voyez ce que je veux dire?mdr)

gros bisous à tous:-)

Ginny avait rejoint Hermione; son amie avait passé le reste de l'après-midi près du vieux chêne pour se reposer, histoire de se vider l'esprit avant de se le compliquer une fois de plus à la vue d'un jeune homme au tâches de rousseur.

Elle commença par lui raconter sa rencontre avec Harry, et omis volontairement de lui dire que le survivant avait été pratiquement nu devant ses yeux…

- « Alors comme ça il était dans la maison à ce moment-là? » demanda Hermione.

- « Donc c'est forcément lui qui nous a espionné! » se résolu Ginny.

- « Il est carrément encore plus perfide que je ne l'aurais pensé! »

Cette fois Hermione était vraiment furieuse, et était bien décidée à rendre la vie difficile pour le jeune Weasley. Le tout reste à « Tant pis s'il connaît mes projets, j'en aurais d'autres! Parce que je compte pas m'arrêter en si bon chemin! J'ai envie de m'amuser encore…. »

- « Ok. Je te suis alors. En attendant, on va manger, moi, toutes émotions ça me creusent l'estomac! Fred et Georges nous ont préparé le dîner.»

- « Ah, ils cuisinent maintenant? » demanda-t-elle surprise.

- « Tu rigoles? Ils ont jamais touché à un ustensile de cuisine auparavant! Les connaissant ils ont du employer la magie! »

- « Ah oui je me sens beaucoup plus rassurée là! » dit-elle sarcastiquement.

La chambre était incroyablement désordonné; il y avait tout d'abord la plus impressionnante collection de cartes des plus grands joueurs de Quidditch, ormis celle de Krum curieusement. Cela devait faire des jours que les fringues de Ron n'avait pas été rangés, sûrement depuis que ses parents s'étaient absentés! Et pour finir, il devait supporter les sautes d'humeurs de son meilleur ami, en gros c'était le pied!

A vrai dire, dans le fond, il s'en foutait royalement, car la seule chose qui lui prenait vraiment la tête, c'était une fille. Pourquoi mêmes les choses insurmontables paraissent simples tout d'un coup, comparé à un entretien banal avec la sœur de son meilleur pote? Il ne lui semblait pas que ça été si difficile quand il était sorti avec Cho. Il s'était aperçu depuis le début que c'était une fille, et non pas comme Ron, à retardement…Il aurait peut-être préféré finalement.

Le problème était peut-être là en fin de compte; C'était une fille, mais différente des autres c'est tout. D'ailleurs, en vérité, est-ce vraiment un problème, d'être différent? Dans son cas peut-être…connaître la célébrité grâce à la mort de ses parents et d'avoir survécu au plus grand mage noir des siècles passés et à venir, subir chaque année moult épreuves plus dures les unes que les autres, et dernièrement….oui c'était pire qu'un problème, un fardeau, une épine dans le pied, une malédiction…

Malgré tout, il avait de la chance, et Ô combien c'est dur de le reconnaître, oui il avait de la chance d'avoir des amis aussi fidèles, prêts à se battre à ses côtés, parfois exaspérants, mais tellement loyales. A l'évidence, une chance à double tranchant en ce qui le concernait. Les gens qu'il aimait et qui le suivaient dans ses desseins, s'en allaient, inévitablement…Ses parents, Sirius…sa seule famille, et tout ça à cause d'un vieux fou. Quelle ironie du sort non, qu'être puni d'aimer? Car c'est un peu ça dans le fond. Si c'est ce qui lui donne l'avantage sur Voldemort, c'est malheureusement aussi ce qui lui fait défaut. Vaut-il mieux être froid et sans cœur, comme lui? Impossible. Il aurait beau se forcer, faire tout les efforts du monde pour être de glace, quelqu un avait déjà fait fondre son cœur…

Il trouva miraculeusement un jean dans lequel il pouvait encore rentrer, et un tee-shirt qu'il s'était acheté avant de venir. Noir à manche longue, avec un col en V. Il aimait les habits moldus, il y avait quand même plus de choix. Il prit un flacon dans sa valise, l'ouvrit, et mis quelques gouttes dans le cou. Il s'était acheté ça aussi…une invention des jumeaux: l'Essence de l'Esprit l'avaient-ils nommés, ingénieux toutefois. C'était inodore, mais une fois mis sur la personne, l'essence prenait une odeur propre, selon l'humeur profonde de la personne. Espérons que la dépression n'ait pas d'odeur. Mais non, elle avait une odeur étrange et envoûtante, bien agréable d'ailleurs…l'amour probablement…mais il feint d'ignorer cette supposition…

Il descendît rejoindre les autres, le premier arrivé était forcément Ron; si Merlin n'avait pas inventé d'estomac, Ron serait inéluctablement l'homme le plus malheureux au monde, Pour une fois que ça n'aurait pas été moi, pensa Harry en souriant.

Et les jumeaux étaient présents eux aussi; Il avait pensé les voir en pleine activité culinaire, mais apparemment, ils s'en souciaient guère, Fred assis en train de lire une revue de Farces et Attrapes, Georges attendant patiemment les convives.

- « Tiens te voilà Harry! On croyait que t'allais être plus long que les filles! » s'exclama Georges.

- « Elles ne sont pas encore descendus? » demanda d'un air faussement détaché Harry.

- « Non et crois-moi, mon estomac ne pourra plus attendre bien longtemps! Mais elles en mettent du temps! » râla Ron.

- « De toute façon Ron, tu ne penses qu'à manger. Méfies-toi Harry, un jour il t'échangera contre des chocogrenouilles!» ria Fred

- « T'es vraiment con! » répliqua Ron

- « Et encore t'es sympa! Moi j'aurais dit qu'avoir faim, ça rend stupide… » dit pensivement Georges.

- « Parce qu'en temps normal, il est intelligent peut-être? » se moqua Fred amusé.

- « Hé c'est pas bientôt finit oui? C'est ma fête ou quoi ce soir? » s'emporta Ron.

- « Ca pourrait… » dirent en chœur les jumeaux.

Il n'eût pas le temps de relever la question, qu'Hermione et Ginny entrèrent dans la cuisine.

- « Je vois qu'on s'amuse! » dit Hermione souriante.

Elle s'était habillé avec un top marron, avec un décolleté plongeant et un pantalon noir, simple, mais elle était radieuse; Ginny, elle, avait opté pour pantalon en toile noir, et un haut vert pâle à manches longues qui laissait entrevoir ses épaules. Elle était tout simplement magnifique, pensa Harry.

- « Bon puisque vous êtes tous là, Fred et moi avons quelque chose à vous faire partager! » annonça Georges.

- « Oui, prenez place! » ajouta solennellement son frère.

- « Houlà, bientôt on se croierait en pleine cérémonie de Poudlard! » dit Hermione.

- « …Ouais, on peut donc s'attendre au pire! » dit Ron

- « Au pire uniquement pour ceux qui n'ont pas de cervelle… » répliqua-t-elle, je suis vraiment odieuse quand je m'y mets, mais qu'est-ce que ça fait du bien!

- « Est-ce que quelqu un peut me dire pourquoi je m'en prends plein la gueule ce soir? » s'impatienta le rouquin.

- « Mais je vois vraiment pas pourquoi tu te sens visé Ron, toi si…beau et intelligent! » dit-elle.

- « Bon c'est pas qu'on aime pas t'entendre parler Hermione…. » commença Georges

- « non, on t'adore je t'assure… » continua Fred.

- « Mais nous étions sur le point de vous présenter quelque chose qui va révolutionner le monde gastronomique sorcier! »

- « Et oui! Une invention des plus brillantes!…Le problème c'est le nom de notre invention… »

- « Oui, continua Georges, pour l'instant, nous l'avons baptisé… »

- « Le gâteau des Illusions. » termina Fred.

Ce nom était presqu euphorique rien qu'à l'entendre, mais il ne fallait pas oublier qu'une création des jumeaux Weasley aussi excitante soit-elle avait toujours, comment dire, ses côtés imprévisibles.

Georges se leva en direction du four, d'où il sortit le gâteau le plus insolite qu'Harry eût l'occasion de voir. Il était en forme de dôme, quoi de plus naturel, mais la particularité de ce dessert, c'est qu'il était multicolore. Un vrai plaisir des yeux, toutes les couleurs de l'arc-en-ciel!

Hermione trouvait ce gâteau vraiment attirant à l'œil, et à l'estomac aussi…Mais perplexe tout de même. Elle avait été habituée à des inventions beaucoup plus originales de la part de nos farceurs, et elle n'était pas la seule à se poser des questions.

- « Il est vraiment sympa votre dessert, mais…c'est tout? » demanda Ginny.

- « Tu as posé la bonne question petite sœur! » s'enquit Fred, « car ce n'est pas un dessert! »

- « Enfin pas entièrement! » corrigea Georges

- « Oui en fait, il fait office….et bien…de tout! »

- « Comment ça de tout? » demanda Ron curieux tout d'un coup.

- « Il peut avoir le goût de ce que vous voulez! » reprit Fred

- « Bien sûr, il a d'autres pouvoirs inattendus, mais ça, ce sera à vous de le découvrir! »

- « Nous ne serons bien sûr pas responsables s'ils vous arrivaient quelque chose! » dit le jumeau.

Voilà une présentation qui laissa bien indécis les spectateurs. Ron, dont le cerveau n'était plus dicté maintenant que par la faim, fut le premier à se porter volontaire.

Mais les jumeaux lui précisèrent qu'ils leur fallaient tous manger en même temps, pour établir une sorte de connexion soi-disant, ce qui ne parut pas rassurer Hermione, ni Harry d'ailleurs. Mais que devait-il craindre d'un gâteau aussi alléchant que celui-là?

Ils s'installèrent donc tous à la table, les jumeaux y compris, et se coupèrent chacun, une part de gâteau, la plus grosse étant destinée bien sûr, à celui dont on ne nommera pas le nom.

Harry porta le premier morceau à sa bouche et fut agréablement surpris:

- « J'ai de la salade de chèvre chaud! »

- « Et moi du poulet rôti! » dit Ginny

- « T'as pas d'entrée? » demanda Hermione.

- « Bah non j'en avais pas envie! »

- « Ah et toi Ron? »

- « Des nummghetsawecdlapuwé! » mâcha Ron.

- « Ouais on a tout compris Ron, et toi Hermione? »

- « j'avais hésité entre un friand au fromage et une entrecôte, et finalement j'ai eu un mélange des deux, c'est vraiment brillant votre idée! » s'exclama une Hermione admirative.

- « Oh mais tout le mérite revient à Fred! » dit Georges

- « Peut-être bien, mais je n'aurais jamais réussi sans ton aide vieux frère! Il m'a fallu d'ailleurs trouver de l'inspiration, et je dois dire, que je l'ai trouvé de façon…plutôt inattendue! Peu importe, c'est pas vraiment le sujet pour l'instant, l'important, c'est la dernier morceau que vous dégusterez… »

- « Et qu'est-ce qu'il a de si particulier le dernier morceau? » interrogea Harry.

- « Et bien, vous verrez par vous-mêmes… » dirent les jumeaux.

Il ne savait pas pourquoi mais il fut tout d'un coup moins enclin à finir son repas. Tant pis, il n'était pas mort jusque là, alors autant continuer, d'autant plus qu'il n'avait presque plus faim…il mit un autre morceau dans sa bouche, et…

Il y avait une légère brise matinale, qui rafraîchissait l'atmosphère. Il ne situait pas encore où il se trouvait, mais c'était un endroit qu'il ne connaissait pas de toute manière, il en était certain. Néanmoins, quelque chose lui semblait familier, une présence peut-être. Le ciel était gris et provoquait une clarté presque aveuglante, tandis que les feuilles d'automne se baladaient ci et là, au gré du vent.

Il voyait mieux à présent; Il se trouvait dans un cimetière, pas un de ces endroits qui vous fout la chair de poule, non ce cimetière là était différent, et c'est en baissant la tête qu'il compris pourquoi. Une pierre tombale était dressé devant lui, il s'en approcha doucement, se doutant du nom qui y était gravé. Un flots d'émotions ne tarda pas à picoter ses yeux quand ses doutes se virent confirmés:

SIRIUS BLACK

Au plus fidèle des maraudeurs

Au frère de sang et de cœur,

A Patmol…

Alors voici donc le moment tant redouté voir le jour. Celui où il viendrait sur la tombe de son parrain, le jour où il le pardonnerait de l'avoir abandonné, et ce même jour où il demandera pardon pour avoir crût égoïstement qu'un jour, Sirius l'avait abandonné. Son cœur se serra un peu plus, ses mains aussi, quand il se rendit compte qu'il tenait quelque chose dans sa main droite, une rose blanche. Alors me voilà au pied du mur, pensa-t-il. Il avait craint ce moment, et le voilà presque serein, quelle étrange sensation…Il avait tellement pleuré sa mort, et le voilà maintenant devant ses restes, presque…heureux. Il posa délicatement la fleur sur la pierre, et compris que là où il était, Sirius était en paix, et qu'il devait en être de même pour tous ceux qui s'étaient sacrifiés pour son bien à lui, et ceux des autres. Les nuages laissaient entrevoir de beaux rayons de soleil, il pouvait à présent voir son ombre sur la stèle…une deuxième fit son apparition à ses côtés, l'ombre d'une jeune femme ça ne faisait aucun doute. Il sentit sa main chercher la sienne, comme s'il savait depuis le début qu'elle était là. Puis, il se retourna vers elle, plongeant son regard dans ses yeux bleus, qu'il s'y sentait bien d'ailleurs, si seulement il pouvait y rester aussi longtemps qu'il vivrait…

C'était beaucoup demandé que d'accepter chaque jour la fatalité qui grandissait, le jour où il devrait une bonne fois pour toutes combattre Voldemort; beaucoup demandé que de supporter toute la haine que mêmes des gens qu'il ne connaissait pas lui vouaient; beaucoup demandé que d'accepter la mort des gens qu'on aime; mais à cet instant précis, après avoir compris pourquoi tout cela arrivait et était arrivé, c'était beaucoup TROP demandé pour lui de se retenir…Alors, avec tout le courage d'un Gryffondor, et dans une envie irrépressible, il s'approcha d'elle, et l'embrassa…

Il ouvrit les yeux, et vit Ginny le regarder comme si elle le voyait pour la première fois. Elle devait être en état de transe, comme lui avait dû l'être.

- « Harry ça va? » demanda Hermione.

Il tourna la tête et vit une Hermione inquiète, sûrement la seule d'ailleurs…

- « Heu…un peu bizarre, je me sens un peu comme si j'étais ailleurs… »

- « C'est normal » dit Fred

- « Mais comment avez-vous fait? » demanda Harry, honteux en réalisant qu'ils savent peut-être ce qu'il vient de vivre.

- « La question n'est pas de savoir comment… » commença Georges.

- « Mais pourquoi on l'a fait… » termina son frère.

Le silence battait son plein, donnant plusieurs minutes à Harry et Hermione pour réfléchir à ce « pourquoi », mais sans réponse immédiate.

Tout d'un coup, Ginny sortit de sa torpeur, presque essoufflée…Elle regarda autour d'elle, comprenant qu'elle était « revenue » parmi eux, puis osa un regard au jeune homme qui se tenait en face d'elle et qui rougit de peur qu'elle ne devine. Mais elle n'en aurait pas eu le temps, car elle se leva, prétextant être malade, et monta à l'étage.

Harry se leva, inquiet.

- « Vous savez quels sont les effets secondaires? » demanda Hermione, se faisant du souci pour son amie.

- « Oh mais il n'y a pas d'effets secondaires ma chère Hermione! » répondit un des jumeaux.

- « Mais Ginny n'a pas l'air d'aller bien. » dit Harry soucieux.

- « Le seul effet secondaire qu'elle a du avoir, c'est de réaliser ce qui s'est passé dans sa vision, c'est tout, tu dois savoir de quoi je parles, n'est-ce pas Harry? » demanda Georges.

- « …..peut-être. » répondit-il mal à l'aise. Il n'avait vraiment pas envie d'en parler, même si c'était ce qu'il avait vécu de plus beau, il voulait le garder pour lui tout seul. Les jumeaux n'étaient pas étranger à cette vision…

- « J'ai une question Fred… »

Le jumeau acquiesça, attendant la question d'Harry. Il redoutait la réponse, mais il devait en avoir le cœur net.

- « La vision que je viens d'avoir, vous l'avez déjà vue…puisque vous l'avez fabriquée…. »

Fred attendit calmement la question. Il n'y avait plus qu'eux pour l'entendre, Hermione avait rejoint Ron aux pays des songes…

- « …Ce que je veux dire, c'est que ce que j'ai vu, c'est…une illusion? » demanda-t-il tristement

Georges et Fred se regardèrent, se doutant que cette question serait posée. Ce fut Georges qui répondit:

- « Harry, il y a une chose que tu dois savoir, si on s'est permis de te faire vivre ce que tu as vécu, c'est parce qu'il y a des choses qui existent vraiment….et tu seras le seul à le savoir. Ne te prends pas la tête, c'est tout, ok? »

- « Ouais, ce que mon frère veut te dire mais que je vais t'expliquer plus simplement, c'est que même si notre invention repose avant tout sur l'imagination, tout n'est pas qu'illusion….ce que tu as vécu, c'est une expression qui ne demande qu'à être vrai. »

Il ne savait plus trop quoi en penser; une expression qui ne demande qu'à être vrai…oui peut-être.

- « Je crois que je vais monter me coucher, en tout cas, votre…invention est vraiment, stupéfiante…merci » dit-il poliment.

- Je crois que Ron va pas tarder à te rejoindre. » dit Fred.

En effet, le jeune rouquin, ouvrit les yeux, une expression d'extase et de fierté imprimée sur son visage. Il posa son regard sur la brunette et déclara:

- « J'le savais! » cria-t-il fou de joie. Et sans plus attendre, il se leva à son tour rejoignant Harry pour monter se coucher; quoique pour Ron s'endormir de suite relevait du miracle.

Hermione resta seule avec les jumeaux, toujours en pleine absence, mais sa vision à elle était différente, car elle l'avait déjà vécue…

Elle se voyait, elle et Ginny en train de mettre au point leur plan pour faire perdre le pari à Ron, et surtout pour lui donner une bonne leçon!

Puis, le moment fatidique ou elles s'aperçurent qu'une oreille à rallonge traînait intentionnellement sous la porte.

Elle se vit ouvrir la porte violemment, mais il n'y avait personne et se retrouva la porte au nez, seule dans le couloir. Elle tourna la tête vers la gauche, du bruit se faisait entendre, mais c'était pas celui des garçons.

Elle avança dans cette direction, puis atteignant les escaliers menant à la chambre des jumeaux, elle hésita. Elle était dans une vision déjà vécue, ne fallait-il pas en profiter pour découvrir qui avait eu l'audace d'écouter aux portes? L'opportunité de faire marche arrière et de descendre voir si Ron était réellement occupé à jouer à je ne sais quel jeu? Mais non, la réponse se trouvait à présent derrière cette porte, la chambre des jumeaux, elle en avait la certitude.

La porte s'ouvrit d'elle-même, révelant un Georges allongé sur son lit, un stylo dans sa bouche.

C'était d'ailleurs le seul lit qu'on pouvait voir dans cette ancienne chambre, car c'était devenu un lieu d'expérience à présent.

Fred était non loin de là, lui aussi en pleine réflexion, puis se tourna vers sa moitié:

« J'ai trouvé! » l'entendit-elle dire. Mais ses yeux étaient attirés par ce qu'il avait lâché des mains, mais qu'elle en avait de toute évidence, déjà deviné la nature…une oreille à rallonge…

Bon, peut-être que certains avaient déjà deviné et que le suspense était pas top, j'espère qu'il y en aura qui seront surpris! Et oui en tout cas c'était nos jumeaux si attendrissants et drôles, mais tellement diaboliques! gniark gniark, comme on les aime quoi!lol

Je vous fais pleins de gros bisous à tous! et je remercie évidemment ceux qui m'ont reviewvés très gentiment! ;-)