Titre : Deux héros valent mieux qu'un.
Auteur : Petou
Disclaimer : Les personnages ici présents sont l'entière propriété de JK Rowling, et je les lui emprunte quelques instants. Merci à elle.
Rating : A partir de ce chapitre, cette histoire sera classée M.
Résumé : Post Poudlard (mais sur la base des 5 premiers volumes). Harry est hanté par le souvenir de Sirius, 2 ans après sa mort. Voldemort vit toujours, et il se pourrait qu'Harry ne soit pas le seul à pouvoir venir à bout du tyran…
Avertissement : Oui, comme vous l'aurez remarqué, à partir de ce chapitre, il va être question de sexe, implicitement ou non, et c'est pourquoi, je l'ai classée M, même si ça se situe entre T et M. Donc ne dites pas que je ne vous ai pas prévenus.
Note de l'auteur :
Merci pour les reviews que j'ai reçues depuis le dernier chapitre…
Désolé d'avoir mis du temps avant de mettre ce 4e chap en ligne, mais entre les fêtes de fin d'année, ainsi que mon boulot et mes occupations personnelles, dignes de celles d'un ministre, je dois avouer que je n'ai pas eu beaucoup de temps pour écrire (rire gêné)…
J'ai remarqué avec stupéfaction (arggghhh!) que l'adresse du forum pour les réponses aux reviews ne sétaient pas affichée correctement. Cela est dû au fait que n'autorise pas l'affichage de liens hypertextes. Donc, pour vous rendre sur le forum en question, rendez-vous sur mon profil, et cliquez sur "My forums"…
N'hésitez pas à me laisser des messages si vous voulez des précisions sur l'histoire, où sur des passages mal compris, je me ferai un plaisir de vous répondre.
J'espère sincèrement que la suite de cette histoire vous plaira autant que le début…
Merci à vous tous, et je vous renouvelle mes vœux pour cette nouvelle année !
Chapitre 4 :
La nouvelle
Il courut vers Hermione, qui s'arrêta alors au milieu de la rue, sans comprendre.
" - Hermione ! NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !"
Pendant un moment, le temps s'arrêta. le monde autour était suspendu, plus un bruit, plus un geste. Harry avait l'impression d'être devant un film, où l'on aurait arrêté l'image le temps d'aller aux toilettes, ou le temps de vérifier un détail de la scène. Oui, c'était cela, à l'exception près que là, on avançait image par image, et il voyait ce jet de lumière jaune, provenant d'une toiture où se cachait Merlin savait quel monstre.
Harry savait donc combien son délai de réflexion était limité, mais il ne pouvait pas bouger plus vite pour autant.
Arrivé à mi-chemin entre lui et Hermione, il sauta dans sa direction. L'expression de surprise sur le visage de cette dernière aurait été comique dans d'autres circonstances, se dit Harry, car elle ne comprenait vraiment pas du tout que la véritable cible de ce tueur, c'était elle.
Le choc entre les 2 adolescents fut rude. Le bras de Harry émit un bruit mat au contact de la poitrine d'Hermione, et leur chute sur les pavés fit claquer leurs dents sèchement. Hermione poussa un cri, de douleur et de surprise mêlées. Harry, lui, sentit quelque chose effleurer le bas de sa jambe, juste avant d'atterrir à côté d'Hermione. il entendit aussi son épaule gauche sortir de son emplacement, mais ne ressentit pas tout de suite la douleur. Il tenta de garder l'esprit clair encore un moment, juste le temps de se retourner vers la source du jet de lumière, la baguette levée, il cria :
" - PROTEGO !"
… Juste au moment où un 2e éclair venait zébrer l'ombre du bâtiment contre lequel ils se trouvaient. Le sort fut renvoyé à son expéditeur, toujours invisible, mais l'absence de cri ou de choc fit penser à Harry que le sort avait aussi été évité de l'autre côté. Il s'efforça de glisser vers la boutique, en restant devant Hermione.
" - Ne bouge pas", lui intima-t-il
" - Harry, que…"
" - Après… pour le moment, il nous faut rejoindre l'intérieur."
A ce moment-là, il sentit quelqu'un le soulever, et, en se tournant vers Hermione, la vit aussi transportée dans les airs. Ils se retrouvèrent ainsi à 2 bons mètres au dessus du sol, et on les dirigeait vers la boutique où se trouvaient encore Ron, Ginny et les jumeaux, mais aussi nombre de visages collés à la vitrine, les yeux grand ouverts pour voir ce qui se passait dehors.
Arrivés à l'intérieur, ils furent déposés au sol, où Harry ne put pas tenir debout plus d'une seconde. A l'évidence, le "quelque chose" n'avait pas fait que l'effleurer pendant qu'il sautait pour protéger Hermione. A présent, il avait une déchirure qui lui striait le mollet de haut en bas, et la chaleur qui en émanait le brûlait. Il leva la tête vers un Hagrid encore chamboulé par ce qui venait de se passer.
" - Merci, Hagrid !" dit-il enfin avec un sourire grimaçant.
" - Harry, est-ce que ça va ?" demanda ce dernier.
" - Oui, ça peut aller, dit-il, mais Hermione ?"
Il se retourna vers elle. Elle s'était assisse par terre, encore sous l'effet de la chute, et se frottait la tête, mais elle était bien en vie. Harry tendit son bras vers elle, mais une douleur vive l'en empêcha, comme s'il allait se détacher, et il se souvent alors du claquement entendu lors de sa chute.
" - Ne bouge pas, lui dit Hagrid, tu as dû te démettre l'épaule, on va vous emmener à Ste Mangouste aux urgences."
" - Oui, ricana Harry, on dirait bien que Mme Pomfresh fait cruellement défaut, ajouta-t-il dans un sourire."
" - Tu peux au moins t'estimer heureux que le professeur Lockhart ne soit pas là, lui glissa Hagrid, dont on pouvait distinguer un sourire narquois au cœur de sa barbe hirsute. Hermione, ça va ?"
Elle avait tenté de se relever, sans succès. Ginny était à ses côtés, et lui tenait le bras.
" - Oui, je crois… je n'ai rien en tout cas. Harry…"
" - Hermione…"
Ils se regardèrent, et elle fondit dans ses bras, en pleurant.
" - Mon dieu, Harry, que s'est-il passé ?" sanglotait-elle
" - Chht.. ça va… tu n'as plus rien à craindre." La consola-t-il en lui caressant la tête.
" - Mais… ce pauvre… Mondingus… et toi… tu as failli…"
" - Mais je suis là," lui dit-il doucement en la fixant dans les yeux cette fois.
" - Oui, mais tu aurais pu… mais pourquoi ?"
" - Ecoute… on va suivre Hagrid jusqu'aux urgences, d'accord ? on aura tout le temps de se poser des questions après."
Elle acquiesça, en restant blottie contre lui, encore en état de choc. Hagrid, qui n'avait jamais appris à transplaner, eut besoin de Ron et des jumeaux pour les emmener à Ste Mangouste. Ron n'avait pas dit un mot depuis leur entrée avec Hagrid. Il était paralysé, et Ginny dut le sortir de son état de semi-hypnose pour qu'il puisse aider ses frères à transporter tout le monde. Il s'approcha d'Hermione, s'accroupit, et lui prit la main. Harry lui tendit la sienne avec un sourire fatigué, et il l'empoigna en lui rendant un sourire d'incompréhension. les jumeaux accompagnèrent respectivement Hagrid et Ginny, et tous disparurent sous les yeux des badauds qui emplissaient à présent la boutique de Honeydukes.
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La journée avait mal commencé. Elle était arrivée en retard ce matin-là, et elle n'avait même pas eu le temps de prendre son petit déjeuner. Il faut dire qu'elle accumulait les heures aussi, et sans rechigner, ni même reculer devant la besogne. Pourtant, on lui avait trouvé à redire ce matin, alors qu'elle n'avait que dix minutes de retard, et cela à cause de la courte nuit à laquelle elle avait eu droit – quatre heures seulement – mais surtout cette fatigue qui était maintenant constante.
Elle ne savait plus depuis combien de temps elle n'était pas sortie pour s'amuser, ou même sortie tout court. Héléna travaillait à Ste Mangouste depuis maintenant 3 ans, et elle pouvait pratiquement compter les jours de repos qu'elle avait eus pendant tout ce temps-là.
Mais bon, c'était là sa vocation, son sacerdoce, se plaisait-elle à penser. A sa sortie de Poudlard, elle savait depuis longtemps ce qu'elle voulait faire, et elle avait travaillé pour ça. Elle avait obtenu tous ses ASPICs, et avec mention s'il vous plaît. Elle avait donc entamé sa formation de médico-mage, elle s'était investie, donnée, sacrifiée même pour atteindre son objectif : sauver des vies. C'est vrai, quel plus beau métier que celui qui permet de donner de soi pour sauver une vie humaine ? Aucun, c'était le plus beau métier du monde qu'elle pratiquait.
Pourtant, il lui manquait quelque chose, à elle qui aimait tant sauver des vies. Au lieu de "sauver" des vies, elle aurait voulu "donner" la vie. Oui, elle voulait des enfants. Etre mère, plus encore qu'un sacerdoce, elle savait qu'elle était faite pour ça. Et du matin au soir elle y pensait, et parfois même du soir au matin. Seulement, pour concevoir un enfant, il fallait être 2, et là était tout le problème d'Héléna. Comment rencontrer le père de ses enfants si elle n'avait même pas le temps de sortir faire les courses ? ou si elle était trop fatiguée pour le faire ? Pire encore, comment allait-elle faire si elle passait tout son temps à travailler ?
Ce matin-là, donc, qui avait été parmi les pires qu'elle eût passés à Ste Mangouste, rien ne laissait présager que quelque chose de bien, voire de capital, allait se produire. Pourtant, alors qu'elle allait partir en pause et laisser derrière elle les urgences, au moins pendant trente petites minutes se dit-elle, se produisit ce qu'elle n'avait pas prévu, ce que personne ne peut prévoir, d'une certaine manière.
Héléna tomba amoureuse.
Ron, ainsi que Harry et Hermione, furent les premiers à transplaner au sein du services des urgences de Ste Mangouste. Ils furent vite rejoints par Hagrid, Ginny, et les jumeaux. Au vu de leur état, surtout de celui d'Harry, les aides infirmiers n'eurent pas de mal à déterminer qui il fallait placer sur brancard.
" - Il a une épaule démise, dit Ron au premier infirmier, et une sale coupure à la jambe. Et elle est en état de choc, mais je ne crois pas qu'elle ait de graves blessures, peut-être une bosse à la tête."
" - OK, merci monsieur, répondit l'infirmier en notant. Le médico-mage va venir effectuer une auscultation préliminaire. Si vous voulez bien patienter."
" - Oui, bien sûr", répondit Ron.
Pendant ce temps, Ginny se rendit à la volière de l'hôpital afin d'envoyer un hibou à ses parents. Elle fut suivie de Hagrid, qui, de son côté, voulait informer Dumbledore. Fred et Georges, quant à eux, durent vraiment partir pour se rendre à leur boutique. Ron resta donc avec Harry et Hermione en attendant le médico-mage, et il purent discuter un peu de ce qui venait de se produire.
" - Harry, demanda-t-il, qu'est-ce qui s'est passé ? Tu sais, avec les autres, on s'est rendu compte de votre absence une fois arrivés dans la boutique. Où étiez-vous ?"
" - Ce n'est pas le plus important, répondit Harry, ce qu'il faut savoir, c'est que Mondingus nous suivait…"
" - Mondingus ? Lui ? Mais pourquoi ?"
" - Ça, on ne le saura pas, à moins que ce soit Dumbledore qui ne lui en ait donné l'ordre."
" - Mais… et Mondingus, lui, où est-il ?"
" - Mort, Ron… il a été percuté par le premier tir."
" - Que… c'est hallucinant, qui aurait pu vouloir se débarrasser de lui ?"
" - Tout simplement quelqu'un qui voulait avoir tout le loisir de nous atteindre, Hermione et moi."
" - Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi il n'a pas profité de l'occasion quand tu étais seul dehors, alors."
" - C'est ce que je me suis demandé au début, mais j'ai compris au dernier moment… j'ai compris que celui de nous deux qu'il visait, c'était Hermione. Et il attendait qu'elle sorte pour me ramener à l'intérieur."
" - Hermione ? Mais pourquoi ? Tu penses qu'il voulait t'atteindre en l'éliminant ?"
" - Je dois avouer que je n'ai pas encore réfléchi à tout ça."
" - Harry," intervint Hermione.
" - Oui ?" dit-il en se retournant vers elle.
" - Je te dois la vie, je n'oublierai jamais ce que tu as fait…"
" - Ne dis pas de sottises…"
" - Attends, je n'ai pas fini. C'est ma faute, si je n'étais pas ressortie de la boutique, je n'aurais pas mis nos vies en danger. J'aurais dû t'écouter."
" - Tu ne pouvais pas savoir. Tu ne devrais plus penser à ça, et plutôt penser à faire disparaître cette vilaine bosse," dit-il dans un sourire.
Elle lui répondit par un sourire, puis approcha son visage du sien, et déposa un baiser sur sa joue, et caressa ensuite du pouce l'endroit où elle l'avait embrassé. Harry n'aurait su dire pourquoi, mais ce baiser était étrange, et laissa une pointe de chaleur sur sa joue. Et il prit sa main dans la sienne.
Ron jugea préférable de les laisser un peu seuls, et se leva pour aller s'asseoir plus loin. Il réfléchissait, lui aussi, et ne comprenait pas vraiment pourquoi le mystérieux agresseur avait agi ainsi. S'il voulait atteindre Harry en tuant Hermione, c'était effectivement bien pensé. Mais pourquoi ne pas profiter de l'aubaine qu'Harry se retrouve seul en plein milieu de la rue pour l'éliminer une bonne fois pour toutes ? Tout ça manquait de logique, il y avait quelque chose qui lui échappait.
Et, tout en réfléchissant, il regarda vers le comptoir d'accueil des urgences, et là, il crut rêver. Une jeune femme d'une beauté incroyable venait d'y faire son apparition. Elle était assez grande pour une fille, et elle avait de magnifiques cheveux bruns qui lui tombaient en cascade dans le milieu du dos, et son corps le laissa rêveur. C'est seulement quand elle se retourna qu'il tomba amoureux. Il se perdit dans le vert magnifique de ses grands yeux en amandes, et fondit littéralement quand elle sourit dans leur direction, à lui, Hermione et Harry.
C'est alors qu'elle vint vers eux, il n'y croyait pas. Elle s'approcha jusqu'à Hermione et Harry.
" - Bonjour, dit-elle, je suis le médico-mage qui vais m'occuper de vous."
" - Bonjour, répondit Harry, sortant lui-même de sa rêverie."
" - Je vais vous emmener pour faire des examens, continua-t-elle. Je vais commencer par vous, monsieur, je vois que vous êtes le plus touché."
" - Non, protesta-t-il, c'est pas grave, occupez-vous d'abord d'Hermione, je peux attendre."
" - Non Harry, intervint Hermione, elle a raison, vas-y… et elle serra sa main avant de la lui rendre."
" - Bon, d'accord", se résigna Harry.
" - Voilà qui est plus sage," lui dit la médico-mage, en faisant un grand sourire.
Elle leva les yeux vers Ron, et parut désarçonnée pendant un moment. Enfin, elle reprit ses esprits.
" - Je… pardon ! bredouilla-t-elle, vous êtes avec eux ?" demanda-t-elle enfin à Ron.
" - O… oui, bégaya ce dernier. Ce sont mes amis."
" - Bien, je peux vous laisser la demoiselle pendant que je m'occupe de son petit ami, alors ?"
Ron éclata alors de rire, pendant qu'Hermione et Harry rougissaient comme des pivoines.
" - Je… j'ai dit quelque chose de drôle?" demanda la médico-mage,
" - Oh oui ! dit Ron, encore en train de rire, mais ce n'est pas votre faute, ne vous inquiétez pas. Ha ha ha…"
" - Que… ?" balbutia-t-elle, sondant Harry et Hermione du regard.
" - C'est que, nous ne sommes pas ensemble," dit Hermione d'une petite voix.
" - Aaaah ! Je vois… j'ai fait une gaffe."
Et la médico-mage émit un petit rire qui, en sortant de sa bouche, sonna aux oreilles de Ron comme le son doux du flot d'un ruisseau. Il s'arrêta alors de rigoler, et resta bouche bée devant elle. Voyant cela, elle s'arrêta aussitôt, et rougit elle aussi.
" - Je… pardon, s'excusa-t-elle, je ne me moquais pas."
" - Ce n'est pas grave," intervint Harry en souriant, regardant tour à tour la médico-mage et Ron.
" - Je m'appelle Ron Weasley," dit enfin celui-ci, en se levant et en tendant la main.
" - Enchantée, moi c'est Héléna Deschain," répondit-elle en touchant la main de Ron.
Elle n'aurait su dire ce qu'elle avait ressenti à ce contact. Une légère décharge électrique lui parcourut le corps. Elle aurait voulu le toucher de nouveau pour voir si ça venait bien de lui. Mais elle chassa vite cette pensée de sa tête. Enfin, quand même, elle aurait voulu savoir.
" - Et voici mes amis Harry Potter, et Hermione Granger," continua Ron.
" - Enchantée, dit Héléna en se tournant vers eux. Je dois vous avouer que je vous avais reconnu, Mr Potter."
" - Harry, rectifia celui-ci, appelez-moi Harry."
" - Bien, Harry, et elle sourit. Si nous allions vous examiner à présent ?"
" - D'accord, mais je ne peux pas marcher."
" - Pas de problème, les infirmiers vont venir porter le brancard sur lequel vous êtes installé."
" - OK !"
Héléna sortit alors sa baguette, et en fit sortir une minuscule gerbe d'étincelles qui s'envolèrent dans le couloir. Quelques secondes plus tard, 2 infirmiers arrivaient d'un pas rapide. Sur l'indication d'Héléna, ils soulevèrent le brancard d'Harry, qui se tourna une dernière fois vers Hermione et lui fit un clin d'œil. elle lui répondit par un sourire et un petit mouvement de la main. Héléna suivit les infirmiers et, avant de passer le coin du couloir, elle se retourna et croisa de nouveau le regard de Ron. Elle lui sourit, et il fut le plus heureux des hommes. Hermione dut le pincer pour le faire revenir à lui.
" - Hé, mais ça fait mal…"
" - C'est mieux que d'avoir cet air idiot. Réveille-toi. T'es amoureux ou quoi ?"
" - Ben, ça se pourrait bien…"
" - Quoi ? d'elle ? se moqua gentiment Hermione. Tu crois qu'elle va s'intéresser à toi ?"
- Et pourquoi pas ?" se vexa Ron.
" - Réfléchis, voyons, elle est plus âgée que toi, et elle est très intelligente, et sûrement très prise par son boulot. Et puis, qui te dit qu'elle n'a pas déjà un petit ami."
" - Merci de me soutenir, Hermione," soupira Ron.
" - C'est pas ça, mais ne va pas tout de suite te faire des films."
" - Ça risque plus, là… mais bon, on verra. Je suis sûr qu'elle n'a personne en tout cas."
" - Ah bon ? et comment peux-tu l'affirmer ?"
" - Je le sens…"
" - Tiens donc, Ron a des intuitions…" ricana-t-elle.
" - Oh ça va…"
Ils furent interrompus par le retour de Ginny et Hagrid. Ils en avaient profité pour acheté des sandwichs à la cafétéria de l'hôpital. Ginny en tendit un à Hermione, et Hagrid donna ce qui semblait être un gros sandwich au salami à Ron, qui fit la grimace, mais le prit quand même.
" - Merci… Hagrid."
" - Ils ont emmené Harry ?" demanda ce dernier.
" - Oui, il y a 2 minutes," répondit Hermione.
" - Ils vont en avoir pour longtemps, à ton avis ?" demanda à son tour Ginny.
Hermione, qui avait entamé son sandwich, haussa les épaules pour signifier qu'elle n'en savait rien.
Hagrid et Ginny s'assirent donc, et ils attendirent. Ron, lui, rêvassait, il repensait à ce sourire, ces yeux, ces cheveux… Héléna.
Quant à Hermione, le regard dans le vide, elle souriait, car malgré l'épreuve qu'elle venait de vivre, elle trouvait que la journée se terminait plutôt bien.
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La journée avait été longue, et ils avaient attendu longtemps le retour de la médico-mage, qui leur donnerait des nouvelles de Harry. elle leur avait annoncé qu'il devrait passer la nuit à l'hôpital, et qu'on lui ferait d'autres examens le lendemain. Après, elle avait emmené Hermione, qui, elle, était revenue une demi-heure plus tard, autorisée à sortir. Elle était accompagnée de la médico-mage, Héléna.
Molly Weasley venait d'arriver, et elle se dirigea alors vers Hermione, et la prit dans ses bras.
" - Ma petite… oh Merlin, dès que j'ai appris, j'ai fait au plus vite, mais il fallait que j'avertisse d'abord Arthur, et…"
" - Ne vous inquiétez pas, Mme Weasley, ça va, je n'ai rien," lui dit Hermione.
Elle regarda Hermione de haut en bas te, voyant qu'effectivement elle n'avait rien, elle se tourna alors vers Héléna.
" - Bonjour, mademoiselle, dit-elle en lui tendant la main, le sourire légèrement crispé … comment va Harry ?"
" - Oh, bien madame, rassurez-vous." Et elle serra la main de Molly en lui souriant chaleureusement. Elle eut un regard vers Ron.
" - Vraiment ? Oh, Merlin, comme je me suis inquiétée."
" - Il n'y a pas de quoi, madame, je vous rassure. Il va juste rester ici cette nuit, comme je l'ai dit tout à l'heure à ses amis."
" - Grands Dieux, merci… merci mademoiselle, puis, se tournant vers Hermione et Ron, mais que s'est-il passé exactement les enfants ?"
" - M'maaan, grogna Ron… on n'est plus des enfants, et il rougit en regardant Héléna qui esquissait un petit sourire moqueur… et ce n'est pas le moment ni l'endroit pour parler de ça. Tout ce qui compte, c'est qu'Harry et Hermione soient sains et saufs."
" - Oui, tu as raison," dit-elle en le serrant contre elle.
" - M'maaan, il y a du monde ici…" dit-il en rougissant de plus belle.
" - Et alors, tu es mon fils non ?"
Il ne trouva pas quoi répondre, et tous décidèrent alors de partir, mais non sans rendre visite à Harry auparavant.
" - Est-il possible de voir Harry avant de partir ?" demanda Molly.
" - Bien sûr, répondit Héléna, suivez-moi, je vais vous conduire à sa chambre."
Molly Weasley, suivie d'Hermione, Ron, Ginny et Hagrid, qui fermait la marche, suivirent alors Héléna, qui les guida à travers les couloirs. Ils arrivèrent devant la chambre n° 19, et entrèrent, toujours derrière la médico-mage.
" - Nous y voilà… Harry, vous avez de la visite."
" - Oh Harry, pleurnicha Molly en le prenant dans ses bras, comme elle l'avait fait avec Ron quelques minutes plus tôt… mon petit, ça va ? tu as mal quelque part ? je peux faire quelque chose pour toi ? je peux t'apporter des affaires si tu veux…"
" - Merci, Mme Weasley, ça ira, je ne reste qu'une nuit. Et je n'ai plus mal, Héléna m'a très bien soigné."
" - Héléna ? qui…"
Et elle se tourna vers la médico-mage, qui hocha la tête.
" - Oui, c'est moi"
" - Oh, d'accord, fit Molly en souriant. Merci pour tout mademoiselle."
" - Je n'ai fait que mon travail madame."
" - Héléna," intervint Hermione…
" - Oui ?"
" - Est-ce que je pourrais… rester avec Harry cette nuit ?"
" - Oh, et bien je pense que c'est possible. Nous vous ferons installer un lit, ou un grand fauteuil."
" - Merci beaucoup."
" - Ce n'est rien, je comprends tout à fait. Je vais faire le nécessaire."
Et elle sortit de la chambre, non sans faire un grand sourire à Ron en le croisant. Lui-même, avait un air béat, et ce coup-ci, c'est Ginny qui le secoua. Ils s'approchèrent alors tous près du lit d'Harry, qui regarda Hermione avec une expression de gratitude, puis s'adressa à eux.
" - Merci d'être venus., vous avez perdu votre journée à cause de moi."
" - Ne dis pas de sottises Harry, répondit Ginny, on est tes amis, c'est normal qu'on soit restés."
" - Oui, dit Hagrid, qui n'avait pas dit un mot depuis leur entrée dans la chambre, et puis je ne pouvais pas laisser mon petit protégé sans savoir s'il allait bien. Me voilà rassuré. Je pense que Dumbledore va faire poster des membres de l'Ordre dans les parages, cette nuit. Tu ne risques donc rien."
" - Bonne idée, renchérit Molly, on n'est jamais trop prudent. Bon les enfants, on va laisser Harry se reposer à présent, puis se tournant vers Hermione… tu es sûre que tu veux rester cette nuit ?"
" - Oui, ne vous inquiétez pas."
" - Bien, prends bien soin de lui alors."
Hermione ne répondit rien, mais se retourna vers Harry, qui lui souriait déjà, et lui fit un clin d'œil. Ensuite, toute la bande sortit, mais Ron resta encore un peu.
Il paraissait soulagé que sa mère soit partie. Elle lui faisait piquer un fard à chaque fois, en public. Il n'aimait pas ça, mais que répondre à sa mère. Enfin, là, il était de nouveau seul avec ses 2 meilleurs amis.
Il s'approcha du lit.
" - Harry, que crois-tu qu'il va se passer maintenant ? Je veux dire… on va être encore plus surveillés, enfin, protégés, non ?"
" - Ça ne m'étonnerait pas, en effet, surtout si Dumbledore est au courant. Et si tu veux mon avis, il était au courant bien avant que Hagrid ne lui envoie un hibou. Il a ses propres sources. Et sachant que l'un des membres de l'Ordre a été tué, il n'a pas dû mettre longtemps à réagir. Par contre, ça m'étonne qu'il ne soit pas encore venu."
" - Attends que la nuit soit tombée, intervint Hermione, et à mon avis il va faire son apparition."
" - Oui, c'est possible. Mais écoutez-moi, tous les 2, reprit Harry, à partir de maintenant il va falloir vraiment être prudent, même si l'Ordre nous fait protéger, car s'ils ont tué Mondingus, ils n'hésiteront pas à en tuer d'autres. Donc, vigilance constante, comme disait si bien Fol Œil, enfin, Croupton Jr."
" - Harry, intervint Hermione, tu ne crois pas qu'ils pourraient aussi se servir de l'Imperium contre l'un de nous pour atteindre les 2 autres ?"
" - Oui, c'est une éventualité à ne pas négliger."
" - Comment on peut faire alors, pour savoir si l'un de nous est sous l'effet de l'Imperium ?" demanda Ron.
" - Simple, répondit Hermione, il suffit d'instaurer une sorte de code entre nous, afin de ne pas se laisser abuser."
" - Bonne idée, fit Harry. Ecoutez, pour vérifier qu'il s'agit bien de l'un de nous, il suffira de demander de quoi nous avons parlé ce soir, dans cette chambre, en ce moment-même. Etant donné qu'il n'y a que nous 3, personne d'autre n'aura pu entendre."
Ron se retourna alors et chercha frénétiquement par terre quelque chose d'invisible. il fut jusqu'à l'entrée de la chambre, et revint sur ses pas, puis vérifia la fenêtre.
" - Qu'est-ce que tu fais, Ron ?" demanda Hermione.
" - Ben, je vérifie juste qu'il n'y a aucune oreille à rallonge dans le coin, car avec Fred et Georges qui vendent leurs marchandises à n'importe qui."
Harry ne put retenir un rire. Il se rappelait très bien de l'invention des jumeaux. Une oreille qui pouvait se glisser même sous les portes. Elle leur avait été bien utile.
" - Oui, ce n'est pas bête d'y avoir pensé, mais je vois mal Voldemort débarquer dans la boutique de tes frères pour y acheter une paire d'oreille à rallonge."
Et ils éclatèrent tous de rire. Ça faisait du bien de se détendre après une journée comme celle-là, vraiment épuisante nerveusement.
" - Je peux participer ?" dit une voix dans le dos de Ron.
" - Ce dernier fit un sursaut," surpris par la voix d'Héléna.
" - Oh, pardon, s'excusa cette dernière en riant, je ne voulais pas vous effrayer."
" - M'effrayer ? oh, euh, pas du tout, fit un Ron embarrassé. J'ai juste eu un hoquet de surprise."
" - Oh, tant mieux alors, répondit-elle dans un sourire mutin, pendant qu'Harry et Hermione s'esclaffaient dans le dos de Ron. Je venais juste apporter les médicaments d'Harry, avant de partir."
" - Vous… vous partez ?" demanda Ron.
" - Et oui ! je ne pense pas pouvoir tenir toute la nuit."
" - Oui, bien sûr… j'allais partir aussi de toute façon."
" - Vraiment ? vous devez être très occupé, non ?"
" - Oh, pas vraiment… à vrai dire, je commencerai à travailler au Ministère dans un mois."
" - Au Ministère ? Et bien, quelle ambition… dit-elle dans un sourire. Mais dites-moi, Ron…"
" - Oui ?" fit-il, stupéfait qu'elle se souvienne de son prénom.
" - Est-ce que… elle baissa la tête, et il eut l'impression qu'elle rougissait, est-ce que vous voudriez qu'on aille manger quelque part ensemble ?"
Un silence s'installa. Harry et Hermione s'étaient arrêtés de rire, et Ron et Héléna se trouvaient face à face, aussi rouges l'un que l'autre. L'air semblait soudain s'être alourdi, et il commençait à régner une chaleur intenable tout d'un coup. Devant l'absence de réaction de Ron, Hermione lui balança un coup de coude dans les côtes. Celui-ci en eut le souffle coupé pendant quelques secondes.
" - Ben… euh…"
" - Oh, je comprendrais si vous avez prévu autre chose, reprit Héléna à toute vitesse."
" - Non non non… pas du tout, je vous assure… ça me ferait vraiment plaisir de dîner avec vous… vraiment."
" - C'est vrai ?" s'illumina-t-elle alors.
" - On ne peut plus vrai," lui répondit Ron en souriant.
" - Bien, alors laissez-moi juste le temps de me changer, et je repasse vous chercher ici… d'accord ?"
" - D'accord."
Et elle sortit à nouveau de la chambre, laissant Ron abasourdi, un sourire béat sur le visage.
" - Ron, on dirait que tu as un rendez-vous galant ce soir," dit enfin Harry.
" - Allons, ne dis pas de sottises, elle veut juste qu'on aille manger."
" - Et bien, je dois avouer que je suis surprise, dit Hermione, mais en effet, je suis de l'avis de Harry, elle a l'air de s'intéresser à toi finalement."
Ron ne répondit pas, mais son visage reflétait son état d'allégresse, et plus encore quand Héléna refit son apparition quelques minutes plus tard.
" - On peut y aller," dit-elle, apparemment très contente elle aussi, vu le sourire qui lui barrait le visage.
" - Et bien, allons-y, je vous suis."
" - Bonne soirée Harry. Bonne soirée Hermione. Au fait, j'ai demandé qu'on vous apporte un grand fauteuil, ils sont assez confortables pour y dormir."
" - Merci, Héléna, et bonne soirée à vous deux," répondit Hermione.
" - Oui, bonne soirée," renchérit Harry, en faisant un clin d'œil imperceptible à Ron.
Et Héléna passa son bras sous celui de Ron, et l'entraîna hors de la pièce. Harry et Hermione se regardèrent, puis se mirent à rire.
" - Je crois que Ron s'est fait capturer," dit Harry.
" - Oui, mais je crois qu'il n'est pas le seul. Tu as vu l'expression de son visage à elle ?"
" - En effet. Pourvu qu'il ne fasse pas le pitre, il ferait tout rater."
" - On verra bien. Pour le moment je veux que tu te reposes. Et puis on ne va pas tarder à nous servir à manger, à nous aussi. Tu crois que c'est un rendez-vous dans notre cas ?"
" - Je ne sais pas… je pense que ça dépend surtout de l'état d'esprit avec lequel on l'aborde."
" - Ah ? et… quel est ton état d'esprit alors ?"
" - Ben, très bon, je me sens bien, là, avec toi à côté de moi…"
Il lui prit la main, puis elle vint se blottir dans ses bras, et il lui caressa les cheveux. Inévitablement, ses doigts se prirent dans les nœuds de la tignasse d'Hermione.
" - Oh, décidément, excuse-moi… je ne suis vraiment pas doué."
" - Chut !"
" - Quoi ?" fit-il, surpris.
" - Tais-toi," répondit-elle en le fixant dans les yeux, à travers la semi-obscurité qui régnait à présent dans la chambre.
Il plongea son regard dans celui d'Hermione, il s'y perdit. Il revit les 2 éclats noisettes qu'il avait vus dans son rêve la nuit précédente. Ils brillaient d'une intensité incomparable. Les yeux d'Hermione n'avaient jamais brillé comme ça. Et ses lèvres, elles n'avaient jamais eu pareil goût.
Ses lèvres ?… pareil goût ?..
Sans qu'il s'en rende compte, hypnotisé par le regard d'Hermione, celle-ci avait posé ses lèvres sur les siennes. Elles étaient tellement douces, généreuses, et elles avaient un goût fruité. Il ferma les yeux, et se laissa transporter par cette sensation. Quand elle entrouvrit la bouche, et que sa langue vint chercher celle de Harry, ce fut l'extase.
Cette danse lascive, sensuelle et pleine de douceur… jamais il n'avait rien connu de tel auparavant, pas même Cho, quand elle l'avait embrassé dans la salle sur demande.
Hermione se mit à lui caresser le visage tout en l'embrassant, et elle gémissait de plaisir, ce qu'il ne se retint pas de faire lui aussi.
Il la fit basculer sur le lit, et se tint au-dessus de son visage. Il la regarda intensément, et elle était là, ne disait rien, attendait, tout simplement, elle attendait qu'il continue à la couvrir de baisers. Alors, il lui caressa le visage, passant le doigt sur ses lèvres.
Elle prit les doigt entre ses dents, et passa lentement sa langue autour, puis le lui rendit, lui faisant un sourire taquin. Elle passa aussi sa main sur le visage de Harry, lui caressant longuement la tempe, regardant dans le vert si pur de ses yeux.
Le cœur d'Hermione bondit dans sa poitrine, et elle attrapa Harry par la nuque, pour le forcer à revenir l'embrasser, pour éteindre le brasier de ses lèvres.
Alors Harry se laissa faire, et l'envie de protester ne lui vint pas un instant à l'esprit. jamais il n'aurait cru possible qu'un jour, Hermione et lui se retrouveraient dans un lit en train de s'embrasser passionnément.jamais il n'aurait pensé pouvoir un jour tomber amoureux au simple contact d'un baiser.
Et pourtant, à cet instant, il venait de tomber éperdument amoureux de sa meilleure amie, sa confidente, sa bien aimée Hermione.
A présent, leurs langues s'enroulaient à un rythme effréné, leurs bouches se posaient tantôt dans le cou, tantôt sur l'oreille, et revenaient reprendre respiration l'une contre l'autre, comme si le simple contact de l'une sur l'autre était vital pour qu'ils puissent respirer.
Leur souffle s'était considérablement accéléré, et à présent, dans leurs yeux, un sentiment plus bestial était venu s'ajouter aux autres, le désir.
Hermione passa ses mains sous le pyjama hospitalier d'Harry, et lui caressa le torse lentement. Elle pouvait sentir le dessin de ses muscles, ses pectoraux, ses abdominaux. Elle ne l'imaginait pas si musclé, mais à l'évidence, le Quidditch avait fait son office, et Hermione se dit furtivement qu'elle pourrait commencer à aimer ce sport finalement.
Et elle arracha le haut du pyjama de Harry, pour pouvoir regarder à loisir ce qu'elle avait pu toucher, et pouvoir couvrir de baisers cette poitrine finement scupltée, et imberbe de toute végétation.
Elle retourna Harry pour se retrouver au-dessus de lui, et passa sa langue en remontant depuis le nombril, jusque sur les tétons à peine durcis de son homme. Et, en laissant traîner sa main sur le bas ventre de Harry, elle put se rendre compte que ses tétons n'étaient pas la seule chose qui avaient durci.
Harry n'en pouvait plus, il tremblait de désir pour Hermione. Ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas être à cheval sur lui en train de lécher son torse, non, il devait faire un rêve érotique.
Mais, quand elle lui mordilla doucement le téton, il sut que ce n'était pas un rêve, et il entreprit de lui enlever son haut, qui ne tenait que par 2 fines bretelles. Elle le laissa faire, et il ne s'attendaitpas non plus à ce qu'elle ne porte rien là-dessous.
Aussi, une fois le haut enlevé, il put contempler la poitrine délicate et rebondie d'Hermione et profita du fait qu'elle était redressée pour l'embrasser, et passer la langue en suivant le contour de ses seins.
A présent, elle se laissait faire, et il embrassa la poitrine qui s'offrait à lui à pleine bouche, et imita Hermione, en léchant langoureusement ses tétons, qu'il sentit se durcir.
Il repassa de nouveau par-dessus elle, et reprit sa bouche avec fougue, laissant ses mains caresser les seins à présent nus qui s'offraient à elles, et ses doigts faisaient rouler les bouts encore durs, et Hermione gémissait encore, et Harry n'en fut que plus excité.
L'une de ses mains descendit pour caresser le ventre plat et ferme de la jeune femme. Pendant ce temps, il continuait à conquérir les lèvres de celle-ci.
Enfin, sa main alla se loger entre les jambes d'Hermione, et celle-ci se cambra légèrement.
Il entreprit alors de détacher les boutons de son jean… La respiration d'Hermione se coupa…
Bon… OK, je vais encore me faire découper en rondelles, me prendre des coups de bambous derrière les oreilles, ou me faire écarteler sur la place publique, mais vous le savez que je suis obligé lol…
Alors, elle vous intrigue cette petite Héléna ?
Attention, je dis "Question"… D'après vous, d'où vient son nom de famille ?
BadAngel est dispensée de répondre lol…
En général, dans les vieilles séries télévisées du genre Batman ou autres, c'est là qu'on voit apparaître le tant redouté "To Be Continued"…
A cela, je dirai, restons français, et disons simplement : "A suivre".
