Note de l'auteur : Hopvoici le quatrièmechapitre en ligne en l'honneur de ma première reviews !


Chapitre 4

Entre la vie et la mort

Séverus se précipita vers elle, sa robe était toute mouillée. Lorsqu'il la prit dans ses bras elle ne bougea pas. Ses lèvres et ses pieds avaient pris une couleur bleutée. Séverus se mit à courir tant bien que mal dans la neige. Se répétant sans cesse, plus vite, plus vite, elle va mourir de froid. Mais il se souvint que l'infirmière était partit depuis trois jours à Londres pour une importante réunion. Personne n'avait pu la remplacer. Il descendit alors les marches quatre à quatre et ouvrit violemment la grande porte de son bureau. Il traversa la pièce et ouvrit une seconde porte, il déposa Nadrelan sur son lit. Séverus chercha plusieurs énormes couvertures et les disposèrent près du feu. Il prit Nadrelan et la coucha dessus. Il réfléchit un instant, il avait peur de lui enlever sa robe. Mais lorsqu'il vit que la jeune fille ne montrait plus aucun signe de vie il se décida très vite. Le moment était critique. Il lui enleva sa robe. Son corps était très blanc. Il prit sur une des étagère une bouteille d'alcool. La déboucha et en versa sur ses mains. Il commença a frictionner le corps inerte de la jeune fille. Sur son visage, la peur s'inscrivait plus les demis heures avançaient. Il répéta les mêmes gestes pendant plusieurs heures. Il avait vraiment trop chaud près du feu mais il ne s'en souciait guère. Lorsqu'il se rendit compte que tout cela ne servait plus a rien et qu'il fallait mieux attendre, il s'arrêta, la recouvrit de plusieurs couvertures, rajouta plusieurs autre bûches dans le feu. Il tomba de fatigue à côté de Nadrelan. Il n'avait dormit que quatre heures lorsqu'il se réveilla, il ne faisait pas encore jour. Il était persuadé que la jeune fille avait bougé de place depuis la dernière fois. Pourtant, elle avait toujours l'air sans vie. Les vapeurs de l'alcool lui remontait jusque dans les sinus. Il voyait trouble et se rallongea. Lorsque le jour pointait à l'horizon, Séverus avait reprit ses esprits. Il fixa la jeune femme et s'aperçut à cet instant qu'elle avait vraiment changé de place. Elle dormait sur le ventre. Il voulut voir si elle n'avait pas froid. Il s'approcha et du bout des doigts il toucha sa peau blanche. Tout semblait normal à présent. Il était si heureux de ne pas avoir perdu son élève. Quelque chose en dessous de ses cheveux attira son attention. Il les écarta d'un mouvement délicat. C'était un tatouage qui représentait une tête de licorne. Il était situé sur l'omoplate de Nadrelan. Il ne pu s'empêcher de la contempler, un autre tatouage était sur son poignet. Une inscription dans une langue qu'il ne connaissait pas l'entourait. La jeune fille commença à bouger, il s'éloigna un peu. Elle ouvrit les yeux et regarda devant elle, elle ne se rappelait de rien. Seulement qu'elle avait embrassé Malefoy pour sortir le plus vite possible. Elle bougea en direction du maître des potions. Elle prit peur lorsqu'elle s'aperçut qu'elle était nu dans une chambre qu'elle ne connaissait pas avec son professeur qui avait la chemise ouverte. Séverus voyant tout cela la rassura de suite :

Ne craigniez rien, vous avez fait un malaise dans la neige.

Vous m'avez sauvé ?

Oui, on peut dire ça.

Pourquoi ne suis-je pas à l'infirmerie ?

Madame Pomfresh est absente pour plusieurs jours.

Je crois alors que je vous dois la vie. Merci.

Ce n'est rien, reposez vous maintenant. Nous sommes dimanche, je resterais près de vous.

Nadrelan se laissa transporter jusqu'au lit de Séverus sans protester, puis s'endormit cette fois pour un sommeil réparateur. Séverus avait demandé à une Serpentard de première année en qui il avait confiance d'aller chercher quelques affaires appartenant à la jeune fille. Il déposa l'uniforme sur son lit ou elle dormait paisiblement. Il avait eu si peur. Il ne put s'empêcher de la regarder. Il alla prévenir Dumbledore, ce dernier le félicita et le remercia d'avoir prit soin d'elle. Séverus lui demanda s'il pouvait continuer à la soigner. Sa requête fut acceptée. Il apporta à Nadrelan une soupe au potiron de la cuisine. Elle dormait toujours, mais il fallait bien qu'elle mange. Il posa le plateau sur la table de nuit, il s'assit sur son lit et allongea le bras jusqu'à son épaule. Depuis le premier jour, il avait trouvé cette femme, pour lui ce n'était plus une adolescente, intrigante. Elle était aussi mystérieuse que lui. Il ne savait pas comment, mais cette jeune femme réveillait en lui un sentiment de douceur extrême. Il murmura son prénom pour qu'enfin elle se réveille. Elle bougea, puis se releva, elle lui sourit et lui dit :

Je crois que je peux me lever.

Déjà ?

Oui, j'ai toujours guérit très vite. Veuillez me passer mes vêtements. S'il vous plait.

Avec un certain pincement au cœur il lui passa ses vêtements et sortit de la pièce. Elle disait vrai car elle se tenait debout dans l'embrasure de la porte de la chambre. La Serpentard avait oublié de prendre les chaussures de Nadrelan. Elle était en chaussettes. Séverus le lui reprocha. Il lui demanda de s'assoire.

Nadrelan, je voudrais vous parler d'une affaire que j'ai entendu dans les couloirs. Il s'agit de Monsieur Malefoy.

Il lui expliqua toute l'histoire, et la mit en garde. Lorsque Nadrelan digéra le coup, elle plissa les yeux et se mit à rire jaune. De toute évidence elle avait une idée derrière la tête. Elle remercia son professeur et voulut prendre congé. Il ouvrit la porte et regarda encore la jeune femme. Avant qu'elle s'en aille il lui dit :

Je suis si heureux que vous soyez en vie, j'ai eu…

Il ne termina pas sa phrase, d'un mouvement il prit la taille de Nadrelan et l'attira à lui. Elle sourit, voyant l'embarra de son professeur elle se mit à rire :

Voyons professeur est-ce bien raisonnable ! Moi aussi j'aimerai vous dire merci, merci de m'avoir sauvé la vie.

Nadrelan tourna les talons et décida d'aller mettre ses chaussures.