Fuery et Falman avaient reprit l'enquête sur le fameux hôpital. Ils avaient une idée de l'endroit que leur supérieure avait visité. Elle l'avait retrouvé ce matin. Ils allèrent faire un tour aux archives.
" Tenez regardez ça." fit Fuery.
Falman vint voir le dossier que le sergent tenait. Kain en sortit des photocopies. C'était celles d'un agenda. Ils échangèrent un regard entendu.
" Voilà ce que le lieutenant Hawkeye avait découvert. Une liste qui n'est sûrement pas pour des rendez-vous médicaux." dit l'adjudant.
" Oui, mais comment ces photocopies ont-elles atterri ici ?" interrogea Fuery.
" Aucune idée. Nous n'avons qu'à aller jeter un oeil à ces entrepôts."
Ils quittèrent l'hôpital en emportant les photocopies.
Roy avait décidé de rester avec Riza aujourd'hui. Tous deuxprojetaient d'aller pique-niquer au parc. En attendant l'heure du déjeuner, ils jouèrent avec Hayate. Roy s'amusa ensuite à poursuivre Riza. Il l'attrapa et la fit tournoyer. La jeune femme riait aux éclats, Hayate jappait d'enthousiasme.
" Ouf ! Je crois qu'il est l'heure de déjeuner." dit Riza dans les bras de Roy.
Il l'observa un instant. Elle avait les yeux brillants de joie, les joues légèrement rosées et souriait. En un mot à croquer. Elle se sépara de lui pour préparer le déjeuner. Il l'aida à sortir le repas du panier. Riza apprêta aussi le déjeuner de Hayate. Roy apprécia énormément ce déjeuner. Le temps était ensoleillé, il déjeunait avec une femme superbe ... que demander de plus ?
Roy s'allongea dans l'herbe avec un soupir de satisfaction et le sourire qui av avec.
" Monsieur est satisfait on dirait." constata Riza.
" Tout à fait. Je ne m'étais pas senti aussi bien depuis une éternité." répondit Roy.
Riza lui sourit. Qu'est-ce qu'elle était belle, avec le soleil qui jouait dans ses cheveux, le visage détendu, confiant ... adorable. Quand elle retrouverait sa mémoire, il risquait d'en être tout autrement. Aussi Roy grava-t-il ces instants dans samémoire, et aussi dans l'écrin de son coeur. Riza décida de s'allonger également. Hayate vint se mettre entre eux deux. Sa maîtresse se mit sur le côté pour promener ses doigts dans la fourrure noire. Roy envia le chien uin instant : il aimerait beaucoup que Riza promène ses doigts dans ses cheveux. Mais il dut se contenter de la regarder faire.
Fuery et Falman arrivèrent au premier des entrepôts. Il était fermé, aussi durent-ils chercher une autre entrée. Kain en trouva une, une fenêtre brisée. Vato lui fit la courte échelle. Puis le sergent l'aida à monter à son tour en lui faisant passer une chaîne qui trainaît là.
" C'est rempli de cartons . Je vais en ouvrir un." annonça Kain.
Il ouvrit un premier carton ... et s'évanouit. Falman se précipita vers lui et lui tapota les joues.
" Kain ... sergent Fuery. Bon sang c'est pas le moment ! Réveillez-vous !"
L'adjudant finit par lui flanquer une grande paire de claques. Kain se réveilla.
" Qu'est-ce qui il y avait dans ce carton ?" demanda Falman.
" Regardez-vous même ..." répondit Kain.
Falman le laissa se remettre, et alla jeter un oeil. Des organes. Il y avait des organes humains dans le carton. L'adjudant eut la nausée. Il referma soigneusement le carton. Puis décida de vérifier les autres. Tous contenaient la même marchandises sanglante.
" Quelle horreur ! Les soupçons à propos du trafique d'organe étaient fondés." dit Falman.
" Et le lieutenant Hawkeye avait fait une sacrée découverte avec la liste des entrepôt." ajouta Kain.
" Oui mais ..." reprit Falman.
" Mais quoi ?"
" Il y a encore un détail qu'on ignore. Les photocopies. Comment se sont-elles retrouvées dans un dossier destiné aux archives ? Car je suis sûr qu'Hawkeye les avait sur elle. Que s'est-il passé pour qu'elle soit obligée de fuir ?"
" Ca, elle seule pourra nous le dire quand elle aura retrouvé ses souvenirs." répondit Kain.
Les militaires remirent tout bien en place, et sortirent. A présent, ils leur fallait informer leur colonel de leur découverte.
Roy et Riza s'étaient promenés toute la journée. Ils rentrèrent ravis de leur balade. Le lieutenant ne s'était pas autant amusée depuis un bon bout de temps. Elle se rendit dans sa chambre pour se changer. Riza découvrit qu'elle se sentait vraiment bien en compagnie du colonel. Il la rassurait, la détendait, était attentionné envers elle ...
" Qu'en sera-t-il quand j'aurais retrouvé ce que j'ai perdu ? Serons-nous obligé de mettre de la distance entre nous ?" se demanda-t-elle.
Si c'était le cas, ça la rendrait bien triste. Elle s'y était attachée à cet homme.
" J'ai fait bien davantage. Pour qu'il soit la seule chose dont je me sois souvenue, c'est que je devais en être amoureuse."
Cette pensée lui fit savoir que c'était toujours le cas. Mais un homme aussi beau que lui devait avoir toutes les filles qu'il voukait à ses pieds. Et des bien mieux qu'elle.
Roy de son côté, se demandait également ce qui allait se passer quand Riza aurait recouvré la mémoire. Sans doute redeviendrait-elle froide, comme à son habitude. Ce qu'il trouvait bien dommage. La Riza qu'il hébergeait était enjouée et croquait la vie à pleine dents. Il devait bien avouer qu'elle lui plaisait beaucoup comme ça. Roy passa devant sa chmabre au moment où elle sortait er ils faillirent se rentrer dedans.
" Oh pardon !" fit Roy.
" Non c'est moi, je t'ai coupé la route." fit Riza.
" Je venais te dire que le repas était prêt."
" Entendu. J'arrive."
Le lendemain, Kain et Vato guettèrent l'arrivée de leur colonel. Quand celui-ci arriva, ils se précipitèrent vers lui.
" Nous avons fait une drôle de découverte hier, mon colonel." annonça Falman aprèsb l'avoir salué.
" Vraiment ?" répondit Roy.
" Oui. Figurez-vous que nous sommes allés voir cet hôpital dans lequel enquêtait le lieutenant. Nous y avons trouvé une liste photocopiée de quelques entrepôts, ainsi que les noms de personnes probablement impliquées dans cette affaire." annonça l'adjudant.
" Et qu'y avait-il dans ces entrepôts ?" demanda Roy en se dirigeant vers son bureau.
" Des ... hm ... cartons." commença Kain.
Roy l'incita du regard à poursuivre.
" Et dans ces cartons ... se trouvaient ... des ... des organes ... humains."
Roy haussa les sourcils. Un trafique d'organes, comme ils l'avaient soupçonné au départ. Rien que ça. Une vérité pour le moins sanglante. Falman lui montra les photocopies. Avec ça et ce ses subordonnés avaient trouvé dans les entrepôts, ils auraient de quoi faire arrêter les chefs de la bande. Le colonel décida de le faire immédiatement.
Depuis une fenêtre, le docteur Clarkson vit arriver les militaires. Il avertit aussitôt son aide-soignant.
" Ce doit être à cause de la fille. Elle a dû tout leur raconter." dit-il.
" Encore faut-il qu'elle ait pu accéder au Q.G. Je ne tiens pas à savoir pourquoi ils sont là. Filons d'ici." fit Clarkson.
Tous deux sortirent du bureau, et se débrouillèrent pour éviter les militaires.
Roy n'attendit pas que le docteur vienne à eux, et se dirigea vers l'étage où se toruvait son bureau. Personne. Il ordonna à ses subordonnés de se dispatcher pour le chercher. Quelque temps plis tard, ils se rejoignirent à la réception.
" Il est introuvable. Personne ne l'a vu." dit Breda.
" Et pourtant il est censé travailler aujourd'hui." ajouta Havoc.
" Je parie qu'il nous a vu arriver et qu'il s'est tiré." dit Roy.
Il pensa soudain à Riza. Et s'il savait où elle était ? Il chercha un téléphone et s'y précipita.
" Riza ? C'est Roy, est-ce que ça va ?" demanda-t-il.
" Oui pourquoi ?" s'étonna-t-elle.
" Ecoute, le docteur responsable de ton accident s'est enfui. Tiens-toi prête à te défendre au cas où." avertit-il.
" D'accord."
" Je vais quand même venir rassure-toi." ajouta-t-il.
" Merci."
Il raccrocha, et toute la troupe retourna au Q.G. Là, Roy donna le signalement du docteur à différentes polices, tout en précisant qu'il pouvait avoir un complice. Ceci fait, il se rendit chez lui. Riza fut soulagée de le voir.
" Tout va bien ?" demanda Roy en la prenant dans ses bras.
" Oui, mais tu crois qu'il sait où je suis ?" répondit Riza inquiète.
" Non, j'en doute. Mais je voulais que tu te tienne sur tes gardes. Même si je ne l'aurais pas laissé t'approcher."
Riza sourit et se blottit contre lui. Un peu plus tard dans la matinée, le colonel reçut un coup de téléphone lui annonçant l'arrestation de Clarkson et un aide-soignant. L'interrogatoire aurait lieu l'après-midi. En rentrant, Roy annonça la nouvelle à Riza .
" Enfin ! Je vais pouvoir respirer un peu." sourti-elle.
Elle ne croyait pas si bien dire. Le docteur avoua tout face aux preuves, et c'est ainsi qu'ils apprirent qu'un certain centre avait une partie de son personnel impliqué dans cette sanglante affaire.
" Voilà pourquoi ils étaient mauvais avec moi. Ils savaient que j'enquêtais, et que j'avais découvert quelque chose de compromettant. Ils me l'ont fait payer." dit-elle.
" C'est à leur tour de payer maintenant. Et euuh ... je crois que tu va pouvoir rentrer chez toi." fit Roy, un voile de tristesse sur le visage.
" Eh bien en fait ... je pensais attendre que ma mémoire revienne avant de rentrer. Mais si tu préfère que je parte." révéla Riza.
" Ah non du tout, tu peux rester autant que tu veux."
Riza sourit, soulagée. Roy aussi fut heureux de savoir qu'elle comptait prolonger son séjour chez lui. Parce que mine de rien, il n'avait pas vraiment envie qu'elle parte.