Entrons un peu plus dans l'intrigue…

Chap 3 : Dans l'antre du Prince

La nuit se posait légèrement à l'horizon du ciel, entre les cheminées de briques, lorsque qu'à l'angle d'une rue, deux ombres apparurent, se dirigeant directement vers le fond d'une impasse, où seule une porte semblait encore utilisée de temps à autre entre ses murs rouge sang. Le plus grand des deux tourna un moment sur lui-même pour bien vérifier qu'ils ne pouvaient être vu, avant de sortir une baguette et de murmurer une incantation, la porte s'ouvrit les laissant entrer dans cette petite demeure avant de se refermer par elle-même.

C'est ici qu'il…

Passait ses vacances ! coupa rudement Lokiscar, peu accueillant n'est-ce pas ?

Pas vraiment,…non.

Dit elle en scrutant les différentes fioles contenues dans une armoire vitrée, juste devant la claustrophobique salle de séjour, où une unique minuscule fenêtre joue constamment les mirage au milieu des murs recouverts de livres.

Fouillez donc cette pièce, lança l'homme, je m'occupe des autres.

Bien… , dit elle alors qu'il sortait déjà.

Tournant autour de la pièce, elle posait ses yeux sur chaque objet qui pouvait sembler suspect sans avoir la moindre idée de ce qu'elle pouvait bien chercher, puis se tourna enfin vers cette imposante bibliothèque désordonnée, dont chaque livre paraissait plus sombre que le précédent, lisant de plus en plus vite les talons de couvertures presque effacés, la tête penchée et les doigts parcourant le dessus des tomes.

Cinq ou dix minutes passèrent qu'elle n'avait pas encore terminé un côté, et avait déjà du lire une trentaine de fois les mots « mal » et « élixir ». Lorsqu'en trébuchant sur un des plis d'un tapis rouge, elle tira d'un doigt un imposant volume de numérologie, ce qui déclencha l'ouverture d'un pan entier de l'étagère vers un petit escalier de bois en colimaçon menant à une pièce supérieure. Instinctivement, la baguette à la main, elle s'avança et gravit les marches dans un relatif silence, arrivant dans l'équivalent d'un cagibi troglodyte où une odeur ignoble régnait telle la brume d'un caniveau. Un matelas miteux perché au milieu d'une pile de détritus, où quelque parchemins froissés se distinguaient. Avant qu'elle n'ai le temps d'en lire une ligne, des pas rapides dans l'escaliers la détourna. Lokiscar entra le visage plus contracté par la présence de la seule Nicols que par la puanteur oxydante.

Etes-vous inconsciente ? vous introduire dans un passage secret sans m'avertir !

J'allais le faire…

Bien trop tard, s'il avait été piégé où pire… occupé par un mangemort ! vous seriez morte !

Je …n'y avais pas…

Chaque acte est réfléchi lorsqu'on commence à jouer les aurors, votre mort ne m'assisterait absolument pas ! marqua t'il avant de baisser de ton, ne refaites plus jamais ce genre d'erreur, ou quoi qu'en dise Rufus, vous repointerez au ministère.

Bien… , dit elle enfin, pour ce qui est de cet…endroit, je doute qu'un mangemort y soit passé depuis…

Des mois, oui, coupa t'il en attirant à lui les parchemins n'en lisant qu'un avant de les mettre en poche, …. « Eractar »

Une lumière bleutée sortit du bout de la baguette de Maximus, faisant apparaître sur toutes les parois des traces, en majorité superposées, de pieds et de mains, ainsi que de sécrétions diverses. Dana observait étonnée et puis soupçonneuse ces apparitions en se demandant l'indice qu'elles pouvaient bien donner.

Vous ne remarquez rien , demanda avec un sourire l'instructeur.

Devrais-je ?

Regardez bien…

Il n'y a que des traces de mains… de main…de main gauche !

En effet , l'occupant de cette pièce n'avait qu'une main gauche, du moins encore en chaire.

Une idée de qui…

Oui, mais partons vite nous avons tout ce qu'il nous faut pour notre prochaine visite.

Dit il rapidement en redescendant les marches, pour quitter l'appartement, croyant être suivi de près par Dana, qui légèrement plus lente continuait à scruter ce décor dans l'espoir de voir un signe un peu plus personnel de ce Severus Rogue, lorsqu'à l'écart de l'entrée à quelques mètres de diplômes aussi obscures, une insignifiante photographie ronde et immobile, montrait un couple des plus mornes au coté d'un petit enfant ayant la tête presque baissée, l'homme au visage sévère serrait prés de lui une femme au regard cerné.

Mlle Nicols ! ne vous ai-je pas dit que nous étions pressés.

J'arrive !

Elle mit la photographie dans son manteau et coura vers l'entrée, où elle retrouva Lokiscar sur le pallier, le dos à la rue.

Est-il encore là ?

Qui ?

Le passager de cette voiture grise à l'angle qui nous observe ?

En penchant sa tête, Dana, n'eut le temps de voir que le démarrage brutal d'une petite et vieille voiture déguerpissant hors de vue.

Pas encore assez discret Mlle Nicols ! remarqua t'il avec un rictus, mais étrange comportement pour un moldu.

Etes-vous sûr qu'il était…

Oh oui, qui d'autre croirait pouvoir s'enfuir avec ce genre de tacot. Mais parlons d'autre chose, vous devez porter ce message à Scrimgeour pour moi, je dois être transféré à cette endroit momentanément sous cette identité et pas bien loin de celui-ci, dit il en tendant un papier scellé, pendant ce temps j'ai quelques questions a posé à des connaissances sur notre locataire surprise.

J'ai comme consigne de ne pas vous quitter…

Rassurez-vous, je doute que Rufus ignore à qui je vais parler.