Quelques réponses, plus de questions…

Chap 4 : Les Souvenirs Infernaux

Dana n'eut guère le temps d'apprécier bien longtemps la riche décoration de bureau ministériel de Rufus Scimgeour, qui signa rapidement quelques papiers vite griffonnés qu'il remit à son assistant, un certain « Perkins » Weasley , il cachait difficilement la frustration de ne pas avoir un œil ,même sous ses ordres, sur Lokiscar. Il la renvoya avec pour consigne de vite remettre la main sur son « protégé », lui assurant que son propre assistant réglerait toute la mise en place nécessaire.

Collez-lui aux sabots comme une doxy enragée ! désormais pour toutes ces petites manœuvres annexes faites donc appelle à ce jeune Weasley, je le mets à votre disposition et il vous y attendra.

Bien monsieur.

Redites-moi, pour cette personne cachée, Maximus a parlé « d'une seule main gauche, du moins en chaire… »

En effet, pensez-vous qu'il pourrait s'agir de ce…Queudever ?

Peter Pettigrow… sans doute, baragouina t'il avant de reprendre, dépêchez-vous de retrouver votre camarade !

Dana une fois dans l'atrium transplana directement dans un coin calme du chemin de Traverse, avant de se faufiler dans une ruelle sombre, appelée par beaucoup l'allée des embrumes, qui depuis quelques temps se désertifiait, comme si ses anciens habitants ne souhaitaient qu'en dernier recours avoir à choisir un camp dans cette guerre qui se dessinait à grands traits. Une fois un angle tortueux passé, la devanture usée semble t'il par des siècles de pluie, n'offrait pas d'émerveillement particulier hormis l'envie de ne pas voir un porc quitter l'établissement. La porte s'ouvrant avec une différence de dix centimètres donnait l'impression de s'enfoncer dans les entrailles de Londres, comme dans son passé, Dana touchait à certain endroit le plafond en poutre grisâtre, formant comme une caverne d'arches de plus en plus étroites entre les tables avant de donner sur une piteuse imitation de salle de spectacle où une vélane paraissait donner un spectacle derrière des barreaux, la protégeant de la moitié de ces spectateurs agrippés à cela, tandis que l'autre n'était qu'à peine conscient sous l'effet d'étranges boissons, plus près de potions illicites que de bière- au-beurre. Elle dut secouer à plusieurs reprises un aubergiste narcoleptique dont de la fumée noire sortait par ses narines, pour qu'il lui indique la chambre de ce dénommé Lokiscar.

Une fois au deuxième étage devant cette porte fermée, elle n'eut qu'à réutiliser la formule apprise une heure auparavant. Entrant dans la modeste chambre, elle nota que le lit ne semblait pas encore avoir été utilisé depuis que deux bagages aient été posé dessus, un sac de voyage fermé et une malle en bois léger ouverte, contenant un bric abraque des plus divers, seule une sorte de discobole en argent en été tombé sur les draps. Dana attendit un instant, en faisant le tour de la petite chambre, le retour de Maximus, avant de s'intéresser de plus près à cet atypique objet, qui en son centre au contact des doigts de Dana, s'ouvrit laissant apparaître une profondeur incohérente où baignait un gaz de lumière presque liquide, une de ces mèches apparut plus brillante et vibrantes que les autres, en y pointant son doigt elle fut comme aspirée à l'intérieur, cette sensation fit vite place à celle d'une chute libre de plus en plus rapide, à travers des nuages brumeux, voyant à certains moments les ailes puis les hélices, de vieux appareils volants moldus, d'où sortait dans un son de tonnerre des faisceaux jeunes ou de lourds obus tombant aussi vite qu'elle. Puis vint le moment où la vision du sol se rapprochant, la peur de l'impact traversa l'esprit de Dana, qui tenta sans réussite de transplaner hors de cette situation, mais une fois arrivée au planché des vaches aussi vite qu'un faucon, celui-ci ce déforma comme un trampoline pour amortir sa chute. Une fois vite remise de cette émotion les « Bang » qu'elle croyait sortir de sa tête lui parurent bien réels, autour d'elle, de la lisière des bois à la vallée en contre-bas, un champ de bataille faisait rage entre des centaines de moldus habillés en uniforme et brandissant de long manche en métal d'où sortait le feu, à tout moment une explosion pouvait surprendre à chaque endroit, réduisant les combattants proche en chaire désossée. Dana courut un moment dans tous les sens avant de voir sortir des bois d'imposants véhicules de métal comme tiré par des écailles et portant un espèce de canon, dont l'un la prit pour cible, mais lors du tir qu'elle ne put éviter, le monticule derrière elle explosa projetant deux corps brûlés à plusieurs mètres, se rapprochant de leur corps mortellement mutilé, elle fut plus que surprise de les voir se relever tels des zombies pour attaquer leurs propres camarades. Ce fut à ce moment qu'elle réalisa que la grande majorité des soldats du camp en tunique grise n'était que de très troublant inféris au regard opaque et se relevant bien vite sous les tirs ennemis. Du moins avant q'une puissante lumière ne les repousse d'un coup près des rangés de blindés, Dana vit derrière elle dans la fumée se dessiner la silhouette anachronique de cinq hommes et une femme en tenue typiquement de sorcier, brandissant des baguettes à leur main. Elle eut l'envie un instant en reconnaissant le visage presque identique de Maximus, de courir vers lui comme un sauveur, avant de déduire des traits de visages de son camarade de droite, l'allure jeune d'un Rufus Scrimgeour dans la force de l'âge. Puis vint en tête de cette bande, un majestueux homme à la barbe auburn parsemée de gris, qu'elle reconnut pour l'avoir eu comme directeur de Poudlard, Albus Dumbledore, puissant et d'un froid effrayant comme elle ne l'avait jamais vu. D'un geste du poignet, tous les mastodontes d'acier montèrent dans les airs et s'entrechoquèrent, laissant retomber sur les Inferis les flammes de leurs explosions. Un souffle glacial suivit, provenant de la baguette de Lokiscar, balayant ces débris de fer et humains, paraissant décomposer tout ce qui était ou avait été vivant ne laissant que des os nus sur une terre sans herbe où quelques arbres désormais sans feuille s'effondrèrent mort et pourri.

Ce devrait largement suffire, souffla Albus peu enchanté par cette brise morbide.

Les sorciers semblaient rester en alerte, alors que les derniers combattants alliers ramassaient terrifiés les chaînes de leur frères d'armes morts. Dans une fumée noir, apparut drapé de toile aussi coloré le corps d'un mage barbu n'ayant qu'un simple visage familier pour Dana, avant qu'il ne dise d'une voix incohérente, comme d'outre-tombe.

Pourquoi tant de hargne a me… a nous poursuivre.

Relâche-le, claqua Dumbledore comme un fouet.

Je pense que non, ce corps me va comme un gant, grand, droit et puissant… un peu à ton image…

Relâche-le ! reprit il avant de commencer le murmure d'une incantation.

Voyons, ce n'est pas un simple impérium, j'attendais mieux d'un de mes apprentis, n'ais-je pas toujours dis…

Je critiquais déjà vos cours en temps qu'étudiant, je ne vais pas commencer à les suivre étant maintenant professeur !

N'insiste donc pas trop sur ce détail de titre de « professeur » Albus, tout le pouvoir est dans le savoir et tu le sais, quel pouvoir allez vous donc utiliser pour me libérer de ton frère, termina t'il alors que les sorciers s'étaient lentement mis en cercle autour du septième venu, …peut être pourrais-je te montrer ? Exus !

Un rayon rouge frappa l'un d'eux qui, projeté en arrière, se pétrifia en pierre, plusieurs autres sorts s'échangèrent durant les quelques secondes qui précédèrent celui de Scrimgeour, dont des éclaires d'un bleu vif torturaient visiblement l'obscur mage, jusqu'à ce qu'Albus en criant non ! ne relève lui-même la baguette de Rufus. Mais avant qu'il ne se retourne une lumière verte frappa un second d'entre eux. Dumbledore fit apparaître un dôme de nuée arrêtant les sorts qu'il traversa mettant au sol l'agresseur, et lui pointant son arme sur le front comme s'il le brûlait, juste avant qu'ils ne disparaissent tous deux, ne laissant à leur place que la baguette du sombre pantin.

Scrimgeour se penchant sur le corps de leur défunt compagnon, la sorcière passa un ou deux contre-sort sur l'homme statut pour qu'il reprenne vie, tandis que Maximus se penchait pour ramasser le morceau de bois magique, puis claqua des doigts pour faire apparaître deux frêles chèvres blanche, dont t'il tua l'une d'un Avadakedavra sous le regard étonné du dé-pétrifié.

Mais, qu'est ce…

Mieux vaut éviter d'expliquer à un quelconque gouvernement l'existence d'un sort ou artefact capable de posséder une multitude de personne, dit froidement Maximus, sans pour autant faire condamné cet Abelforth pour les crimes d'un autre.

Gardons ceci pour nous, rajouta Rufus en faisant disparaître le cadavre déjà froid.

Endoloris, cria Maximus en regardant sans émotion le corps de cette deuxième chèvre au sol pris de contractions visibles et de spasmes de douleur durant un temps qui parut interminabl…..

Dana sentit une main sur son épaule la tirer en arrière comme la sortant d'une eau visqueuse.