Bon, .-.Cherry'Miharu.-. est de retour ! XD ! Bonne ou mauvaise nouvelle toujours est-il que cette fois je me suis interressée au couple formé par Akito et Shiguré ! >.

Et je tiens à préciser que j'ai écrit ce chapitre quelques jours à peine avant la sortie du tome 17 en France, c'est pourquoi il se peut fortement que je n'ai pas vu Akito sous son meilleur jour, bien que je lise les spoilers ! Je me suis plus placée sous l'angle de Shiguré et vous m'excuserez si Akito en patît quelque peu ! pas frapper ! XP


Comme c'était le cas précédemment, les personnages de Fruits Baskets ne m'appartiennent toujours pas ; ils sont la propriétés de Natsuki Takaya, je ne fais que les emprunter, maintenant je les rends comme convenu ! )

EnJoy !


Song fic

Le chemin≈ by Kyo

Akkiguré


Comme à mon habitude, j'ai fini par te rendre visite.

Pourquoi ?

Je ne sais pas vraiment.

Toujours est-il que comme à chaque fois, il s'est déroulé la même chose.

Je suis arrivé, tu as râlé, crié et injurié un maudit de plus –ce coup-ci, ce fut au tour d' Hatsuharu d'être à l'honneur- puis je me suis approché de toi, je t'ai demandé de cesser ta comédie, tu n'as pas apprécié et je n'ai su te faire taire qu'en t'embrassant.

C'est pathétique. Et lassant.

Voilà donc où nous en sommes, maintenant…

Regarde toi assise dans l'ombre

A la lueur de nos mensonges

Les mains glacées jusqu'à l'ongle

Je soupire.

Vraiment, cette situation est fatigante.

Je tourne la tête.

Cela ne semble en aucun cas te perturber ; forcement puisque tu dors à point fermé, recouverte de la légère couverture que j'ai précédemment portée sur toi.

Etais-ce de la pitié ?

Je ne sais pas vraiment.

Je ne sais plus, Akito.

Le nombre de fois où nos corps se sont rencontrés, je ne le compte plus, mais cela a perdu de sa saveur aujourd'hui.

Pourquoi ?

Quelle en est vraiment la raison ?

Regarde toi à l'autre pôle
Fermer les yeux sur ce qui nous ronge
On a changé à la longue

Tu te réveilles. Et dans quelques secondes tu vas encore exiger ma présence à tes côtés.

Je suis fatigué, Akito.

Pourtant, je me lève et viens te rejoindre, resserrant un peu plus la ceinture de mon yukata.

C'est qu'il fait froid maintenant.

On a parcouru les chemins
On a tenu la distance
Et je te hais de tout mon corps
Mais je t'adore

Tu ouvres tes yeux.

Et sans que je ne puisse contrôler ce geste, un sourire s'étire le long de mes traits. Tu te redresses, une main portée à ton front. Je devine tes maux de tête.

« Shiguré ? »

Ta voix est pâteuse, encore quelque peu endormie.

« Mmh ? »

« Tu n'es pas resté près de moi, n'est-ce pas ? »

Une nouvelle fois, un sourire naît sur mon visage. Acide, celui là.

« Hum… peut-être… »

Tu es immédiatement sur tes deux jambes. Tu t'approches de moi, un éclair rageur illuminant le brun de tes yeux. Si je ne te connaissais pas comme je te connais, j'aurai pu clairement dire que ce genre de choses fait peur.

Je comprends désormais l'angoisse des maudits à chacune de leurs visites auprès de toi. Il faut dire qu'ils n'entretiennent pas vraiment le même genre de relation que toi et moi…

« Ne me mens pas maudit cabot ! »

On a parcouru les chemins
On a souffert en silence
Et je te hais de tout mon corps
Mais je t'adore encore

« Tu ne disais pas cela tout à l'heure. » Répliquai-je, le regard porté au dehors.

« Je ne veux pas que tu m'abandonnes. Tu n'en as pas le droit. »

Un silence.

Durant notre échange verbal, tu t'es accrochée à l'un des pans de mon kimono comme s'il avait été primordial pour toi de démontrer ton emprise sur moi de la sorte.

« C'est le genre de choses que tu dis aux maudits Akito, pas à moi. »

« Ne dis donc pas de bêtises, veux-tu. »

Plus proche de moi que jamais –quoique nous ayons déjà fait mieux, non ?- tes mains glissent sous mon col.

Je vis dans une maison de verre
A moitié remplie de ton eau
Sans s'arrêter le niveau monte

Tu commences à vouloir en recevoir plus.

Je suis désolé Akito, mais je ne peux plus me plier à ta demande…

Je me redresse, brusquement.

Tes mains retombent et toi, tu tournes un visage des plus surpris vers moi. Tu ne tardes pas à reprendre le pas sur cette soudaine faiblesse.

« Où vas-tu ? » Cries-tu en me voyant m'éloigner.

Je suis le fantôme qui s'égare
Je suis étranger à ton coeur
Seulement regarde comme on est seul

« Je rentre. »

« Reviens ! Tu ne peux pas m'abandonner de la sorte ! »

Je m'arrête et me tourne une dernière fois vers toi.

« On se retrouve demain, Akito. »

Je fais coulisser la porte de papier. A l'extérieur, les deux servantes qui veillent à ta guérison perpétuelle, lèvent à peine les yeux vers moi.

Remarque, elles sont habituées…

Depuis deux ans maintenant.

Je referme la porte derrière laquelle je t'entends encore hurler :

« Tu me le payeras, sale cabot de malheur ! »

Le bruit d'un vase brisé.

Encore un.

Combien en as-tu vraiment cassés, Akito ?

L'une des domestiques se met à soupirer dans mon dos –je ne cherche pas à savoir laquelle- sûrement lasse elle aussi de tes crises continuelles.

Demain je reviendrai et demain, ton vase sera remplacé par un autre.

Normal.

Je t'entends pleurer, bien que ta préoccupation du moment soit de dissimuler ces pleurs.

Puis je m'éloigne, pour de bon cette fois. Je quitte le domaine.

« Moi aussi je t'aime, Akito… »

Car indéniablement… c'est vrai…