Et les exams, la paperasse des dossiers……enfin une petite pause ne faisait pas de mal, bien que j'aurai encore du en profiter pour travailler mon orthographe…..non ?

Chap 14 : l' Intra-Terrestre.

Tout le quai baignait dans cette lumière grise, malgré l'heure matinal, le soleil semblait avoir donné tout pouvoir aux nuages pour jouer les abat-jour suprêmes au dessus du ciel de Londres, sans pour autant transformer ce jour en nuit. Elle était là un sac de taille raisonnable à ses pieds, attendant à côté de Maximus l'arrivée de cette locomotive argentée tel qu'imprimé sur son billet de train, mais sa réelle allure sans être fausse était tout autre, de la suie ou du charbon rendait morbide ce train, dont la forme assez cabossée ne cachait pas son âge avancé.

Vous avez bien retenu tout ce que je vous ais dit ? lui répéta t'il alors qu'elle mettait un pied sur le marche-pied du wagon.

Oui, mais je ne comprends pas pourquoi vous ne venez pas, …je vous rappèles que j'ai laisser entendre au ministre que vous m'accompagnez.

J'en sais suffisamment pour rester là à guetter les alentours, et j'ai quelques affaires personnelles à régler.

Si vous en savez suffisamment, pourquoi m'envoyez faire ces recherches… si c'est pour me mettre…

Premièrement je n'en sais pas assez, et vous encore moins, coupa t'il, deuxièmement je suis peut être le mieux placé ici pour l'attraper s'il sort de sa cachette, …vous n'oubliez pas que nous traquons un seul mangemort ?

Non…

Très bien, prenez place et faites attention et ne parlait à personne… ils ne sont pas très fréquentable… à votre âge ! quelqu'un vous attendra à l'arrivée, mais ne vous laissez pas faire c'est vous qui menez l'enquête.

L'intérieur de ce train n'avait rien à voir avec la splendeur d'antan du légendaire train intra-terrestre, qui fit la fierté du département des transports magiques jusqu'au début du siècle dernier. Les boiseries n'étaient plus celles qui avaient fait mainte fois le tour du monde avec à bord les plus glorieux mages de leur époque, aujourd'hui Dana devait enjamber une ou deux personne affaler dans les couloirs (comme après une trop longue nuit à boire quelques potions, et étant sur de rater leur destination s'ils en ont une), il restait même au sol plusieurs prospectus et banderoles d'encouragement de la dernière coupe du monde de Quidditch d'il y a trois ans aux couleurs de divers pays. Elle préféra se choisir un compartiment vide, qu'elle nettoya sommairement avant de s'assoire et de réfléchir à sa mission sur le vieux continent, ne parvenant pas à faire le trie dans son esprit, elle se laissa donc distraire par le départ du train, sans même essayer d'apercevoir un Lokiscare qui s'était déjà excipé, avant de poser une regard nostalgique sur le Poudlard Express stationné la en réserve. Mais bien vite elle se sentit comme en apesanteur lorsque son wagon entreprit comme en chute libre à 90 degrés, accélérant comme un boulet de canon, plusieurs canalisations, conduits d'égout ou rames de métro traversèrent la fenêtre perpendiculairement au champ de vision de Dana surprise de tomber droit vers le centre de la terre, au bout d'un moment une lumière verte s'alluma devant elle indiquant « vous pouvez retirer votre ceinture », la lampe à sa droite ,indiquant sûrement de la mettre, avait semble t'il été arraché depuis un moment, Dana relativisa ceci en se disant que l'absence de ceintures sur les sièges rendait la situation inévitable.

Les heures passèrent difficilement dans un décore humide et moisi aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, mais les premières étapes lui rendit une petite gaieté, ne serai-ce que de voire un moment Paris et les quai de Seines en plein zénith du soleil. Elle s'était enfin décidé à faire un tour le long de ce convoie, le temps au moins où il circulerait encore à l'aire libre, longeant une grande forêt de conifère à fleur d'eau de plus en plus affecté par un relief cassant. Voyant en bout de voie une grotte digne d'un ogre des temps jadis dont paraissait sortir une obscurité opaque, Dana préféra se rediriger le plus vite possible vers son compartiment, mais prit de court elle se senti soulevé à mi couloire et ne fut retenu de tomber au fond d'un gouffre de détritus que par une main qui la tira dans une autre cabine, celle-ci était bien plus confortable, presque intacte mais… ses yeux prient d'un bond de surpris se posèrent sur nul autre que l'élégant Pyrite, aussi souriant qu'à leur dernière rencontre.

Asseyez-vous donc, nous n'avons pas encore atteint la bonne vitesse, lui lança t'il en la dirigeant vers son siège opposé.

Merci, bredouilla t'elle sans y penser trop prise dans une bousculade d'idée (combat, poison, crier…).

Je vous avoue être content et bien étonné de vous revoir… ici.

Moi de même, dit elle en pensant surtout à passer pour calme alors que son cœur paraissait faire une course avec la locomotive.

Vous semblez légèrement…

Essoufflé, coupa t'elle préférant entrer tout de suite dans le jeu, …mais également ravi de tomber sur vous,… mais j'ignore encore votre nom ?

Pyrite… disons juste Pyrite.

Enchantée Mr Pyrite.

Et pourrais-je connaître le vôtre ?

Bien entendu, répondit elle le plus lentement que possible creusant sa tête pour éviter de dire une stupidité, …Miss… Subter… Fugea Subter

Charmant, puis-je vous demander ce qu'une jeune femme comme vous fait dans cette déplorable antiquité… et où va t'elle.

Je serais ravi… de vous répondre, dit elle en voyant la lampe verte s'allumer, …plus tard, pour le moment je dois me rendre dans ma cabine.

Très bien, mais vous devez accepter de dîner avec moi à 19 heure, ici… tout sera près.

J'ai hâte d'y être, acquiesça t'elle en glissant dans le corridor.

Elle regagna son compartiment, regardant une bonne dizaine de fois derrière elle, s'avançant aux seules lumières de quelques lueurs traversant la galerie de quartz qu'ils parcourraient.

La porte fermée, tout lui traversa la boite crânienne de part en part, aucun hiboux ne réussirai à remonter à la surface, quitter le train à plusieurs kilomètre de profondeur était tout aussi suicidaire,… restant immobile deux bonnes minutes, elle conclut qu'elle ne risquait pas tant de mourir dans une mort atroce si elle continuait son rôle de séductrice. Sa main passa sur les différents flacons contenu dans sa ceinture presque machinalement.

Une heure plus tard elle sortit changé en robe plus classique pour le repas dans un couloir désert ou des chandeliers muraux s'allumaient à son passage, alors qu'un teinte plus chaude venait de l'extérieur. Elle n'eut pas à frapper à la porte pour qu'elle s'ouvre sur un compartiment presque trois fois plus grand que tout à l'heure où des bougeoirs flottait près d'un plafond en arc-boute, au centre pyrite se levait devant un table ronde préparée pour deux. S'asseyant avec l'aide de son hôte, elle contempla la vu panoramique qu'offrait leur fenêtre sur la gigantesque rivière de lave que les voies traversaient d'îlot de roche en îlot de roche, la chaleur et ses dilatations semblaient donner à cette présentation un aspect aquatique ou huileux surréaliste.

N'a t'on pas de la chance de dîner devant un si jolie spectacle de la nature ?

Si, c'est impressionnant.

Je ne parlais pas du magma…

Le repas se passa relativement bien selon l'avis de Dana, tout les dix minutes un petit elfe de maison venait soit leur apporter un plat, soit satisfaire une demande de Pyrite, sans dire un mot. La discussion revient lentement vers des sujets bien plus concret.

Vous ne m'avez toujours pas dit le but de votre déplacement ? siffla t'il avec prudence.

En effet, je viens pour le compte du journal qui m'emploie, …une migration supposée des Ronflaks Cornus vers le sud, cela prouverai les effets dévastateurs de la réimplantation des Norvégiens à crête.

Palpitant, murmura t'il en prenant une gorgée de vin de fée, dit moi s'en plus… et buvez donc un peu vous devez être assoiffée.

Ce n'est pas si intéressant que ça.

Dit elle piégée dans son scénario, elle préféra rapprocher son verre de ses lèvres pour se donner du temps, avant de se rappeler ce pourquoi elle n'en avait pas bu. Une seul goutte de Veritaserum mal contrecarré et elle ne pourrait plus se retenir de livrer plus que sa vraie identité, mais sous le regard interrogateur de Pyrite, un seul subterfuge lui vint à l'esprit alors que lui même menait de nouveau son verre à sa bouche. Dana entreprit un mouvement digne des romans à l'eau de rose dont raffolait sa tante Fudges, elle croisa son bras avec celui du dandy, pour boire comme une couple de saint « niaiserie », mais renversa « maladroitement » une partie de son propre breuvage dans l'autre verre, son compagnon jeta les deux élixirs après avoir vu sur sa manche une tache tout ce qu'il y avait de plus imaginaire. Dana reprit un moment la description de cette animal qu'elle n'avait jamais vu et pour cause, avant de rétorquer à son compagnon la raison de son voyage.

Je suis un ami qui comme vous ne fait pas bien attention à sa propre sécurité.

Et vous souhaitez l'aider ?

Je n'en suis pas sûr… mais je sais que je ne devrais pas autant en dire.

Pourquoi, vous ne me faites pas confiance ?

Absolument pas, dit il sans perdre sa gaieté devant le sourire chancelant de Dana, …comment croire une journaliste qui coure derrière des bêtes féroces.

Je n'ai pas prit de carte de presse pour ce dîner, dit elle alors que sa main droit cherchait dans sa robe sa baguette.

Dans ce cas, j'espère que vous ne trouverez pas ceci cavalier de ma part, j'apprécierais que vous acceptiez une invitation pour un week-end dans mon cottage , souffla t'il en la perçant des yeux sans qu'elle ne laisse ses véritables pensées remonter, …bien sûr une fois que vous serez revenu de votre safari photo.

Votre cottage ?

Oui dans un lieu des plus charmant… près d'un bourg du nom d'Adema.

L'exercice devint plus simple par la suite, seul le moment où elle du quitter la présence du mangemort, une bonne heure plus tard, en réussissant à maintenir le plus de courtoisie dans ses gestes d'affection.

Ne dormant que très peu durant cette nuit, sachant leur arrivée imminente pour cette petite ville près de l'Oural. Les grands sapins de cette forêt était si dense entre eux que Dana ne remarqua pas tout de suite être sorti du tunnel, alors que le chemin de fer paraissait s'élever parmi la cime des arbres, jusqu'à ce qui ressemblait à une espèce de ruche en bois amassée sur des conifères géant. Le train s'arrêta donc dans cette étrange gare suspendu, ressemblant à un chalet pour troll volant, Dana voyait les centaines de mètres qui la séparait du sol entre les planches de bois qui constituaient les quai. Elle reçu un long signe de la main de la part d'un Pyrite qui disparut au loin, avant qu'une main se pose sur son épaule, la faisant sursauter.

Désolé Miss Nicols, dit la voix d'un Amos un peu fatigué, …qui était-ce ?

Un homme dangereux, répondu t'elle vite, mais nous somme pressés.