Voici enfin la suite "tant attendue" de ma Fanfiction préférée... J'espère qu'elle vous plaira, donnez moi votre avis!

Chapter 11

Les tics et les tocs d'une horloge au loin alimentaient le silence qui régnait à présent dans le couloir.

Fred et Angel étaient à présent tous deux assis tels des statues devant la bibliothèque, silencieux, l'une n'osant briser le silence sous peine de se faire à nouveau réprimander, et l'autre cherchant les mots expliquant pourquoi il s'intéressait à cette affaire.

Les tics et les tocs de l'horloge, qui décidément tictaquait étrangement, eurent le temps de faire cinq fois le tour du périmètre leur étant impartit, avant que quelqu'un n'ose prononcer la moindre syllabe.

Le temps, songeaient-ils tous deux, n'en était pas aux confidences... En réalité, ils ne savaient comment se dire...

Comment s'avouer les sentiments qu'il ressentaient l'un pour l'autre, l'ambiguïté de leur relation étant suffisamment perturbante pour deux jeunes en mal de compréhension.

La torture mentale qu'ils s'infligeaient, était subie par tous les amoureux pensant que leur cas était unique; ils s'aimaient, mais aucun ne pensait que ses sentiments étaient réciproque.

Enfin Fred se leva, et tendit la main à Angelina, pour l'aider à se lever. Elle hésita un instant, puis attrapa la main que lui tendait le beau rouquin un demi sourire aux lèvres.

Une seconde, et ils étaient face à face, très proche; Fred Weasley dépassant d'une tête la jeune fille qui pouvait sentir son parfum assez fruité. Elle leva les yeux vers lui et prenant la parole, lui dit:

-"Fred, Je..."

Elle hésitait.

Lui même se sentait complètement stupide.

Elle espérait qu'il allait se déclarer, mais rien...

-"Bon, je dois y aller Angel, on se voit plus tard!"

Il disparu.

Elle, restée seule, sentait encore la pression de la main de Fred sur la sienne, les larmes lui montant aux yeux.

Elle avait comme envie de pleurer: il ne serait jamais à elle, comme Alicia était à Georges, La chance ne lui sourirait pas, elle serait condamnée à rester vieille fille, etc.

Elle s'éloigna, lorsqu'elle tomba sur Dubois, qui semblait avoir retrouvé tout son sérieux habituel. Celui qu'il avait avant sa liaison torride. Il la regarda comme si elle avait un vif d'or au dessus de la tête, puis, hésitant, vint à elle:

-"J'ai changé les horaires, on s'entraîne toute la semaine, à partir de ce soir, sans exceptions possible."

Il disparut à nouveau, et elle, qui n'avait vraiment pas le moral, s'obligea à se rendre aux dortoirs des Gryffondors; il fallait qu'elle prenne son balai, et sa tenue de Quidditch.

Elle sentait toute la tristesse du monde l'envahir: Fred, à l'entraînement, ne lui accorda pas un regard: elle s'était trompée, il n'avait, et n'aurait jamais de sentiments pour elle. Le fait de sortir ou pas avec Olivier n'y changeait rien.

La semaine passa, sans qu'elle n'eut plus une seule parole d'échangée avec Fred, la dépression la gagna et, le vendredi soir, elle joua pitoyablement. Mais elle s'en fichait.

Elle ne rentra pas avec les autres, mais avait plutôt décidé de rester seule, assurée cette fois ci qu'elle ne découvrirait pas Olivier et Flint, puisqu'elle avait apprit dans la semaine que Dubois avait plaqué Flint pour sortir avec Goyle. Il avait un goût assez douteux celui-là...

Ce soir là, l'air était assez lourd, le sol était chaud, et l'orage commençait à gronder.

Angelina, pour sa part, sentait une déprime l'envahir: Elle avait aperçu, peut avant l'entraînement, Fred discuter avec animation avec Elisabeth: ils étaient à nouveau ensemble...

Sortant des vestiaires, elle décida d'aller admirer un peu l'orage... Mais une voix la fit sursauter: une voix grave...

- « Le temps est magnifique ce soir, mademoiselle... »

Elle se retourna vivement, et son coeur manqua un battement: Fred! Il regardait un point fixe derrière lui.

Elle pouvait admirer sa splendide pomme d'Adam remuer, tandis qu'il déglutissait avec difficulté.

Elle lui demanda:

- « Qu' est ce que tu fais là? »

Elle ne savait que penser.

- « Je... » Commença elle, sans vraiment savoir ce qu'elle allait dire. Avec une envie irrépressible de lui crier « Mais regarde moi! »

- « Chuut » Il plongea enfin son regard dans le sien: ses yeux noisettes brillaient comme jamais, et le coeur de la jeune fille se mit à battre.

Leurs regards se mêlèrent pendant quelques secondes qui parurent des heures. Puis, sans crier garde, il murmura:

- « Angelina Johnson, veux tu être ma petite amie ? »

Un grand bruit de déchirure se fit entendre... Dans la tête d'Angelina, du moins: son coeur venait de céder sous le choc. Elle était incapable de prononcer un mot, mais ses yeux parlaient pour elle. Puis, sans crier garde, il l'embrassa, au moment ou le premier éclair déchirait le ciel.


Finito!

J'aimerais avoir votre point de vue sur mon Angelina un peu "Niaise" mais si mignonne..

A la prochaine, pour de nouvelles aventures!

Une speciale dédicasse à Kimy cheriequi m'a motivée...