Hop, me revoilà avec une réponse à un défi de Zoomalfoy, dont voici l'intitulé (texto) :

Rating : M

Couple : HPDM

Genre : UA (Univers Alternatif.)

Résumé : Draco Malfoy, lycéen de 17 ans, tombe sous le charme de son nouveau professeur de Lettres, Harry Potter, âgé de 24 ans.

Il devra faire face au désaccord musclé de son père, à la moralité de son amoureux et à l'ancien petit ami de ce dernier, bien décidé à le récupérer.

IL N'Y A PAS DE MAGIE. L'HISTOIRE DOIT SE SITUER DANS LE MONDE MOLDU.

Aucunes contraintes mis à part qu'ils doivent finir ensemble et que Draco doit être ignoble avec Harry au début de l'année.

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Disclaimer : Je ne m'appelle ni JKR (pour avoir créé ces merveilleux personnages), ni Zoomalfoy (pour avoir pondu cette superbe idée de scénar). En revanche, l'histoire et la rédaction sont à moi (et ce n'est pas forcément le mieux là dedans !).

Avertissement : ceci est un slash, je répète, ceci est un slash ! Si les histoires traitant de l'homosexualité vous rebutent ou vous choquent, vous n'avez rien à faire ici, et votre absence ne me pèsera pas, bien au contraire. Voilà. Maintenant qu'on est entre gens civilisés, je rappelle tout de même que le rating M implique des scènes choquantes, de violence ou de sexe, et un langage parfois cru. Vous savez donc où vous mettez les pieds.

Note de l'auteuze :Bon, le tome 6 de HP est sorti, et…Je ne l'ai pas lu, parce que je me force à attendre la sortie en français pour mieux l'apprécier. Je dois être masochiste ! Inutile de dire que les spoilers que j'ai pu lire dessus n'apparaîtront jamais de quelque manière que ce soit dans cette fic, ni dans celles que j'écris en ce moment (et les gens qui l'ont lu comprendront sûrement de quoi je parle). Allez hop, un nouveau chapitre, cette fois-ci vous l'aurez deviné, du point de vue de Harry. Où l'on en apprend un peu plus sur sa relation avec son ex, et d'autres choses encore…

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RAR :

Surimi : Tu peux le prendre autant que tu veux comme une vengeance personnelle, je n'ai jamais été très fan de Shelley à la base…huhu. Bon, pour HP6, tu peux m'envoyer un mail pour me dire ce que tu en as pensé, parce que même si j'attends la sortie française (je considère mon anglais beaucoup trop médiocre), il y a quand même des choses qui m'ont…enfin, bref. Ah, le coma éthylique, contente que ça t'ait fait rire ! Mais au cas où tu n'aurais pas remarqué, c'est bien un corps de femme que je décris…L'inconscient de notre Dray chéri est encore récalcitrant ! Voici la suite, j'espère qu'elle te plaira (et je réfléchis toujours à un OS que tu pourrais me pondre…hinhinhin). Bisouilles.

Black Sharne : Ah oui, il est détestable, n'est-ce pas ? lol. Mais tu as raison, ses réactions sont un peu trop épidermiques pour être honnêtes. Il le hait, certes, mais j'apparente plus ça à de la jalousie que réellement de la répulsion…Or on est jaloux que de ce qu'on désire…je suis contente d'avoir réussi à le retranscrire en tout cas ! Merci en tout cas pour tes encouragements, j'espère que la suite te plaira, bises.

Serpentis-draco : Oui, l'absinthe, ça défonce, et même très bien, je le sais pour l'avoir vu sur certaines personnes. Mais tu noteras tout de même que le fantasme de Draco met en scène un corps féminin, on ne peut pas vraiment dire qu'il soit prêt à assumer…Voici la suite en tout cas, en espérant qu'elle te plaise. Bises, à bientôt.

Vif d'or : Ma douce, merci pour tes reviews. Je sais, j'écris vite, mais c'est parce que je suis coincée chez moi à cause de ma maladie alors je n'ai pas grand chose d'autre à faire en ce moment, alors je ne t'en veux pas de ne pas reviewer à chaque chapitre ! Oui, Blaise et Draco sont deux grands couillons de 17 ans, je dois avouer que je me suis directement inspirée des souvenirs que j'avais de mes copains du lycée (et même de ceux que j'ai encore maintenant, qui malheureusement parfois n'ont guère évolué depuis…lol). Je suis contente en tout cas que ça te fasse rire, et j'espère que tu aimeras la suite. Je t'embrasse fort, à bientôt.

DicesMaster : Merci beaucoup pour tes compliments, ça m'a fait très plaisir. J'ai pensé que traiter les choses à la manière d'un journal serait intéressante, mais il faut aussi rajouter un peu d'action, alors je suis contente d'avoir pu y parvenir. Voici la suite, j'espère qu'elle te plaira, bises.

StairwayToHell : Je suis bien contente d'avoir pu te faire rire ! Pour ce qui est de Pansy, je t'avouerai qu'à la base, je me fiche un peu d'elle, même si définitivement ce n'est pas un personnage qui m'est sympathique, mais disons que j'ai certaines lectrices qui ont émis le souhait que je la torture un peu, alors je ne pouvais pas leur refuser ce plaisir. Lol. Quant à Draco, en effet, il est insupportable, mais c'est comme ça qu'on l'aime ! N'oublie tout de même pas que son point de vue est loin d'être objectif, et que les filles de son lycée ne sont pas forcément non plus toutes des dindes…En tout cas, voici la suite, j'espère qu'elle te plaira. Bises, à bientôt.

Imaginarynight : Eh bien, je suis heureuse d'avoir réussi à décrire un truc pas trop surréaliste, parce que je dois bien reconnaître que je n'y connais absolument rien en pensionnats anglais…lol. Pour le coup du « collier », il se trouve que malheureusement, elle est attribuée à un copain à moi, qui me l'a sortie un jour de grande déchéance alcoolique…Je suis sûre qu'il sera très content de la retrouver dans ma fic…hinhin. Mais si ça peut te rassurer, je crois que tous les mecs sont comme ça (euh…en fait, je ne suis pas certaine que ce soit réellement rassurant, tout compte fait…). J'espère que tu aimeras la suite, bisous.

Onarluca : Ma douce Artemis, je suis bien contente que tu aies aimé ce chapitre, et j'espère que celui-ci te plaira tout autant ! Bises, à bientôt.

Hdonela : Je vois que cette phrase a eu beaucoup de succès ! J'espère que mon pote ne me demandera pas de droits d'auteur dessus…huhu. Pour Milli et Luna, ma foi…chaque chose en son temps, mais sois en sûre, Luna va prendre beaucoup d'importance pour notre chère Milli. Quant à Blaise et Ginny…je pense que notre ami Zabini a besoin de se prendre quelques baffes avant :D Pour Lavender, no comment, disons que j'avais besoin d'un élément déclencheur qui permettrait à Draco de se rendre compte de son désintérêt pour la gente féminine…Et pour l'évolution de ses sentiments envers Harry…il va s'en passer des choses, avant ! En tout cas, voici la suite, j'espère qu'elle te plaira. Bises et à bientôt.

Margarita6 : Ca c'est le moins qu'on puisse dire, c'est une expression on ne peut plus vulgaire, mais elle n'est pas de moi ! Oui, Lavender est ce qu'on appelle communément une pouffe, le genre de nana qu'on croise au moins une fois dans sa vie, mais je ne pense pas qu'il faille être trop dur avec elle…Après tout, c'est grâce à elle que Draco va se rendre compte que les filles c'est pas son truc…Quant à Parvati, je te trouve bien sévère…C'est juste une pauvre fille qui aimerait bien avoir un petit ami, elle n'est pas vraiment conne, elle est juste immature…En tout cas, j'espère que la suite te plaira, bises.

Alicya Potter-Black : Contente de voir que tu as résolu ton problème de compte. Tu as envie de mettre des baffes à Draco ? C'est fait pour ! Bien sûr que non, les femmes ne sont pas des objets, et bien sûr que oui, c'est un petit con irrespectueux. Mais il ne faut pas oublier que c'es un gamin de 17 ans, qui ne pense qu'avec sa bite, comme beaucoup de mecs de son âge (et plus vieux aussi)…Il va changer, ne t'en fais pas. Voici la suite, en espérant qu'elle te plaira, bises et à bientôt.

Loryah : Merci beaucoup pour ta review, elle m'a fait très plaisir, d'autant que j'aime beaucoup ta fic « L'Union des Ombres » (même si je ne l'ai pas reviewée, parce que je suis une infâme flemmarde et que j'ai des tas de soucis en ce moment). Alors, pour répondre à tes questions : pour ce qui est du nombre de chapitres, je n'en ai pas la moindre idée, vu que j'écris au fur et à mesure et que je n'ai pas vraiment de plan (enfin, j'essaie d'établir une chronologie, mais bon…avec ma paresse naturelle et mon bordélisme primaire, ça tient plus du vœu pieux que de la résolution). Mais grosso modo, ma fic va couvrir l'année scolaire et peut-être un peu plus. Et chaque chapitre couvrira, en théorie, une semaine de temps. Donc, beaucoup de chapitres à prévoir, sachant que parfois les deux points de vue se recoupent ! Quant à l'évolution de la relation entre Harry et Draco, je prévois un changement notoire aux environs du deuxième trimestre, à peu près. Mais tout ceci ne reste que pures spéculations, hélas. Lol. En tout cas, voici la suite, j'espère de tout cœur qu'elle te plaira ! Bises et à bientôt.

Sahada Merci pour ta review. Aveugle ? Je ne sais pas, ça ne me paraît pas si évident, pour quelqu'un qui est persuadé d'être hétéro…Ce n'est pas si simple. Voici la suite en tout cas, j'espère qu'elle te plaira. Bises, à bientôt.

Cococinelle Personnellement, je n'aime pas ce qui est anisé, donc l'absinthe, en fait, bof. Lol. Ah lala, mais vous y tenez, à ce que Draco se rende compte qu'il n'est pas clair dans ses fantasmes, ma parole ! Je ne peux pas te le reprocher ceci dit, on attend toutes qu'il s'en aperçoive…Mais bon, n'oublie pas que le corps que j'ai décrit était féminin…Voici la suite, j'espère qu'elle te plaira, bises.

Sélène merci pour ta review qui m'a bien fait rire :D Et merci pour les compliments aussi (euh, les deux petites choses dont tu parles, ce ne seraient pas tes neurones, par hasard ? Je les perds aussi très souvent…lol). Pour ce qui est de HP6 en anglais, non, je ne l'ai pas lu. Mais oui, je sais à peu près ce qui s'y passe et je ne m'en remets toujours pas ! Voici la suite en tout cas, j'espère qu'elle te plaira. Bises, à bientôt.

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Cher journal (chronique d'une dernière année)

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Journal de Harry Potter, samedi 27 septembre 1996:

17h :

J'ai rendez-vous dans une heure avec Fred pour le concert. J'avoue que je suis un peu nerveux, j'appréhende ce qui va se passer. C'est que je ne l'ai plus l'habitude, depuis ma rupture avec Colin – et elle date d'il y a déjà six mois bien tassés – je ne suis sorti avec personne. Je ne peux m'empêcher de me poser tout un tas de questions stupides qui feraient passer la plus fleur bleue des collégiennes pour un monstre de pragmatisme. Et si ça se passait mal ? Et si on n'avait rien à se dire ? Et s'il n'y avait que mon cul qui l'intéressait ? Et si au contraire il voulait une relation sérieuse ? Je ne sais même pas ce que je veux, ni de quoi j'ai peur exactement. Comme dirait ma copine Tonks, je ne sais pas où j'ai mal. Et ça m'énerve parce qu'elle a raison. Je crois que je me complique trop la vie.

Et merde, en plus, je n'ai absolument rien à me mettre. Bon, je sais, dit comme ça, je fais au choix folle perdue ou midinette de 16 ans. Mais si l'on se place d'un point de vue pragmatique, mes vêtements ne ressemblent à rien. Bon, en même temps, ce n'est pas comme si je voulais séduire Fred. N'est-ce pas ?

Il faut que je file, je vais être en retard.

3h du matin :

Bien, en fait, on est déjà demain. Je viens de rentrer chez moi. Je ne sais pas si je dois commenter à chaud les événements de la soirée, vu que je n'ai absolument aucun recul. Peut-être que je devrais attendre demain pour essayer d'y voir plus clair. Mais j'ai besoin de l'écrire.

Le concert était génial. D'ordinaire, je préfère plutôt le jazz, et je ne suis pas vraiment amateur de ska, mais c'était vraiment sympa. Je me suis beaucoup amusé, et je me suis même surpris à danser dans la fosse, alors que normalement je préfère éviter. Pas que je n'aie pas le sens du rythme (de ce côté-là j'ai fait d'énormes progrès depuis le lycée…bien que si je veux être parfaitement honnête, ce n'était pas très difficile à faire, vu mon niveau catastrophique à l'époque. Sirius était consterné lorsqu'il a décidé de m'apprendre à danser), mais je me sens plutôt mal à l'aise dans ce genre d'endroits. Et le saxophoniste, Morgan(1), est fantastique. C'est un ancien camarade de classe de Fred, ils se sont connus au lycée, c'est comme ça qu'on a pu rencontrer le groupe après le concert dans les coulisses. Bref, le début de soirée a été très bien.

Ensuite on est allés manger dans ce restaurant italien dont Fred m'avait parlé mercredi au téléphone. Pas très cher, et délicieux, leurs tagliatelles à la crème de courgette(2) sont tout simplement divines. Contrairement à ce que j'avais crains au début, Fred a été d'une compagnie très agréable, et sa conversation est très intéressante. Nous avons essentiellement parlé de sa famille et de ce qu'il a fait depuis la dernière fois que nous nous sommes vus (si l'on excepte bien entendu la rencontre dans sa boutique et le dîner chez ses parents). J'ai été étonné de la maturité de ce garçon d'à peine 20 ans pourtant, sur bien des sujets il a fait preuve d'une ouverture d'esprit et d'un sens critique assez peu communs pour quelqu'un de son âge. C'est agréable, surtout après les disputes houleuses que j'ai pu connaître avec Colin.

J'ai peur de l'avoir déçu. Je sais qu'il attendait beaucoup de cette soirée, et moi…moi je n'ai pas été à la hauteur de ses espérances. Je ne suis pas prêt. Dieu sait à quel point je m'en veux pour ça, mais je n'y peux rien.

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Harry reposa son stylo brusquement, et rejeta la tête en arrière, sa nuque reposant sur l'épais dossier de cuir rembourré de son fauteuil. Il ferma douloureusement les yeux, se remémorant les derniers événements de la soirée.

Flash-back

Après avoir merveilleusement bien dîné, et bu un peu trop de Chianti, Fred et lui avaient décidé de marcher un peu pour profiter de la fraîcheur du soir déjà bien avancé, et pour prolonger leur discussion sur le chemin du retour. Ce ne fut que lorsqu'un crachin léger mais insistant commença à leur fouetter le visage et que leurs cheveux devinrent un peu trop humides qu'il se résolurent enfin à regagner la vieille Ford Anglia de Fred et rentrer à Hogsmeade.

Alors que l'antique véhicule s'engageait dans les ruelles tortueuses de la vieille ville, et que son ami cherchait une place pour se garer, Harry s'était surpris à soupirer à l'idée de devoir rentrer déjà à l'internat. Il n'était même pas minuit, et cela faisait bien trop longtemps qu'il ne s'était pas amusé à ce point, aussi avait-il pris congé, une nuance de regret dans la voix, et s'était dirigé le pas un peu trop lourd, un peu trop hésitant, vers sa propre voiture, garée devant le parking de l'immeuble où vivaient les jumeaux Weasley. Sans doute cette intonation un peu triste dans sa voix n'avait-elle pas échappée à Fred, car celui-ci, après un bref moment d'hésitation, l'avait rattrapé d'un geste fébrile et lui avait demandé, étrangement gêné, s'il accepterait de venir prendre un verre ou deux chez lui.

« George ne rentrera pas ce soir, il dort chez Alicia », avait-il dit, l'air un peu mal à l'aise. « Tu ne dérangeras personne, si tu veux rester encore un peu. »

Alors Harry avait accepté, partagé entre l'incertitude, l'appréhension, et une excitation encore incertaine qui se battaient dans son regard vert embrumé par la pluie qui avait recouvert ses lunettes. Et il avait suivi Fred dans les escaliers branlants qui menaient à son appartement au cinquième étage, sous les toits, en se demandant si c'était réellement une bonne idée.

L'atmosphère entre eux s'était indubitablement tendue, comme si tous deux avaient compris que cette sortie n'était dorénavant plus aussi anodine qu'au départ. Et tout le grand appartement, un peu démodé mais pourtant incroyablement actuel, s'était imprégné de cette imperceptible et indéfinissable tension. Presque irréelle, mais bien présente.

Harry avait retiré son manteau élimé en entrant, l'avait soigneusement accroché à la patère qui décorait le mur de l'entrée étroite de l'appartement, puis s'était laissé tomber dans le grand canapé en velours vert sombre qui faisait face à la cheminée de briques rouges. Le silence entre les deux jeunes hommes s'était fait un peu plus lourd, la gêne un peu plus palpable, alors que Fred se dirigeait vers un vieux tourne-disque trônant sur une étagère en bois foncé posée à côté d'une haute fenêtre voûtée encadrée de lourds rideaux du même velours vert que le canapé. Le cadet des jumeaux Weasley avait mis un disque de Billie Holiday, et les premières notes de « Life Begins When You're In Love » s'étaient élevées avec légèreté dans la pièce au plafond bas soutenu par des poutres en chêne massif.

Fred avait alors sorti une vieille bouteille de brandy et deux verres à fond épais du large bar en mahogany qui occupait toute une partie du mur de lambris où se côtoyaient diverses affiches de jazz en noir et blanc et photos de concerts de rock ou de ska. Il avait baissé l'intensité des lampes de verre coloré disséminées dans la pièce et après avoir posé la bouteille et les verres sur une table basse en fer forgé, il avait allumé un feu dans la vieille cheminée, réchauffant rapidement l'air un peu froid de la grande pièce.

Harry fut agréablement surpris par la décoration à la fois hétéroclite et chaleureuse du salon, et se sentit très vite beaucoup plus à l'aise au fur et à mesure que les notes de Billie Holiday s'égrenaient dans la pièce et que le brandy réconfortait ses membres transis par le froid de l'extérieur. La conversation avait alors repris entre les deux jeunes gens, et avait coulé de plus en plus naturellement au fil de la soirée qui s'avançait lentement. Harry et Fred avaient retiré leurs chaussures et leurs chaussettes pour mieux apprécier la douceur du tapis moelleux aux couleurs chaudes et un peu passées, et avaient glissé peu à peu du canapé pour finalement s'installer sur les coussins de velours qui jonchaient le sol devant la cheminée protégée par une grille en fer forgé, et s'adosser confortablement au pied du sofa.

Les choses avaient un peu dérapé quand Fred avait reposé maladroitement son verre sur la table basse placée à côté de la cheminée et que ses mains avaient frôlé comme par accident celles de Harry en lui reprenant son verre vide. Le jeune homme roux s'était alors approché doucement de son aîné aux cheveux noirs et avait, non moins doucement, posé ses lèvres sur celles de Harry. La caresse délicate et aérienne leur avait arraché à tous les deux un frisson qui leur parcourut l'échine au même moment, et leurs bouches s'étaient un peu plus rapprochées.

Alors que Fred avait timidement enlacé Harry, la douceur légèrement humide de son baiser avait de nouveau fait frémir le jeune homme brun, qui s'était blotti contre lui en un mouvement un peu incertain. Il avait fermé les yeux lorsque Fred avait lentement fait passer ses mains sous son pull en maille lâche d'un bleu gris très doux et s'était mis à déboutonner sa chemise blanche en prenant tout son temps. Il avait soupiré lorsque les mains juste un peu rugueuses avaient entamé un chemin hésitant sur sa peau nue, et haleté quand elles s'étaient attardées à peine quelques secondes sur ses tétons sensibles.

Cela aurait pu continuer ainsi pendant très longtemps, et c'est ce qui se passa pendant quelques exquises minutes arrachées au cours du temps. Mais quand les caresses de Fred se firent un peu plus pressantes, un peu plus fougueuses, et que ses mains redescendirent un peu trop vite vers la boucle de sa ceinture, Harry fut soudain assailli par la vision d'un jeune homme à la chevelure blonde brillant au soleil. Les cheveux et la peau pâles lui rappelèrent douloureusement Colin, et il prit brusquement peur.

La panique lui fit repousser Fred brutalement, et il eut un mouvement de recul devant l'expression à la fois blessée et pleine d'incompréhension de son ami.

Peiné et honteux, Harry avait alors bredouillé quelques excuses incompréhensibles tandis que Fred était sorti de la pièce en claquant la porte. Le jeune professeur de Littérature avait distinctement entendu le bruit caractéristique d'un robinet qu'on tourne et d'un filet d'eau coulant dans un lavabo. Il avait alors remis précipitamment ses chaussettes et ses chaussures, enfilé rapidement son manteau, et avait quitté l'appartement après avoir griffonné à la hâte un pauvre « Je suis désolé » sur son billet de concert qu'il avait laissé en évidence sur la table basse.

Il avait ensuite descendu bruyamment les escaliers jusqu'à la rue, et regagné sa voiture qu'il avait démarrée d'un geste machinal, et avait roulé jusqu'à Hogwarts sans trop savoir ce qu'il faisait.

Ce ne fut que lorsqu'il ferma la porte de son appartement et qu'il s'effondra dans un fauteuil, qu'il prit subitement conscience de son acte, et songea, vraiment ennuyé, à ce qu'il avait fait à Fred.

Harry contempla longuement la page sur laquelle reposait son stylo, sans trop savoir s'il devait continuer à écrire. Au bout de quelques minutes qui lui semblèrent une éternité, il rangea le stylo, ferma le cahier, et décrocha son téléphone.

Comme il s'y était attendu, il tomba sur le répondeur. Fred n'avait pas envie de lui parler, et il ne le comprenait que trop bien. Il laissa donc un message en espérant que le jeune homme roux le rappellerait demain, puis se déshabilla et se glissa nu sous l'épaisse couette de son lit, qui lui parut tout d'un coup beaucoup trop grand.

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Journal de Harry Potter, dimanche 28 septembre 1996:

15h :

J'ai eu un peu la gueule de bois en me réveillant ce midi. Je crois que j'ai rarement eu le sommeil aussi lourd que cette nuit, et je n'ai même pas entendu le message que Fred a laissé sur mon répondeur ce matin. Il a accepté de prendre un café avec moi à 17h. J'espère qu'il acceptera mes excuses, mais je ne suis pas sûr de pouvoir lui donner des explications satisfaisantes sur ce qui s'est passé hier soir.

J'espère qu'il comprendra ce que je veux lui dire.

20h :

Fred a été super. Bien entendu, il n'avait pas l'air franchement heureux lorsqu'il est arrivé, pour être honnête il faisait même carrément la gueule. Mais il a accepté de s'asseoir à ma table et de boire le café que je lui ai offert. J'ai commencé par insister pour lui rembourser le ticket du concert et le dîner d'hier soir, mais il a refusé en me disant que c'était lui qui m'avait invité.

J'ai essayé de lui expliquer pourquoi j'avais réagi ainsi chez lui, mais je dois avouer que je n'étais pas vraiment sûr moi-même de ce qui s'était passé. Malgré tout, j'ai tenté de lui raconter mon histoire avec Colin, et à quel point notre relation m'avait fait souffrir. Je lui ai raconté la jalousie de Colin, son côté étouffant qui m'empêchait de vivre, nos disputes de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes, sur des sujets de plus en plus futiles, jusqu'à la fameuse gifle qu'il m'avait donnée et qui fut le déclencheur de notre rupture. La découverte de sa trahison, aussi. Le fait qu'il m'avait trompé à plusieurs reprises, et le fait qu'il s'imaginait que puisque lui le faisait, alors moi aussi je pouvais bien le faire dans son dos. Le fait qu'il avait reporté sa culpabilité sur moi en me prêtant à tort le même comportement que lui. Ma peur, depuis, de revivre une relation aussi pénible, de m'engager dans quelque chose de sérieux. Et le fait que je ne voulais surtout pas le considérer, lui, comme un simple coup d'un soir, parce qu'il ne le méritait pas.

Je ne sais pas s'il a vraiment compris ce que j'ai essayé de lui dire, mais il a paru bien plus compréhensif à la fin de ma tirade un peu bancale. Et le fait est, qu'après lui avoir presque tout raconté, je me suis senti bien plus léger, comme si un poids immense avait quitté mes épaules d'un seul coup.

Nous avons décidé de rester amis…ou du moins, de faire comme si, en attendant que peut-être, je me sente un jour prêt à aller plus loin. Son sourire malicieux et le rapide baiser qu'il a déposé sur ma joue m'ont réconforté au-delà des mots. Et nous allons au cinéma ensemble samedi prochain. Je ne sais pas si c'est une bonne idée, je ne sais pas si au contraire je ne devrais pas m'éloigner de peur de lui donner encore de faux espoirs, mais sa présence me fait du bien. Et j'espère que c'est réciproque.

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Journal de Harry Potter, lundi 29 septembre 1996:

21h :

Colin est venu me voir ce soir au réfectoire. J'en ai assez de le fuir, aussi j'ai décidé d'accepter son invitation à dîner pour mercredi. Nous aurons ainsi l'occasion de nous expliquer et de mettre les choses au clair. Je pensais pourtant ne pas avoir laissé de doute quant à ma décision ne plus avoir à faire avec lui que pour le minimum nécessaire, mais il semblerait que Colin ne soit pas du même avis. Je vais lui laisser le bénéfice du doute et ne pas m'imaginer tout de suite qu'il a le cerveau atrophié. Après tout, je me suis peut-être mal exprimé. Dit comme ça, on dirait que je cherche surtout à me convaincre moi-même. Nous verrons bien.

Cette semaine, j'ai décider de faire étudier à mes classes de Littérature les poèmes de Shelley. Je ne suis pas vraiment amateur, mais je pense que malgré le côté cliché, c'est un auteur incontournable pour appréhender le reste de la littérature anglaise de l'époque. Parfois, il est bon de se pencher sur la caricature et le stéréotype avant d'aborder les choses sérieuses. De plus, j'ai l'impression qu'en dehors d'élèves vraiment brillants tels que Millicent Bullstrode – et dans une mesure différente, Draco Malfoy, mais celui-là est encore une autre paire de manches – la plupart de mes étudiants ne sont pas très matures, ni vraiment avides de connaissances.

J'ai le désagréable sentiment que les adolescents de ce lycée n'ont aucun sens des réalités, et qu'ils vivent totalement en marge du reste de la société. J'ai l'impression qu'ils sont dans une bulle, un microcosme particulier dont je ne fais définitivement pas partie. Bien que j'aie fait mes études dans une fac réputée, je me souviens de mes années adolescentes – qui ne sont pas si éloignées que cela, admettons-le –, et je ne me reconnais pas dans cette génération d'enfants obsédés par l'argent et la reconnaissance sociale, qui se vautrent dans la débauche parce qu'ils sont livrés à eux-même et n'ont déjà plus d'idéaux à défendre. Peut-être même n'en ont-ils jamais eu, et c'est ce que je trouve le plus triste. Ces gosses ont tout, et le gâchent, tout comme ils dilapident l'argent de leurs parents.

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Journal de Harry Potter, mercredi 1er octobre 1996:

22h :

Comme je m'y attendais, Shelley n'a pas déclenché l'enthousiasme des foules, mais je reste persuadé que c'est un passage obligé pour la compréhension de la littérature romantique du XIXème siècle. J'ai donné à mes classes un devoir à faire sur son œuvre, nous verrons bien ce qu'ils ont compris des grandes lignes. Evidemment, Draco Malfoy n'a pas manqué d'afficher ouvertement son mépris dans mon cours, mais je n'en attendais pas moins de sa part. Mais ce jeune homme est un défi personnel. Il pense pour le moment que je craquerai avant lui, mais si j'étais à sa place je ne serais pas si sûr de moi.

Ginny fait décidément preuve de beaucoup de bonne volonté et présente d'excellentes dispositions pour le Français. Ses restes de latin l'aident énormément dans son apprentissage. C'eût été bien sûr plus simple encore si elle avait pratiqué l'Espagnol, puisque le système grammatical et de conjugaison est presque le même qu'en Français, mais elle se débrouille bien. Et elle a beaucoup d'humour, c'est un réel plaisir que de travailler avec elle. D'autant qu'elle n'est pas comme la plupart des jeunes filles de son âge et reste très discrète avec moi. Bien que je ne doute pas qu'elle soit un minimum au courant de ce qui se passe entre son frère et moi, elle ne m'a posé aucune question sur ma vie privée, et je l'en remercie pour cela.

En revanche, je me suis aperçu depuis peu de l'intérêt que je suscitais chez mes élèves féminines, ce qui est toujours flatteur mais assez gênant dans ma position. J'ai déjà reçu par mettre plusieurs déclarations enflammées, qui sont au mieux amusantes, au pire gênantes, et je dois avouer que je sais pas vraiment comment gérer cela. Neville a beaucoup ri quand je lui ai raconté, et m'a conseillé de laisser couler et de ne pas répondre. Je serais bien en peine de le faire, de toute façon, puisque la plupart sont anonymes. Mais je dois reconnaître que c'est tout de même assez troublant. Enfin, tant que ça ne tourne pas au harcèlement, je suppose que je ne devrais pas trop m'en inquiéter.

Pour changer de sujet, je reviens de mon dîner avec Colin. C'était assez surréaliste, mais pas aussi pénible que je ne l'avais crains au départ. Nous sommes allés manger aux Trois Balais, un pub de Hogsmeade assez rustique mais plutôt agréable. La patronne, Madame Rosmerta, est quelqu'un de très sympathique, et elle sert une bière excellente.

Je ne peux malgré tout que constater que cette histoire est bel et bien révolue et que nous n'avions pas d'avenir ensemble. Je ne sais pas si Colin partage mon opinion, mais il s'est comporté de manière civilisée au cours du repas, et m'a même présenté ses excuses pour son attitude – déplorable – lors de notre rupture. J'ai accepté ses excuses, mais je ne suis pas certain de pouvoir vraiment lui pardonner complètement un jour. Ce qui est sûr, c'est que je n'oublierai jamais, c'est impossible. Nous avons convenu en tout cas de nous comporter de manière courtoise, à défaut de devenir amis un jour. Mais le regard empli d'espoir que j'ai cru discerner chez lui à la fin de la soirée, me laisse à penser que Colin n'est pas du genre à renoncer aussi facilement.

Je suis peut-être paranoïaque, mais il ne m'a pas habitué à la confiance.

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Journal de Harry Potter, jeudi 2 octobre 1996:

23h :

Je me doutais bien que Monsieur Malfoy n'allait pas me mener la vie facile. Ceci dit, ses critiques formulées à haute voix dans ma classe manquaient un peu de finesse. Enfin, je ne peux guère m'attendre à mieux venant de la part d'un adolescent pourri gâté sans maturité. Mais je dois avouer que je suis un peu déçu, j'escomptais quelque chose d'un peu plus subtil de sa part.

Puisque Shelley ne l'intéresse pas et qu'il semble apprécier la violence des sentiments des sœurs Brontë, je me suis empressé de lui complaire et de lui donner un devoir supplémentaire sur le sujet. Nous verrons bien si sa brillante prestation sur Shakespeare n'était pas seulement due à un heureux hasard. Quelque part, je ne peux m'empêcher d'espérer que sous ses dehors insolents et méprisants se cache une intelligence et une vivacité d'esprit telles que je me plais à les imaginer chez un jeune homme comme lui. Peut-être est-ce un vœu pieux, et que je me berce d'illusions, mais j'ai encore l'âge d'espérer que tout n'est pas totalement corrompu en ces lieux. Je me leurre sans doute, cela dit, ça fait du bien d'y croire.

J'espère sans doute parvenir à intéresser réellement tous mes élèves aux matières que j'enseigne. Objectif peu réalisable, je m'en rends compte, mais s'il y a une chose que je ne supporte pas, c'est de voir quelqu'un de brillant gâcher ses talents par fierté mal placée. Nous verrons bien.

Je compte rendre visite à Sirius pendant les vacances de la Toussaint. Cela fait bien longtemps que je ne l'ai pas vu, et je m'inquiète un peu pour lui. Je sais qu'il se sent un peu seul depuis que sa femme est partie. J'aimerais être sûr qu'il va bien. Et puis, j'ai besoin aussi de prendre du recul par rapport à l'internat. Depuis que je suis arrivé ici, toute ma vie tourne autour de Hogwarts et ses environs et je n'ai guère pris de nouvelles des mes amis à l'extérieur. Tonks me manque, aussi. Elle qui est comme une sœur pour moi, je ne l'ai que trop négligée ces derniers temps.

Je pense que je vais demander à Neville de passer me voir là-bas pendant les vacances. J'ai l'impression qu'il s'entendrait très bien avec Tonks, ils ont ce même côté un peu rêveur et maladroit qui me touche énormément, et la vivacité de Nymph' serait sans doute bénéfique à quelqu'un d'aussi timide que Neville. Bien loin de moi l'idée de vouloir jouer les marieuses, mais j'aime avoir mes amis auprès de moi, les plus nombreux possible.

Peut-être parviendrai-je aussi à convaincre Remus de m'accompagner chez Sirius. Je crois savoir que tous les deux s'entendent très bien, et mon parrain a besoin de discuter aussi avec des gens qui ont les mêmes centres d'intérêt que lui. Il m'aime comme son fils, mais cela ne suffit pas. Il a besoin d'amis, et n'a plus été réellement proche de quelqu'un depuis la mort de mes parents, il y a de cela bien trop longtemps.

Samedi je vais au cinéma avec Fred. Je sais que je l'ai déjà mentionné, mais il m'a appelé tout à l'heure pour confirmer. Quelque part, je me sens soulagé. Je ne devrais peut-être pas, mais je ne peux m'en empêcher. Sa présence me rassure, même si je ne veux pas tomber amoureux de lui.

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Journal de Harry Potter, vendredi 3 octobre 1996:

21h :

Colin m'a demandé ce midi si je continuais la peinture. A vrai dire, depuis que je suis arrivé ici, et malgré ma résolution de m'y remettre, je n'ai pas touché une seule fois à mes pinceaux. Sa question m'a fait remarquer à quel point cela me manquait. Je pense que je vais suivre son idée, et m'y remettre dès dimanche. L'été indien semble vouloir se prolonger, du moins en journée, je voudrais profiter de la merveilleuse lumière de l'après-midi dans le parc du château, avant que le temps ne se gâte définitivement. Encore qu'un climat rigoureux puisse également présenter bien des sujets d'inspiration.

S'il y a bien une chose que j'aimais chez Colin, c'était ses photographies. Il a un talent indéniable pour capturer l'instant de grâce d'une scène apparemment anodine, et c'est la première chose qui m'avait séduit chez lui. Ses images me manquent, mais je ne sais pas s'il serait vraiment approprié d'aller le voir au club d'Arts Plastiques. Peut-être, si nos relations redeviennent cordiales, un jour…Peut-être que j'irai.

J'ai parlé à Neville de mes vacances dans le Sussex chez Sirius. Il a eu l'air heureux de ma proposition, j'espère qu'il va accepter, et ne pas se sentir de trop. Sa discrétion est une des choses que j'aime chez lui, mais il a trop tendance à s'effacer derrière sa timidité. Et avec Remus, il est mon seul véritable soutien dans ce lycée, alors je voudrais le remercier d'être devenu mon ami aussi vite.

Je suis en manque de musique. Avant le cinéma samedi, je vais sans doute passer à la boutique des jumeaux histoire de refaire le plein de disques. Je sais que je ferais mieux d'économiser pour m'acheter un manteau, mon vieux pardessus commence à donner des signes de plus en plus flagrants de faiblesse, mais j'ai besoin de m'échapper autrement que par les livres. Et puis, je suis habitué à ne ressembler à rien. Je me demande même comment je peux attirer autant de jeunes filles au sein de l'internat avec la dégaine que je me traîne. Probablement le côté « romantique » que l'on prête aux professeurs de Lettres.

Je me sens fatigué ces derniers temps. Je devrais arrêter de lire jusqu'à deux heures du matin tous les soirs après avoir préparé mes cours. Je vais essayer de me coucher avant minuit ce soir. Peine perdue, je le sais, mais c'est toujours bien d'essayer.

Une dernière chose pour ce soir avant de fermer ce cahier. Futile précision, mais j'ai besoin de l'écrire : je me sens terriblement seul ces derniers jours. Oh, bien sûr, je suis entouré, mais ce n'est pas à cela que je pense. J'ai besoin d'un autre corps dans mon lit. Et pourtant…pourtant, je rejette l'opportunité qui se présente à moi. Parfois, je me dis que je me complique trop la vie.

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(1)Cette personne existe réellement, je me suis inspirée d'un vieux pote de lycée, saxophoniste dans un groupe de ska assez connu dans les milieux initiés.

(2)Je ne sais pas si c'est vraiment une recette italienne, mais je n'avais pas d'idée alors j'ai repris une de mes recettes persos (Surimi, je sais que tu n'aimes pas les courgettes, mais moi si ! na ! comment ça ma remarque est inutile ?).


Bon, je n'ai pas pu résister à l'envie de poster ce chapitre, mais c'est parce que je n'arrête pas d'écrire en ce moment alors j'ai du mal à ne pas tout poster d'un coup pour avoir vos avis…Prochain chapitre dans quelques jours, de nouveau un POV de Draco, et une nouvelle proie pour lui…En attendant, si vous avez des questions, des réclamations, des encouragements ou des menaces de mort à formuler, une seule solution : le petit bouton en bas à gauche. Je vous aime !