Hop, me revoilà avec une réponse à un défi de Zoomalfoy, dont voici l'intitulé (texto) :
Rating : M
Couple : HPDM
Genre : UA (Univers Alternatif.)
Résumé : Draco Malfoy, lycéen de 17 ans, tombe sous le charme de son nouveau professeur de Lettres, Harry Potter, âgé de 24 ans.
Il devra faire face au désaccord musclé de son père, à la moralité de son amoureux et à l'ancien petit ami de ce dernier, bien décidé à le récupérer.
IL N'Y A PAS DE MAGIE. L'HISTOIRE DOIT SE SITUER DANS LE MONDE MOLDU.
Aucunes contraintes mis à part qu'ils doivent finir ensemble et que Draco doit être ignoble avec Harry au début de l'année.
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Disclaimer : Je ne m'appelle ni JKR (pour avoir créé ces merveilleux personnages), ni Zoomalfoy (pour avoir pondu cette superbe idée de scénar). En revanche, l'histoire et la rédaction sont à moi (et ce n'est pas forcément le mieux là dedans !).
Avertissement : ceci est un slash, je répète, ceci est un slash ! Si les histoires traitant de l'homosexualité vous rebutent ou vous choquent, vous n'avez rien à faire ici, et votre absence ne me pèsera pas, bien au contraire. Voilà. Maintenant qu'on est entre gens civilisés, je rappelle tout de même que le rating M implique des scènes choquantes, de violence ou de sexe, et un langage parfois cru. Vous savez donc où vous mettez les pieds.
Note de l'auteuze :Bonsoir ! J'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer, je fais encore une crise, et en plus je fais une intoxication alimentaire, du coup je suis absolument incapable de faire autre chose que d'agoniser dans mon canapé en ce moment…Je vais donc avoir un peu de mal à vous poster les chapitres de Cher journal régulièrement, je suis désolée…
Sinon, ce chapitre est essentiellement centré sur Milli, j'espère qu'il vous plaira…Bonne lecture !
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RAR :
Les réponses aux reviews anonymes se trouvent sur mon blog www. 20six. fr/ Myschka (sans les espaces)
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Cher journal (chronique d'une dernière année)
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Journal de Harry Potter, lundi 2 février 1997 :
21h :
Je pense que je vais me coucher tôt ce soir. Même si je n'ai rien fait du week-end, j'ai l'impression que je ne suis pas franchement en forme en ce moment. Si je m'écoutais je dirais que je fais une petite déprime, mais si je dois rester au fond de mon lit à chaque fois que j'ai un coup de cafard, je ne ferais plus grand chose de mes journées en ce moment. Il faut dire aussi, à ma décharge, que depuis la rentrée le mois dernier, il s'est passé beaucoup de choses plutôt éprouvantes pour mes nerfs. A commencer par Colin.
A ce propos, le procès approche à grand pas. La date a été fixée au début des vacances de février, ce qui fait que si je veux partir en vacances, ce ne sera que la deuxième semaine. Pour être honnête, je n'ai absolument pas envie d'aller à ce procès, mais je n'ai pas le choix. Il faut en finir une bonne fois pour toutes, je crois que ce n'est qu'une fois que le jugement sera rendu que je me sentirai enfin libre.
J'y ai pas mal réfléchi ces derniers temps et je me rends compte que même alors qu'il est en préventive et qu'il n'est plus dans mon entourage, il continue plus ou moins d'occuper mes pensées. Je ne devrais pas me soucier de lui. Je ne peux évidemment pas nier son existence ni l'influence qu'il a eu sur moi, et ce n'est pas ce que je souhaite, bien entendu. Mais je ne dois plus me laisser pourrir la vie par ce type, même indirectement, même à distance.
J'ai bien conscience que c'est en partie à cause de lui que je suis incapable d'avoir une relations saine avec Fred. Je ne dis pas qu'il est le seul responsable de mon comportement avec lui, bien sûr. Je n'ai pas la mauvaise foi de jouer les victimes et rendre Colin responsable de tous mes malheurs. Malgré tout je sais que tant que je n'aurai pas réglé le problème, je serai incapable d'avoir une vie sentimentale normale. Et je crois que le procès va m'aider à me réconcilier avec moi-même. Du moins je l'espère. Je ne sais pas si ça va régler le problème avec Fred, mais au moins je pourrai avancer. Ne serait-ce que pour moi, il faut que je le fasse.
Evidemment Colin n'est pas ma seule source de stress. Il y a aussi Fred, mais quelque part les deux sont liés. Malgré tout j'ai bien peur que même le cas Colin résolu, ça ne résolve rien avec Fred. Je crois bien que j'éprouverai pour lui toujours beaucoup plus de tendresse que d'amour, et ce n'est pas une bonne chose. Je suis trop jeune encore pour me résigner à une relation sans amour. La tendresse, la complicité, c'est très bien, et c'est indispensable pour que ça dure, mais ça ne suffit pas. Je suis sans doute un indécrottable romantique, mais je crois en l'existence de quelque chose de mieux.
Mais je ne devrais pas me soucier autant de tout ça. J'ai quand même un bon boulot ici, et mes élèves pour la plupart sont intéressés par les cours que je donne, alors je devrais arrêter de me prendre la tête et remettre un sérieux coup de collier dans mon travail. Mes problèmes personnels n'ont pas à interférer dans mon boulot, et depuis quelques temps malheureusement c'est le cas. Mes étudiants n'ont pas mérité un professeur qui annule ses cours à cause de son ex petit ami.
Donc, plutôt que d'écrire des trucs inutiles dans mon journal, je vais bosser un peu et ensuite, au lit.
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« Comment allez-vous aujourd'hui ? »
Harry offrit un sourire aimable et serein à la jeune fille qui lui servait une tasse de café.
« Si vous faites allusion au déplorable incident de la semaine dernière, je vais beaucoup mieux, » répondit-il d'un ton tranquille. « Merci, Millicent. »
« Tout le monde s'est inquiété pour vous, vous savez, » fit Millicent d'une voix légèrement teintée de reproche. « Quelle idée de faire du sport quand on est aussi fatigué que vous l'êtes en ce moment, je vous jure… »
Le jeune professeur gloussa doucement. Voilà qu'il se faisait réprimander par l'une de ses élèves, maintenant. Son élève préférée, certes, mais tout de même, la situation lui semblait plutôt cocasse et il le lui fit savoir avec un sourire amusé.
« Il semblerait que les rôles se soient inversés, » remarqua-t-il tranquillement. « Vous feriez une mère remarquable, Miss Bullstrode. »
« Je…je suis désolée, » souffla la jeune fille en rougissant brusquement. « C'est juste que…J'ai eu la trouille de ma vie vous savez. Vous auriez pu mourir ! »
« C'est moi qui suis désolé, » répondit Harry d'un ton apaisant. « Vous avez raison, j'ai été imprudent. Je ferai plus attention la prochaine fois, je vous le promets. »
La jeune fille hocha la tête silencieusement et commença à boire son café alors que Harry se levait pour mettre un disque. Les notes familières de l'album de jazz qu'ils avaient l'habitude d'écouter s'élevèrent dans la petite pièce en désordre, et le jeune homme ouvrit la fenêtre pour s'appuyer contre la rambarde. Sous le regard un peu surpris de Millicent, il s'alluma une cigarette et souffla la fumée bleue à l'extérieur de la fenêtre. La jeune fille, bien qu'elle savait que son professeur fumait de temps en à autre, ne s'attendait pas à ce qu'il le fasse dans son bureau alors que c'était potentiellement interdit. Bien évidemment, personne n'était dupe, et certains élèves fumaient même dans leur chambre, mais les professeurs essayaient tout de même de montrer l'exemple en s'abstenant de fumer ailleurs que chez eux ou dans le parc. Millicent pouffa silencieusement. Décidément, son professeur ne faisait jamais rien comme tout le monde.
« La fumée ne me gêne pas, vous savez, » lui dit-elle. « Draco et Sally fument. Surtout Sally en fait. Comme un pompier. »
« J'essaie d'éviter l'odeur de tabac froid à côté de la salle de classe, » lui expliqua Harry avec un petit sourire. « D'habitude, je ne fume même pas dans mon appartement, sauf quand je travaille dans mon bureau. Mais, » ajouta-t-il avec une expression un peu honteuse, « même si cela ne vous dérange pas, j'aime autant vous intoxiquer le moins possible. »
Millicent éclata de rire.
« Comme je vous l'ai dit, Draco et Sally fument. Ca ne me dérange pas. En fait, j'aime bien l'odeur de vos cigarettes, je crois. »
Il y eut un instant de silence, le genre de silence confortable que l'on n'a pas envie de briser. Pourtant, lorsque Millicent eut terminé sa tasse de café et s'en resservit une autre, et que Harry eut jeté son mégot éteint dans la corbeille à papier, la jeune fille prit de nouveau la parole.
« Hum…J'ai repensé à ce que vous m'avez dit l'autre jour. Vous savez, à propos de mes parents. »
Harry leva les yeux vers elle, un air interrogateur affiché sur le visage. La jeune fille continua :
« J'ai reçu une lettre ce matin. Pendant les vacances, ma mère a l'intention de me présenter un garçon. Elle aimerait que je sois mariée avant mes 20 ans, et comme il faut au moins un an de fiançailles…Enfin, je ne vais pas vous faire un dessin, c'est tellement archaïque comme façon de penser que je me demande comment c'est encore possible de vivre ça à notre époque et dans notre pays… »
« Vos amis sont au courant ? » demanda Harry, un peu déstabilisé par l'annonce brutale de son élève.
« Hum. Eh bien en fait, non, » répondit franchement la jeune fille. « Draco a reçu lui aussi ce matin un courrier de ses parents qui n'a pas eu l'air de lui faire plaisir alors je n'ai pas voulu en rajouter… Et puis avec les problèmes de Sally…enfin, vous comprenez… »
« Je vois, » dit doucement Harry. « Mais ce n'est pas une raison pour tout garder pour vous, Millicent. Ce n'est pas parce que vos amis ont des problèmes qu'il faut leur cacher les vôtres…S'ils n'étaient pas là dans des moments pareils, quel genre d'amis seraient-ils ? »
« Je sais tout ça, » répliqua Millicent un peu vivement. « Et je sais aussi que si je leur en parlais, ils s'inquiéteraient pour moi et essaieraient de trouver une solution. C'est juste que moi, je n'ai pas envie de leur rajouter des soucis supplémentaires… »
La jeune fille marqua une pause, puis reprit.
« Et puis, j'ai compris que si je ne m'assumais pas un peu toute seule, je n'irais pas bien loin dans la vie…Du moins pas comme je voudrais. Alors, quelque part, cette lettre, c'est un peu l'occasion idéale pour me…donner un coup de pied au cul. »
Harry eut un sourire indulgent devant l'expression, mais ne releva pas la grossièreté. Son étudiante continua.
« Donc je me suis dit que pendant les vacances j'allais parler à mes parents, et tout leur dire. Je ne crois pas que je serais capable de leur mentir, et encore moins d'accepter sans broncher le fiancé que ma mère m'a trouvé. Alors…voilà. »
Millicent se tut brusquement et but une gorgée de café tandis que Harry la regardait avec de grands yeux étonnés. Elle, avait baissé le regard et semblait attendre une réaction de la part de son enseignant. Le jeune homme brun tenta de passer outre sa stupéfaction, puis, au bout d'un moment où l'on n'entendit que la musique jouer en sourdine, il lui adressa un sourire bienveillant.
« Je suis extrêmement fier de vous, Millicent, » murmura-t-il, le regard brillant d'émotion. « C'est vraiment très courageux de votre part. »
La jeune fille releva les yeux, visiblement soulagée, et fit un sourire radieux à son professeur qui continua.
« Les vacances sont dans trois semaines…Qu'est-ce que vous comptez faire ? »
Millicent réfléchit quelques instant, puis fixa son regard sombre dans les yeux verts de son professeur, un air déterminé sur le visage.
« Je vais attendre une semaine avant d'en parler à mes amis, je crois. J'ai encore besoin d'y réfléchir, et comme je vous l'ai dit, avec la famille de Draco et la maladie de Sally, je voudrais leur laisser le temps que la pression retombe un peu…Ensuite, » ajouta-t-elle, « il me restera deux semaines pour me préparer à ce que je vas dire à mes parents, et surtout, à comment je vais leur dire. Mais je le ferai, quoi qu'il advienne. »
« Vous savez que vous pouvez m'appeler quand vous voulez, » lui dit doucement Harry. « N'importe quand. Si vous avez le moindre problème avec vos parents, faites-le moi savoir immédiatement. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider. Je vous l'ai promis. »
La jeune fille hocha de nouveau la tête. Elle savait que ce n'étaient pas des paroles en l'air. Elle pouvait lui faire confiance, et c'était tout ce dont elle avait besoin. Quelqu'un qui la soutienne.
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Journal de Harry Potter, jeudi 5 février 1997 :
00h30 :
Draco Malfoy est venu me rejoindre à la piscine ce soir.
Je ne sais pas trop quoi en penser, à vrai dire. Il avait l'air de vouloir discuter avec moi, mais il n'a pas été très bavard. Au début, j'ai pensé qu'il voulait simplement nager tout seul, mais il m'a demandé s'il pourrait revenir, alors je suppose que c'est pour me parler, finalement.
Je dois avouer que je n'étais pas très à l'aise, surtout au début. J'ai du mal à comprendre ce garçon…Mais, quelque part, ça m'a fait plaisir qu'il soit venu me voir…je crois. C'était bien, qu'il soit là.
Il était beau. On aurait dit le garçon de mon rêve.
21h :
Je commence à me sentir moins fatigué.
J'ai repensé à ce que m'a dit Millicent mardi. Sincèrement, je ne m'attendais pas à ce qu'elle prenne cette décision aussi vite. Evidemment, la lettre de ses parents a du jouer beaucoup dans cette histoire, mais je connais peu de gens qui auraient réagi de cette manière. Décidément, Millicent m'étonnera toujours. D'autres qu'elle auraient sans doute complètement paniqué, ou se seraient morfondus pendant des jours sans savoir quoi faire. Mais elle, elle a simplement décidé que c'était l'occasion ou jamais de s'assumer telle qu'elle est.
Je dois dire que je l'admire beaucoup pour cela, mais en même temps, je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter. Elle est majeure, ils ne peuvent donc pas la forcer à faire quoi que ce soit, mais à côté de cela, ils peuvent malgré tout lui pourrir la vie. A commencer par cesser de payer sa scolarité, ou encore la mettre à la porte, ce qui malgré tout ce que j'ai pu lui dire, posera tout de même un sacré problème.
Si je veux l'aider, il va falloir commencer tout de suite à trouver des solutions. La première chose à faire serait d'appeler Sirius et Tonks et les mettre au courant de la situation. Je pense que ni l'un ni l'autre ne refuseront de l'héberger pendant quelques temps si jamais les choses devaient dégénérer au point qu'elle se retrouve à la rue.
La deuxième chose à faire serait de me renseigner auprès d'Albus sur la possibilité d'attribuer une bourse d'études à Millicent. Mais pour cela il faudrait parvenir à tourner les choses de manière à ce qu'il ne connaisse pas tous les tenants et aboutissants de l'histoire. A moins bien sûr que Millicent n'accepte de lui révéler la vérité. Il faudra que je lui demande demain, si possible.
Enfin, il faudrait que j'en touche deux mots à Remus. Si Millicent ne peut pas rester à Hogwarts, elle va devoir trouver un travail, ou encore s'inscrire en urgence dans une autre école. Enfin, il va falloir que je réfléchisse un peu plus précisément à tout ça. Il vaudrait tout de même mieux qu'elle puisse terminer sa scolarité…
…Je ne sais pas si c'est une bonne idée de laisser Draco Malfoy venir me voir ailleurs que dans mon bureau. Hum. Je ne suis pas sûr de vouloir analyser la situation, à vrai dire.
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Journal de Harry Potter, vendredi 6 février 1997 :
18h :
J'ai eu le temps de voir Millicent en coup de vent aujourd'hui. Je lui ai parlé rapidement de ce à quoi j'avais pensé pour elle si les choses tournaient mal pendant les vacances avec ses parents. Je pensais qu'elle serait réticente à l'idée d'en parler au Directeur, mais curieusement, elle a plutôt semblée soulagée. Elle a dit qu'elle suivrait mes conseils et qu'elle me faisait confiance. Je suis touché, mais du coup maintenant, j'ai l'impression que la responsabilité m'écrase un peu.
Mais je lui ai promis de l'aider alors je le ferai. J'ai rendez-vous lundi avec Albus pour en discuter, et ce soir, après avoir téléphoné à Sirius et Tonks, j'irai dîner avec Nev et Remus pour en parler avec eux aussi. Je pense que si je demande de l'aide à plusieurs personnes, il y en aura au moins une qui pourra faire quelque chose. Du moins je l'espère…
J'ai encore rêvé de Draco Malfoy. Je crois que je suis plus perturbé que je ne veux bien l'admettre.
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Journal de Harry Potter, samedi 7 février 1997 :
02h :
J'ai eu Sirius au téléphone plus tôt dans la soirée et je lui ai parlé du problème de Millicent. Il m'a dit que pour ce qui était de la loger en urgence jusqu'aux grandes vacances, il n'y aurait a priori aucun problème. Le souci c'est qu'après la fin des cours, je retournerai probablement à Brighton pour au moins un mois, et à ce moment-là, elle ne pourra plus loger ici. J'avoue que j'avais oublié ce détail. Mais il m'a dit qu'il y aurait sûrement un moyen de s'arranger avec Tonks, et que de toute façon, si elle avait besoin d'une aide juridique pour quoi que ce soit, il serait ravi de l'aider.
Ensuite j'ai appelé Nymph, et elle m'a répondu que si Millicent ne savait pas où loger, elle avait toujours sa chambre d'amis à disposition. Pour le logement en tout cas le problème est réglé. Elle m'a dit aussi que si jamais elle avait besoin d'argent, elle pourrait l'employer au pub à temps partiel, ce qui bien sûr n'est pas grand chose mais pourra au moins lui permettre de mettre de l'argent de côté.
A ce propos, il faudra que je conseille à Millicent de bloquer l'accès à son compte bancaire personnel, si possible avant de partir en vacances. Comme elle est majeure depuis à peine trois semaines, ses parents doivent encore avoir une procuration sur son compte. Je ne voudrais pas pousser le pessimisme au point d'imaginer qu'ils seraient capable de lui retirer tout son argent, mais c'est une éventualité à laquelle il faut penser, malheureusement. Je crois qu'elle partira au ski quelques jours après son retour à Londres, le délai sera court mais il faudra qu'elle trouve le temps de le faire.
Pour résumer, en ce qui concerne le logement et un éventuel travail d'appoint, nous avons la solution.
Après je suis allé dîner avec Neville et Remus, et je leur ai expliqué la situation. Ils se sont évidemment tout de suite sentis concernés. Neville parce que sa meilleure amie a vécu des choses à peu près similaires lorsque ses parents ont appris qu'elle était lesbienne, et Remus, eh bien…nul besoin d'explication. A ce propos, il m'a dit qu'il essaierait de lui trouver des stages dans des maisons d'édition, ou des jobs de pigiste dans les journaux pour lesquels il a travaillé. Il ne promet rien, bien sûr, après tout, cela fait longtemps qu'il n'est plus vraiment en relation avec cette branche du monde du travail, mais ça ne coûte rien d'essayer.
Ne reste plus qu'à espérer que nous n'aurons pas à en venir à ces extrémités et qu'Albus pourra obtenir une bourse d'études à Millicent. Sinon, il faudra que je lui demande s'il est possible de la réinscrire dans un autre lycée, sachant qu'il faudra que ce soit dans la région de Brighton et que je ne sais pas s'il a des contacts dans cette partie du Royaume-Uni. J'avoue que c'est la partie du plan qui m'inquiète le plus, mais au pire, je pourrais toujours m'arranger pour l'inscrire dans un lycée à Brighton à la rentrée suivante, quitte à ce qu'elle redouble son année. Elle pourrait dans ce cas utiliser ma chambre, puisque durant l'année scolaire je serais à Hogwarts. Mais ce serait vraiment la pire des options, à mon sens. Elle est tellement brillante que ce serait une honte de devoir lui faire perdre une année pour rien.
Mais nous verrons bien. Après tout, si ça se trouve, Millicent n'aura pas autant de problèmes qu'elle le dit, et elle n'aura pas besoin de partir de chez elle.
Malgré tout je ne peux pas m'empêcher d'avoir un mauvais pressentiment à propos de tout cela.
23h :
Fred me gonfle !
On s'est encore engueulés ce soir. Là je suis dans le salon et lui est enfermé dans la salle de bain, à faire la gueule. Qu'est-ce qui ne va pas chez lui ? Il m'a encore ressorti l'épisode de la cuite de Millicent et ses copains. Je croyais qu'on s'était déjà expliqués là-dessus, mais visiblement, mes explications n'étaient pas suffisantes.
Je comprends qu'il soit de mauvaise humeur à cause de son boulot. Je le conçois parfaitement. Mais il a suffit que je lui dise simplement qu'une de mes élèves avaient des problèmes pour qu'il parte au quart de tour et me reproche ce qui s'est passé il y a deux semaines. J'étais tellement en colère que j'ai gaffé et que je lui ai dit que Sally-Ann Perks était gravement malade, juste pour qu'il la ferme. Je n'aurais pas du faire ça, il n'avait pas à le savoir, mais j'étais tellement énervé que ça m'a échappé.
Sur le coup ça l'a un peu calmé, mais dès que j'ai dit que c'était à cause de ça que le jeune Malfoy était si perturbé, il a de nouveau pris la mouche. Je ne comprends pas, il ne l'a quasiment jamais vu et pourtant il a l'air de le détester viscéralement. Ca ne peut tout de même pas être parce que son frère Ron et Draco ne s'entendent pas, si ? Je sais bien que Malfoy est un garçon plutôt antipathique à première vue, mais de là à le détester à ce point…
Du coup en le voyant si remonté contre lui, je lui ai raconté que c'était tout de même grâce à lui que je ne m'étais pas noyé la semaine dernière, mais bizarrement, ça n'a pas eu l'air de le calmer…Si je ne trouvais pas cette idée complètement ridicule, je pourrais croire qu'il est jaloux. Ca m'énerve. Du coup moi qui voulais lui dire qu'il était venu discuter avec moi, juste pour lui prouver que ce n'était pas qu'un petit con imbus de sa personne, finalement j'ai préféré fermer ma gueule.
Je ne sais pas pourquoi mais maintenant, je me sens coupable de ce qui s'est passé mercredi, et je déteste ça. Je n'ai pas à me sentir comme ça, je n'ai rien fait de mal après tout.
Je vais quand même voir ce qu'il fout depuis une heure dans la salle de bain. Je n'aime pas qu'il m'ignore comme ça, s'il fuit à chaque fois qu'on doit discuter comme des adultes, on ne s'en sortira jamais.
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Journal de Harry Potter, dimanche 8 février 1997 :
22h :
Finalement Fred et moi on s'est réconciliés. Encore une fois. Et une fois de plus sur l'oreiller.
Ce n'est pas que je n'aime pas ça – bien au contraire – mais je ne pense pas que ce soit vraiment comme ça qu'on va régler nos problèmes. Et pour être tout à fait honnête, ça commence à me lasser sérieusement. Hier et aujourd'hui il m'a fait l'amour comme si je lui appartenais. Il m'a même fait un suçon, ce con. Et même si sur le coup j'ai – vraiment – pris mon pied, maintenant je me sens un peu mal. Maintenant, j'ai l'impression que ça commence à ressembler à ce qui se passait avec Colin avant, et ça ne me plait pas du tout.
Evidemment, je sais très bien que Fred n'est pas comme Colin. Mais dans ma tête je reproduis le même schéma qu'avec mon ex, et il est hors de question que je me sente encore une fois aussi misérable que je l'étais quand nous étions ensemble.
Il va falloir qu'on ait une sérieuse discussion la prochaine fois, s'il veut que ça continue de marcher entre nous. Je veux bien faire des efforts, mais il va falloir qu'il en fasse aussi. J'ai bien conscience de me comporter en égoïste, surtout qu'il a vraiment fait beaucoup pour moi, mais je ne vais pas non plus m'écraser sous prétexte que je me sens coupable de l'avoir utilisé au début.
Après tout, ce n'est pas comme s'il ne le savait pas.
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Dans le prochain chapitre, Draco se prend beaucoup la tête…
Sinon, comme je vous le disais en début de chapitre, ma santé a une fois de plus décidé de me jouer un sale tour, je ne sais donc pas si pourrai poster tous les mardi pendant un moment.
Vous serez bien sûr tenus au courant de tout ça sur mon blog www. 20six. fr/ Myschka, n'hésitez pas à aller le consulter régulièrement.
En attendant, comme d'habitude, si vous avez des remarques, des questions, des demandes d'autographe ou des menaces de mort à formuler, une seule solution : le petit bouton en bas à gauche. Je vous aime !