Chapitre 2
REMUS LUPIN, STÉPHANY ET AMÉLIE GRANGER
Alors, dans ce chapitre, vous allez en apprendre d'avantage sur le personnage d'Amélie Granger, que je rêve de développer depuis très longtemps, mais je compte vous dévoilez son plus grand secret uniquement dans le tome 3, et peut-être même dans le tome 4… Je suis sadique, mwahaha !
-Je n'arrive pas à croire que tu puisses avoir ton propre appartement , répéta pour la centième fois Stéphany à Remus.
-Ça doit faire mille fois que tu me le dis, mon ange, répliqua-t-il.
Il se pencha par-dessus son épaule et commença à grignoter son cou en passant une main autour de sa taille pour déboutonner son jean.
-Remus, s'il te plait…
-Désolé, j'allais oublier.
Il disparut du salon et se dirigea vers la cuisine. Stéphany partit à sa suite.
-Remus, je t'ai blessé , demanda-t-elle en le regardant avec des yeux de chien battu.
-Non. Tu ne peux pas me blesser. Je t'aime trop pour ça. C'est juste que j'ai oublié que tu avais été élevé par des Sœurs et qu'elles t'ont mis des idées sur la pureté et tout ça en tête et que tu ne veux pas qu'on…
Elle l'embrassa tout doucement, faisant immédiatement arrêter les excuses de son petit ami. Elle plaça doucement ses mains autour de son cou tandis qu'il en mettait une autour de sa taille et l'autre dans la poche arrière de son jean. Elle plaça une main sur son torse et il s'éloigna immédiatement. Elle leva des yeux pleins de désir vers lui.
-Remus, je n'ai rien contre le fait qu'on couche ensemble… Mais juste… Pas tous les jours… Qu'on soit raisonnable, tu comprends… Pas qu'on en dépende…
-Eh, j'ai dit que c'était correct, c'est compris ?
Stéphany lui sourit et l'embrassa doucement.
-Je t'aime, murmura-t-elle contre sa bouche.
Remus sourit à son tour et lui répondit par un baiser.
Remus se leva lentement, ayant peur de réveiller sa petite amie. Il enfila une paire de pantalon, puis alla dans la cuisine préparer un petit déjeuner frugal. La pluie tombait dru dehors. Il sentit quelques instants plus tard deux bras encerclés sa taille et deux lèvres embrassées doucement son cou.
-Tu as bien dormi ? murmura Stéphany contre sa peau.
-Oui. Tu n'étais pas obligée de m'attendre sur le sofa hier soir, tu sais ?
-Je sais. Mais j'ai beaucoup de difficultés à dormir quand la pleine lune arrive. Et aussi quand tu as un contrôle à passer tout de suite après.
-Steph, tu dois t'y faire… Rien ne nous arrivera, à tous les quatre. Sirius et James sont assez grand pour m'arrêter si quelque chose arrive.
-Ils pourraient très bien trouver ça amusant et te laisser aller détruire tout un village.
Sirius entra en trombe dans le dortoir de la Préfète-en-Chef, persuadé d'y trouver son meilleur ami. Effectivement, entre les rideaux mal fermés du lit qui se trouvait à gauche de la fenêtre, il aperçut James qui dormait. Il s'approcha lentement et ouvrit les rideaux rouges.
-Potter… Réveille-toi…, fit-il en frappant l'épaule du jeune sorcier, sans prêter attention à la tignasse rousse qui se trouvait dans les bras de son meilleur ami.
-Black… Laisse-moi dormir, marmonna-t-il en remontant les couvertures par-dessus son nez.
-James, tu ne devineras jamais la farce que je viens de faire à Rogue…
-Quoi encore , demanda Lily en se tournant pour faire face au deux jeunes hommes.
-Raconte vite, qu'on en finisse, fit James en s'asseyant.
-Voilà, vous savez à quel point Rogue nous tournait autour pour savoir où Remus disparaissait à chaque mois…
-J'ai dit vite, répliqua James.
-Et bien je l'ai croisé et il venait de le voir partir avec Pomfresh dans le Saule Cogneur, alors il m'a demandé comment faire pour le rejoindre et…
-Sirius, tu n'as pas fait ça , murmura Lily.
-Je lui ai dit comment le rejoindre.
-Tu as fait quoi , cria James.
-Je lui ai dit de peser sur la plus grosse racine et de suivre le tunnel jusqu'à ce qu'il arrive à une porte.
-Tu sors d'ici !
-Hein ?...
-Dégage ou je te tue, c'est clair ?
Sirius sortit rapidement en fermant la porte derrière lui.
-C'est un crétin fini, marmonna James en se levant.
Il se dirigea vers sa valise et s'habilla avec ses vêtements d'hiver. Lily enfila un pyjama rouge. Elle enfila une robe de chambre par-dessus.
-Je vais essayer de le sauver, fit James en s'approchant d'elle. Reste dans la salle commune. Je demanderai à Sirius de veiller sur toi.
-James, tu parles comme si c'était la dernière fois qu'on se voyait.
-Ce l'est peut-être…
-James… Tu ne vas pas… Tu ne peux pas…
-Je vais aller le chercher.
-Mais… Tu peux essayer de le sauver en allant voir Dumbledore ou McGonagall ? Tu risques de te tuer ! Même sous ta forme d'Animagus, Remus va vouloir attraper Rogue et…
-Je le sais, murmura James. Mais c'est ça ou le faire renvoyer de Poudlard. Et à date, c'est la meilleure chose qu'il ait jamais eue avec Steph. Alors pas question de la lui enlevée.
Des larmes jaillirent des yeux de Lily. James accota son front sur le sien.
-Lily… Lily, écoute-moi…
Lily détourna le regard.
-Lily, je t'aime… Je vais survivre…
Des larmes coulèrent de nouveau lorsque James l'embrassa tout doucement, avec amour, pour ce qui leur semblait être la dernière fois.
Il lui prit la main et l'emmena en bas. Élise et Stéphany attendaient déjà dans la salle commune, et Sirius semblait vaguement inquiet.
James s'approcha de lui, tenant toujours Lily par la main.
-Tu les surveilles, ordonna-t-il. Quoique vu le nombre de bêtise que tu as fait aujourd'hui, ce serait plutôt à elle de te surveiller.
-James, je me sens assez coupable comme ça, alors n'en rajoute pas, tu veux , fit Sirius d'un ton agressif.
-Très bien. J'y vais. Ne bougez pas d'ici.
Il embrassa rapidement Lily et partit au pas de course. Lily alla rejoindre les deux filles sur le divan. Stéphany pleurait à chaudes larmes. Elle la serra dans ses bras et la berça tout doucement, comme l'aurait fait Remus.
Élise se leva et alla s'asseoir sur une chaise, à côté de Sirius, qui tentait vainement de faire sa dissertation pour les Sortilèges : « Nommez les trois sortilèges impardonnable et leur faculté, ainsi qu'une brève histoire de leur apparition. »
-Sirius ?
Il releva la tête et la regarda, se retenant à grande peine pour ne pas pleurer.
-Sirius, tu peux pleurer, ça ne dérange pas.
Elle passa doucement sa main sur sa joue.
-Je suis un crétin. À cause de moi, mon meilleur ami trouve la mort, Remus va quitter l'école parce que Rogue va avoir dit à tout le monde qu'il est un loup-garou, et si ce n'est pas pour ça, ce sera parce que Rogue est mort.
-Sirius, tu exagères.
-Ce serait de ma faute.
Une larme coula sur sa joue.
-Sirius, murmura-t-elle en essuyant doucement sa joue, ce n'est pas de ta faute…
Sirius se mit à genou par terre et enfonça sa tête dans le ventre de sa petite amie, qui fut tout d'abord surprise, mais le serra dans ses bras.
James arriva finalement dans le parc. Il fouilla rapidement les buissons et les abords de la forêt interdite, sans succès. Il s'avança donc vers le Saule Cogneur : Rogue devait déjà être à l'intérieur.
Il attrapa une branche et pesa sur la plus grosse racine. Aussitôt, le Saule s'immobilisa et s'ouvrit. Il s'engouffra dans l'écorce.
Il descendit tout d'abord une pente abrupte, puis le sol devint plat, quoiqu'on y trouvait souvent des cailloux et des fentes. Pour ne pas se casser la figure, il attrapa sa baguette et jeta un Lumos. Un filet de lumière sortit de sa baguette, éclairant les parois sanguinaires du tunnel. Lorsqu'il arriva à un tournant, il aperçut un pan de robe. Il courut et attrapa l'épaule de son pire ennemi.
-Potter… Tu veux impressionner Evans une fois de plus, murmura Rogue.
-Rogue, il ne s'agit pas de ça. On doit rentrer au château.
-Pas question ! Tu as eu ta chance, maintenant c'est à mon tour !
-Écoute, c'est Lily que tu veux, et bien si ça peut te faire sortir d'ici, prend-la.
-Tu profites d'elle, hein ? Ce devait être un pari que tu as fait avec Black et Lupin ou un truc du genre…
-Si tu me cherches, tu vas me trouver !
James pointa sa baguette vers lui alors qu'un énorme rugissement leur déchirait les tympans.
-Qu'est-ce que c'était , demanda Rogue d'une voix apeurée.
-Écoute, je suis prêt à te laisser entrer dans la salle commune de Gryffondor si on fait demi-tour…
-Et tu me laisses Evans pour la nuit, aussi.
-QUOI ? PAS QUESTION !
-C'est ça ou je reste.
James tendit les mains comme s'il aurait voulu l'étriper, mais les rabaissa.
-Très bien, tu as Lily pour cette nuit. Mais je te jure que si je l'entends crier, tu ne vivras pas assez longtemps pour dire « Quidditch ».
Rogue sourit et tourna les talons.
C'est alors qu'une forme jaillit de l'obscurité et se posta devant Rogue, qui recula et trébucha sur une pierre.
La bête qui se trouvait devant eux n'avait rien d'un humain. Elle était à peine plus petite que Hagrid et ses yeux jaunes était plus perçant que ceux d'un chat dans l'obscurité.
-Très bien, si on y va doucement…, commença James en reculant tranquillement.
Rogue est stupide , pensa-t-il aussitôt. Celui-ci c'était mis à courir vers la sortie en criant comme un déchaîné. Remus se jeta aussitôt sur James qui sortit sa baguette magique de justesse et lança un sortilège d'Entrave. Remus vola sur le mur et y resta accroché. Aussitôt, James en profita pour se transformer en cerf et s'en occuper pour le reste de la nuit.
James entra en titubant dans la salle commune des Gryffondor. La pleine lune avait été difficile – peut-être parce qu'il était seul, ou encore parce que Remus était vraiment déchaîner –. Il remarqua Sirius qui était assis sur un divan, Élise sur ses genoux, et Lily et Stéphany qui dormaient sur un autre sofa. Il s'approcha d'elles et posa un baiser sur les lèvres de Lily. Elle ouvrit lentement les yeux et sourit.
-Tu es encore en vie , demanda-t-elle en murmurant. Ou es-tu un ange descendu du ciel?
-Les deux, Miss Evans, répondit James.
Lily sourit. Stéphany ouvrit les yeux.
-Rogue n'est pas mort ? Remus va bien ? Il est où , demanda-t-elle en un souffle.
-Une question à la fois. Rogue est bien vivant, et Poudlard garde toujours son Mangemort attitré. Remus est plus fatigué que d'habitude et en moins bon état, mais il va bien. Pomfresh est venu le chercher dès les premières lueurs.
-James, tu t'es fait quelque chose , demanda Lily en pointant sa manche qui se teintait de rouge.
-Ça ? Oh non, ce n'est qu'une griffure, rien de vraiment grave…
-Je t'interdis d'aller en cours aujourd'hui, annonça Lily. Et je vais m'occuper de toi.
Elle lui prit la main et monta les marches avec lui. Elle ouvrit la porte de sa chambre de Préfète-en-Chef et le fit entrer à l'intérieur.
-Va dans ma chambre, ordonna-t-elle. Et enlève ton chandail.
Elle se dirigea vers la pharmacie tandis que James se dirigeait vers la chambre.
Il enleva son chandail et se glissa sous les couvertures, restant tout de même assis.
-Alors, Monsieur Potter c'est fait un gros bobo d'homme, demanda Lily.
James leva les yeux vers Lily, vêtue d'un pyjama rouge où des lions or bougeaient. La camisole était très moulante alors que le bas était plutôt large.
-Tu sais que je ne pourrai jamais regretter de t'avoir offert ça à ta fête , demanda-t-il.
Lily sourit.
-Ça fait une bonne centaine de fois que tu me le dis.
James sourit à son tour.
-Tu restes comme ça, d'accord ? J'ai des bandages.
Elle montra ses bras plein à raz bord de différents médicaments. James sourit alors qu'elle s'approchait de lui. Elle déposa les dizaines de milliers de médicaments, les regarda un instant et prit un pot de crème rouge.
-Ça aidera à cicatriser.
James lui tendit son bras et elle appliqua la mixture douteuse. Il étouffa un cri de douleur et Lily lui jeta un regard coupable.
-Je suis vraiment…
-Non, ce n'est pas grave, fit James en levant son bras encore correct en l'air. On en a fini avec cette crème-là ?
-Elle est à renouvelée à toutes les trois heures.
James soupira.
-Je te fais un bandage , proposa Lily.
-Ah ! Ça, je connais ! Ça sera sans doute moins douloureux.
Lily sourit et lui fit tendrement un bandage.
-Ça devrait cicatriser, annonça Lily en regardant le bras de James.
-C'est sûr, répliqua-t-il. De toute façon, j'ai la meilleure infirmière au monde.
Lily sourit et l'embrassa doucement.
-Bonne nuit, James, murmura-t-elle avant de se coucher à côté de lui.
-Peut-être… Mais couche-toi, la prochaine fois. Ou va chez Lily. Ou chez Élise.
-Non. Nous sommes toutes les trois aussi stressée.
Remus sourit et se tourna pour l'embrasser doucement.
-Ça ne te dérange pas…
-Quoi ? demanda Stéphany.
-De rester ici les soirs de pleines lunes ? Je veux dire… Avec tout ces Mangemorts et…
-Remus, ces Mangemorts, comme tu dis, ce sont pour la plupart des gens de ma famille. Je suis en sécurité, assura-t-elle.
Remus eut un sourire et l'embrassa.
-Et bien, moi, je n'ai plus faim, murmura-t-il contre son oreille.
Il la prit dans ses bras et l'emmena vers le canapé sous ses cris de protestation. Ils s'y laissèrent tomber en riant. Ça faisait du bien de rire, pensa Remus.
Des coups retentirent à sa porte. Remus quitta le travail de Métamorphose qu'il relisait avant sa première journée de classe, le lendemain, et se leva. Il ouvrit la porte et vit Stéphany, vêtue de la chemise dans laquelle elle était venue le rejoindre dans le train.
-Salut, murmura-t-elle en s'approchant.
Elle mit son bras autour de son cou et l'embrassa passionnément. Elle se retira du baiser quelques secondes plus tard, lui souriant.
-Salut, murmura-t-il.
-Je viens voir ta nouvelle chambre.
Remus sourit.
-Ce n'est pas grand-chose.
-Ça ne fait rien.
Elle prit sa main et le traîna à l'intérieur. Elle jeta un rapide coup d'œil au bureau recouvert de parchemin et s'en approcha, le tirant toujours derrière elle.
-Tu n'as pas fait tes devoirs de vacances et nous sommes le premier ? Étais-tu fiévreux ?
Elle prit sa main libre et la posa sur son front.
-Non, je relisais. Au cas où j'oublierais quelque chose.
-Mais qu'est-ce qui aurait pu te faire oublier quelque chose ?
-Peut-être la jolie châtaine qui est à mes côtés en ce moment.
Stéphany sourit et l'embrassa doucement.
-J'ai envie de toi, murmura-t-elle contre ses lèvres.
Remus sentit des frissons traverser son corps et ferma les yeux.
-Apparemment, toi aussi.
-Steph, arrête de jouer. Je ne pourrai pas me contrôler si tu passes trop de temps près de moi.
Le Loup, pensa Remus. Éloigner le Loup. Le mettre le plus loin possible au fond de moi.
-Et si j'avais envie que tu ne te contrôles plus ?
Remus ouvrit les yeux et la regarda.
-Mais…
-Tu peux ne pas contrôler tout ton monde, Mus…
-Je le contrôle probablement moins que ce que tu sembles penser.
Stéphany s'approcha de son oreille.
-Fais-moi l'amour…
Remus la prit par les fesses et la souleva de terre. Elle monta ses jambes autour de sa taille et commença à embrasser son cou. Il la laissa tomber sur le lit aux couvertures rouges et l'embrassa doucement, lui transmettant tout son amour et sa tendresse.
-Génial le pyjama, murmura Stéphany.
Mais il s'en fichait. Son pantalon rouge et noir était usé jusqu'à la corde et était parsemés de trou, mais il était trois tailles trop petites pour le moment.
Il déboutonna un à un les boutons de la chemise de Stéphany, embrassant ce qu'il découvrait, lui arrachant des gémissements. Il l'ouvrit finalement au grand complet et la lui enleva. Il resta un instant à admirer sa poitrine ronde et ferme. Puis il leva les yeux vers le regard craintif de sa petite amie et l'embrassa doucement.
-Magnifique. Tout simplement magnifique.
Il l'embrassa doucement, puis descendit dans son cou, puis sur ses épaules. Il embrassa doucement son sein et suçota son mamelon durcit. Il la sentit se cambrer sous lui et elle griffa son dos. Puis, il s'attaqua à l'autre sein, titillant l'autre avec ses doigts.
-Mus…
Il sourit doucement et l'embrassa.
-Une seconde, ma chérie, je suis occupé.
Il descendit entre ses seins en l'embrassant et alla jusqu'à son nombril. Il jeta un regard à sa culotte blanche, puis à sa petite amie qui le regardait doucement, attendant la suite.
-Sexy, murmura-t-il.
Elle rougit rapidement et il lui enleva sa culotte. Il s'éloigna un peu pour lui faire passer ses pieds et revint s'installer confortablement entre ses jambes. Elle vint les réinstaller autour de ses hanches, le serrant un peu plus que nécessaire. Remus l'embrassa doucement.
-Si tu ne veux pas, on ne le fait pas.
-Non, on doit…
-Steph, on ne doit rien faire. On doit juste s'aimer. Tu ne me perdras pas si on ne fait pas l'amour. Je veux t'aimer jusqu'à la fin de ma vie.
Stéphany sourit et l'embrassa.
-Pour vrai ?
-Jurer.
-Alors on le fait.
Remus eut un sourire. Il redescendit jusqu'à son sexe et le lécha doucement, lui arrachant un petit cri. Il glissa sa langue en elle alors que ses doigts partaient à la recherche de son clitoris. Il sut qu'il l'avait trouvé lorsqu'elle poussa un petit cri. Instinctivement, elle commença à suivre le mouvement des hanches. Remus releva la tête, sans lâcher son clitoris.
-Si tu continues comme ça, je ne pourrai pas continuer ma tâche.
Il arrêta un moment son mouvement, provoquant un grognement de la part de Stéphany.
-Ne t'arrête pas…
Il sourit et continua. Il ne fallut plus qu'un court moment avant de finalement entendre crier son nom. Il arrêta et s'approcha de son visage, se couchant par-dessus elle, essayant de ne pas l'écraser de son poids. Il passa un doigt sur ses lèvres souriantes de contentement.
-Je t'aime, murmura-t-il.
-Moi aussi.
Il roula un peu sur le côté et accota sa joue dans sa main. Elle vint s'accoter près de lui. Accidentellement, elle toucha son sexe tendu. Elle sourit en le remarquant mordre sa lèvre inférieure pour ne pas gémir.
-Aurions-nous oublier quelque chose , murmura-t-elle.
-Tu n'es pas obligée…
-Et si j'en avais envie ?
Elle enleva lentement le pyjama de Remus, puis son boxer. Elle passa un doigt sur son sexe, et sourit lorsqu'il se cambra et se laissa tomber sur le dos. Elle embrassa doucement son gland, le faisant frissonner.
Calme-toi, Remus. Pense à…Seigneur, si elle continue ça…
Stéphany venait de lécher doucement son sexe.
-Steph…
-Prends-moi, Remus.
Remus ne se le fit pas dire deux fois. Il la remonta jusqu'à lui et embrassa son cou alors qu'il la pénétrait.
-Ça va , demanda-t-il, la voix rauque.
Pour toute réponse, Stéphany commença à onduler des hanches sous lui.
Le Loup, Lupin, le Loup…Tu ne peux pas lui faire ça ! Et puis merde… Non, le Loup, espèce d'idiot pervers !
Mais il entendait à peine sa conscience, ses mains se perdant dans ses cheveux. Il accéléra rapidement ses mouvements de vas et vient, encouragé par les gémissements de plaisirs et les ongles de son amante sur son dos. Finalement, dans un dernier râle, il se vida en elle, alors qu'elle criait son nom.
Il se laissa tomber sur son corps traversé de frissons. Il posa un baiser sur ses lèvres.
-Désolé pour la fin… J'y ai été un peu brusquement…
-Tu étais parfait, Mus. Juste parfait.
-Toi aussi.
Elle l'embrassa doucement et le serra contre lui.
-Désolée, j'y ai été un peu fort avec mes ongles.
Remus fronça les sourcils, un peu fatigué.
-De quoi tu parles ?
-Je t'ai griffé assez fort.
-Je n'ai rien senti…
-Il y a une ou deux griffures qui saignent…
-Ce n'est pas grave. Elles seront fermées d'ici demain.
Stéphany le força à rouler sur le côté, lui arrachant un grognement.
-Ça va prendre une seconde.
Il la sentit s'approcher de lui.
-Steph, non… NON !
Il se tourna si brutalement qu'il la frappa accidentellement. Il se jeta sur elle et lui embrassa la joue.
-Je suis désolé… J'ai réagi trop excessivement…
-Pourquoi tu ne voulais pas ? Je veux dire… Ce n'était pas bon ?
-Non, c'était tout le contraire. C'était du sexe merveilleux !
-Mais c'était quoi, alors ?
-Ce serait trop long à t'expliquer, murmura-t-il.
Il alla s'asseoir sur son lit.
-Remus, explique-moi…
-Tu ne comprendrais pas.
-On parie ?
Remus secoua la tête et l'enfonça dans ses mains.
-Si tu ne veux rien dire, refais-moi l'amour.
Remus releva la tête et la vit s'approcher.
Elle l'embrassa sur la pomme d'Adam, le faisant frissonner, et l'embrassa doucement. Elle approcha son sexe du sien et serra ses jambes autour de sa taille, se laissant pénétrer. Elle commença doucement à onduler des hanches sur lui, mais voyant qu'il ne réagissait pas, elle déposa un léger baiser sur ses lèvres.
-Remus… Je veux bien faire ma part pour que tu prennes ton pied, mais mets-y du tien…
-Non, je suis épuisé.
-Et bien je ne te laisse pas sortir de moi tant que tu ne m'as pas dit ce qui te tracasse.
Elle serra encore plus sa taille de ses jambes et serra son cou dans ses bras.
-Tu ne m'aimerais plus si tu savais.
-Remus, je t'aimerais même si tu étais un Mangemort.
-Bien. Je suis un vampire.
Stéphany fronça les sourcils.
-Bien. Mais à l'avenir, ne me fait plus de suçons.
-C'est faux.
-Je sais. Tu ne pourrais pas suivre les cours si tu l'étais.
Remus soupira.
-Je suis un loup-garou.
-Est-ce que c'est un test pour voir si je t'aimerais quand même ou c'est vrai ?
-Je préfèrerais que ce soit faux.
Stéphany eut un sourire triste et l'embrassa doucement.
-Je t'aime, Mus. Je t'aimerai toujours. Peu importe ce qui arrivera.
-Je t'aime aussi.
Il l'embrassa et la fit basculer sur le lit.
Remus embrassa doucement son cou et commençait à défaire les boutons de sa chemise lorsqu'il entendit cogner à la porte.
-On fait comme si on n'était pas là, murmura Stéphany en embrassant doucement son cou.
-C'est peut-être important, murmura-t-il, sentant toutes ses résolutions s'envolées au rythme des baisers de sa douce.
-S'il te plait, Remus…
-Allez, ouvrez, on sait que vous êtes là ! cria la voix de James.
-Et merde ! marmonna Remus.
Stéphany s'assit rapidement et reboutonna sa chemise. Elle se dirigea vers l'entrée et se recoiffa un peu, puis ouvrit la porte pour se retrouver devant Lily, James, Sirius et Élise. Elle leur adressa un sourire.
-Vous voulez entrer ? demanda-t-elle poliment.
-Merci très chère cousine !
Sirius entra le premier, suivi des autres. Stéphany secoua la tête et ferma la porte. Elle les suivit à la cuisine, où elle vit Remus préparer du café.
-Ils ont un timing génial, marmonna-t-il en l'embrassant doucement.
Stéphany sourit et l'embrassa doucement.
-On se reprendra ce soir, murmura-t-elle.
-Excellente idée, mademoiselle Granger, murmura-t-il en l'embrassant tendrement.
-Désolé de vous interrompre, mais où t'as planqué tes croustilles, Remus.
Remus et Stéphany se séparèrent instantanément.
-Troisième placard à droite.
-Merci.
James s'y dirigea et prit le sac, puis sortit de la cuisine.
-On devrait aller les rejoindre, proposa Remus.
Ils se dirigèrent vers le salon et s'assirent sur le canapé qu'ils venaient de quitter. Remus allongea ses jambes et Stéphany vint s'étendre contre lui, posant sa tête sur son épaule alors qu'il encerclait sa taille de ses bras. Sirius s'était assis par terre et Élise était sur ses genoux, alors que James et Lily étaient étendus sur l'autre sofa.
-Steph, le coach m'a donné ça hier. Il veut qu'on la regarde pour analyser la technique de l'équipe adverse.
-Je vous remercie de vous être tous rassemblés aussi rapidement.
Un vieil homme chauve avec un ventre constitué uniquement de bière faisait les cent pas.
-Comme vous le savez, on a regardé votre dernier match et on a choisi les candidats pour l'équipe des Falcons.
Sirius se redressa. Les Falmouth Falcons étaient son équipe préférée.
-On a choisi Granger, Stéphany comme nouvelle Poursuiveuse, Black, Sirius comme Batteur et Potter, James comme Attrapeur principal.
Il s'approcha des trois bureaux de l'avant.
-Les autres, vous pouvez partir.
Les quatre autres membres de l'équipe sortirent de la salle de classe désaffectée.
-La manière dont vous avez vaincu les Serpentard… C'était étonnant. Le premier point que vous avez marqué, mademoiselle Granger ! Sincèrement, vous étiez seule devant les buts, avec un des meilleurs Gardiens de tout Poudlard…
-Remus Lupin est un meilleur Gardien qu'Ardemius Flint. Il a plus d'instinct et moins de technique, fit James d'un ton catégorique.
-Je sais, mais nous faisons des recherches sur nos futurs candidats et… enfin, c'est…
-Un loup-garou ? Nous le savons.
Le visage de l'homme se décomposa, puis il sembla reprendre un peu de contenu.
-En tout cas, contre trois Poursuiveurs, un Cognard lancé par cet immense armoire à glace et vous avez réussi à marquer ! Nous ne regretterons jamais le renvoi de Morgan Taylor. Et vous !
Sa voix était devenue soudainement plus aigue alors qu'il se tournait vers Sirius.
-Vous avez réussi à envoyer avec autant de précision qu'un professionnel ce Cognard sur le revers !
-C'est de l'entraînement, comme tout le reste, marmonna Sirius.
-Et vous, Mr Potter, ce serait un honneur d'avoir le fils de la chef de la première ligne et du plus grand Pacificateur du Ministère de la Magie !
-C'est tout ce que vous trouvez à dire ?
-Je… Non, naturellement, vous êtes un excellent Attrapeur ! Digne de votre père ! Quel dommage, cette blessure au genou…
-C'est correct, soupira James.
-Bien ! s'exclama l'homme, visiblement soulagé. Alors, si vous voulez bien signez ici, vous serez nos Batteur, Attrapeur et Poursuiveuse vedette !
Sirius attrapa son exemplaire et signa. Stéphany en prit un, le survola, puis signa. Mais James ne fit aucun mouvement pour le prendre.
-Mr Potter, si vous voulez bien…
-Vous ne nous dites rien d'autres. Combien de congé avons-nous par année ?
-Deux mois en été, sauf quand il y a la Coupe d'Europe ou la Coupe du Monde, et les vacances de Noël assurées.
-Vous acceptez les congés de paternité ?
Sirius et Stéphany se tournèrent vivement vers lui.
-Je… Nous… Oui, mais pas un moi avant un match et deux avant une compétition…
-Bien, dans ce cas, je ne signe pas.
-QUOI ?
L'entraîneur était devenu plus rouge qu'un homard et semblait avoir prit plus de cinquante livres d'un seul coup.
-Je ne signerai pas vos papiers, annonça James en se levant et en ramassant tranquillement ses affaires, pas le moins du monde intimidé par l'imposante stature de l'homme. Ma fiancée veut des enfants et je suis persuadé qu'elle n'aimerait pas particulièrement l'idée de les élever seule. Et puis, j'ai toujours préféré les Catapultes. Oh, et Mr Flacking, sachez que quand mon père jouait pour vous… Vous connaissez le Dangereux ?
-Oui, naturellement, une mort si tragique…
-Et bien, c'était lui.
Et James sortit.
-On est obligés de l'écouter tout de suite ? demanda Stéphany, la tête cachée dans le cou de son petit ami.
-Je me doutais que ce serait aussi ce que tu en penserais.
Sirius prit la cassette et, d'un lancer, la mit aux poubelles.
-Remus, je peux te prendre la Gazette ? demanda James.
-Oui…
James tendit le bras et prit le journal, qui traînait sur la table basse.
-Serait-ce possible, James Potter qui regarde autre chose que la section des sports ? ironisa Remus.
-La ferme Moony, grommela James.
-Pourquoi tu fais la tête ? demanda Sirius.
-Parce que sa mère lui a dit que si elle devait encore venir le réveiller un jour de semaine alors qu'il était en retard et qu'elle me trouvait avec lui, elle nous jetait dehors.
-Belle façon d'insinuer que si on ne trouve pas d'appartement d'ici la mi-août, on est à la rue, expliqua James.
Stéphany et Remus échangèrent un regard. Stéphany acquiesça.
-Vous pourriez toujours venir habiter ici, si vous vouliez, proposa Remus.
James leva les yeux du journal.
-Tu es sûr ?
-Mais oui, il y a la chambre à débarras qu'on pourra vider.
-Mais où tu mettras ces trucs ?
-Dans la chambre d'amis.
-Tu es sûr ?
-Oui !
-On peut emménager quand ?
Remus et Stéphany échangèrent un regard. Leur fin de semaine en amoureux tombait à l'eau.
-Demain, si tu veux, proposa Stéphany.
-D'accord !
Un coup retentit à la porte. Ils échangèrent tous un regard.
-Tu attendais quelqu'un ? demanda Sirius.
-Non…
Ils se levèrent tous d'un commun accord. Les trois garçons prirent les devants (Peter habitait en Cornouaille et recevait aujourd'hui sa famille pour l'anniversaire de sa grand-mère), alors que les filles restaient à l'arrière avec leurs baguette.
Remus s'approcha le premier et ouvrit la porte sur une jeune fille aux cheveux blonds en broussaille, vêtue d'une robe de soirée rouge qui la moulait sous toutes ses formes à cause de la pluie.
-Je peux faire quelque chose pour vous ?
-Je… Oui… Ou peut-être que non…
-Amélie !
Stéphany passa devant Remus et tira de force ladite Amélie.
-Mais bon sang, tu es trempée ! Vite ! Entre !
Amélie et Stéphany entrèrent à l'intérieur.
-Je… Je suis désolée de t'avoir dérangé…
Elle leva les yeux et aperçut les quatre autres personnes.
-Tu recevais des gens ? Oh, je suis tellement, tellement désolée ! Je vais revenir !
Elle allait sortir mais Stéphany l'attrapa par le bras.
-Ce n'est pas grave. Je ne te laisserai pas sortir dehors par ce temps ! Tu es trempée, tu vas attrapée froid.
-Mais…
-Pas de mais, jeune fille. Les sœurs, c'est fait pour ça.
À ce moment, Amélie éclata en sanglot et Stéphany la serra dans ses bras, en faisant signe à Remus d'aller préparer du café.
Sirius s'approcha d'elle.
-Comme ça, tu es la sœur de Steph ? Ravi de te rencontrer. Sirius Black. Je suis ton cousin. Ou plutôt ton ancien cousin, si on compte que mes parents m'ont renié.
-Ah oui ?
-Ouais. Longue histoire.
Elle sourit. Stéphany lui frotta les épaules alors qu'elle commençait à grelotter.
-Viens, je dois avoir un ou deux vêtements à ta taille. Ils ne seront probablement pas aussi riches que ceux que tu as, mais ils seront secs, au moins.
Elles allèrent dans la chambre de Remus et Stéphany.
-Enlève tes vêtements mouillés, ordonna Stéphany.
La jeune fille s'exécuta. Elle enleva rapidement la robe rouge aux reflets dorés qui la recouvraient. Les manches avaient été ramenées de manière à former un tout bouffant sur les côtés et le bas laissait voir des bottes noires boueuses.
-Tu as trouvé facilement ? demanda Stéphany.
-Plus ou moins. J'ai dû faire la rue quatre ou cinq fois pour trouver la maison.
Stéphany sourit.
-Tu vas bien ?
-Oui.
-Montre-moi ton dos.
-Quoi ?
-Ta robe est enlevée, mais tu tiens à te mettre face à moi. Montre-moi ton dos.
Amélie s'exécuta. Stéphany s'en approcha. De longues griffures, semblables à celles laisser par des ongles ou des coups de fouets, se trouvaient tout le long de son dos. L'une d'elle semblait particulièrement profonde et douloureuse, longeant le long de sa colonne vertébrale.
-Comment… Comment ça s'est passé ? demanda Stéphany.
-Je leur ai dit que je ne voulais plus aller à Durmstrang. Ils se sont fâchés et papa a sorti sa ceinture.
Stéphany frissonna intérieurement.
-Tu sais ce qu'on va faire ? On va commencer par demander à Lily de te mettre un onguent pour que tes blessures cicatrisent, et après tu dormiras. Demain tu prendras une douche et j'enverrai un hibou à Poudlard pour que tu fasses ta sixième et ta septième là-bas. Okay ?
Amélie hocha la tête et s'assit sur le lit. Stéphany allait sortir lorsque sa sœur lui prit le bras.
-C'est lequel, ton petit ami ?
Stéphany sourit.
-Le blond.
-Il est mignon.
-Il l'est.
-Il a l'air d'être un type bien.
-Il l'est.
Et elle sortit. Elle s'approcha de la cuisine. Sirius et James s'étaient assis sur les comptoirs. Lily fouillait dans les armoires pour trouver quelque chose à préparer pour le repas du soir. Élise s'était assise sur Sirius. Remus l'attendait avec une tasse de café fumant.
-Merci, murmura-t-elle.
Elle prit une longue gorgée.
-Alors ? demanda Remus.
-Mes parents l'ont brutalisée. Ils l'ont aussi blessée mentalement. Lily, tu devrais venir jeter un coup d'œil à son dos. Je crois que c'est grave.
-Ok.
Lily la suivit à l'étage. Elle entra dans la chambre et vit Amélie qui s'était assise en indien sur le lit, le dos tourné vers la porte, et qui regardait les photos posées sur les tables de chevet.
-Salut.
Amélie se tourna et lui sourit.
-Salut.
-Je viens voir ton dos.
-Tu dois être Lily. Ravie de te rencontrer. J'ai beaucoup entendu parler de toi.
-Enchantée.
-Quelle est la date de ton mariage ?
Lily piqua un fard.
-Le 25 décembre.
-Génial, tu auras plus de cadeau à Noël que les autres.
Lily éclata de rire.
-Allonge-toi. Tu devrais enlever ton soutien-gorge pour que je puisse soigner tes blessures au complet.
Amélie s'exécuta en essayant de cacher le plus possible ses seins de la vue de sa sœur et de Lily. Celle-ci s'approcha et plaça ses mains sur son dos, puis les retira lentement. Une faible lumière blanche s'éleva dans ses mains, ressemblant un peu à un soleil.
-Viens, je veux te parler, fit James, un soir de septembre.
Ce n'était pas une phrase normale. C'était un ordre.
Lily se leva et suivit James à l'extérieur. Ils commencèrent à marcher dans le parc de Poudlard, vide par une vague de froid qui s'y était installée lors de l'arrivée du PoudlardExpress.
-Tu sais… cet été, à notre première sortie, tu as dit…
-Pas de secret l'un envers l'autre. On doit être capable de tout ce dire, sinon on n'est pas capable d'avoir de relation.
-Ouais. Exactement ça. Mais le « pas de secret » s'appliquait à nous deux, hein ?
-Tu as entièrement raison.
Ils s'arrêtèrent.
-James Potter, fit-il en lui tendant une main. Père sorcier de longue souche et mère sorcière de longue souche. Animagi cerf non déclaré.
-Lily Evans, père moldu iroquois et mère féerique.
-Ta mère est quoi ?
Un poisson sauta hors du lac.
-Qu'est-ce que tu regardes comme ça , répliqua sèchement James.
Le poisson ne réapparut pas.
-On va en parler à quelque part d'autre, tu veux bien ? Je connais un parc magnifique près d'ici… fit tendrement Lily.
Elle prit la main de James et le dirige dans la forêt interdite, puis hors des sentiers battus. Ils arrivèrent finalement dans un parc et s'assirent sur un banc.
-Ma mère est une fée. Elle a marié mon père parce qu'elle ne pouvait devenir humaine qu'en en épousant un. Mais les fées n'ont pas été contente et ont maudit ma mère, alors elle est encore une fée, mais seulement en partie.
-Donc, elle est immortelle.
-Oui. Ma mère a toujours insisté pour que l'on respecte la religion au pied de la lettre parce que c'est le seul moyen pour qu'elle devienne une humaine. Une entière, pas seulement en apparence.
-Tu as hérité de certaines de ces caractéristiques ? demanda James.
-Oui. Je suis capable de maîtriser ma magie sans baguette et aussi de soigner les gens à l'aide de certaines techniques ancestrales. Les sorciers ont tendance à oublier certaines choses.
Ils gardèrent le silence.
-Et ton père , demanda James. Tu m'as dit qu'il était quoi ?
-Moldu Iroquois.
-Et… euh… C'est son métier ?
-Non, c'est une nation.
-Oh…
-Tu ne sais pas ce que sont les Iroquois, n'est-ce pas ?
-Moi ? Tu me prends pour qui ?
Il croisa le regard de Lily.
-Ok, je ne connais strictement rien aux Iroquois. Qu'est-ce que c'est, exactement ?
-C'est un peuple amérindien. Mon père est né dans la seule bourgade qui n'est pas encore en réserve. Tu t'entendrais bien avec lui. Si tu enlèves le côté mélangé des religions, en tout cas.
-Lily, s'il te ressemble, c'est sûr que je vais bien m'entendre avec lui. Et de toute façon, si je ne m'entends pas, je vais me forcer.
-Comment ça ?
-Parce que c'est ton père. Et je vais bien paraître quand tu vas me le présenter, promis.
Il la serra contre lui et l'embrassa doucement dans les cheveux.
-Tu es gelée , murmura James en lui frictionnant les épaules. Viens, on retourne à l'école.
Il lui prit la main et ils partirent.
Lily jeta la boule de lumière sur une plante qui se dessécha immédiatement.
-Ça va ? demanda Lily.
-Oui. Un peu mieux.
-Tu devrais dormir. Ça t'aidera.
-Je… J'aimerais beaucoup, mais… Je n'ai pas…
-Je te passe un pyjama, décida Stéphany.
Elle se dirigea vers son armoire et en sortit un pantalon chaud rose et une camisole de la même couleur.
-Tiens, ça devrait t'aller.
Elle jeta les vêtements à sa sœur. Lily était sortit de la chambre. Amélie enfila la camisole, puis le pantalon.
-Je ne pourrai jamais assez te remercier. Je ne dérangerai pas longtemps. J'ai volé la clef du coffre-fort de Gringott avant de partir.
-Tu ne me déranges pas. Dors bien.
Amélie se glissa sous les couvertures et Stéphany la borda jusque sous le cou, puis embrassa doucement son front.
-Tout ira pour le mieux, maintenant.
Et elle partit à la cuisine en prenant soin de fermer la porte. Elle alla à la salle à manger et les trouva tous attablés autour d'une pizza, apparemment commandée depuis le restaurant du coin. Elle alla s'asseoir sur les genoux de Remus et enserra sa taille de ses bras après avoir niché sa tête dans son cou. Remus sourit et la serra dans ses bras et l'embrassa doucement sur la tête. Il savait qu'elle ne voulait pas parler, et il ne la forcerait pas.
-Vous savez, on peut retarder notre emménagement, proposa James.
Remus se tourna vers Stéphany.
-Mais non. Vous pourrez arriver demain, annonça-t-elle.
-Ok.
Tout le monde commença à manger. Stéphany leva la tête et embrassa Remus.
-Je t'aime, murmura-t-elle.
