Je suis désolée! Je sais que l'histoire est difficile à suivre parce que les changements entres persos ne sont pas évident... j'ai mis des étoiles, des et des ..., mais rien ne marche et refuse de prendre quoique ce soit! J'essaierai de remédier à la situation dans les prochains updates.

Un merci tout spécial à ma cousine silk345 pour ses encouragements! Je lui dédis ce chapitre, même si je l'entends hurler à tous vents que je n'ai pas le droit de faire ça ! On se voit au bowling, silk!

Chapitre 11

CÉRÉMONIE ET VOYAGE

James sourit. Le buffet avait été succulent et Sirius avait renoncé à faire la bataille de nourriture qu'il prévoyait. Il avait même réussit à ouvrir la danse en dansant comme il se devait une valse, sans marcher sur les pieds de Lily qui plus est. Il se tenait maintenant à la table centrale, à la droite de ses parents et à la gauche de Lily, qu'il tenait par la taille. Celle-ci soupirait, la tête entre les mains, et écoutant d'une oreille les conseils de sa mère sur la tenue d'une maison.

« Le ménage n'est pas le pire dans tout ça, car un plumeau peut faire l'affaire avec un bon coup de balai, mais le pire sera l'arrivée des enf… »

James prit la main de Lily et la tira rapidement sur la piste de danse alors que le DJ sorciers qu'ils avaient loué pour la soirée mettait un slow. James passa ses mains autour de sa taille et Lily encercla son cou de ses bras.

« Je t'adore ! » murmura-t-elle dans son cou. « Encore un mot et je la tuais. »

James sourit et l'embrassa doucement.

« Ça fait du bien de savoir que je peux faire ça sans risquer que ta mère ne m'envoie en enfer sur le champ. »

Lily sourit et accota sa tête sur son épaule.

« Je t'aime… »

« Je t'aime aussi. »

« On doit partir dans combien de temps ? »

« C'est ma dernière préoccupation en ce moment, Lily. »

« S'il te plait… »

James jeta un regard rapide à sa montre.

« Deux heures. »

Lily allait lever sa tête pour embrasser James de nouveau lorsque la musique s'arrêta. Lily leva la tête et se détacha lentement de James tout en tenant toujours sa main. Sirius se tenait sur l'estrade avec le micro et Remus adressait quelques mots au DJ, qui souriait. En fait, Lily s'aperçut que Sirius souriait de la même manière quand ils étaient à Poudlard et qu'un tour allait bientôt se réaliser.

« Avant de ruiner la vie de nos jeunes mariés, nous aimerions tout d'abord leur souhaiter une vie longue et heureuse remplie de petits mômes. »

Il se tourna vers Remus.

« C'était ce que je devais dire, non ? »

Remus hocha la tête.

« Maintenant, passons aux choses sérieuses. Nous avons décidé d'instaurer une nouvelle tradition dans notre groupe d'amis qui visera à ridiculiser le nouveau marié. »

« Attends-toi à avoir la même chose au tien ! » cria James.

Sirius sourit et alla s'installer à la batterie alors que Remus prenait sa guitare.

J't'aime comme un fou,

J't'aime comme un fou,

J't'aime comme un fou,

Mais tu t'en fous.

J't'aime comme un fou

J't'aime comme un fou

J'me tatoue ton nom tout partout

Pour que tu m'trouves plus beau quand tu m'verras tout nu

J'ai perdu vingt kilos t'en es-tu aperçue ?

Pour retrouver ma ligne pour retrouver mon swing

J'fais du bodybuilding, du tennis, du jogging

M'as-tu vu courir ?

M'as-tu vu courir ?

M'as-tu vu courir dans ta rue ?

J't'aime comme un fou

J't'aime comme un fou

J't'aime comme un fou

Mais tu t'en fous

J't'aime comme un fou

J't'aime comme un fou

J'me tatoue ton nom tout partout.

Tu m'donnes de l'énergie comme j'n'en ai jamais eu

À cause de toi, ma vie a pris d'la plus-value

J'me sens comme un champion qui court le marathon

Chaque fois que tu m'dis non, j'redouble d'ambition.

Depuis qu'j't'ai rencontré

À une séance d'aérobic

Toute ma vie a changé

Maintenantn j'me réveille en musique

M'as-tu vu courir ?

M'as-tu vu courir ?

M'as-tu vu courir dans ta rue ?

J't'aime comme un fou

J't'aime comme un fou

J't'aime comme un fou

Mais tu t'en fous

J't'aime comme un fou

J't'aime comme un fou

J'me tatoue ton nom tout partout.

J't'aime comme un fou

J't'aime comme un fou

J't'aime comme un fou

Mais tu t'en fous

J't'aime comme un fou

J't'aime comme un fou

J'me tatoue ton nom tout partout.

Lily riait ouvertement avec James tout en enchaînant quelques pas de swing avec son mari. Sirius arrêta de chanter sous les applaudissements et les rires de l'assemblée. Lily se tourna vers l'estrade et aperçut sa mère qui avait arraché le micro des mains de Sirius et qui se tenait sur l'estrade.

« J'aimerais votre attention ! »

Lily soupira et regarda James dans les yeux.

« On s'en va tout de suite. »

« Suite à cette chanson pour le moins déplacée, j'aimerais tout d'abord adresser mes félicitations à James et Lily, le couple de la soirée, et également préciser qu'en tant que mère de la mariée, nous paierons la partie qui nous revient des coûts de ce mariage à Eddie et Mattie, qui sont des gens d'un charme fou. »

Elle adressa à la famille de son beau-fils un large sourire trop plein de rouge à lèvre.

« Je crois qu'il est temps de remettre les cadeaux, non ? Lily, James, si vous voulez bien retournez à votre table. »

Trop interloquée pour esquisser le moindre mouvement, Lily se fit en partie traînée par James jusqu'à la table principale. James s'assit et prit Lily sur ses genoux. Il posa un baiser dans son cou.

« Ça va bien se passer » murmura-t-il.

Mrs Evans s'approcha et donna une immense enveloppe jaune bombée de chaque côté à Lily.

« Merci » dit-elle froidement.

Lily l'ouvrit rapidement et vit une montagne de billets de cinquante livres sterling.

« Merci maman. »

James adressa un vague signe de la tête à sa belle-mère, qui, offusquée, alla se rasseoir avec Mr Evans, qui lui adressa un sourire à sa fille.

Les autres cadeaux arrivèrent rapidement. Sirius, Remus et Peter s'étaient cotisés pour acheter des sous-vêtements coquins pour Lily. Puis arriva le cadeau de Mr et Mrs Potter.

« Vous savez que vous étiez sensés le remettre en premier ? » fit Mrs Evans.

« Nous voulions être sûr qu'ils ne recevraient pas deux fois le même cadeau, et qui plus ait, Marianne, vous vous êtes précipitée à une vitesse si effarante sur eux qu'il aurait été difficile de le donner avant le votre. » fit Mathilda en jetant un regard assassin aux beaux-parents de son fils.

Mrs Evans piqua un fard alors que Mr Potter tendait en souriant une immense enveloppe aux nouveaux mariés. James l'attrapa et l'ouvrit rapidement alors que Lily adressait un sourire aux parents de son fiancé et les remerciait de leur attention.

« James, tu pourrais peut-être te lever et remercier tes parents ? » proposa Lily.

« Oui oui… » James se leva, sortant une longue feuille et regardant le titre alors qu'il tendait une main vers son père. À ce moment, ses yeux s'agrandirent et il se laissa retomber sur sa chaise.

« James ? Qu'y a-t-il ? » s'inquiéta Lily.

« Je… Nous… »

Il tourna son visage vers ses parents.

« Ils nous ont offert une maison. »

« Quoi ! »

Lily regarda le papier.

Nous certifions que la propriété située au

1413 boulevard Merlin

Godric's Hollow

A été payé par Edwardo Lee Potter et Mathilda Susan Staples Potter

En cadeau pour le mariage de leur fils,

James Edwardo Potter, avec Lily Jennyfer Evans Potter

« Mais… c'est beaucoup trop ! »

« Oh non, vous devrez peinturer, c'est vraiment moche. »

« On ne peut pas accepter ! C'est beaucoup trop ! »

« La propriété a déjà été acheté et nous ne ferions aucun profit à la revendre. Gardez-la. »

Lily sourit à sa belle-mère et murmura un imperceptible merci.

James regarda rapidement l'horloge. Le Portoloin s'activerait d'ici dix minutes.

« Lils, on doit y aller » murmura-t-il.

« Quoi ? »

« Le Portoloin va bientôt s'activer. On doit y aller. »

Il prit sa main et serra ses parents dans ses bras, puis se dirigea vers Sirius, Remus, Stéphany et Élise qui attendaient déjà près de la porte.

« C'est pas trop tôt ! » marmonna Remus.

Il sortit de son sac à dos un vieux livre qu'ils touchèrent tous d'un doigt.

D'un coup, ils se sentirent happés par le nombril et retombèrent brusquement sur le sol, en plein milieu d'une forêt.

« Nous sommes arrivés. » annonça Remus.

Le soleil n'était pas tomber. Ils étaient à l'intérieur d'une immense palissade de bois où se trouvaient une demi-douzaine de longue habitation de bois également doux s'échapper une longue ligne de fumée.

« Ils sont par là » murmura Lily à l'oreille de James.

Elle lui prit la main et le tira vers une maison, resserrant contre elle son manteau. Sirius décida de les suivre, entraînant Élise. Remus sourit à Stéphany et ajusta rapidement son manteau.

« Tu veux que je te présente à ma mère ? »

« Non. Mais je suis obligée, non ? »

« Non. Si tu ne le veux pas, je ne te présenterai pas. »

« Non, j'en ai envie » murmura Stéphany en regardant le sol et en jouant avec le sol de la pointe de ses pieds. « Je suis juste… certaine qu'elle va me détester. »

Remus releva son menton.

« Pourquoi te détesterait-elle ? »

« Remus… Regarde-moi. »

Remus la détailla. Elle portait une paire de jeans délavée, avec des bottes à talons aiguilles en cuir noir et un manteau brun couvert de fausse fourrure sur le bord. Ses cheveux étaient impeccablement coiffés.

« Tu es magnifique. »

Il alla l'embrasser, mais elle l'arrêta.

« Maintenant, regarde le décor. »

Remus regarda autour de lui.

« Qu'est-ce qu'il y a ? »

« Je ne… Je ne vais pas avec le décor. Je suis trop chic et tout ça c'est trop pauvre pour moi et… »

Remus se pencha et l'embrassa doucement.

« Steph, je m'en fiche. Je t'aime comme tu es, et le fait que ma mère te vénère ou te déteste ne changera rien à mes sentiments pour toi. »

Elle sourit et l'embrassa à son tour, plus longuement cette fois.

Remus prit sa main et l'incita du regard à marcher. Il poussa une des peaux qui couvrait une entrée, fit passer Stéphany, puis lui. Il exerça une petite pression sur sa main, puis se dirigea vers un des lits qui s'étendaient le long des murs. Là, il mit un genou à terre, força Stéphany à faire de même et dit quelques mots dans sa langue.

Alors que la première tempête de neige faisait trembler les murs de Poudlard, une seconde sortie à Pré-au-Lard fut annoncée aux élèves le samedi suivant, leurs permettant ainsi d'accomplir leurs commissions pour les fêtes de Noël.

Remus se réveilla tôt, comme à son habitude, et fut assez surpris de voir qu'il était seul dans le lit. Il fronça les sourcils et tendit l'oreille afin d'entendre quelque chose. Effectivement, la douche coulait dans la pièce d'à côté. Cela le rassura un peu et il se leva. Il se dirigea vers la salle de bain. Il posa la main sur la poignée et ouvrit la porte. Il se dirigea vers le miroir plein de buée et forma un immense rond. Il passa ses mains dans ses cheveux et se risqua à regarder en direction de la douche.

Les cheveux mouillés tombant sur ses épaules, Stéphany avait coupé le jet d'eau et le regardait. Remus lui sourit et elle lui renvoya son sourire. Il s'approcha d'elle et ouvrit la porte vitrée.

-Bonjour mademoiselle Granger, murmura-t-il en l'embrassant.

-Bonjour Remus, fit-elle en répondant à son baiser.

-Tu sais que je me suis inquiété et que j'ai même été outré du fait que tu ne sois pas avec moi ce matin.

-J'en suis navrée, Mus, chuchota-t-elle en collant son corps contre le sien.

-Hmm… Je t'aime à un point, tu ne peux pas t'imaginer

-Je suis certaine que c'est la même chose que je ressens pour toi… Mais n'empêche, on est dans une salle de bain commune, alors si on nous voyait nous embrasser moi toute nue et toi en boxer, je ne crois pas qu'on ferait long feu à l'école…

-Dommage…

-Ouais…

-Écoute, je vais m'habiller et on se rejoint dans la salle commune pour la sortie.

-Ok.

Elle l'embrassa chastement sur la joue et il quitta la pièce. Il remercia le ciel qu'elle est été mouillée, permettant ainsi de cacher un peu la bosse qui s'était formée dans son caleçon. ...

-James, tu sais que le but premier de cette opération est de nous habiller, pas le contraire, fit Lily en l'embrassant tendrement.

-Ah ouais, c'est ça que tu m'as expliqué il y a dix minutes, réalisa James.

Il lui donna un baiser dans le cou et l'allongea doucement sur le lit alors qu'elle souriait. Il se coucha à côté d'elle et l'embrassa longuement.

Des coups retentirent à la porte.

-Oui , demanda Lily.

-On part dans dix minutes, alors arrêter de vous embrasser et descendez, fit la voix de Sirius.

-On arrive dans cinq minutes , cria James.

Ils entendirent Sirius descendre les marches et ensuite un grand silence.

-Alors, où étions-nous rendu , demanda l'amant.

-Nulle part.

James la regarda se couvrir d'un drap blanc et se diriger vers la salle de bain. Il se leva et se dirigea également vers l'endroit.

-Je t'ai froissée , demanda-t-il d'un ton coupable.

-Non… C'est juste que…

-Tu peux me le dire, je te jure d'y remédier.

-J'en ai assez que tout le monde sache qu'on a des relations sexuelles ensemble…

-Attends une minute… Pour qu'une fille ait autant de problèmes avec sa virginité, c'est que…

Les yeux de James s'agrandirent.

-Tu étais vierge avant moi !

Lily rougit.

-Non…

-Oui, Lily Evans, avant qu'on couche ensemble, tu étais vierge !

-Peut-être. Et qu'est-ce que ça fait ?

-Tu as été ma première pucelle, fit James en souriant.

Lily le poussa brusquement.

-Tu ne penses vraiment qu'à ça !

-Tu relaxes, mon ange, je t'aime pour toi, pour ta personnalité, pas seulement pour ce à quoi tu penses.

-Tu es un…

Les yeux de Lily s'agrandirent.

-Tu avais couché avec d'autres filles avant moi ?

-Ma chérie… Je t'aimais à un point effrayant et tu me repoussais, alors j'ai cru me délivrer en couchant avec une ou deux autres filles et ça n'a pas marché, alors j'ai oublié…

-Seulement une ou deux ?

-D'accord, mais en bas de dix, c'est juré !

Une larme coula sur la joue de Lily.

-Tu ne couches plus avec des filles pour m'oublier, maintenant, hein ?

-Lilou… Allez, viens me faire un câlin, fit-il d'un ton extrêmement immature.

James ouvrit les bras et Lily vint s'y réfugier. Elle cala sa tête dans son cou et James la berça doucement.

-Je t'aime de tout mon cœur, ma Lily d'amour, murmura-t-il dans son oreille. Tu es ce qui m'est arrivé de mieux.

-Je t'aime.

-Je t'aime aussi.

Il lui donna un baiser qui s'éternisa.

-On doit y aller, fit-elle quelques minutes plus tard.

-Je vais être dans mon dortoir.

Lily hocha la tête et lui donna un baiser léger.

James marcha rapidement jusqu'à son dortoir et ouvrit la porte en coup de vent. Ces yeux s'agrandirent lorsqu'il aperçut Élise, vêtue d'une jupe blanche moldue et d'un soutien-gorge blanc, lever les yeux.

-Je suis désolé , s'exclama-t-il en refermant la porte.

Il se laissa tomber sur le plancher, le dos accoté au mur, et se massa les yeux. Si Sirius l'apprenait, il serait mort.

La porte s'ouvrit, laissant voir Élise vêtue de la jupe blanche et d'un chandail à manche longue rouge. James se releva et elle passa une main dans ses cheveux afin de ramener l'une de ses mèches blondes derrière son oreille.

-Je suis désolé de t'avoir vu…

-Oh non, je ne devais pas me trouver là de toute façon.

Un silence empli de malaise s'installa.

-Bien, je vais aller retrouver Sirius.

-D'accord.

Ils partirent dans des directions opposées et James changea sa robe de sorcier pour un jean et un chandail à capuchon...

Après une demi-heure passée chez Zonco et trois quarts d'heure chez Honeydukes, Remus et Stéphany entrèrent aux Trois Balais, la main de Remus se promenant de temps en temps sur le postérieur de sa petite amie. Stéphany jeta un regard à la salle et ses yeux s'agrandirent sous le choc.

-Qu'est-ce qu'ils font ici , s'exclama-t-elle.

Elle se mit immédiatement face à Remus, se cachant ainsi de la vision d'horreur qu'elle venait d'apercevoir.

-Qu'est-ce que tu as , demanda Remus en lui soulevant le menton.

-Mes parents sont dans la salle.

-Et alors ? Qu'est-ce que tu attends pour aller les voir ?

-Tu ne te rends pas compte ! Mes parents sont les plus grands duellistes de l'Angleterre et j'ai des notes moyennes en sortilège ! Ils devaient être au Japon en ce moment, pas ici, pas dans cette salle, pas quand je suis avec toi, pas quand je ne suis pas maquillée et que je suis vêtue comme une prostituée avec une jupe qui pourrait à peine couvrir une enfant de trois ans…

Remus pencha la tête et l'embrassa doucement. Stéphany poussa un soupir de satisfaction.

-Stéphany ! Stéphany ! STÉPHANY !

Ils rompirent le baiser et Stéphany se tourna vers ses parents.

-Oui maman ?

-Viens t'asseoir et présente-nous donc ce charmant jeune homme, ordonna sa mère d'une voix douce.

Stéphany attrapa la main de Remus et se dirigea vers la table en l'entraînant dans son sillon.

-Maman, papa.

Elle embrassa les joues de ses parents et alla s'asseoir à côté de son père. Remus, ne sachant trop que faire, les salua d'un geste de la tête et prit place aux côté de Stéphany.

-Alors ? Qui êtes-vous , demanda Mr Granger en portant une coupe de Whisky pur feu à ses lèvres.

-Papa, s'il te plait, supplia Stéphany.

-J'essai de savoir qui est ton copain, à moins que ce ne soit ton am…

-Je suis son fiancé. Je m'appelle Remus Lupin, fit Remus. Et le terme amant ne me convient pas puisque nous n'avons pas encore couché ensemble.

Mrs Granger cligna des yeux et s'étonna de la vivacité d'esprit du jeune lycanthrope.

-V… Vraiment , demanda Stéphany en regardant Remus avec des yeux ronds.

-Mais oui, Stéphany, fit-il d'une voix pleine de sous-entendu. Vous savez, elle avait un peu peur de vous le dire, elle pensait que vous seriez contre le fait que nous sortions ensemble, ajouta-t-il de sa voix naturelle aux parents de sa petite amie. Après tout…

-Vous allez souvent à l'église , demanda Mrs Granger aussi rapidement que ses 49 ans le lui permettaient.

-Bien sûr. J'y ai passé pratiquement toute mon enfance. Papa s'est fait prêtre quelque mois après ma naissance et ma mère est entrée au couvent un an après mon entrée à Poudlard.

-Quelle maison , demanda Mr Granger.

-Remus est à Gryffondor, fit Stéphany. Il est dans l'équipe. C'est le meilleur Gardien que Gryffondor n'a jamais eu.

-Vous prenez une Bièraubeurre , demanda Mr Granger.

-Avec plaisir. Je paye la tournée , annonça Remus.

Les Bièraubeurres arrivèrent et Remus et Mr et Mrs Granger parlèrent beaucoup. Stéphany resta en retrait. Elle évaluait Remus. Selon elle, ses parents le trouvèrent aimable et cultivé. Le premier aspect qu'ils avaient eu face à ses vêtements miteux avait été surpassé par la vivacité d'esprit du jeune homme.

Les chopes se vidèrent rapidement et il fut bientôt l'heure de rentrer au château.

Alors qu'ils avançaient dans l'allée principale, Stéphany glissa sa main dans celle de Remus. Elle regarda son visage impassible et essaya d'y trouver une quelconque émotion. Elle soupira et retourna à son chemin. ...

-Nous avons l'honneur d'accueillir les deux plus grands duellistes de Grande-Bretagne, actuellement, j'ai nommé Mr Johnny Granger et son épouse et coéquipière de Duel, Mrs Humberta Granger. Ils passeront la nuit ici avant de repartir au Japon finir leur tournée de Duel, et emmèneront leur fille, Stéphany Granger, avec eux. Sachez, chers élèves, que si nous perdons une camarade, le monde gagnera sûrement une excellente Duelliste. Et si ce ne sera pas Poudlard qui la formera, elle apprendra dans le véritable monde à affronter par magie des personnes comme Voldemort.

La Grande Salle fut parcourut d'un frisson.

-Et maintenant, si cela ne vous déplait pas, mangeons, mais avant, trois mots : Groin de porc ! Maintenant, bon appétit !

Stéphany regarda vaguement les millions de plats qui arrivèrent sur la table. Une larme s'échappa de ses yeux et vint tomber dans son décolleté. Remus passa un bras autour de sa taille.

-Ne pleure pas pour ça, Steph, murmura-t-il à son oreille avec une voix qu'il essayait de contrôler, mais qui tremblotaient tout de même.

-Pourquoi est-ce que je ne devrais pas pleurer , demanda Stéphany en le regardant. On va nous séparer, Remus ! Je ne peux pas vivre sans toi ! Comprends-tu ça ?

Elle le serra dans ses bras longuement alors qu'il lui donnait un baiser dans le cou.

-Je t'aime aussi tellement. Mais on se verra à la fin des classes, c'est juré. Je t'entraînerai dans mon appartement et puis après…

Remus passa le reste du repas à consoler Stéphany en lui racontant ce qu'ils allaient faire après ses études et à l'embrasser de temps en temps.

La Grande Salle se vida peu à peu et il ne resta plus que le petit groupe, McGonnagall, Dumbledore et les Granger.

-On va dans la Salle Commune , demanda Remus en un murmure.

Stéphany hocha la tête et ils se levèrent. Ils arrivèrent bientôt sous les portes de la salle lorsque Stéphany se retourna et marcha jusqu'à la table des professeurs, bousculant au passage Sirius.

-Pourquoi vous me faîtes ça , cria-t-elle à ses parents. Vous savez que ma vie est ici que j'ai mes amis à Poudlard, que j'ai toujours voulu faire des études ! Si c'était une mauvaise farce, elle est réussie, je souffre en ce moment. Si vous voulez un conseil, allez les voir, ils vont vous donner des millions d'idées, mais cessez celle-là !

-Stéphany, tu te donnes en spectacle, fit sa mère. Nous en reparlerons plus tard dans la chambre que ta directrice adjointe nous a attribuée.

-Non, tu as annoncé à tout le monde que je devais quitter l'école, alors je crois que tu te dois de l'expliquer à mes meilleurs amis !

-Steph, calme-toi, murmura Sirius à son oreille en lui tenant les épaules. Ils n'en valent pas la peine.

-Peut-être pas eux, mais moi, je tiens à savoir ! Répondez !

-Tes fréquentations ne sont pas correctes, répliqua son père.

La bouche de Stéphany s'ouvrit.

-Mais vous aviez l'air d'apprécier Remus, aux Trois Balais ! Vous aviez parlé avec lui et vous avez même ri !

-Ce n'est pas un Black, répliqua Mrs Granger.

Les épaules de Stéphany tombèrent mollement. Sirius se mordit la lèvre. Les Granger eurent un sourire vainqueur.

Stéphany descendit de l'estrade et partit en courant, les larmes tombant de ses yeux l'aveuglant. ...

Le lendemain arriva si vite que Stéphany ne put même pas vider ses larmes. À quatre heures, les trois maraudeurs – Peter dormait –, Lily et Élise étaient à l'extérieur et serraient tour à tout Stéphany dans leurs bras. Elle pleurait à chaudes larmes dans les bras des deux filles, qui pleuraient également, serra longuement James dans ses bras, qui lui promettait de menacer ses parents à mort s'il ne lui rendait pas la meilleure Poursuiveuse de l'Histoire de Poudlard, sourit alors que Sirius lui jurait d'aller la voir à chaque fin de semaine pour aller lancer des pierres aux voisins et embrassa Remus durant une bonne minute avant que son père ne la prenne par la collet et l'emmène dans la calèche qui les attendaient. Ils attendirent devant le château jusqu'à ce qu'elle soit hors de vue. Sirius serra Élise dans ses bras, les deux ayant besoin de réconfort. Lily s'approcha de Remus.

-Remus, ça va aller ?

Pour toutes réponses, le loup-garou s'assit sur les marches de marbre.

-Remus !

-Elle va revenir. Ses parents vont se rendre compte que c'est une fille de plein air, qu'elle ne peut pas vivre chez eux, qu'il faut qu'elle soit ici…

-Remus, rentre à l'intérieur, murmura Lily en s'agenouillant près de lui.

-Lily, elle va revenir, hein ?

-Oui, mais elle ne voudrait pas que tu attrapes froid. Allez, on va rentrer.

-Non, je vais l'attendre. Elle doit déjà être en train de revenir.

Lily leva les yeux vers James. De tous les maraudeurs, Remus était le plus mature. Là, il agissait comme un enfant de quatre ans dont le chat à été écrasé et à qui les parents annoncent qu'il est simplement parti en voyage. James souleva les épaules et alla s'asseoir à côté de lui.

-Je vais l'attendre avec toi. Vous pouvez rentrer à l'intérieur, annonça-t-il.

Les autres le regardèrent, puis entrèrent. Seule Lily resta à côté de James, la tête accotée sur son épaule, et s'endormit bientôt.

-James , demanda Remus.

-Oui , demanda-t-il en mettant sa cape sur les épaules de Lily.

-Elle… Elle ne reviendra pas, hein ?

-Pas aujourd'hui. Mais peut-être bientôt.

-J'ai été idiot de m'amouracher d'une fille qui avait déjà un fiancé. Je crois que je n'ai jamais fait quelque chose de plus idiot.

-Mais non. Tu l'aimais. Et elle t'aimait.

Lily s'éveilla à ce moment, mais préféra ne pas le montrer, de peur d'embarrasser Remus, et laissa sa tête sur l'épaule de James.

-Tu as été chanceux avec Lily, il n'y a eu aucun obstacle à votre amour.

-Attend, là, tu plaisantes ? Elle m'a détesté durant au minimum cinq ans, ses parents me détestent également, elle est Préfète-en-Chef et je suis un maraudeur, elle déteste le Quidditch et n'oublions pas Diggory.

-Toi, il n'y a que ses parents, moi j'ai toute une famille.

James sourit doucement et embrassa la tête de Lily.

-Tu as raison. On a eu de la chance. J'ai eu de la chance. ...

Le soleil se leva et se coucha sur Poudlard plus lentement qu'à l'ordinaire pour Remus. Il avait passé les vingt-quatre heures à respirer l'odeur toujours présente sur les oreillers de sa chambre étonnement vide.

La semaine passa extrêmement lentement. Les cours étaient assez monotone et aucun professeur n'avait le cœur à regarder la place vide à côté de Remus, et encore moins le lycanthrope.

Lily commença à s'inquiéter de la santé de son ami lors de la cinquième soirée, alors qu'il paraissait plus maigre et fatigué qu'après une pleine lune. Remus la fit taire d'un « Ce n'est pas important » et elle ne relança pas le sujet.

Le soleil tomba lentement sur Poudlard. Remus était assis dans l'embouchure d'une fenêtre. Sirius avait tiré un fauteuil et s'y était assis, Élise sur les genoux. James avait déplacé un fauteuil avec l'aide de Lily et tous deux y étaient maintenant couchés. Ils étaient partis dans une discussion palpitante, ou plutôt James et Sirius parlaient, Remus écoutait de son mieux et Élise et Lily écoutaient plus ou moins.

-Non, je crois que Les Applebys…, commença Remus.

Il s'arrêta et fronça les sourcils. Lily s'assit et sembla chercher.

-Elle est ici, murmura Remus.

Il se leva et partit en courant. Lily s'apprêtait à le suivre lorsque James la retint par la taille.

-Qui est ici , demanda-t-il.

-Steph !

Remus descendit quatre à quatre les escaliers qui menaient jusqu'au hall où il trouva Stéphany qui serrait la main du professeur Dumbledore en souriant.

-Steph !

Elle leva les yeux et sourit. Remus courut jusqu'à elle et la serra dans ses bras en la faisant tournoyer dans ses bras.

« Ne me quitte plus jamais, tu m'entends ? Je n'y survivrais pas ! »

Il l'embrassa longuement.

« Je ne compte pas repartir. »

« Les parents de Miss Granger lui ont permis de rester jusqu'à la fin de ses études et ensuite d'avoir le travail qui lui plairait à condition d'avoir des cours de rattrapage en Duel et Sortilège et qu'elle respecte les fonctions prévues à son rang. » expliqua Dumbledore. « Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je dois aller compter le nombre de marshmallow dans la cuisine. »

Et Dumbledore partit. Remus embrassa de nouveau Stéphany.

« Ne pars plus, s'il te plait… »

« Je ne te quitterai plus, c'est juré… »

Soudain, ils tombèrent sur le dos, renversés par Sirius.

« Tu es REVENUUUUUE ! »

Remus lui flanqua un coup de coude. Elle le regarda.

« Quoi ? »

« Elle te dit bonjour. »

Stéphany regarda la dame d'une maigreur incroyable qui avait de longs cheveux noirs. Elle était enroulée dans des couvertures de toutes les couleurs.

« Je… Bonjour également, Mrs Lupin »

Remus adressa quelques mots dans sa langue à sa mère. Celle-ci répondit. Il lui répliqua, l'air vaguement fâché.

« Qu'est-ce qu'elle dit ? »

« Rien, elle… »

« Remus. »

Celui-ci soupira.

« Elle… elle dit que tu as l'air d'une prostituée. Mais ce n'est pas vrai ! » s'empressa-t-il d'ajouter. « Tu es splendide. »

Elle sourit à moitié. À ce moment, Remus se retourna et attrapa quelque chose au vol. Stéphany s'aperçut que c'était un couteau.

« Romulus… »

Un homme grand et élancé, les cheveux d'un noir d'ébène, s'avança.

« Les réflexes toujours aussi bien développer, à ce que je vois. »

« Merci de t'en soucier. »

« De rien. »

« Et toi ? »

« La vie quotidienne. Je m'occupe des plus vieux des garçons. »

« Combien ? »

« 7. En tout, 13. »

Remus hocha la tête.

« Qui est-ce ? » demanda Romulus en la pointant du menton.

« Ma fiancée. Stéphany Granger. »

Le jeune homme lui jeta un regard supérieur.

« Il y aura un match de crosse demain. Tu y assisteras ? »

« Non. Nous repartons vers midi. »

« Bien. Je crois qu'il serait juste de dire au revoir ? »

« Effectivement. »

Et l'homme partit. Remus se tourna vers sa petite amie, qui semblait assez chamboulée.

« C'est mon unique frère. Les treize autres ne le sont qu'à moitié. »

Elle hocha la tête.

« Viens, on va dormir à la belle étoile. »

« Mais Remus, il doit faire moins vingt degrés Celsius dehors ! »

« On n'aura pas froid, tu vas voir. »

Remus la tira hors de la couverture et ensemble, ils marchèrent jusqu'à la clairière. Arrivés là, il creusa un trou dans la neige et s'y installa, suivi de Stéphany qui se colla contre lui. Il les recouvrit d'une couverture et ils s'endormirent bientôt.

À midi, le lendemain, ils étaient de retour en Angleterre.