Une Raison.
Et voilà un nouveau chapitre qui a mit du temps à venir. J'espère que vous l'aimerez.
Bonne lecture.
Chapitre 4 : Vivre grâce à lui.
Une fois que nous nous retrouvons seul, je m'éclaircis la voie et me lance à toute vitesse.
-On pourrait se voir ce soir dans la salle sur demande après le couvre-feu, il faut que je te parle.
Il a l'air peu surpris au début puis sourit.
-Ok, pas de problème ! On se retrouve vers minuit ?
-D'accord ! A tout à l'heure !
Je repars de mon côté, il faut que je me prépare mentalement et physiquement à cette confrontation. Je me dirige vers les cachots, où j'espère être dans le calme. Une fois arrivé dans ma chambre, je me dirige immédiatement vers mon lit en ayant au préalable jeté mon sac au sol et ôter ma cape et mes chaussures.
Je me couche sur le dos, les bras en croix et me met à réfléchir sur ce que je vais bien pouvoir lui dire. Il ne faut pas que je sois trop abrupte, je ne veux pas le brusquer. Et puis finalement, je ne pense pas que préparer des discours à l'avance soit bien utile, rien ne se passe jamais comme on la prévu de toute façon.
Je me demande ce que je pourrais bien mettre ce soir. Un pantalon noir en cuir devrait faire l'affaire, quant au haut, je mettrai sûrement une chemise gris-bleu pour faire ressortir mes yeux. Voilà, je ferais mieux de me reposer maintenant, il faut que je sois en forme.
Je reste allongé et m'assoupi sans même m'en rendre compte.
Quand je me réveille, il est déjà 22 heures et je me lèvre précipitamment, me jetant sur ma penderie. J'en sortis la fameuse chemise et le pantalon et attrapa un boxer de couleur noire.
Je file dans la salle de bain et pose mes vêtements sur le bord de la baignoire avant d'entrer dans la cabine de douche.
L'eau me détend et une fois, bien lavé, je ressors attrapant une serviette. Je me sèche en vitesse et m'habille de mon boxer et de mon pantalon, laissant ma chemise légèrement entrouverte, permettant de voir mes clavicules. Je me coiffe légèrement, laissant mes cheveux au naturel avec quelques mèches me tombant devant les yeux.
Puis, je sors de la salle d'eau et mets un lacet de cuir noir autour du cou et un bracelet de force autour de mon poignet gauche.
Je regarde l'heure, il était déjà 23 heures 30, j'ai intérêt à me dépêcher pour arriver le premier à la salle sur demande, pour faire apparaître un cadre idyllique à ma déclaration.
J'enfile ma cape noire avec l'attache en argent surmonté d'une émeraude et je sors de ma chambre de préfet, me retrouvant dans le couloir sombre et froid des cachots.
J'allume ma baguette d'un « lumos » et m'enfonce dans les profondeurs abyssales des couloirs. Après avoir marché pendant quelques minutes j'atteins enfin le hall d'entré quand un bruit sourd retendit.
Je me tourne en direction des portes du château qu'est Poudlard et je les vois trembler. Des bruits de courses me font me retourner de nouveau et j'aperçois Dumbledore, McGonagall, Rogue et tous les autres professeurs accourir vers moi.
Sur le moment, je ne sais quoi dire, les regardant comme un poisson sorti de l'eau, dégainer leur baguette.
C'est le professeur Rogue qui prend en premier la parole, s'adressant à moi.
-Que faite-vous là monsieur Malfoy ?
-Heu…
Brillante réplique !
-Mais encore, c'est un cas d'extrême urgence, le château est attaqué.
-J'allais à un rendez-vous. QUOI ? Le château est attaqué ?
Oh mon Dieu, pas maintenant, je n'ai pas encore put parler à Harry. C'est pas juste, non.
-Ecoutez, en tant que préfet en chef, je vous laisse le soin de prévenir les élèves de votre maison, moi il faut que j'aille chercher Potter.
Et il part, prenant les escaliers menant à la tour griffondor.
-Attendez professeur, Harry n'est pas n'est là-bas, laissez moi aller le chercher, je sais où il est.
-Comment …
-Non, en fait c'est avec lui que j'ai rendez-vous.
-Oh !
J'aurai peut-être mieux fait de me taire. Je le vois qui se reprend.
-Bon, alors allez chercher Potter et quant à moi, je vais prévenir tout le monde.
-Très bien.
Et il repart. De mon côté, je courre vers la salle sur demande, les passages sont maintenant éclairé, sûrement dû à l'alerte, mais au détour d'un couloir je tombe nez à nez avec cette chère Pansy Parkinson qui a un drôle d'air collé au visage.
-Alors Draco, tu ne vas pas rejoindre ton maître ?
Je voyais bien qu'elle était bizarre, bon, ne faisons pas le malin.
-Et toi cher Pansy, tu n'essayais pas de fuir j'espère.
-Comment peux-tu penser ça Draco ? Tu sais bien que je suis toute dévouer à notre cause.
Elle s'approche dangereusement de moi et met ses bras autour de mon cou.
-Allons rejoindre le Lord noir ensemble, main dans la main.
Je n'aime pas du tout ça, comment faire pour m'en débarrasser. Je ne peux pas atteindre ma baguette, que j'ai malheureusement rangé dans ma poche intérieure.
Il faut que je lui joue la comédie autrement je ne m'en sortirais pas.
-Pansy, tu es merveilleuse, nous pourrons ainsi montrer à nos parents que nous sommes en accord avec le mariage qu'ils avaient prévu.
-Oui, comme je suis heureuse que tu sois d'accord, j'ai eu peur à un moment que tu sois contre. Surtout que je t'ai vu un jour, tu étais près de Potter, j'ai eu peur que tu ne choisisses pas le bon côté, notre côté.
-Mais que crois-tu Pansy, j'essayais tout simplement de soutirer quelques informations, ce type est tellement naïf, il me ferait presque pitié.
Pansy a l'air vraiment très heureuse de mes paroles, un immense sourire illumine son visage. Cependant celui-ci tourne vers une expression plus sadique, on dirait qu'elle regarde quelque chose derrière moi. Je me retourne.
Non…, pas ça. Harry se tient, là, sans bouger, il a l'air horrifié et si triste. Oh Merlin, il a dut entendre tout ce que j'ai dis. Il faut que je fasse quelque chose.
Je sors ma baguette et lance un « petrificus totalus » à Pansy dont l'attention était détournée par l'apparition d'Harry. Celle-ci se raidit et tombe sur le sol dans un bruit sourd.
Je me retourne ensuite vers Harry et vois qu'il n'est plus là, je me lance alors désespérément à sa poursuite, il faut que je lui explique tout.
-Harry, Harry attend moi, laisse moi t'expliquer !
Je cours, le plus vite possible. Au détour d'un couloir, je l'aperçois enfin, je le rattrape et l'immobilise, les bras enserrant sa taille. Je m'accroche à lui.
-Laisse-moi t'expliquer, c'est pas ce que tu crois !
-Je ne crois que ce que je vois, va la rejoindre, Voldemort vous attend, cracha-t-il d'un ton haineux.
-Non, j'ai du faire semblant, il fallait que je te prévienne…
-La ferme !
Il se débat et réussit à se défaire de ma prise. Il part en courant, me laissant désespéré, au milieu du couloir. Je me reprends finalement quelques secondes plus tard et me lance à sa poursuite, il faut absolument que je m'explique.
Je cours, sans m'arrêter, je cours à en perdre haleine. Je me retrouve finalement dans le hall où presque tout le monde est réunit. Je cherche Harry des yeux. Je ne le vois nul part, je regarde vers les professeurs, il n'y est pas, je cherche en direction des « rouge et or » et ne le vois pas non plus. Où peut-il bien être !
Mes yeux se dirigent vers les portes de la grande salle et là j'aperçois quelques griffondors attroupés où je crois reconnaître Weasley. Un grand roux, ça se remarque assez facilement.
Je m'avance vers eux en espérant que Harry y soit. Ron lève soudainement la tête et me voit, il fixe ses yeux dans les miens et s'élance vers moi. Je sens plus que je ne vois le poing sur s'abat sur ma mâchoire.
Je me retrouve sur le cul, à même le sol, complètement étourdit. Weasley se rapproche de moi.
-Je t'avais prévenu, tu n'es qu'un sale traître, je savais qu'il ne fallait pas te faire confiance. Comment as-tu pu trahir Harry qui croyait en toi ?
Je peux lire dans ses yeux une profonde haine.
J'ai l'impression que tout mon monde s'écroule. Comment me justifier, comment m'expliquer, comment faire pour que tous me crois.
Je me relève en me massant la mâchoire, c'est qu'il n'y est pas allé de main morte. C'est vraiment douloureux.
Harry, qui était au milieu du groupe de griffy, s'approche de moi, il a l'air à la fois furieux et désemparé.
-Va-t-en, je ne veux plus jamais te voir. Va rejoindre tes camarades mangemorts et j'espère que tu ne te mettras pas en travers de mon chemin, sinon je te tuerais de mes propres mains !
Je sens quelque chose se briser en moi, c'est mon cœur qui se désagrège en une multitude de petit débris. Sans lui, sans Harry, la vie ne vaut pas la peine d'être vécu, alors à quoi bon esperer survivre à cette guerre qui est à nos portes. Je me battrai, du côté de Dumbledore, de Poudlard, de l'ordre du phœnix et surtout du côté de Harry. S'il ne veut plus de moi, tant pis mais il ne faut pas qu'il meure, alors je le protégerais au péril de ma vie.
Le directeur s'approche de nous et me fixe étrangement. Au bout de quelques interminables secondes, un sourire fleurit sur son visage.
-Suivez-moi M. Malfoy, je vais avoir besoin de vous.
-Mais qu'es ce que vous faîtes ? s'écrie Harry.
-Je demande seulement à l'un de nos meilleurs éléments de se battre à mes côtés.
-Un de vos meilleurs éléments ! Mais c'est un mangemort !
-Désolé de te décevoir, mais grâce à la potion de m'a confectionné le professeur Rogue, je peux désormais reconnaître les mangemorts grâce à l'énergie maléfique qui est contenue dans leur magie. C'est une potion difficile a réalisé qui ne peut être faite qu'en infime quantité. Alors, il va falloir me faire confiance.
Je regarde le directeur avec des yeux ronds.
Alors là, je n'en reviens pas, comment es-ce possible, je ne savais pas qu'une telle potion existait. Je regarde le directeur et celui-ci me fait un petit clin d'œil.
Je me demande si ce qu'il dit est vrai, enfin, ça n'a pas d'importance. Je sens que Harry me regarde fixement.
Dumbledore continue son chemin et je le suis. Essayer de m'expliquer ne servirai à rien, Harry ne me fait plus confiance.
Nous avançons jusqu'à la porte, les autres professeurs se joignent à nous.
Albus lève sa main droite, paume vers l'avant et la porte s'ouvre en grand d'un coup sec.
La vision qui s'offre maintenant à nous est apocalyptique.
Toute l'étendue, anciennement d'un magnifique vert, est désormais tachée de sang et est presque complètement calcinée. On peut voir les aurors et les mangemorts qui se livrent un combat acharné où la finalité est la mise à mort.
J'aperçois au loin, éloigné des combats, un homme emmitouflé dans une immense cape noire avec la capuche rabattu sur sa tête. Je jette un coup d'œil à Dumbledore et je sais qu'il l'a vu lui aussi.
-C'est Voldemort, n'est-ce pas ? lui demandai-je pour confirmer ma supposition.
-Oui !
Nous avançons de façon à nous retrouver juste devant les barrières magiques protégeant Poudlard. De là où nous sommes, nous sommes encore protégés, normalement personne de peut nous atteindre d'un sort. Enfin j'espère !
Rogue s'approche de nous.
-Nous devons y aller professeur.
Albus se tourne vers tous les élèves et professeurs présents.
-Ecoutez-moi bien, voilà ce que nous allons faire. Les premières, secondes et troisièmes années, vous allés apporter toute l'aide possible à Miss Pomfresh pour soigner les blesser. Les quatrièmes et cinquièmes années vous allez protéger le château. Restez dans le hall et devant les portes. Si jamais des mangemorts arrivent à franchir les barrières de sécurité, vous devrez défendre Poudlard et les élèves qui sont encore dedans. Quant aux sixième et septième années vous allez aider les professeurs à combattre nos opposants. Je ne vous force bien évidemment pas à vous battre. Je sais que vous avez peur, que vous ne vous sentez pas forcément concerné par cette guerre, alors je vous laisse choisir. Soit vous nous aider à combattre, soit vous aider ailleurs, mais je vous en prie ne rester pas inactif.
Puis il se tourne vers Harry.
-Nous allons te libérer le chemin pour que tu puisses te rendre vers Voldemort sans que tu ais à te battre contre ses mangemorts.
Mon cher griffy acquiesça d'un signe de tête.
-Bien, maintenant allons-y.
Dumbledore avance et passe la barrière magique. Je le suis sans un regard en arrière, je ne veux penser à rien, je veux oublier tout ce qui n'est pas combat, duel, sorts et courage.
J'entends des pas derrière moi, je sais que les professeurs me suivent bientôt suivit par les élèves. Nous avançons tous vers notre destin.
La guerre fait rage, les cris fusent et l'odeur du sang empli l'air frais. Des hommes tombent, d'autres souffrent, un mangemort me lance un doloris que j'arrive à esquiver et lui lance un avada. Il tombe, mort.
Nous continuons notre ascension dans les rangs ennemis. Nous nous battons en donnant le meilleur de nous-même, mais es-ce que cela suffira ?
Les corps tombent sous mes sorts, je sais que je dois le faire, pour Harry. Il nous suit, il est derrière tout le monde, je peux sentir que ça ne lui plait pas mais il suit les ordres, il sait que Dumbledore a raison.
Les sorts fusent de tous les côtés. Je suis en train de combattre un mangemort quand j'entends que quelqu'un crie mon nom. C'est la voix d'Harry. Je n'ais pas le temps de me retourner que je me retrouve au sol avec un corps collé sur le mien.
Je relève un peu la tête et aperçois des cheveux bruns, les cheveux d'Harry.
-Harry es-ce que ça va ?
Il relève à son tour la tête et plante ses magnifiques prunelles émeraude dans mes yeux.
-Je…ça va !
-Mais qu'es ce qui s'est passé ?
Il baisse de nouveau les yeux.
-Un mangemort, derrière toi, allais te lancer un sort mortel, alors, je me suis jeté sur toi.
-Tu m'as sauvé ! Tu ne me hais plus alors ?
-Heu, je ne t'ais jamais haït. Je…
-Relevez-vous, Potter, vous avez une prophétie à accomplir. Vous vous déclarerez votre flamme plus tard.
Harry se relève complètement, les joues rouges et la tête basse. Pourquoi a-t-il fallut que Rogue nous dérange maintenant ?
Harry passe désormais devant. Je me lève à mon tour et reprends place aux côtés du directeur. Nous continuons à lancer des sorts de tous côtés pour défendre Harry. Celui-ci continue sa route, la tête droite, fière. Nous ne pouvons plus le suivre, il doit accomplir sa tâche, seul.
Nous abattons les derniers mangemorts quand une horde de détraqueurs fait son apparition.
-Faites tous comme moi.
Dumbledore hurle fort pour que tout le monde l'entende.
-Spero Patronum !
Une multitude de patronus sortent de nos baguettes pour se mettre devant leur créateur et nous protégent des détraqueurs. Les aurors se joignent à nous. Les patronus se mélangent soudain pour ne créer plus qu'un immense bouclier.
Tout se serait bien passé si les vampires ne s'était pas mit de la partie. Ils sortent de partout. Les aurors quittent le cercle qui s'est formé pour se battre contre eux. Nous essayons toujours de contrer les détraqueurs mais ceux-ci, de plus en plus nombreux, passent le bouclier magique qui s'était fragilisé avec l'absence des aurors.
Ils font une percé. J'entends mon père, ces insultes, ces coups, mes cris. Non je ne veux pas encore vivre ça. Je sens mon esprit se perdre dans les méandres de mon âme torturée.
A Suivre…
Désolé pour les fautes d'orthographe, mon amie qui me corrige est en vacances.
Je vous remercie de suivre cette fic et vous emplissez mon cœur de bonheur
JE VOUS AIME
Bisous
