Une Raison.

Et voilà enfin un nouveauchapitre qui a mit du temps à venir. J'espère que vous l'aimerez.

Bonne lecture.

Chapitre 5 : Vivre

Mon corps est douloureux, mes paupières sont lourdes, mes muscles sont ankylosés. J'essaye d'ouvrir les yeux, malgré que ceux-ci me fassent mal. Je reste donc allongé sur le dos, sans bouger, sans parler. Le blanc m'entoure et vu l'odeur, je pense ne pas me tromper en disant que je dois me trouver à l'infirmerie.

J'entends des bruits de pas se diriger vers moi. Je vais enfin savoir !

La personne s'approche de moi, je sens son odeur, menthe poivré. Elle soigne mon bras mais ne fait pas réellement attention à moi, elle ne voit pas que mes yeux sont ouverts.

J'essaye de me faire entendre en poussant un léger gémissement.

J'ai enfin attiré son attention. Elle me regarde avec des yeux ronds.

-Vous êtes enfin réveillé, je suis si contente. Attendez quelques instants, je vais chercher Albus.

C'était Miss Pomfresh.

Je jette un regard circulaire sur la pièce et me relève légèrement pour mieux voir.

Des corps reposent sur les lits entre les draps blancs.

Je ne me rappelle plus vraiment de ce qui s'est passé, c'est le flou dans mon esprit.

HARRY !

Où est Harry !

Il…

Oui, je me rappelle, il devait combattre Voldemort mais je n'ai pas vu leur combat, non il y avait tous ces détraqueurs…

J'ai dû m'évanouir, je ne suis qu'un faible…

Et, Harry, est-il…

Oh Merlin, s'il ne s'en est pas sortit.

Non, je ne dois pas penser ça.

Je regarde encore dans la salle à la recherche d'une touffe de cheveux bruns en bataille dépassant des draps.

Rien, je ne le vois pas… je commence à paniquer.

Un bruit de porte et le directeur apparaît.

Je ne lui laisse pas le temps de parler que déjà je lui pose LA question ?

-Es-ce que Harry va bien ?

Il me regarde étrangement, j'ai peur de la signification de son regard.

-Hé bien, nous ne savons pas encore s'il va s'en tirer, il est à Sainte-Mangouste et il est dans un coma magique, je suis désolé.

Je n'arrive rien à dire, je ne peux pas, le vide qui s'empare de moi est tellement destructeur que je ne peux plus respirer.

-M. Malfoy calmez-vous, respirer ! m'ordonna Miss Pomfresh.

J'essaye de me reprendre, je dois le voir.

Je tente de me lever mais une grande main puissante se pose sur mon épaule.

-Que voulez-vous faire M. Malfoy ?

-Je veux le voir.

Je regarde le directeur d'un air déterminé. Il doit m'emmener voir Harry, il le faut.

Il pose fixement ses yeux sur moi en retour, j'ai l'impression qu'il essaye de sonder mon âme, comme l'autre fois dans la grande salle, juste avant le combat final.

-Très bien, je vais vous emmener à Sainte-Mangouste.

-Pourriez-vous également me raconter tout ce qui c'est passé ?

-Oui, bien sûr ! Partons tout de suite, nous irons depuis la cheminé de mon bureau.

Je me regarde, je le regarde.

-Je vais demander à un elfe de vous apporter de quoi vous changer.

Je ne voulais tout de même pas sortir en pyjama bleu à rayure blanche de l'infirmerie.

Albus claque dans ses mains en appelant « Dobby » et un elfe couvert de chaussettes de toutes les couleurs apparaît dans un « pop ».

-Tu peux apporter à M. Malfoy de quoi s'habillé, s'il te plait. Il doit se faire beau pour rendre visite à Harry.

-Il va voir Harry Potter, Monsieur ?

-Oui Dobby, nous t'apporterons des nouvelles.

-Monsieur, merci beaucoup, monsieur.

Et il redisparut.

-Dobby aime beaucoup Harry, il doit s'inquiéter, m'expliqua Dumbledore.

Je hoche de la tête. Ca ne m'étonne pas, quand Harry à délivrer Dobby de l'emprise de mon père, celui-ci était vraiment furieux. Harry a dû être gentil avec cet elfe de maison, il est gentil avec tout le monde. Il doit revenir vers nous, nous qui l'aimons et l'attendons, il le faut.

Quelques secondes plus tard, Dobby réapparaît avec un tas de vêtement dans les bras, et une paire de chaussure à la main.

-Voilà, les vêtements de M. Malfoy, j'espère que ceux-ci lui irons.

Je me penche vers lui et le déleste de son fardeau. Il m'a apporté un pantalon à pince noir ainsi qu'une chemise bleue, un boxer, une paire de chaussette et une paire de chaussure, tous les trois noirs ainsi que ma cape en laine. Parfait.

-Ca me convient parfaitement, merci Dobby, lui dis-je dans un sourire.

L'elfe à l'air étonné, c'est sûr que pour un Malfoy, sourire et dire merci est assez étrange mais j'en suis fier.

Il repart dans un « pop ».

Je m'habille rapidement derrière un paravent puis, je retourne près de Dumbledore.

Après un bref regard, nous avançons vers la porte mais avant de franchir le seuil, je me retourne et fait un grand sourire suivit d'un petit merci pour l'infirmière.

Nous nous retrouvons finalement dans les couloirs, ceux-ci sont déserts.

Le directeur semble comprendre mon interrogation.

-Les élèves sont rentrés chez eux. J'ai pensé qu'ils seraient mieux entourés de leur famille. Mais je vous raconterais plus en détail après avoir vu Harry.

Nous parcourons les longs couloirs, nous gravissons les innombrables escaliers pour finalement arrivé devant le bureau du directeur. Celui-ci donne le mot de passe puis nous montons l'escalier et rentrons dans son bureau.

Albus s'approche de la cheminé, prend un petit sac sur celle-ci et une fois ouvert me le tend.

-Passez le premier.

Je prend de la poudre de cheminette, me place dans la cheminé et lance la poudre en hurlant « Sainte-Mangouste ».

Je me retrouve sur les fesses au milieu d'un couloir blanc. Je me relève, époussette ma cape et mon pantalon puis avance un peu dans le couloir pour laisser de la place à Albus qui apparaît quelques secondes après moi.

Il enlève à son tour la suie qui se trouve sur ses vêtements.

-Allons-y !

Je hoche de la tête pour lui donner mon accord puis nous avançons dans le long couloir. Celui-ci débouche finalement sur une immense salle, où les infirmières courent dans tous les sens, où les gens attendent, assis sur les sièges de la salle d'attente.

J'aperçois dans le fond un bureau d'accueil.

Nous nous rapprochons et Dumbledore interpelle une infirmière.

-Pourriez-vous nous dire où se trouve la chambre de M. Harry Potter ?

-Heu attendez que je regarde.

Elle regarde dans son registre et après avoir tourné quelques pages, elle relève la tête dans un sourire.

-Il se trouve au deuxième étage chambre 218.

-Merci beaucoup.

Nous nous rendons près d'Harry.

Je sens mon cœur s'accéléré, je sens une sueur froide me traverser la colonne vertébrale, j'ai peur, je ne sais pas dans quel état je vais le trouver.

Nous arrivons enfin devant sa porte, Albus reste en retrait.

-Allez-y !

Je n'ose pas, j'ai si peur, j'appréhende tant ce moment. J'appuie sur la poigné. Je pousse la porte et fini par entrer.

Il est là, reposant sur ce lit maculé de blanc, aussi pale que la mort. Et pourtant, on dirait qu'il dort. Il n'a aucune trace visible de coup ni de blessures. Mon cœur se serre et pourtant je suis tellement heureux de le voir, d'être à nouveau près de lui.

Je m'approche. Je veux sentir sa peau, son odeur. Je m'assois sur le bord du lit et me penche. J'effleure son front de mes lèvres et m'aperçois que sa cicatrice à disparut.

J'effleure de mes doigts cette même zone, je veux qu'il sente que cette marque faite par le tueur de ses parents a enfin disparut. Je veux qu'il sente que je suis là, près de lui. J'approche un peu plus mon visage et dépose un léger baiser sur son nez.

-Reviens à toi s'il te plait, ne me laisse pas tout seul.

J'étouffe un sanglot, je dois être fort, je dois le faire revenir auprès de moi.

Je reste encore, le silence règne, seul le bruit de nos deux respirations se fait entendre. Je voudrais rester près de lui jusqu'à son réveille même si je devais rester assis sur ce lit toute ma vie. Mais je dois savoir ce qu'il s'est passé, c'est important pour le futur.

Je détache finalement mon regard du corps de la personne que j'aime le plus au monde et sort de la pièce. Je retrouve Dumbledore qui est assis sur une chaise attendant ma sortie.

-Professeur ?

-Ah, hum, tu es là ! Excuse-moi je crois bien que je me suis assoupis.

Je lui fais un sourire.

-C'est pas grave.

Je m'assois à côté de lui.

-Racontez-moi !

Il reprend un air sérieux.

« -D'accord. Les détraqueurs nous ont encerclés, beaucoup d'élèves se sont évanouit à cause de leurs mauvais souvenirs. Les autres ont été chargés par moi de vous protéger.

Quant aux professeurs, nous avons essayé de faire partir les détraqueurs mais ça été vraiment très dur. Nous avons du faire appel à toute la magie contenue dans notre corps.

Les aurors se battaient sans relâche contre les vampires. Heureusement les géants sont venus à notre rescousse grâce à Hagrid et à Madame Maxime. Ils se sont occupé des vampires et les aurors ont put nous venir nous prêter main forte.

Nous tous réuni nous avons pu éliminer tous les détraqueurs. Ensuite je suis allé voir comment se déroulais le combat entre Harry et Voldemort.

Ils étaient tous les deux très affaiblis mais les sorts continuait à fuser. Harry a lancé un avada et Tom s'est écroulé. Il a hurlé et une bulle d'énergie l'a entouré et a frappé Harry de plein fouet.

Je me suis précipité, ce cher Jedusor était mort et au moment où je me suis approché, il est tombé en poussière. Je suis ensuite allé voir Harry, il ne respirait plus, je l'ai vite amené vers Miss Pomfresh qui a l'air d'un sort à réussit à faire repartir son cœur.

Puis nous l'avons amené à Sainte-Mangouste et les médecins nous ont appris qu'il était dans un coma magique sûrement dû à la magie de Voldemort qui est entré en lui. Cette part de magie s'est trouvé en trop dans son corps et cela l'a enfermé dans cette inconscience.

Personne ne sait quand il va se réveiller, enfin s'il se réveille un jour. »

Je sens une larme coulée sur ma joue. Je ne veux pas qu'il meure.

Je ne sais pas encore tout, il faut que je demande encore deux, trois détails.

-Et pour Ron et Hermione ?

-Il étaient à l'infirmerie en même temps que toi, ils se sont eut aussi évanouit à cause du nombres trop important des détraqueurs qui leurs ont fait revivre leur plus mauvais souvenirs. Ils se sont réveillés deux jours avant toi et je leurs ai ordonné de rentré chez eux. Mais tu sais, contrairement à ce que j'avais crains, il y a eut très peut de mort ce jour là. Seul quelques aurors ont succombés des suites de leurs blessures. Je n'ai perdu aucun élève, ni aucun professeur.

-J'en suis vraiment très heureux. Mais je suis sur que se n'est pas que de la chance. Je pense que nous avons été protégés par l'amour. L'amour qu'une seule personne pouvait nous porter. Harry avait foi en nous, j'en suis sûr.

-Tu as sûrement raisons, sa magie nous a protégés.

-Vous pensez qu'il y a quelque chose qu'on puisse faire pour le réveillé.

-Vous pouvez lui parler, il paraît que les personnes dans le coma entendent tous ce qu'on leur dit. Donnez-lui envie de revenir !

-Oui, mais que lui dire ?

-Parle lui de tes sentiments à son égard !

Quoi, mes sentiments, mais, il ne peut pas savoir ! Je le regarde, il me fait un petit clin d'œil.

-Retourne auprès de lui maintenant.

Il sait, il a peu-être toujours su. Je hoche la tête et je pénètre pour la deuxième fois dans la chambre blanche.

Il est toujours là, son corps inerte reposant sur les draps. Je m'assois sur le lit, à ses côtés. Je ne sais pas si je pourrais lui parler, même s'il n'est pas réveillé. Comment formuler des sentiments si intense, comment lui dire s'il ne s'en souvient pas, s'il ne les entend pas.

-Harry, mon amour, réveille-toi, je t'en prie, je t'en supplie, j'ai besoin de toi ! Je ne peux pas vivre sans toi, tu es mon oxygène, ma seule raison de vivre. Sans toi, je me serai déjà donné la mort et grâce à toi, j'ai enfin retrouvé le goût à la vie. Je ne veux pas te perdre maintenant, je veux pouvoir te déclarer mes sentiments, tu entends, je veux que tu te réveille pour que je puisse tout te dire. J'ai tellement besoin de toi.

Je ne peux empêcher mes larmes de couler. Je veux qu'il se réveille ! Le désespoir prend possession de mon cœur, j'ai l'impression que je ne vais plus jamais pouvoir lui parler, le prendre dans mes bras.

Mon visage est bientôt inondé par les gouttes d'eau salée qui se déversent de mes yeux. Je m'approche un peu plus de lui et embrasse son front avant de déposer une multitude de petits baiser sur tout son visage en évitant toujours, ses lèvres pourtant si tentantes.

Des larmes glissent de mon visage et viennent se réfugier sur celui de Harry. Je continue à l'effleurer de mes lèvres, je ne veux pas le perdre, je veux qu'ainsi, il ne soit plus qu'à moi.

Soudain, je sens bouger, je me relève précipitamment et là, je vois Harry qui me regarde les yeux grand ouvert.

-Harry, tu es enfin réveillé !

Je crois bien que j'ai légèrement crié, mais je suis tellement heureux.

Je le prends dans mes bras en faisant tout de même attention à ne pas lui faire mal. Il s'accroche à moi et je peux entendre son cœur qui bat. Nous restons ainsi, plusieurs secondes, plusieurs minutes ou peut-être plusieurs heures.

Puis enfin, je me décolle légèrement de lui et le regarde dans les yeux avec un vrai sourire sur les lèvres.

-Je suis si heureux que tu te réveille enfin, j'ais cru que je n'allais plus jamais pouvoir te parler. Je…

-Qu'es ce qui c'est passé ? Qu'es ce que je fais là ?

-Tu as réussit, tu nous as tous sauvés, tu as tué Voldemort.

-Je ne me rappelle pas !

-De quoi te rappelle-tu ?

-Je me rappelle que Voldemort m'attendait, nous faisions route vers lui, je me suis jeté sur toi quand j'ai vu un sort se dirigé sur toi et puis, je me rappelle lui avoir fait face et je crois que c'est tout !

-Et tu l'as vaincu.

-C'est vrai, tu es sûr qu'il est vraiment mort.

-Oui, Dumbledore me la dit et je le crois.

-Oh, Drago je suis si heureux, je ne pensais pas en ressortir vivant.

-Oui, nous sommes enfin débarrasser de ce fléau.

Je le regarde, mes yeux ne se détachent plus de lui. Il est toute ma vie. J'ai eu si peur, mon cœur connaît maintenant un profond soulagement.

Lui aussi me regarde avec un grand sourire. Ces traits révèlent encore une certaine fatigue mais ses yeux pétillent de joie. Il est vraiment beau ! c'est lui que je veux, il est la seule personne que je désire et avec qui je veux être. Qu'il veuille ou non de moi, je serais à lui pour toujours.

-Drago ?

-Oui ?

-Je voulais te dire que…

-Oui ?

-Je suis heureux que tu ailles bien !

Je lui fais un beau sourire.

-Moi aussi.

La porte s'ouvre et le professeur Dumbledore apparaît.

-Bien, maintenant, M. Malfoy, je crois qu'il est temps de laisser M. Potter se reposer.

-Comment savez-vous qu'il s'est réveillé ?

-Mais je sais toujours tout, voyons !

Un petit rire sort de la gorge de mon petit griffondor ainsi que de la mienne.

-Allons-y !

Je lance un dernier sourire à Harry puis dans un petit « à bientôt », je sors, Dumbledore sur mes talons.

Je sais que j'ai été lâche, mais je ne voulais pas lui parler tout de suite de mes sentiments. Je n'étais pas réellement près et lui non plus de toute façon. Il vient juste de se réveiller d'un coma. Il vaut mieux que j'attende qu'il aille mieux et qu'il se soit bien reposé.

J'accompagne mon directeur jusqu'à la sortie quand soudain celui-ci se retourne.

« -Maintenant que Voldemort a disparut, nous allons enfin pouvoir vivre sans cette ombre au-dessus de nos têtes. Cependant tout danger n'est pas complètement écarté : des mangemorts sont encore dans la nature et nous ne savons pas quels élèves sont toujours à la botte de vous-savez-qui.

L'utilisation du véritaserum n'est pas si simple pour un si grand nombre d'élèves. De plus, nous ne pourrons commencer qu'au retour de tout le monde. Nous avons laissé les élèves ainsi que les professeurs le désirant retourner auprès de leur famille. Ils ne reviendront qu'en fin de semaine prochaine.

C'est pourquoi j'ai décidé de vous attribuer un dortoir pour toi et Harry. Je pense que vous serez les principales cibles des mangemorts en liberté et je ne veux vous faire courir aucun risque. J'espère que ça ne te dérange pas ! »

-Non, je comprends. Je voulais vous demander, es-ce que mon père fait partit des mangemorts qui n'ont pas encore été attrapé ?

-Oui en effet, seul ta mère c'est rendu lors de la fouille de votre manoir. Ton père n'était pas là.

-Raison de plus d'être prudent. Il ne doit pas supporter que je me sois retourné contre lui et son maître. Il va vouloir sa revanche et essayera de me tuer ainsi qu'Harry.

-C'est ce que je pense également.

Il lève les yeux au ciel.

-Allons, rentrons avant qu'il ne fasse nuit.

J'acquiesce de la tête. Nous transplanons ensemble pour réapparaître devant les grilles de Poudlard.

-Il est déjà tard, allons prendre notre dîner dans la grande salle et après je vous montrerai votre nouvel appartement.

Je le suis et une fois arrivé, m'installe à la table des serpentards, plus par habitude que par envie où je me retrouve seul. Quelques professeurs subsistent encore dont Rogue et McGonagall qui mange tranquillement tout en parlant à Albus.

Une assiette remplie de nourriture apparaît juste devant moi ainsi qu'une coupe de jus de citrouille. Je commence à manger en pensant aux récents événements. J'ai l'impression que tout est allé trop vite. L'attaque de Voldemort, mes sentiments envers Harry, ma peur de le perdre…

Je finis mon assiette et me lève. J'aperçois Dumbledore en faire autant. Nous nous rejoignons et nous nous rendons en silence à mon futur dortoir. Nous gravissons des escaliers jusqu'à arriver devant une petite porte recouverte d'une tapisserie représentant un ange avec une aile d'un blanc immaculé et une aile aussi noir que l'ébène.

-Le mot de passe est « tenshi ».

La porte s'ouvre. Nous pénétrons dans une grande pièce qui doit être le salon. Il y a un immense canapé en cuir blanc ainsi que deux fauteuils assortis placés face à une grande cheminé en granite de la même couleur. Une multitude de tapisseries ornent les murs, toutes dans les tons bleu clair, blanc.

Une immense baie vitrée permet à la lune d'illuminer la pièce. Une grande bibliothèque en bois blanc est accolée contre un mur et est remplie de vieux ouvrages de magie. Une table dans le même style est présente au milieu de la pièce avec son assortiment de chaises.

-Bien, je vais vous laisser découvrir vos nouveaux appartements. Un elfe de maison viendra vous apporter vos affaires. A demain.

-Merci, à demain.

Une fois seul, je continue mon inspection et découvre un escalier en colimaçon à l'apparence de cristal. La rampe ressemble à une pente de glace et les marches semblent être sculptées dans ce même matériau.

Je gravis cet escalier et me retrouve dans une immense chambre toujours dans les mêmes nuances de couleurs. Il y a deux lits à baldaquin simples parés de rideaux d'un bleu légèrement plus foncés ainsi que de deux tables de chevets. Une armoire orne l'un des murs et une fenêtre avec d'épais rideaux agrémente la pièce dans son ensemble.

Une petite porte donne sur une salle de bain à la taille plus que suffisante pour deux personnes. Elle est couleur bleue outre-mer et contient en son centre une immense baignoire qui pourrait aisément tenir le rôle de piscine. Le sol et les murs sont en marbres et un miroir orne l'un des murs. Une cabine de douche est également présente dans un coin de la pièce.

Je ressors et descends l'escalier de glace. Je m'avance vers le canapé quand un « pop » retentit.

Un elfe de maison habillé d'une multitude de chaussettes multicolores apparaît devant le canapé avec mes bagages à l'état réduit, je reconnais Dobby.

-M. Malfoy, voilà les affaires de M. Malfoy. M. Malfoy désire-t-il autre chose ?

-Non, merci Dobby, tout va bien.

-Dobby va vous laisser dans ce cas, M. Malfoy.

Et il disparaît de nouveau. Je vais ranger mes vêtements. Je m'empare de mes males et remonte. Après avoir rendu leur taille initiale à mes bagages, je range tous mes vêtements dans l'armoire en prenant soins de tout bien ordonner et n'oubliant pas de laisser de la place pour mon futur colocataire.

Ma tâche enfin achevée, j'attrape mon pyjama et m'engouffre dans la salle de bain. Je me déshabille et rentre dans la cabine de douche. L'eau me fait du bien, j'attrape mon gel douche à l'amande douce et m'en enduit le corps en frottant doucement. La douce effluve ravit mon odorat et la douceur de la mousse m'apporte un bien-être amplement bénéfique.

Une fois fini, je m'essuie sommairement et m'habille de mon pantalon de pyjama en soie vert foncé. Je sèche mes cheveux et retourne dans la chambre. J'éteins la lumière et m'allonge dans mon lit, me recouvrant de ma couette.

A Suivre…

Désolé pour les fautes d'orthographe, mon amie qui me corrige est en vacances.

Je vous remercie de suivre cette fic et vous emplissez mon cœur de bonheur

N'oubliez pas ma petite review

Merci

Et pour répondre à Serdra, cette fic aura une happy end. Je ne sais rien écrire d'autre. : )

Bisous