Une Raison.
Voilà un nouveau chapitre, j'espère que vous l'aimerez.
Bonne lecture.
Chapitre 6 : Vivre avec lui.
Le lendemain, je me réveille et regarde l'heure, il est déjà 11 heures. Une fois levé, je m'habille et me rend dans le salon, où je m'assois sur le canapé. Il faudra que j'aille voir Dumbledore pour savoir quand Harry reviendra à Poudlard. J'ai hâtes de le revoir, il me manque déjà. J'aimerai qu'il soit là, avec moi, pouvoir lui parler, pouvoir faire plus.
Mon ventre se rappelle à mon bon souvenir et je décide de descendre dans la grande salle, pour prendre mon déjeuner.
La salle est toujours aussi vite, elle paraît encore plus grande que d'habitude, c'est assez surprenant. Le professeur Rogue est déjà attablé, ça ne m'étonne pas, il est toujours dans les premiers. Il n'a pas de famille, enfin je crois, remarque ça ne m'étonne pas, ce n'est pas le genre à conter fleurette à la gente féminine ni masculine d'ailleurs.
Le professeur Dumbledore fait son entré. Il a l'air plus heureux que jamais. Je sais qu'il tient énormément à Harry, il doit le considérer comme son petit-fils.
Il prend place non loin de Rogue qui penche légèrement la tête dans un signe de bonjour. Toujours aussi poli. J'espère qu'il changera de comportement avec Harry, car si avant ça m'amusait de voir Rogue martyriser Harry, je ne crois pas que dans l'état actuel des choses je puisse le supporter.
Enfin nous verrons bien quand les cours reprendront. Je finis de manger mon repas quand je vois le professeur avec qui je dois m'entretenir se lever de table. Je fais de même et le rejoins.
-Professeur, je voudrais vous demander quelque chose.
-Oui Draco, je t'écoute !
-Savez-vous quand Harry reviendra à Poudlard ?
-Normalement, il devrait rentrer demain dans la matinée.
-Très bien, merci.
-Mais de rien, à bientôt Draco, je te ferais prévenir quand Harry sera de retour parmi nous.
-Merci encore, à bientôt.
Je retourne dans mes appartements. Je suis heureux de savoir que Harry sera là demain matin, c'est un grand soulagement et une grande joie. Cependant cela m'angoisse un peu, surtout qu'il faut que je lui parle de mes sentiments. Et puis, même si je connais les siens, j'ai un peu peur de sa réaction.
Enfin, je sais qu'il m'aime, c'est déjà merveilleux, je n'aurais jamais osé espérer autant. Je veux rattraper mes mauvaises actions, je veux me faire pardonner auprès d'Harry, auprès des autres aussi. Je veux changer, réellement changer, je veux que Harry puisse être fier de moi.
Je m'assoupis rapidement sur le canapé, perdu dans des songes merveilleux.
Je me réveille, la bouche pâteuse et les yeux légèrement collés. Je déteste vraiment m'endormir l'après-midi, le réveil est toujours désagréable.
Je me lève, un peu chancelant et pas encore très bien réveillé. Il est déjà 21 heures, j'ai raté le dîner. Tant pis, je prendrais un solide petit déjeuner demain matin. Avec un peu de chance, je pourrais même peut-être le prendre avec Harry.
Je monte l'escalier et me change pour me mettre en tenu de nuit, puis, je redescends pour prendre un livre sur la guerre des trolls de 1654 et m'allonge sur le canapé. Je me mets à lire les premières pages quand je sens une main fraîche se poser sur mes yeux.
J'entends soudain, la voix la plus merveilleuse qu'il ne met jamais été donné d'entendre : la voix de celui que j'aime le plus au monde, la voix d'Harry.
-Coucou Draco.
Je me retourne précipitamment, enfin du mieux que je peux et me retrouve face à l'ange de mes rêves.
-Harry, qu'es-ce que tu fais là, tu ne devais pas rentrer seulement demain ?
-Si, mais j'en avais marre de rester là-bas sans rien faire. Et puis, avec un peu de conviction, ils ont bien voulu me laisser sortir. Quand je suis arrivé, Dumbledore m'attendait déjà devant la grand porte.
-Mais il devait me prévenir quand tu serais rentré !
-En fait c'est ma faute, c'est moi qui lui ais demandé de ne pas te prévenir, je voulais te faire une surprise.
-Oh !
Je me tourne complètement vers lui pour pouvoir mieux le voir. Il est habillé d'une chemise verte légèrement ouverte et d'un pantalon noir assez serré. Ses cheveux sont toujours aussi décoiffés et un beau sourire orne ses lèvres.
Ses yeux brillent d'une étrange lueur… et mais attendez une seconde, il fixe quoi là avec autant d'intérêt ? Mon regard se pose au même endroit que ses yeux à lui et je me rends compte que je suis torse nu. Oups ! Et re-oups !
Je ne voulais pas qu'il voit mes cicatrices de cette façon. Enfin au moins, ça c'est fait et de toute façon, il l'aurait bien apprit un jour ou l'autre. Avant je les dissimulais sous un sort d'apparence mais maintenant je ne prends plus cette peine, ses marques font désormais partit de moi, elles sont les signes du passé.
-Harry ?
Je l'appelle en passant ma main devant ses yeux.
-Heu je suis désolé !
-C'est pas grave, c'est le passé.
-C'est ton père qui t'a fait ça ?
-Oui. Mais n'en parlons plus s'il te plait, c'est le passé et ça ne se reproduira plus jamais.
-D'accord.
Il baisse la tête.
-Harry, regarde-moi !
Il se retourne et je ne vois que son dos désormais. Je ne vais pas le laisser comme ça, alors je me lève et me place juste devant lui.
-Harry.
Je murmure son prénom tout en relevant son menton de mes doigts.
Son regard me fuit toujours mais j'aperçois des larmes couler le long de ses joues.
-Pourquoi pleure-tu ?
Il détourne complètement la tête et se précipite vers la porte mais je suis plus rapide que lui et bloque sa seule issu.
-Non, tu ne partiras pas, pas comme ça, en lâche, tu n'as jamais été lâche alors ne le soit pas maintenant.
-S'il te plait laisse moi partir.
-Non ! J'ai quelque chose à te dire et tu ne sortiras pas de cette pièce tant que je ne te l'aurais pas dit.
-Dépêche-toi alors !
C'est qu'il s'énerve en plus.
-D'abord tu vas t'asseoir.
Je prends sa main et le force à aller sur le canapé. Voilà maintenant, j'approche un fauteuil et m'assoie dessus afin d'être face à Harry.
-Alors je voulais te parler de quelque chose donc et…
-Ne tourne pas autour du pot !
-Hé arrête d'être aussi agressif, c'est pénible.
-C'est toi qui me séquestre, je te signal.
-Je ne te séquestre pas, ce sont aussi tes appartements.
-Oui peut-être, mais je voudrai pouvoir sortir de mes appartements.
-Mais qu'es ce qui te prend, écoute-moi, et arrête de m'interrompre.
-Ouais vas-y !
Je me demande si c'est vraiment le bon moment pour parler de ça finalement, on s'imagine toujours un moment parfait et là, on peut dire que ça part en live.
-Finalement non, je te le dirais plus tard.
-Quoi tu te fous de moi ? Je le crois pas, tu me fais chier pour que je t'écoute et maintenant tu me dis que ça peut attendre.
-Ce n'est pas ce que j'ai dis, j'ai dis que ce n'était pas le bon moment, vu dans l'état dans lequel tu es !
-Je peux partir maintenant ?
-Vas-y !
Là, il m'énerve franchement, c'est pas possible, il se prend pour qui ?
-Ah, et au fait, je ne veux pas vivre avec toi, je vais demander à Dumbledore de me donner un autre appartement.
Et il sort en faisant claquer la porte. J'arrive pas à le croire, je ne comprends plus rien. Et je suis supposer faire quoi maintenant ?
Un moment, il est adorable et l'instant d'après c'est un vrai con. Mais qu'es-ce qu'il lui prend ?
Je me rassoie dans le canapé et attends, je ne vois pas quoi faire d'autre. Je n'ai pourtant pas rêvé l'autre jour, il éprouve bien des sentiments pour moi, alors pourquoi est-il aussi méchant ?
Un bruit me fait sursauter, j'ai du m'assoupir quelques instants. Je me retourne vers l'origine du bruit et aperçois personne d'autre que Dobby. Il a comme l'autre fois des malles et des bagages réduits.
-Bonsoir M. Malfoy, j'apporte les affaires de M. Potter, es-ce que M. Potter est là, M. Malfoy,
-Non, il n'est pas là, mais tu peux laisser ses affaires là.
-Très bien, M. Malfoy, au revoir M. Malfoy.
Et il re-disparaît après avoir déposé les bagages de Potter sur le sol.
Je me lève et soudain la porte s'ouvre sur Harry. Je ne sais pas comment réagir, je ne sais même pas si j'ai envie de lui parler. Je le regarde en silence, il a la tête baissée, j'espère que ça va pas devenir une habitude.
-Je suis désolé !
Je ne réponds pas, je préfère le laisser parler.
-Je n'aurais pas du te parler comme ça, j'aurais du t'écouter, mais je…
-Tu ?
-Je… je peux pas t'en parler c'est trop dur !
Je sais ce qu'il essaye vainement de me dire et je comprends qu'il n'y arrive pas. C'est à moi de parler, je crois.
-Ecoute, j'ai moi aussi quelque chose à dire, et je pense qu'il vaut mieux que je commence.
Tu sais quand j'étais dans le train et que tu m'as trouvé, j'étais sincèrement désespéré. Je pensais que plus rien ne valait la peine d'être vécu, mon père me battait et je savais que personne ne m'aimait. Je crois que je me serais suicidé si tu n'étais pas arrivé. Mais justement quand tu es entrer, je me suis dit « mais qu'es ce qu'il fait là ? », je voulais que tu parte, que tu me laisse, et tu m'as prit dans tes bras et là, j'ai vu comme une lueur d'espoir. Et tu as prit une part beaucoup plus importante dans ma vie. Je crois que je suis tomber amoureux de toi.
-Quoi ?
-Je t'aime.
-Non, c'est pas possible…
-C'est tout ce que ça te fait ?
-Non, c'est pas ça, c'est juste que…
-Que quoi ?
-J'ai tellement esperer que tu me dises ça, tu comprends, pour moi, c'était impossible, tu me détestais. Même si tu voulais qu'on deviennent ami, je n'osais espérer que tu veuilles plus. Je ne voulais pas me faire trop d'illusion.
-Je sais, ne t'inquiète pas. Ce qui compte c'est qu'enfin, nous soyons réunit.
-Waou, Draco Malfoy devient fleur bleue.
-Quand il s'agit de toi, oui.
Harry me sourit, son regard est si doux, je m'approche de lui et pose ma main droite sur sa joue. J'avance lentement mon visage vers le sien, je ne veux pas le brusquer. Mes lèvres se posent délicatement sur les siennes dans un chaste baiser. A ce contact mes sens s'embrasent et le baiser devient plus passionné, il ouvre délicatement les lèvres et ma langue entre dans sa bouche, si chaude, si douce, si savoureuse. Nos langues jouent, se cherchent, se caressent. Puis à bout de souffle, nous nous séparons.
Nos regards ne se lâchent pas, nous reprenons notre souffle.
-Je t'aime.
-Moi aussi je t'aime.
Je prends ses mains et exerce une légère pression afin de l'inciter à me suivre. Je m'assois et tire sur son bras pour le forcer à s'asseoir sur mes genoux. Une fois, confortablement installé, nous reprenons notre précédente activité.
Le contact de ses lèvres contre les miennes électrise tout mon corps. L'attraction qu'exerce Harry sur moi, est quasiment incontrôlable. J'ai toujours été seul et maintenant je me sens si bien, si complet, si heureux. J'ai l'impression que mon cœur s'emballe, que mes sens se décuplent. Plus rien n'existe à par lui.
J'interromps le baiser.
-Merci.
Il a l'air un peu surpris.
-Merci pour quoi ?
-Pour tout. Tu m'as sauvé, de toutes les façons possibles.
Un magnifique sourire vient fleurir sur ses lèvres que je recouvre des miennes.
Nous restons dans cette position toute la matinée. Tout à coup, je sens Harry interrompre le baiser et le vois bailler.
-Tu es fatigué ?
-Oui, je n'ai pas dormis cette nuit.
La culpabilité s'empare de moi à sa réponse. C'est vrai qu'il est partit et je ne sais pas ce qu'il est allé faire. Il vient de sortir d'un coma et je l'empêche de dormir.
Sans le prévenir, je passe un bras sur ses épaules et l'autre sous ses genoux et me lève, avec lui dans les bras.
-Qu'es-ce que tu fais ? me demande-t-il, assez surpris.
-Il faut que tu te repose.
Je monte l'escalier avec mon précieux fardeau dans les bras, tandis que lui enserre mon cou, reposant sa tête contre mon épaule. Nous arrivons dans la chambre et là je m'arrête, surpris. Je reste immobile quelques instants, assez longtemps pour que Harry relève la tête et me regarde.
-Qu'es-ce qu'il y a ?
-Il y a un lit double !
Le griffondor tourne la tête puis fixe de nouveau ses yeux sur moi.
-Et alors ?
-Hier soir, il y avait deux lits simples.
-Oh ! Tant mieux, j'avais envi de dormir avec toi.
Je lui fais un sourire et lui pose un léger baiser sur le nez. Je continue mon avancé et le dépose sur le lit. Je déboutonne lentement sa chemise et soulève la couette bleu-clair qui recouvre le lit. Je le laisse se glisser dessous et le rejoins après avoir fermer les doubles rideaux. Il se love immédiatement dans mes bras et je le serre contre moi.
-Je me sens si bien avec toi.
Je lui souris et dépose un léger baiser sur ses lèvres.
-Moi aussi, il faut que tu dormes à présent.
Je ressers légèrement la pression de mes bras autour de son corps et il pose sa tête dans le creux de mon cou. Il s'endort rapidement, visiblement épuisé. Quant à moi, je le regarde, mes yeux ne veulent lâcher ce si doux visage. Un léger sourire éclaire ses traits. Je ne tarde pas à le suivre dans un sommeil sécurisant.
Je me réveille doucement, je sens Harry reposant toujours contre moi, son souffle caressant la peau de mon cou. Je tourne légèrement la tête pour m'apercevoir que le soleil est en train de décliner. Je me remets dans ma position initiale et retourne à la contemplation de la personne la plus importante à mes yeux et dans mon cœur.
Soudain, je sens légèrement mon amour remué, il ne va pas tarder à se réveiller. Ses paupières commencent à bouger et j'aperçois à mon plus grand plaisir le vert émeraude de ses pupilles.
-Bonjour.
Il me sourit.
-Bonjour.
-Tu as bien dormit ?
-Oui, comme un loir.
Je lui souris en retour.
Je regarde mon réveil, il est presque 19 heures.
-Harry nous devrions aller manger.
-Hum, non, j'ai pas envie de me lever, je suis trop bien avec toi.
-Je sais, moi aussi, mais il faut que tu manges. Allez debout !
Je me lève et tire la couverture qui recouvre Harry.
-Aller la marmotte, on se lève.
-Non !
-Tu veux pas que je te porte quand même ?
-Hum, pourquoi pas.
Je l'attrape et le pose sur mon épaule.
-Arrête, je plaisantais, laisse moi descendre, dit-il entre deux éclats de rire.
Je le dépose dans la salle de bain.
-Je te laisse la douche en premier, mais dépêche-toi.
-Oui, chef.
Il s'enferme dans la salle de bain. Ah, je suis vraiment bien avec lui. Je ne veux plus jamais le quitter.
Après nous être lavé et habillé, nous allons manger dans la grande salle.
Je regarde l'homme de ma vie manger, nous nous sommes assis à la même table. Je me sens enfin apaisé et tranquille. J'espère rester longtemps dans cette béatitude.
La semaine se déroula paisiblement. Harry et moi nous entendons formidablement bien et je suis sur un petit nuage. Cependant, j'ai un peu peur, je me demande ce qui se passera quand tous les autres seront revenus.
Nous sommes le samedi soir et demain matin tout le monde rentre à Poudlard. J'ai parlé à Dumbledore, il va faire boire à tous les élèves du vitasérum demain à midi et leur demander s'ils ont été dans le clan de Voldemort. Ainsi il espère éliminer toute menace qui pourrait encore planer sur nous.
Harry est en train de faire une petite sieste. Ses cheveux retombent sur ses paupières fermées et sa bouche forme une petite moue, j'ai très envie de l'embrasser. Je n'arrive pas à me retenir plus longtemps et je pose délicatement mes lèvres sur celles de mon bien-aimé.
Je le sens soudain répondre à mon baiser, doucement, langoureusement. Je sens mon corps s'embraser à ce simple contact, il me rend fou. Nous nous séparons à bout de souffle. Il ouvre délicatement les yeux plongeant son regard dans le mien.
-Coucou mon ange.
Je souris à ce petit surnom.
-Coucou mon amour.
Il me sourit en retour.
Mes lèvres se reposent sur les siennes et nous nous embrassons jusqu'à perdre haleine.
Je ne pourrais plus imaginer ma vie sans lui. Je veux le garder près de moi pour toujours, il est ma seule raison de vivre.
Fin ( ou non ?)
Voulez-vous une suite à ce chapitre ? Si ça vous tente, faites le moi savoir.
Désolé pour les fautes d'orthographe.
Bisous à tout le monde.
Petit message pour aurore à qui je ne peux pas répondre. Je voulais juste te dire que je ne suis pas à court d'inspiration, seulement quand j'ai commençé à écrire ces deux fics, je n'allais pas très bien, et ça me faisait du bien d'en parler à travers un personnage que j'aime beaucoup. Et puis j'ai écris seulement deux fics sur le sujet, ce n'est pas énorme non plus. En ce moment, j'ai plein d'idées et n'ayant écris que le premier chapitre pour chacune d'entre elles, je préfère avoir plusieurs chapitresd'avances pour commencer à les poster sur le site. Tu verras, maintenant que je vais mieux je n'écris plus sur ce sujet. Bisous à toi.
