Auteuse : KKK
Titre : Du sexe pour un dîner
Base : Harry Potter (ne tient pas compte du HP 6)
Genre : Yaoï (donc pas d'homophobes comme d'hab)
Rating : M (nyéhéhé... j'adore ça !) donc pas de mineurs ou de prudes, mais bon, je pars du principe où vous savez exactement ce que vous faites ici et que par conséquent vous vous en foutez royalement non ?
Couple : Un bon gros Drarry (comment ça encore ?)
Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi. Mais à JKR.
Statu : J'en sais rien lol.
Résumé : Harry est furieux ! D'accord il n'a jamais réussi à atteindre le vrai « septième ciel » et alors ? Et pourtant ces amis prennent le pari que jamais Harry ne pourra un jour prendre son pied ! Qui gagnera ? ou plutôt QUI aidera Harry à gagner ?
Note 1 : Je tiens avant tout à m'excuser de ne pas avoir pu répondre à tout le monde. Mais sachez que j'ai lu toutes vos reviews et qu'elles m'ont fait chaud au cœur, donc je vous en remercie tous ! Merci de ne pas m'avoir laissé tomber et de continuer à m'encourager comme vous le faites ;)
Note 2 : Pour ceux et celles qui attendent la suite de « L'échangeur » elle n'arrivera pas avant un moment. Je n'ai absolument pas d'inspiration pour cette fic en ce moment. Enfin, j'ai les idées de base, mais je n'arrive pas encore à les coordonner pour donner quelque chose de potable. Merci de votre compréhension, mais ne vous inquiétez pas, je finirais cette fic aussi sûrement que je l'ai commencé !
Note 3 : Pour répondre directement à certaines questions
Non, il n'y a pas de vécu mdr ! Disons juste que j'ai des amis beaucoup plus actifs que moi dans ce domaine et qu'ils sont de très bons conseils héhéhé... ;D
Non, je n'arrêterais pas d'écrire. J'aime beaucoup trop ça !
Et enfin, OUI ! Voilà le plat principal mes amis ! Il est là et n'attend plus que vous mdr !
SUR CE BONNE LECTURE A VOUS TOUS !
DU SEXE POUR UN DÎNER
Sous le regard affamé du brun, il fit ensuite apparaître deux foulards d'un noir profond et un collier de perles blanches qu'il fixa autour de son cou. Il sourit quand Harry fronça les sourcils en l'interrogeant du regard, puis se mit à cheval sur lui et l'embrassa langoureusement.
« À mon tour de faire joujou avec ton corps mon cher Potter, susurra Draco à l'oreille du Gryffondor qui gémit d'anticipation. Je vais t'apprendre les secrets du baiser et te faire découvrir l'art de faire l'amour à un homme... »
Harry gémit et se cambra légèrement en sentant les lèvres du blond s'aventurer sur son cou. Au moment, où il allait égarer ses mains dans la douce chevelure d'or pour accentuer le contact, Malfoy se releva en attirant Harry à lui par la nuque. Le Gryffondor un tantinet frustré que le Serpentard retarde encore l'échéance grogna, mais le sourire malicieux de Draco attisa profondément sa curiosité. Alors il se prit à sourire lui aussi, en se demandant ce que petit con prétentieux lui réservait comme surprise.
Il allait poser la question, mais son interrogation mourut sur le bout de sa langue. Il haussa un sourcil, fronçant l'autre et regardait le blond s'affairer en silence. Draco venait de nouer un foulard autour de sa tête, se rendant aveugle. Harry était des plus perplexe, mais à quoi jouait le Serpentard ?
« Dis-moi Potter, susurra le Serpentard, sais-tu ce qu'est le désir ? »
Si Harry fut surpris par la question, il n'en montra rien. Il répondit simplement :
« Bien sûr que je le sais. »
« Vraiment ? Alors dis-moi ce que c'est. »
Harry fronça les sourcils, mais se prêta une fois de plus au jeu du Serpentard.
« Le désir représente ce que l'on souhaite. Ce que l'on veut. Et si tu veux une réponse claire et nette : je te désire Malfoy. »
Draco ricana.
« Dis-moi Potter, serais-tu capable, si tu avais les yeux bandés, de me désirer ? »
Harry ne compris pas la question et préféra donc se taire. Malfoy pris son silence pour une réponse et sourit.
« Laisse-moi te montrer alors, souffla-t-il. Je te parle du véritable désir Potter... »
Draco se pencha puis fit courir son souffle sur le cou du Gryffondor, qui frémi.
« Celui qui excite tes sens... »
Il caressa les flancs du brun puis avec une lenteur cruelle, fit glisser ses ongles sur le ventre plat d'Harry qui se tendit sous la tortueuse caresse. Il ferma les yeux pour mieux apprécier les sensations que faisait naître en lui les doigts habiles du Serpentard.
« Te fais tourner la tête... »
Draco remonta ses ongles, paumes vers le haut, jusqu'à indécemment frôler les boutons de chairs du Gryffondor qui ne savait plus s'il devait pleurer, gueuler ou gémir tant son corps bouillait d'impatience.
« Celui qui te fais perdre toute notion du temps... »
Le blond darda sa langue et la fit langoureusement voyager sur le visage d'Harry, jusqu'à atteindre le lobe des oreilles qu'il mordit violemment faisant crier le brun avant de se faire pardonner en léchant tendrement la blessure.
« Celui qui te ferais jouir rien qu'en y songeant... »
Cette fois Draco descendit ses mains et effleura du bout des doigts le creux des coudes pour ensuite s'attaquer au creux des reins en une griffure flâneuse et sinueuse faisant littéralement trembler Harry qui avait rejeté sa tête en arrière en poussant de léger gémissement rauque.
« C'est de ce désir-là dont je parle Potty. »
Draco le gratifia d'un chaste baiser avant de se reculer complètement et de priver Harry de sa chaleur. Le brun qui était totalement noyé dans ses sensations au goût de sucre, sursauta brusquement dépréciant fortement la coupure précipitée et le froid qui agressait subitement chaque centimètre carré de sa peau devenue, semble-t-il, hyper sensible.
Harry ne c'était jamais senti autant frustré de toute sa vie. Draco avait trouvé chacune de ses zones érogènes et les avait torturé de manière si subtile, si électrisante que le manque soudain plongeait Harry dans une sorte de douloureuse léthargie. C'en était d'autant plus troublant que le blond était aveugle.
« Malfoy qu'est-ce que tu fous ! »
Harry tressailli, il pensait sa voix dure et sèche mais elle n'avait été qu'un murmure aigu.
« On se calme Potter. Nous avons encore toute la nuit devant nous, fit Draco en effleurant ses lèvres du bout des doigts. »
Harry cru qu'il allait s'évanouir. Chaque terminaisons nerveuses de son corps étaient sous tension et ce simple contact avait suffi à l'étourdir comme s'il était sous l'emprise d'une drogue. C'était effrayant. Tellement qu'Harry en venait à se demander si le bandeau le dissimulait réellement à la vue du Serpentard ? Il n'eut pas le temps de le vérifier que le noir l'envahis soudain.
Surpris, il tressaillit, mais il se calma rapidement, en sentant un tissu d'une douceur incroyable caresser sa peau. Draco venait de lui nouer un foulard autour de la tête, le rendant tout aussi aveugle qu'un nouveau-né. Désormais le blond et lui étaient à égalité.
Harry était très agité. Il avait déjà eu l'occasion de se faire bander les yeux, mais il n'avait pas le souvenir d'avoir éprouvé autant de plaisir. Les cajoleries de Malfoy avait stimulé ses sens et chacun brûlait d'un feu qu'il ne connaissait pas. Mais en plus de l'excitation qui grandissait en lui, Harry avait le trac. Tout ce que lui faisait découvrir Draco lui était jusque-là inconnu. Les subtilités du corps, de la peau, des caresses, l'éveil des sens... Harry n'en avait jamais eu autant conscience qu'en cet instant, et il se surprit à douter de ses capacités au lit. Il n'eut pas le temps de s'épancher davantage sur la question, que deux jambes vinrent s'enrouler autour de sa taille. Il gémit quand une érection se frotta lascivement à la sienne, lui rappelant soudain, qu'il était aussi raide qu'un piquet.
Puis le contact cessa aussi brusquement qu'il avait commencé et le Gryffondor lâcha une insulte.
« Tout doux le chat, railla Draco. »
« Malfoy je commence vraiment à en avoir marre ! Ma queue est tellement tendue que j'ai l'impression qu'elle va exploser d'une seconde à l'autre. »
« Rien que ça ! »
Le Serpentard éclata de rire et Harry eut la fugace idée de le violer sans plus cérémonie. Rien que pour soulager sa libido. Au diable s'il ne prenait pas de plaisir, tout ce qu'il voulait c'était de fondre son organe au plus profond du corps de ce connard bandant.
« Que cherches-tu exactement Malfoy, lança Harry au bord de la crise de nerf. »
Draco cessa de rire, puis se rapprocha du Gryffondor.
« Dis-moi Potter... Pourrais-tu jouir si je te révélais toutes les cochoncetés que j'ai envie de te faire subir ? »
Un soupir rauque lui répondit et Draco poursuivit.
« Pourrais-tu jouir si je déposais un simple baiser sur tes lèvres si pleines et si tentantes ? »
Cette fois ce fut un gémissement qui caressa ses oreilles. Le Serpentard sourit, encore un peu et Harry serait capable de venir rien qu'en sentant un timide vent sur sa nuque.
« Voilà ce que je cherche Potter, murmura-t-il. »
Privé de la vue, il leva lentement ses mains, puis les fit avancer dans le noir complet jusqu'à ce qu'il sente une chaleur commune sous ses paumes. Deux mamelons dressés et un soupire lui firent aisément comprendre où il venait de poser ses mains. Ravi, il les fit remonter, passer sur les épaules puis redescendre le long des bras avant de se saisir des mains moites, qu'il porta à ses lèvres. Il sentait le corps en fasse de lui, frémir, et cela attisait encore plus son envie de faire jouir le Gryffondor.
Harry était complètement largué. Il n'avait plus notion que de son corps et de celui de Draco. Il avait oublié tout ce qui n'était pas le Serpentard, et se concentrait sur l'éruption volcanique de ses entrailles. Il gémit en sentant une bouche humide et douce embrasser ses mains, passant sur chacun des doigts, avant de s'aventurer sur le creux de ses paumes et de s'y attarder. Il sentit les coups de langues de Malfoy et voûta involontairement ses reins, feulant comme s'il était entrain de se faire sucer.
Puis, ses mains furent abandonnées, et il sentit deux lèvres se poser sur une de ses pommettes. Elles semblaient hésitantes, mais elles trouvèrent rapidement leur chemin et Harry reçut tout un chapelet de baisers des plus tendres et excitants. Un baiser papillons, quand de longs cils courbés battirent contre ses joues. Un baiser esquimau, quand un nez vint se frotter contre le sien. Un baiser possessif, quand une bouche chaste vint simplement s'appuyer sur ses lèvres. Mais l'intensité changea rapidement, quand une langue traça langoureusement le pourtour de ses lèvres avant de s'insinuer en lui et de l'explorer avec une certaine retenue. Ce qui étonna fortement notre Gryffondor. Il n'avait jamais été habitué à tant de douceur, ni de prévenance. Il n'allait certainement pas s'en plaindre, puisque son corps brûlait littéralement et par contraste, sous ses asseaux d'une tendresse surprenante.
Bientôt, le rythme changea et devint de plus en plus rapide. Harry s'abandonna complètement à la langue ardente qui le fouillait, lui coupant le souffle, l'enivrant aussi sûrement qu'une caresse sur son sexe qui pulsaient douloureusement.
Il ne lui semblait ne plus du tout avoir de vocabulaire. Tous les mots cohérents avaient désertés son cerveau ne laissant que de voluptueuses onomatopées se muant en gémissement sans fin. Le Gryffondor n'avait jamais encore connu un tel bouleversement de son être. C'était incroyable. Absolument merveilleux. Et ce n'était que des baisers...
Les lèvres s'éloignèrent, le faisant râler de mécontentement, mais il sursauta en criant quand il sentit une main fine et lubrifiée enrouler son sexe.
« Ooooh ! »
Le premier mouvement le fit profondément gémir. La main de Draco c'était gentiment mais fermement refermé sur la base de son pénis, son pouce et son index formant un pince légère. Harry la sentit remonter lentement avant de tourner autour de son gland comme s'il le sculptait avec toute la surface de sa paume. Le Gryffondor tremblait littéralement et il n'était plus capable de dire autre chose que « Ooooh ! Mmmm... Oui... Aaah ! ». Se soutenant en posant ses mains derrière lui, il s'arqua, mouvant de lui-même son bassin afin d'accentuer la pression sur sa verge impatiente de se soulager.
« Tu aimes ce que je te fais ? demanda Draco sans cesser ses frictions. »
Un feulement lui répondit, et rapidement une seconde main vint rejoindre la première. Elles se nouèrent autour de la verge gorgée et palpitante, pour ne libérer que le gland. Le blond fit alors descendre puis remonter ses mains entrelacées le long de la queue gonflée et Harry hurla en rejetant sa tête en arrière. La prise était ferme et le brun avait l'impression à chaque va-et-vient de visiter l'étroitesse d'un corps.
« Le genre de prière profane qui vous fait oublier le sens du mot chasteté, murmura sensuellement Draco. »
Les mouvements se firent rapidement ondulant et la cadence augmenta à tel point que le Gryffondor dû laisser son corps retomber sur le matelas. Il secoua violemment sa tête en sentant une bouche sucer le bout de son sexe sans pour autant que les mains ne s'arrêtent.
Harry n'était plus que sensation. Il n'était plus que gémissements et cris. Son corps épousait la forme d'un accent circonflexe et ses mains agrippaient avec force les draps de soies pendant que sa tête chancelait d'un côté à l'autre lui faisant perdre toute notion du temps.
Il entendit un petit clic mais ne s'y attarda pas car les mains agiles venaient de quitter son sexe et il n'était pas du tout content. Il allait protester, quand il sentit quelque chose de rond et chaud remplacer les traîtresses. Il mit quelque seconde à réaliser que Draco venait d'enrouler son collier de perles autour de sa queue et il haleta fortement montrant par-là son excitation grandissante et son impatience. D'un mouvement de rein il fit comprendre au blond d'amorcer le délice et quand il sentit les boules parfaites glisser le long de son membre, Harry hurla de plaisir. Il ne pouvait empêcher son bassin de venir à la rencontre du bijoux le faisant impitoyablement rouler et tourner autour de son pénis.
Puis Malfoy déroula le collier et le passa sous le scrotum de son amant. Avec délicatesse il caressa les bourse de ce dernier, les soulevant, faisant aller et venir les perles avant d'encercler de nouveau le sexe du brun et de s'empaler sans autre forme de préavis.
Cette fois ce furent deux cris gutturaux qui s'entrechoquèrent dans la pièce, celui d'Harry étant plus sonore, car la sensation était tout simplement : ahurissante. Draco montait et descendait sur le sexe sans se laisser la moindre minute pour s'habituer à l'organe du brun qui était très loin d'être une petite nature. Les perles roulaient et roulaient encore au rythme que Draco imprimait grâce à la puissance de ses cuisses.
Harry n'était plus capable de réfléchir. Il ne pouvait presque plus respirer et son corps refusait de lui obéir. Il n'arrivait pas à détacher ses mains des draps soyeux tant et si bien qu'il faillit les déchirer quand le blond accéléra la cadence sans le prévenir. Le Serpentard s'empalait toujours plus fort, toujours plus profondément accueillant cette verge avec de purs cris d'extase.
Harry l'entendit vaguement conjurer quelque chose, puis Draco lui rendit la vue en lui ôtant son foulard. Le Gryffondor ouvrit alors les yeux, battant des cils afin de s'habituer à la douce lumière d'une centaine de bougies de flottantes et ce qu'il vit le fit jouir instantanément, autant de frustration contenue depuis trop longtemps que de plaisir éprouvé.
Malfoy avait gardé son foulard, son visage était rougis de plaisir, son corps était en sueur, ses lèvres étaient gonflées de morsures, ses cheveux étaient en batailles et sa verge tremblait littéralement.
« OhPutainMalfoyOUIIIIIII ! »
Potter se força à garder les yeux ouverts sur Draco qui allait et venait toujours et avec frénésie sur sa queue alors que lui se déversait dans un hurlement. Son corps était engourdis et alors qu'il était sur le point de sombrer dans l'inconscience, il vit le Serpentard aveugle, se retourner et prendre appuis sur ses cuisses musclés avant de continuer à s'empaler avec rudesse.
Harry cru qu'il allait s'évanouir ou jouir une seconde fois tant ce qu'il voyait était excitant. Il sentit son sexe pulser d'une nouvelle force et cette fois il ordonna à son corps de réagir. Il saisit alors les reins du blond et par un puissant coup de rein s'enfonça jusqu'à la garde en Draco. Ce dernier hurla de plaisir en plantant ses ongles dans les cuisses fermes du Gryffondor qui exulté continua de se propulser au plus profond du cul étroit de son amant.
« Oh ! Jésus, Marie, Joseph ! cria le Gryffondor. »
Les coups de boutoirs se firent alors plus fiévreux, agressifs et brutaux. Harry avait relevé la tête et ce qu'il voyait gonfla deux fois plus son organe. Penché en avant, Malfoy lui offrait l'une des plus belles vues du monde. Harry voyait sa queue revêtue de sa tiare improvisée, s'enfouir avec ferveur dans un cul écarté au maximum. Encore et encore et il ne put détacher son regard de cette croupe qui se faisait enfiler. C'était hypnotisant... entêtant.
Alors qu'il allait jouir, il retourna habilement le Serpentard de manière à lui faire face, puis arracha le bandeau de ses yeux. Alors, deux lacs argent incroyablement sombres, se perdirent dans son regard et Draco lui sourit avant de se caresser, lui offrant une vue des plus érotiques. Harry avait toujours adoré voir son partenaire quel qu'il soit, se masturber devant lui, et ce que faisait Malfoy fit monter l'adrénaline en lui à un tel point que son dernier coup de rein fit remonter le corps de Draco jusqu'au sommet de son gland avant qu'il ne retombe lourdement les faisant jouir tous les deux.
Harry se cambra, sentant le corps de Draco basculer en arrière alors que l'orgasme les terrassait. Le préfet se laissa tomber sur le torse trempé de sueur d'Harry, tandis que ce dernier, vidé, laissa ses bras choirent de chaque côté de son corps.
Leurs respirations étaient sifflantes et ils durent prendre quelques minutes avant de recouvrer un souffle à peu près normal. Malfoy se releva lentement, se détachant du corps du brun puis saisit sa baguette nettoyant leurs corps, les draps et ôtant le collier de perles du pénis mollissant du Gryffondor.
Harry lui, était perdu dans un abyme de volupté et de douceur insolite. Son corps frémissait encore du contrecoup de l'orgasme et il lui semblait que tout son être était cotonneux, tellement flasque qu'il lui était impossible d'esquisser le moindre mouvement. Pourtant, il rencontra deux océans de mercures et il puisa dans ses dernières réserves de forces pour attirer cette tête de Serpent qu'était Malfoy, à lui et le serrer tendrement.
Il l'entendit soupirer de bien être et sourit.
« Tu veux que je parte ? demanda-t-il au bout d'un moment. »
« Non, répondit simplement le Serpentard. »
« Hum... C'est pas très bon pour notre image ça, railla le brun. Deux ennemis qui passent la nuit dans le même lit c'est à la limite de la pudeur, plaisanta Harry. »
Draco ricana.
« Franchement Potter, après ce que nous venons de faire comment peux-tu encore parler de pudeur ? »
« Mmmm... c'est vrai. Tu sais quoi Malfoy ? »
« Quoi ? »
« Je pense que je vais gagner... »
Draco fronça les sourcils puis se redressa légèrement pour faire face à son amant.
« Qu'est-ce que tu racontes ? »
Harry lui fit un sourire mystérieux avant de l'attirer à lui pour l'embrasser avec passion.
« T'occupe, murmura-t-il entre deux baisers. Ce n'est pas très important. »
Puis ils s'endormirent pressés l'un contre l'autre.
oOoOoOo
« NON ! NON ET NON ! ET RE-RE-NON ! hurla Draco Malfoy au bord de la crise de nerf. »
« M'enfin, mon petit Serpent, ne réagit pas comme ça... lui murmura une voix suave à l'oreille. »
« POTTER ! LÂCHEUH-MOUA ! s'écria ledit petit Serpent en tentant de se défaire de l'étreinte des bras d'un Gryffondor particulièrement collant. »
« Pas envie, se contenta de répondre Harry en plongeant son visage dans le cou d'un Draco définitivement énervé. »
Le blond tenta en vain de repousser son assaillant plus que sexy, mais ce dernier ne semblait pas vouloir le lâcher. Bien au contraire, ses bras étaient solidement encerclés autour de ses hanches et ne paraissaient pas pouvoir se décoller l'un de l'autre.
Plaqué, le dos contre la porte de sa chambre de préfet, Draco s'irrita davantage et soupira bruyamment, provoquant un petit rire de la part d'Harry qui se lova encore plus (si c'était possible) contre lui.
« Potter, si tu ne me lâche pas tout de suite, je te préviens que tu le regretteras toute ta vie ! »
« Maww... se contenta de miauler Harry. J'ai bien envie de voir ça... ajouta-t-il en léchouillant la base du cou de son prisonnier. »
« Tu n'es qu'un incorrigible pervers, tu le sais ça ? demanda Draco en fronçant les sourcils mais en frissonnant quand même. Et en plus tu es pire qu'un pot de glue ! »
« M'en fout ! Il n'est qu'onze heure du matin... rouspéta le brun. »
« QUE ONZE HEURE ! s'égosilla Malfoy. Tu te fous de ma gueule ou quoi ? »
« Non, et puis j'ai pas envie de te laisser partir ! »
« Pourtant il va falloir que tu le fasses ! Nous venons de nous envoyer en l'air deux fois dans la salle de bain et je t'ai déjà dit tout à l'heure que je ne tenais pas à arriver en retard à mon rendez-vous avec Rogue ! »
« Oui et bien tant pis ! J'ai encore faim de toi, répliqua Harry en mordillant la peau tendre du cou. »
Draco trembla sous la caresse dentaire, et même s'il était tenté d'accepter l'offre plus qu'alléchante de son amant, il n'était pas décidé à se laisser faire avec autant de facilité ! Surtout que Rogue ne laisserais pas passer le retard... Il avait été clair sur l'urgence de la discussion qu'il voulait avoir avec Draco.
« Bon sang ! Ce n'est pas le moment de jouer au jeu du petit Poufsouffle aguicheur Potter ! LAISSEUH-MOUA PARTIR ! Nom de... »
Draco ne pu finir sa phrase, car Harry venait de saisir avec force son entrejambe et le pressait dans sa main. Le Serpentard blond eut un hoquet de surprise qui se mua presque instantanément en gémissement de plaisir, quand Harry lui envoya une petite décharge d'énergie à travers le corps... passant bien évidemment, directement par la case départ. (ndla : Mais ais-je vraiment besoin de le préciser, petits coquins que vous êtes ?)
L'électricité qui parcourait son corps comme une vague déferlante, embruma l'esprit de Draco et ce dernier commença lentement mais sûrement à se mouvoir contre la main de son amant. Harry sourit et fit descendre et monter ses lèvres sur le cou de Draco lui provoquant nombres de frissons agréables.
« Putain Pot... Potter, arrête... j'ai dit non... dit non... rrête... bredouilla le blond sombrant déjà dans les limbes du plaisir. »
Harry pressa davantage ses caresses et Draco rendit les armes.
« Oh et puis merde, cria-t-il presque, faisons-le ! »
Harry poussa un petit cri de victoire qui mourut étranglé dans sa gorge car, Draco le saisit par les fesses, se retourna prestement pour le clouer durement contre la porte de sa chambre. Leurs lèvres se joignirent aussitôt et leur baiser enflammé se transforma rapidement en étreinte torride contre du bois massif...
oOoOoOo
« Potter je te hais, lança Draco en cherchant son pantalon. »
« Ce n'est pas une nouvelle, gloussa Harry en s'asseyant sur le lit. »
Le blond grogna et Harry l'observait amusé. Les fesses à l'air, le dos gravé de marques de griffures, les cheveux en bataille, cherchant partout ses vêtements, Draco Malfoy perdait assurément toute crédibilité.
« Tu n'es qu'une bête Potter, fit le blond en enfilant son boxer. »
« Hum... dois-je le prendre comme un compliment ou comme une insulte ? »
« À ton avis crétin ! »
Draco retrouva son pantalon pendu à un tableau et le mit.
« Bien alors c'est un compliment, dit Harry en se levant du lit. »
Draco secoua la tête et roula des yeux. Ce qu'il pouvait être agaçant quand il le voulait, ce petit con de Gryffondor !
« Et je n'ai même pas le temps de prendre une autre douche ! vociféra encore le Serpentard en enfilant sa chemise froissée qui jonchait le sol. »
« De toute façon, tu es définitivement en retard alors, arrête de te plaindre, soupira Harry en s'habillant calmement. »
« Oh mais c'est facile pour toi Survivant de mes deux ! Si tu es habitué à ce que Rogue t'engueule et bien pas moi ! Non mais je vais me faire lyncher et je suis sûr d'avoir une retenue à cause de toi ! Severus a une sainte horreur du retard ! »
« Ça va, c'est bon... Rogue est ton parrain non ? Alors il ne pourra pas t'en vouloir d'être arrivé avec seulement une heure de retard à son rendez-vous. »
« Mais tu n'as pas l'air de te rendre compte que c'est une catastrophe mondiale et que je vais probablement avoir une retenue ! »
« Rolala, tu es si dramatique. »
« De toute façon compte sur moi pour lui dire que c'est de TA faute si je suis en retard ! Je ne serais pas le seul à me faire punir ! Ah çà non alors ! »
« Bah... fit nonchalamment Harry, comme tu l'as si bien dit, j'y suis habitué non ? Et puis, de toi à moi ça ne me dérangerais pas vraiment s'il nous donnait une retenue ce soir... ajouta-t-il malicieusement. »
Draco se raidi fronça les sourcils.
« Potter ? »
« Hum ? »
« Ne me dis pas que tu as fait ce que je pense que tu as fait pour justement avoir ce que je pense que nous aurons ? »
Harry lui lança un sourire pervers mais emplis de candeur, et Draco cru exploser de rage.
« POTTER JE TE HAIS ! ESPECE DE DÉBAUCHÉ DEJANTE ! »
« Hey ! Je n'ai encore rien dit... protesta innocemment Harry. »
Trop pour être crédible à vrai dire... Le problème est qu'il disait la vérité héhéhé. Si Harry connaissait son professeur de Potion pour enlever des points aussi facilement qu'un couteau rentre dans du beurre tendre, il ne le connaissait pas pour mettre des retenues à tout va. Mais quand Draco avait mentionné le fait que son parrain était sur des charbons ardents à cause de la ponctualité, notre Gryffy avait été loin de se plaindre de l'injustice dont faisait habituellement preuve leur professeur.
« Tu me le paieras Potter, sois en sûr, gronda le préfet en enfilant rapidement sa robe de sorcier. »
« J'ai hâte de voir ça, murmura Harry pour lui-même. »
Une fois vêtu avec un semblant de décence pour quelqu'un qui vient de furieusement s'envoyer en l'air et de péter une durite à cause d'un amant beaucoup trop entreprenant et enivrant pour sa santé mentale, Draco prit ses affaires et se précipita sur la porte. Mais avant qu'il n'ait pu l'ouvrir, Harry le saisit fermement par la taille et l'embrassa. Draco poussa un gémissement agacé, mais répondit toutefois au baiser. Harry Potter lui faisait vraiment perdre la tête...
« À plus tard beau blond, murmura le Gryffondor contre ses lèvres. »
« C'est ça abrutit. »
Et sur ce, le Serpentard quitta sa chambre sans autre forme de politesse, laissant un Gryffondor souriant et aux anges...
Bon sang... pourrais-je un jour me passer du cul de ce petit connard prétentieux, songea Harry en le suivant calmement et sans véritablement se rendre compte du double sens de sa question. Car là, tout de suite, il avait certaines personnes à aller voir, après avoir changé de vêtements.
À SUIVREUH... n.n...
Alors, alors ? Heureuses ? Déçues ? Excitées ? Mesdemoiselles faites vos comptes ! Et Messieurs aussi s'il y en a lol.
Blague à part, j'espère que ce chapitre vous aura plu ! Et un seul moyen pour moi de le savoir : un petit commentaire ?
Merci ! Gros kissouxxxx et RDV pour un prochain chapitre !
HK n.n...
