Prologue

Il toussa, encore surpris des évènements. Son cœur battait si fort dans sa poitrine. Pour la première fois de sa vie il ressentait une peur sourde en lui. Peur de mourir. Non pas qu'il avait peur de la mort. Mais il ne voulait pas la rencontrer avant d'avoir tué son frère.

Une nouvelle quinte de toux le prit, lui faisant crachoter du sang.

Les éboulements de petites roches derrière lui lui firent bien vite comprendre qu'il n'était pas seul. Elle était là. Petite et maigrichonne, le regard fermé et vide.

Elle ressemblait à une enfant. Elle n'était encore qu'une enfant. Elle n'avait que treize ans. Et pourtant son visage était déjà marqué par la dureté de la vie.

Elle s'accroupit, à quelques mètres de lui. Avait-elle toujours eu ce visage si froid ? Si inexpressif ? Il n'en savait rien. Ce qu'il savait c'était qu'il lui avait tout appris. Mais pourquoi était-elle encore là ? Pourquoi n'était-elle pas partie avec cette maudite bonne femme ?

« T'es encore là ? »

Une plainte rauque et meurtrie ne pouvait être dissimulée dans sa voix. Son armure n'avait jamais été aussi lourde. Bon sang qu'il avait mal. Un goût ferreux envahit sa bouche, il avait si mal. Et soudain, la bile remonta sa gorge dans une brûlure atroce et il ne put retenir le sang de sortir de sa bouche. Le liquide rouge et épais coula le long de son menton.

La gamine ne détourna pas son regard de lui, elle le fixait, mais aucune émotion ne découlait de son regard gris.

Un trou béant était visible sur sa cuisse que la terre avait déjà souillé. Il souffrait. Jamais dans sa vie il n'avait autant souffert depuis sa brûlure. Les yeux de l'enfant se posèrent alors sur ce trou, et Sandor voulut attirer son attention sur autre chose que cette monstruosité.

« La grosse pute t'a sauvée. »

Ses yeux couleur acier se plantèrent dans les siens. Une froideur incommensurable s'y reflétait. Avait-elle toujours été ainsi ? Si froide ?

« Je n'ai pas besoin d'être sauvée.

- Non pas toi, toi t'es une vraie tueuse. Toi et ta danse de l'eau. Et ton Aiguille. »

Il ne s'était jamais senti responsable de cette gamine. Jamais. Jusqu'à ce qu'il ne lui reste personne. Jusqu'à ce qu'il voit l'atrocité des Noces pourpres. Tout le monde en parlait autour d'eux. Si, il se souvenait maintenant. Elle était devenue ce monstre de froideur le jour où ils avaient vu le spectacle macabre des Jumeaux.

« Tu vas mourir. »

Ce n'était pas une question. Non. Elle affirmait. Et elle affirmait juste. Rien ne pouvait plus le sauver. Rien. Il allait mourir comme ça. Sans avoir accompli sa vengeance.

« À moins qu'un mestre ne soit caché derrière ce rocher. Ouais. C'est mon tour. »

Il essaya de camoufler une grimace de douleur tandis qu'il encaissait la vérité. Il mourrait ici. Seul. Sans personne. Non pas qu'il eut cru un jour mourir vieux et aimé. Non. Mais il pensait mourir avec le sang de son frère sur les mains… Et peut-être en aillant connue la peau laiteuse de cette belle fille, aux cheveux auburn.

Il chassa ce fantôme de son esprit.

« Je t'aurais écorchée pour un pichet de vin. »

Il balança cette phrase comme ça. Oui du vin, du vin pour être soûl, du vin pour ne plus penser à elle. Elle et ses yeux d'un bleu glaçant, elle et sa peau pâle comme la neige, elle et sa chevelure flamboyante. Si belle, si gracieuse… Si…

Il vit du coin de l'œil la gamine attraper sa gourde et sa voix gronda comme le tonnerre.

« Garde ta putain de flotte ! »

Et soudain la douleur le ramena à la réalité dure de ce qu'il se passait. Et il ne put retenir un rire. Un rire noir, un rire plein de haine, un rire triste.

« Trucidé par une femelle ! Je parie que tu es contente. »

La haine passa, il déglutit difficilement. Le sérieux revint, et il pensa à elle. Pour la première fois il pensa à elle, à cette gamine dont il se sentait responsable et un nouvel instinct s'encra en lui.

« Vas-y ! Rattrape-la. Elle t'aidera. »

La gamine secoua la tête par la négative. Faisait-elle cela par amitié ? Ou par pure provocation ?

« Si tu restes seule, tu ne survivras pas bien longtemps.

- En tout cas, plus longtemps que toi. »

Ces mots furent plus tranchants qu'un poignard. Plus meurtriers qu'une épée. Elle ne perdait décidément pas le nord. Ironique pour une enfant venant de là-bas. Et soudain une idée germa dans sa tête. Si, il devait mourir, il ne mourait pas d'agonie. Non.

« Tu te rappelles où est le cœur ? »

Elle hocha la tête positivement cette fois. Son air froid et impassible toujours ancrée sur son visage.

« Roh putain ! J'suis prêt à y aller. Vas-y petite, encore un que tu peux mettre sur ta liste. Tu l'avais promis tu t'rappelles ? »

Elle resta de marbre face à sa demande. Elle ne bougea point. Le fixant de son regard vide. Voyant qu'elle hésitait encore, il décida de jouer sur sa corde sensible.

« J'ai saigné ton ami, le fils du bouché. Il me suppliait de l'épargner. »

Prenant une voix niaise il poursuivit.

« Pitié Ser, pitié me tuez pas ! Pitié. Pitié. »

Une nouvelle vague de douleur le prit. Cette douleur intenable, cette douleur grotesque. La nausée au bord des lèvres, il se devait de continuer.

« Il pissait le sang sur mon cheval. L'odeur de ce gamin a empesté l'odeur de ma selle durant des semaines ! »

Voyant que cela ne la faisait toujours pas réagir, il s'attaqua à plus haut. Il s'attaqua à lui-même.

« Ta grande sœur. Ta belle grande sœur. J'aurais dû la monter. »

J'aurais dû lui avouer.

« Cette nuit où la baie entière brûlait. Je l'aurais faite saigner en la baisant. »

J'aurais dû la sauver. La forcer à me suivre.

« Ça m'aurait fait au moins un bon souvenir. »

J'aurais peut-être pu lui prouver qui j'étais.

Elle ne réagissait pas. Et il baissa son regard noir. Impossible pour lui d'affronter ses pupilles d'acier. Il mentait. Il mentait à lui-même. Et elle le savait.

Une peur sourde grandissait dans son cœur. La peur de mourir dans d'atroces souffrances.

« Est-ce que je dois te supplier ? »

Aucun son ne sortit de la bouche de cette gamine tandis qu'elle observait les tourments d'un homme impénétrable. Il pensait se trouver face à l'ange de la mort, attendant qu'il avoue tous ses pêchés pour lui donner le coup de faux.

Il ne croyait en aucun dieu. Mais s'ils existaient, ils devaient se donner à cœur joie devant ce spectacle funestement ridicule. Le limier implorait une gamine d'abréger ses souffrances.

« Tue-moi. »

Aucune émotion.

« Tue-moi. »

Ses lèvres tremblaient, son regard se brouillait. La mort venait-elle ? ou la folie ?

« Tue-moi. »

Non. C'étaient des larmes qui montaient à son regard et qu'il retenait.

Et soudain elle se leva. Sa maigreur était visible. Sa forme squelettique laissait penser qu'elle était belle et bien la mort. Elle s'avança, d'un pas leste, d'un pas de danseuse. Danseuse de l'eau.

La main sur le manche de son épée elle s'approcha, restant stoïque au-dessus de lui. Il planta son regard suppliant dans ses prunelles grises. Il l'implorait du regard. Il haïssait cette situation, il haïssait cette gamine. Il haïssait sa propre faiblesse.

Soudain elle se remit accroupit à ses côtés, s'il aurait pu tendre le bras. Il lui aurait caressé sa joue si pâle, si sale.

Ce fut elle qui tendit la main, elle prit sa bourse. Que faisait-elle ? Il tenta de lui reprendre, mais elle était bien trop rapide pour ce corps désormais si lent.

Une nouvelle quinte de toux, accentuée de sang, sortit de sa gorge. Et un nouveau duel de regards s'échangea entre eux.

Et elle commença à partir, traînante et sûre d'elle. Elle partait. Où allait-elle ? Que ferait-elle ?

« Tue-moi ! Tue-moi ! »

Ses cris résonnaient dans la vallée, et il la vit disparaître tel un fantôme dans les montagnes rocheuses.

Une larme roula alors sur sa joue. Et la douleur pulsante commença à s'estomper. Non pas qu'il guérissait, mais il mourrait.

Les minutes, les heures passèrent. Et soudain, un bruissement se fit entendre. Il observa autour de lui, et elle vint à lui. Habillée de cette robe aux couleurs du Lion. Coiffée de façon Nordienne. Comme cette nuit-là.

Elle était belle comme le jour et pourtant, elle semblait froide comme la nuit. Pourquoi venait-elle le hanter avec tant de virulence ?

« Est-ce bien toi Petit Oiseau ? Ou es-tu le fruit de mon imagination ? »

Elle ne répondit rien, elle s'approcha simplement de lui, l'air vaporeux. Pourtant le contact qu'il eut sur le front était bien réel, froid et doux. Il voulait tant porter ses doigts si fins à sa bouche et les embrasser.

« J'aurais dû te sauver Petit Oiseau.

- Tu m'as déjà tant sauvée. »

C'était la première fois qu'elle lui parlait si familièrement.

« Ce jour-là. Dans cette grange. Tu m'as sauvée. »

Il se souvint avec violence. Elle avait disparue, il la cherchait partout, il entendit des cris dans cette grange éloignée. Il entra et il la vit. Entourée de ces quatre gueux. Sa robe déchirée, des plaies sanguinolentes. Elle pleurait, hurlait. Et ils riaient.

L'un tenait ses bras, l'un sa jambe droite, l'autre la jambe gauche. Le dernier était entre ses jambes. Il se souvint de la colère sourde qui bouillit en lui. De la rage qui envahit sa bouche. Et de la panique qu'il entendait dans ses cris de terreur à elle.

Il avait fait un carnage ce jour-là. Éventrant d'abord celui qui avait essayé de la faire saigner, laissant se répandre ses boyaux sur la paille fraîche. Brisant avec force la nuque du suivant. Égorgeant le troisième. Le quatrième avait fui, malheureusement.

Il s'était ensuite tourné vers elle, elle semblait tétanisée, tel un oiseau tombé du nid. Sa colère envahissait chaque parcelle de ses veines. Non contre elle. Mais contre cet abruti de Prince.

Il essaya de prendre la voix la plus douce qu'il pouvait tandis qu'il lui tendait sa main gantée de cuire encore tachée de sang.

« Il n'y a plus rien à craindre Petit Oiseau. Rien à craindre. »

Elle lui avait saisi sa main, sans aucune peur, sans aucun dégoût. Il aurait voulu la porter comme la princesse qu'elle était, il s'était abstenu par peur qu'on la blesse plus facilement, par peur de ne pouvoir atteindre son épée pour la protéger.

Il l'avait alors faite basculer sur son épaule, et d'un pas sûr il était partit en direction de la rue pour retrouver Étranger, son fidèle étalon noir.

Quand il revint à l'abri, quand il la déposa sur le banc de bois. L'inquiétude de tous le fit tomber dans la réalité de la situation. Elle était blessée.

« Êtes-vous blessée ? »

Avait demandé le gnome.

« Il saigne le Petit Oiseau. Remettez le dans sa cage. Et prenez soin de sa blessure. »

Jamais il n'avait porté attention à qui que ce soit. Qu'elle se fasse violée ou blessée n'aurait rien dut lui faire. Mais elle était son Petit Oiseau. Et cela l'avait mis dans une rage folle. Semblable aux chiens enragés. Semblable aux loups quand on attaquait leurs meutes.

« Belle action Clegane. »

La voix du nain avait hérissé ses poils.

« Ce n'est pas pour vous que je l'ai fait. »

C'était pour Elle.

Encore aujourd'hui il pensait la même chose. Non ce n'était pour personne d'autre qu'elle qu'il avait fait tout ça.

Sa main caressa sa joue.

« Ce soir-là j'aurais dû te forcer de venir avec moi Petit Oiseau. Un oiseau ne s'envole jamais sans aide lorsque sa cage est ouverte. »

Ses yeux d'un bleu envoûtant rencontrèrent les siens et il crut voir tout l'amour du monde dans ses yeux. Quand lui avait-il vu un regard comme celui-ci pour la dernière fois ? Peut-être quand elle regardait son père quand il était encore vivant ?

Il ne savait plus.

« Ce soir-là, nos destins étaient déjà scellés.

- Cesse de me parler de destin fillette. »

Le souvenir des flammes vertes envahit son esprit. Le souvenir de l'attente dans l'obscurité. De son souffle saccadé tandis qu'elle fermait la porte. De son regard bleu perdu dans la pénombre. Il avait hésité à signaler sa présence, et l'avait observé.

Se retournant inquiète vers les cris des hommes s'entre-tuant, se hâter à chercher un objet de réconfort, et le serrer fort contre sa poitrine, la poupée que son père lui avait offerte.

« La dame est-elle prise de panique ? »

Il n'avait su comment annoncer sa présence autrement que par de l'ironie. Assis sur son lit blanc il était là, maculé de sang. Le regard perdu dans le vide.

« Que faites-vous là ? »

Sa voix glaçante le blessa. Elle aurait donc toujours peur de lui ?

« Je ne fais qu'passer. »

Sa voix était plus calme que d'ordinaire. Elle était la seule qu'il avait envie de revoir. D'emporter.

« Je m'en vais.

- Où allez-vous ? »

S'en souciait-elle vraiment ? Demandait-elle cela par courtoisie ? Y avait-il vraiment de la courtoisie dans des moments comme celui-ci ?

« Quelque part, où rien ne brûle. Vers le Nord peut être. Ça se pourrait bien.

- Vous abandonnez le Roi ? »

La colère gronda dans ses tempes avec force.

« Il crèvera aussi bien tout seul. »

Une gorgée de vin pour lui donner du courage, et il planta son regard brisé dans ses prunelles de biche apeurée.

« J'pourrais vous emmenez avec moi. Vous ramenez à Winterfell. »

Il se souvint de l'hésitation dans son regard, de la peur dans ses prunelles. Il se souvint s'être lever. La surplombant de toute sa hauteur. Elle était petite, et lui si grand.

« Vous n'aurez rien à craindre avec moi. Vous voulez rentrer chez vous ? »

Il crut qu'elle allait accepter, qu'elle allait le suivre. Il s'était ouvert à elle comme jamais il ne s'était ouvert à personne. Certes parfois agressif, certes parfois trop brutal. Il lui avait pourtant montré des facettes de lui qu'aucune autre femme ne verrait jamais.

« Il ne m'arrivera rien ici. Stannis ne me fera pas de mal. »

Ses mots, plus tranchants que les lames de son poignard lui avaient fait tant de mal. Il avait esquissé un geste vers elle. Elle s'était reculée de peur, et cela l'avait encore plus blessé. Elle n'osait même pas le regarder.

« Regardez-moi ! »

Elle leva un regard effrayé vers lui, fixant avec frayeur sa brûlure.

« Stannis est un tueur. Les Lannister sont des tueurs. Votre père était un tueur. Votre frère est un tueur. Vos fils un jour seront des tueurs. Votre monde a été bâti un jour par des tueurs. Vous feriez mieux de vous habituez à en avoir un en face de vous.

- Vous ne me ferez pas de mal. »

Cette affirmation le glaça. Voyait-elle enfin qui il était vraiment ?

« Non je ne vous ferais pas de mal Petit Oiseau. »

Il se sentit désemparé. À bout. Il ne reverrait donc plus jamais son petit oiseau ?

« Chante-moi une dernière chanson alors. »

Sa voix n'était qu'un doux murmure. Imperceptible. Sauf pour lui. Il se laissa bercer par ce doux bruit. Quand son chant si mélodieux se finit. Il la regardait d'un regard nouveau. Plus convaincant, plus fébrile.

« Avec moi, tu serais en sécurité. Je leur fous la trouille à tous ! Ils n'oseraient plus, plus personne, te faire de mal, ou je les tuerais ! »

Il l'avait attiré violemment vers lui, et un instant, il la vit fermer les yeux. Et cela le blessa plus encore.

« Peux toujours pas supporter de regarder, hein ? »

Il hoqueta en prononçant ses mots. Pour la première fois l'envie de pleurer envahissais sa gorge et son cœur.

Il se détourna alors d'elle. Blessé. Prêt à la laisser. Ce fut elle qui le retint. D'une main fébrile, d'une main tremblante.

« Attendez. »

Il se retourna vers elle. Sa mâchoire se contractait inlassablement en sursaut douloureux. Elle s'approcha doucement de lui. Le regardant droit dans ses yeux ferreux.

« J'imagine que l'une des raisons pour lesquelles vous vous accrochez à cette haine si obstinément, est parce que vous sentez qu'une fois la haine disparue, vous serez obligé de faire face à la douleur. »1

La justesse de ses paroles le foudroya sur place. Et il dut se maintenir à la porte derrière lui pour ne pas tomber devant cette affirmation trop vraie.

Elle se rapprocha de lui et devant son regard désormais effrayé elle porta ses doigts si fins à son visage brûlé. Ses doigts caressèrent sa joue rugueuse, semblable au cuir. Et elle n'émit aucun son ou ne fit aucune grimace de dégoût. Non. Juste la compassion régnait dans ses yeux bleus.

« Merci pour tout. Sandor. »

Il ne sut si ce fut le geste, les remerciements, ou le fait qu'elle prononce son prénom. Mais sa bouche vint se coller à la sienne. Un baiser dur, un baiser, un vrai baiser.

Il la sentit se figer. Il la sentit tanguer. Et quand ils se séparèrent. Il la vit choquée. Et il fuit. Versant des larmes silencieuses il prit la porte. Ne laissant derrière lui que son manteau blanc souillé de sang et de suie.

Cette nuit-là, il était venu à Sansa dans l'obscurité alors que des flammes vertes remplissaient le ciel de leurs couleurs éclatantes. Il lui avait pris une chanson et un baiser, et ne lui avait laissé rien d'autre qu'une cape sanglante.

Revenant à lui, le visage de Sansa avait disparu. Il cligna plusieurs fois des yeux. Quelqu'un était là. Avec lui. Mais ce n'était pas Sansa. Rien ne put sortir de ses lèvres… À part son nom à elle.

« Petit Oiseau… Sansa… »

Ses paupières devinrent lourdes. Et il se laissa sombrer dans un sommeil semblable à la mort, où Sansa était enfin à lui.


1Citation de l'écrivain James Baldwin (1924-1987) que j'ai à peine changé pour le dialogue.

Voilà voilà.

Le confinement redonne l'envie de se replonger dans ses passions.
En espérant que cela vous plaira.

Bon confinement à tous :)

Et merci pour les reviews.