Comme d'hab italique paroles chantées
Bonne lecture.
Si vieillir m'était conté
Un réveil brutal, tiré des limbes par un bruit strident qui apparemment ne gêna pas plus que sa ses amis. Contre lui, un corps endormi, des cheveux rouges cachant son visage si paisible. Il y a quelques années aux yeux de tous ils étaient morts, assassinés par leur propre Hokage victime de sa démence.
Trois corps reposaient dans cette petite demeure, cachés du reste du monde, vivants seuls et reclus.
L'hokage mort, les affaires reprenaient…
Sasuké se leva, prenant soin de ne pas réveiller sa compagne, il faisait encore nuit et qui dit nuit dit forcément impossibilité de faire quoique se soit surtout en pleine forêt.
Il s'adossa contre le mur et replongea dans sa contemplation de Sakura.
- La nuit de ses doigts si frêles sculpte l'aube et le
ciel
Dieu, que cette femme est belle
Un soupir de bien être, des yeux qui ne veulent pas s'ouvrir puis un petit nez qui se plisse… Des réactions enfantines pour une si belle jeune fille.
Les trois sont réveillés un nouvelle journée va commencer.
L'après midi ensoleillée réchauffe le cœur et donne un nouvel espoir mais tapie dans l'ombre la fatalité de les lâche pas…
Une simple idée : une baignade qui peut parfois replonger dans l'oubli quelques adolescent obscurcit.
Le
soleil de ses doux rayons a effleuré l'image d'un bonheur de
passage
Mais j'ai vu l'être emportée par les courants
déchaînés.
Tsunade encore et toujours, de cette haine habitée, va encore une fois briser leurs vies sans que l'on sache pourquoi.
Cruel destin a qui souvent l'on reproche trop d'épreuves je pense qu'en les regardant on s'en tienne a notre propre deuil.
Sasuké essaye vainement de retenir le joyau aux cheveux rouges qui le faits vivre et surveille d'un regards acéré son seul ami.
Des heures de luttes puis la fatigue, des heures de luttes puis le plongeon fatidique.
Trois corps sur une rive abandonné, trois corps qui ne voulaient pas que la vieillesse leur soit contés.
Deux amants enlacés loin d'une folle qui pourrait les achever, un ami harassé rêvant de l'être aimé…
Et
si vieillir m'était conté serais-je là pour
t'aimer ?
D'autres nuits s'achèvent et la vie a tout
donné, tout repris…
Ainsi est le long chemin de notre si triste vie….
