Titre : Chroniques d'une année déjantée
Auteur : myrmeca, et voui, c'est encore et toujours moaaaaaa
Scénaristes : Greemy, Velvy, Faina et Fagine, autrement dit ma cousine et moi, deux Tarées que nous sommes et nos deux petites voix tout aussi atteintes... n'est-ce pas que c'est vrai ?
Disclaimer : JKR est notre déesse ! Priez pour elle, pauvre lecteur, maintenant et à l'heure de notre publication ! Amèèèèèn ! lol bon tout le monde a compris je crois... Et je ne reçois pas le moindre piti-mini-centime pour l'écriture de cette fic qui me fait bien rire. Je ne reçois que vos review et croyez-bien que c'est tout ce qui m'importe ! Que vous soyez contents, cher lecteur ! Eh oui, votre bonheur ne m'indiffère point ! Je vous aime, vous adore, vous adule, vous... Bon, je stoppe mon envolée lyrique pour laisser un peu de place à la fic, quand même...
Pas de spoiler normalement, c'est un délire issu de nos cerveaux fait-cons... euh... pardon... féconds...
PS : en fait pas mal des idées du scénario sont issues du génial cerveau de ma cousine et je tiens à ne pas les laisser tout le monde penser que je suis la seule origine de cette fic délirante... voilà ! Zibous à tous !
Chapitre trois : Ousk'on admire une collection très secrète...
Le silence se fait autour de moi tandis que toutes saisissent les pensées qui me traversent l'esprit. Ou presque...
- Comment ça, Peeves ? s'insurge ma petite voix.
Je me lève d'un bond de mon siège et comence à faire les cent pas devant elles alors que leurs yeux nous suivent, moi et mon cerveau en surchauffe.
- Il faudrait le trouver... baragouinai-je. Le trouver, lui parler, le forcer à... non pas le forcer, plutôt faire en sorte de créer une sorte de...
- Je crois qu'elle est surmenée, chuchote ma Faina adorée. Telle que je la connais, elle ne se calmera pas avant demain, il vaut mieux aller nous coucher...
Convaincue par sesidées - et surtout par les gargouillis incompréhensibles qui s'échappent de ma bouche - Greemy et sa petite voix acquiescent d'un hochement de tête et se séparent et se souhaitant bonne nuit. Je vois du coin de l'oeil Velvy franchir à nouveau le passage secret qui marque l'entrée de la Salle Commune des Serpentards et ma petite voix et ma cousine montent dans notre dortoir.
Je laisse ma matière grise travailler à la solution que j'ai trouvée et qui, sans aucun doute, est la seule option envisageable dans ce cas-là, même si un énorme problème subsiste... Un rêve quasi-inaccessible, le projet le plus ambitieux qu'un élève de Poudlard ait jamais eu en ce qui concernait cet esprit frappeur, une utopie complètement mégalomane :
Une alliance avec Peeves...
- Pardon ? demande ma cousine dans un souffle. Tu peux répéter ?
Nous sommes mardi matin, juste après la fin du cours de Sortilèges, qui a clôturé notre deuxième journée d'études à Poudlard, et je viens d'expliquer mes intentions aliénées à mes collègues.
- Une alliance... avec Peeves ? reprend Faina d'une voix éteinte. (Puis elle éclate de rire) Tu as perdu l'esprit, franchement ! Être dans un autre monde, ça affaiblit tes facultés mentales !
Les deux autres me regardent de la même manière, et Velvy - qui tente d'espionner un peu les Maraudeurs pour nous arranger - est loin de sembler rassurée par cette solution. D'ailleurs je crois qu'elle veut dire quelque chose et que ça n'arrive pas à sortir de sa gorge... Ah si finalement.
- Tu es en train d'empirer votre cas... murmure-t-elle, horrifiée. A ton avis, à qui ont-ils fait appel pour la première phase de leur plan, hein ? A lui ! Bravo ! (Elle a soudain augmenté les décibels) Et toi tu veux lui courir dans les pattes, lui donner l'occasion d'en mettre une couche avant le jour J? Non mais ça va pas ? Vous aller pas en ressortir en bon état, moi j'vous l'dit là ! Vous êtes vraiment mal barrées si vous l'écoutez, je vous préviens ! ajoute-t-elle en direction de Greemy et de ma petite voix.
Je laisse planer un petit silence pour permettre aux autres de digérer ses arguments puis je les entraîne toutes à l'écart, loin des regards indiscrets de Malfoy et Severus qui nous fixent d'un drôle d'air, avant de reprendre le flambeau :
- Ecoutez-bien ce que je vais vous dire... Peeves est un esprit frappeur, donc il a comme seul but de faire des coups bas à tout le monde, que ce soit des professeurs ou des élèves. Pour faire appel à lui, les Maraudeurs n'ont pas dû avoir d'autre choix que de le soudoyer un peu, parce que Peeves n'est pas le genre de "personne" sur qui le chantage marche. Tout ce que je veux savoir, c'est avec quoi ils l'ont soudoyé, pour pouvoir lui proposer plus ! Et pour cela, j'ai besoin en même temps de toi, Velvy, et en même temps d'aller lui rendre une petite visite... Qui est partant ?
Toujours ce silence gêné... Mais elles vont arrêter, oui ? Qu'elles parlent au lieu de réfléchir autant !
- Moi je suis okay, lance ma petite voix.
Brave Faina ! Merveilleuse petite voix que j'ai là, c'est-y pas beau ?
- Tu es sûre qu'on ne va pas vers une mort certaine ? demande prudemment une Greemy pourtant souriante.
- Non je ne crois pas... Bon on risque juste une petite farce de sa part pour l'avoir dérangé, mais sinon pas grand-chose.
Ma deuxième phrase fait mouche au peu d'assurance qu'elles avaient regagné, mais malgré cela, Greemy est d'accord. Je me tourne vers Velvy.
- Tu peux venir avec nous si tu veux. Mais le mieux serait que tu tentes de te rapprocher à nouveau des Maraudeurs. Si tu redeviens amie avec Sirius - ce qui ne devrait pas être trop difficile vu comme il te regarde chaque jour - il est possible que James et lui éprouvent un certain remord à nous en faire voir des vertes et des pas mûres... Ou au moins que Sirius finisse par convaincre James que ce n'est plus la peine.
- D'acc, je m'arrange pour ça alors, sourit Velvy.
Courageuse... Très. Et volontaire avec ça. C'est vraiment quelqu'un de bien, notre Velvy.
Elle nous adresse un petit signe encourageant et s'éloigne à grands pas pour chercher dans Poudlard nos hypothétiques futurs tortionnaires.
- On y va ! lance Greemy à la ronde. Euh... Mais...Où on peut le trouver, Peeves ?
"Oups" pensé-je... Avant de lui parler, il faudrait peut-être le dénicher...
Nous marchons toutes les quatre lentement sous les combles de la dernière grande tour accessible de Poudlard que nous n'avons pas visitée. Nous avons mis plus de trois jours à nous rendre dans chaque lieu où il était possible que Peeves se cache, et nous n'avons évidemment même pas vu le cinquième de tous les endroits du château où il pourrait se trouver... Nous commençons vraiment à perdre espoir.
En plus nous l'avons croisé hier midi dans un couloir mais avant que nous ayons pu lui parler ou même qu'il ait remarqué notre présence, Rusard est arrivé pour lui courir après... Franchement il gâche toujours tout celui-là !
On est vendredi soir et nous avons décidé de rester un peu plus longtemps loin de la Grande Salle pour pouvoir explorer ce qu'il nous restait à parcourir. Il est presque 8 heures et dans une heure nous serons obligées de retourner à nos dortoirs pour ne pas dépasser le couvre-feu et risquer des retenues. Velvy a commencé sa mission de rapprochement qui est - pour l'instant et d'après ce qu'elle nous dit - un magnifique ratage... Et là elle abandonne sa cause provisoirement perdue pour nous accompagner dans une autre cause tout aussi perdue d'après moi... J'ai l'impression de n'avoir que des idées désespérées...
En tout cas nous sommes vraiment fatiguées de le chercher dans tous les coins alors qu'il semble si présent partout où les bêtises sont commises. Malheureusement pour nous, on ne peut pas prévoir le moment où il commettra une autre ânerie...
- Faina ! gronde ma cousine. Tu peux arrêter de me marcher sur les pieds ?
- Pardon, soupire ma petite voix passablement agacée en réponse. Je ne fais pas exprès, il fait noir !
- C'est bien, mate-la en finesse ! félicite Velvy. Elle mérite de bonnes baffes des fois, mais ta méthode n'est pas si mal...
- Comment ça, des baffes ? proteste Greemy en grognant à nouveau.
- Parfaitement ! Des b -
- Mais vous allez la fermer, oui ? soufflai-je rageusement. Je crois qu'il y a quelque chose par là-bas...
Nous avançons doucement vers l'endroit que je désigne et Faina - bizarrement - court joyeusement vers le fatras qui se dévoile à nos yeux.
- C'est magnifiiiique ! s'écrie-t-elle.
- Qu'est-ce qui est magnifique ? m'étonné-je, ne distinguant pas encore tout à fait de quoi elle parle.
- Tiens ! Regarde ça par exemple !
Elle brandit sous mon nez une petite figurine d'un chat persan - normalement pourvu de longs poils - presque totalement tondu et qui tourne sur lui-même pour attraper le bout de sa queue qui est garni d'une ultime touffe de poils beige - sans compter ceux qui restent sur sa tête.
- Mais c'est... commença Velvy.
- Oui c'est Teigneux ! C'est le chat de Rusard à l'époque des Maraudeurs !
J'ouvre les yeux de surprise en même temps que Greemy et contemple la figurine avec plus d'attention. J'admire la finesse des détails et l'oeuvre de l'artiste, quel qu'il soit. Il a forcément dû faire ça à partir d'une photographie mouvante car tout y est vraiment représenté, depuis l'air affolé du chat jusqu'au moindre poil de sa coiffure de punk...
Toutes les quatre admirons tout ce qu'il y a d'entassé dans ce grenier, sans prendre conscience du temps qui passe. Il y a une tonne d'objet plus étranges les uns que les autres qui sont entreposés ici, mais tous ont un point commun : ce sont des représentations animées merveilleusement fidèles des plus fantastiques idées de bêtises de tout Poudlard... C'est vraiment une collection sublime !
Cela fait bien déjà trois quart-d'heure que nous admirons chaque petite oeuvre d'art, aussi bien des tableaux que des photographies ou des figurines et nous ne remarquons pas le souffle d'air frais qui vient de nous frôler; jusqu'à ce qu'une voix lugubre nous interpelle.
- Je peux savoir ce que vous faites ici ?
Nous nous retournons toutes les quatres vers la source du bruit et découvrons Peeves - kyahhhh génial, enfin ! - , qui nous fixe avec un regard totalement différent de celui qu'on lui connait. Il a l'air vraiment furieux et s'avance rapidement vers nous pour nous arracher brutalement les dernières oeuvres des mains et les réorganiser dans son fatras. Voui pass ke maintenant je suis persuadée que c'est SON fatras vu qu'il le défend avec autant de hargne...
Son corps presque matériel nous fixe méchamment et il est sur le point de nous frapper avec tout ce qui pourrait tombersous sa main, mais il semble se contenir.
- Si vous ne me dites pas ce que vous faites là, je préviens Rusard, c'est clair ?
Il est beaucoup plus sérieux que celui que nous connaissons...
C'est le vrai Peeves ?
... Je me pose des questions très con quand je panique...
- VOUS ALLEZ REPONDRE OUI ? hurle-t-il.
- Eh bien... commence doucement Greemy. En réalité, nous sommes arrivés là par hasard et -
- Je crois que ce n'est pas vraiment ça, n'est-ce pas, Fagine ? sourit machiavéliquement ma petite voix.
Je lui jette un regard apeuré qui confirme ce que je pense depuis toujours... Au fond d'elle, cette petite voix est sadique.
- On te cherchait, avoué-je tout de go à l'esprit frappeur.
Son sourire de dément habituel étire ses lèvres tandis que ses yeux s'éclairent, remplaçant le froncement de sourcils qui occupait son visage. Là nous retrouvons le Peeves sadique qui n'a qu'une chose en tête, faire le plus d'idioties possibles.
- Vous êtes masochistes ? Si vous voulez que je vous torture, vous savez, il n'y a pas de problème ! Moi j'y prendrais un plaisir intense et vous aussi dans ce cas-là !
-Hé mais non ! proteste Velvy. C'est nous qui torturons d'habitude !
- C'est pas la peine d'en rajouter ! lui souffla Greemy.
- Alors qu'est-ce que vous cherchez en venant ici ? Moi ? Pourquoi ? Il me semble que j'ai un marché vous concernant, d'ailleurs...
Hum... La conversation commençait à ne pas me plaire du tout. Mais après tout c'était pour parler de ça que j'étais venue.
- Et qu'est-ce que Sirius et James t'ont donné pour ce marché ? tenté-je.
- Je savais bien que vous veniez pour ça... Regardez-donc la jolie chose qu'ils m'ont fournit pour ma collection !
Il flotta doucement au-dessus du bazar pour finalement dénicher un petit tableau animé représentant Severus Rogue à la table de la Grande Salle en train de baîller outrageusement pendant le petit déjeuner. Une chose que JAMAIS au grand jamais il ne fait d'habitude ! Ou en tout cas que nous ne l'avons JAMAIS vu faire. Comment ont-il pu avoir cette photo ! Ils sont vraiment doués !
- Admirable... commenté-je dans un souffle.
- N'est-ce pas... Je sens que cette petite chose pourra m'être utile plus tard... rajouta-t-il. Toute la collection des bêtises que j'ai pu faire ou voir faire... Magnifique.
- En tout cas... le coupé-je dans ses réflexions, ce n'est pas pour ça que nous sommes venues.
- Exact, confirma Greemy.
- Parfaitement, approuva Velvy.
- Bon ça va vous ! lancé-je dans leur direction. Je disais que nous étions venues car nous aimerions que tu embêtes un peu James et Sirius pour nous...
- Si vous avez une idée de saloperie à leur intention, ça devrait pouvoir se faire. J'aime bien être un peu traître, c'est le meilleur dans un arrangement...
- Ben...Si tu pouvais nous aider à commetre des impairs...
- Mouais. Envisageable.
- Et leur mettre des bâtons dans les roues concernant leur plan envers nous, ça nous ferait du bien, tenté-je.
- Ca non, dit-il.
Beuh... Je savais que ça n'irait pas... Ya un bug dans mon raisonnement. Je crois qu'il ne voit pas d'inconvénient à faire des crasses aux gens, mais qu'empêcher de faire des crasses aux gens, ça n'est vraiment pas son truc. En plus je crois qu'il se prépare à nous en faire une, de crasse, vu le regard qu'il nous lance. Et meeeeeeerdeeeeeeeuuuuhhhh... Je fais quoi maintenant ? Vite, vite, une solution ! Et je trouve paaaaas !
- Et si on te fournit quelque chose de bien mieux que Rogue en train de bailler lamentablement ? essaye Velvy.
- Oui oui ! rajoute Faina. Si on te fournit quelque chose de merveilleux qui sera l'objet phare de toute ta collection ? Quelque chose que jamais tu ne pourrais avoir autrement ?
Le regard de Peeves se fait brillant de curiosité malsaine. Moi je me la ferme et Greemy en rajoute encore une couche.
- Jamais tu ne pourrais avoir quelque chose d'aussi extra-ordinaire, Peeves !
Lequel Peeves, après une grimace, s'envole dans les airs et revient en vitesse avec des bombes à eau qu'il nous jette dessus pour nous tremper, justeavant de nous balancer des sacs de colle à prise rapide. Nous nous sentons badigeonées des pieds à la tête et commençons à nous enfuir alors que les jets de bombes à eau reprennent.
- Barrez-vous d'ici et ne revenez que quand vous aurez ça ! crie-t-il. Sinon je vous ferai les pires crasses de votre vie ! ELEVES HORS DES DORTOIRS ! se met-il à hurler. ELEVES HORS DES DORTOIIIIIIIIIIIIRS !
- Et merde ! jure Faina. Courez !
Nous nous lançons un sort de Décrassage contre la colle qui commençait déjà à durcir et courons vers nos dortoirs à grandes enjambées. Les plus grandes que nous pouvons faire... Nous n'aimerions pas du tout tomber sur Rusard au détour d'un couloir. Nous entendons Peeves nous poursuivre puis tourner à un angle de couloir dans une direction opposée à la nôtre en continuant de hurler.
Velvy nous suit jusqu'au milieu de Poudlard à peu près puis s'arrête, essouflée.
- Les filles, moi je dois remonter des escaliers après ! Jusqu'à la tour Nord de Gryffondor, en plus ! Alors si vous vouliez bien arrêter de courir !
- Il est neuf heures et demi, on doit rentrer aux dortoirs, de toutes façons, rétorque Faina. Sinon on va vraiment avoir des problèmes.
- Moi aussi, je suis crevée avec toutes ces sorties depuis le début de la semaine, continué-je. On devrait prendre une bonne nuit de sommeil.
- Mouais. Bonne nuit les filles, sourit Velvy.
- A demain.
- Ouais, demain samedi ! rigole Faina. Un bon week-end en perspective, à nous torturer les méninges pour trouver un truc à Peeves !
Nos visages souriants se figent et la même pensée nous traverse... Un truc dans le genre : "Au s'couuuuuuuuuuuurs ! "
Bon le chapitre est bien moins long que les précédents mais je vous promets une belle suite... Je vous jure ! Ne me tuez paaaaaaaas, je vous en prie ! Ou alors tuez-moi avec une review... Ce serait un merveilleux coup de grâce !
Poutoux, Myrmeca, votre servitrice dévouée et sadique... (au moins autant que les trois autres)
