Avant toutes choses, je tiens à vous dire que c'est la première fois que je publie une fanfiction.
Disclaimer : Les persos ne sont pas à moi, ils appartiennent à la fameuse J.K.Rowling
Chapitre I
La nuit tombait sur le n°4 de Privet Drive, les fortes chaleurs persistantes baignaient l'endroit d'un air lourd et pesant. Le Survivant n'arrivait pas à dormir, en fait, il ne dormait plus beaucoup, il passait la plus grande partie de sa nuit à se retourner dans tous les sens en songeant à sa vie, il faut l'avouer, assez mouvementée.
Harry pensait à Sirius, il lui manquait tant. Il avait tellement besoin de son parrain en ce moment. Sa cicatrice le fit souffrir de plus belle. Elle le brûlait continuellement, une chaude douleur localisée sur son front. La photo animée de ses parents posée sur sa table de nuit détourna ses pensées. Ils étaient si beaux. Le Survivant en avait plus qu'assez de souffrir, en ces moments là, il aurait été si simple de partir loin, ne serait-ce que pour atténuer cette douleur interminable…Douleur interminable. A cette pensée, la douleur de la cicatrice s'accentua. Il ne pensait plus qu'a une seule chose : LUI. IL ne pouvait pas partir, il devait rester, il devait LE tuer. Son retour n'ayant rien de positif, la mort se répandrait de plus belle, il devait L'arrêter. Voldemort.
Il devait protéger les gens qu'il aimait. Sirius. Son parrain dont un mangemort, un serviteur de Voldemort, avait privé de la vie. Ron, Hermione. Ses deux meilleurs amis lui manquaient. Il fallait qu'il leur écrive. Oui, il allait leur écrire. Ses yeux vert émeraude s'envahirent d'une lueur intense. Il se redressa, ses cheveux bruns toujours en bataille. Il avait renoncé à essayer de les coiffer. Après tout, son père, James Potter, avait les mêmes cheveux, et il s'en était point soucié autant.
Il se leva lentement. Il avait beaucoup changé. Il avait bien grandi, sa peau était celle d'un homme. Il avait pris de la carrure, une légère musculature (résultat des entraînements et matchs de quiditch) s'était affirmée. Il prit ses lunettes sur sa table de chevet et se dirigea vers son bureau en baillant.
La douce lueur de la nuit venait caresser doucement sa peau. Harry s'assit à son bureau et regarda sa montre. 23h47. Dans 13 minutes il aurait 16 ans. Il entrerait en 6ème année à Poudlard, l'école des sorciers, son véritable «chez lui ». Effectivement, il résidait chez sa tante Pétunia Dursley et son oncle Vernon Dursley, ainsi que son imbécile de gros cousin pourri gâté et particulièrement stupide : Dudley. L'ambiance qui régnait dans cette simple maison située sur Privet drive en devenait pitoyable. Son oncle et sa tante haïssaient Harry car, appartenant au monde magique, il créait chez eux un semblant de peur.
Le survivant pris un bout de parchemin et griffonna quelques mots à l'intention e Ronald Weasley, son meilleur ami.
Très cher Ron,
J'espère que tout va bien pour toi et toute la famille. Je te remercie beaucoup de tes précédentes lettres, elles m'ont fait très plaisir. De mon côté tout se passe assez bien. Les Dursley se montrent distants, ce qui n'est pas pour me déplaire. Ma cicatrice me brûle toujours, j'en parlerai à Dumbledore dès notre arrivée à Poudlard. Si tu savais à quel point j'ai hâte d'y être ! Je ne sais pas si Hermione est déjà avec vous au terrier, je lui envoie donc une lettre, elle s'inquiète beaucoup trop, mais tu la connais, elle s'inquiète toujours trop.
Je me demandai si on ne pouvait pas aller chercher nos livres ensemble au Chemin de traverse. Répond moi quand tu auras le temps. A très bientôt. J'embrasse toute la famille.
Harry.
Le survivant posa la plume dans son encrier, se leva et pris le parchemin. Hermione. Il le plia assez maladroitement et réveilla Hedwige qui lui jeta un regard noir. Hermione. Il la sorti de sa cage, lui accrocha la lettre à sa patte gauche et se dirigea vers sa fenêtre déjà ouverte. Hermione. Hedwige lui mordilla légèrement un doigt pour exprimer son mécontentement, déplia ses ailles blanches et pris son vol, s'enfonçant dans la nuit chaude d'été. Harry la regarda s'éloigner. Lorsque sa vue ne se centrait plus que sur un point blanc dans le ciel, il retourna s'asseoir devant son bureau. Hermione. Hermione…Pourquoi donc lui hantait t'elle l'esprit depuis 5 bonnes minutes ? Il prit un second bout de parchemin et commença à lui écrire.
Une belle jeune fille avançait dans le couloir, se dirigeant indiscutablement vers lui. Son pas était lent et serein. Quand elle ne fut plus que qu'a quelques mètres, il la reconnu enfin. Hermione s'avançais toujours vers lui, un léger sourire aux lèvres. Il sentit la chaleur de son corps s'approcher du sien. Elle le sera contre lui doucement, lui déposant un tendre baiser dan le cou. Un frisson parcoura son corps de toute sa longueur. Elle lui caressait le dos. Il aurait voulu s'abandonner à elle pour toujours. La chaleur que lui procurait la présence de ce corps séré contre lui était plus qu'agréable. Cette douce chaleur.
Une chaleur évidente localisée plus au sud le tira de ses pensées. Ses pensées se brouillèrent, que lui arrivait t-il ? Hermione ? Il ne s'était jamais senti comme cela en pensant à elle auparavant…En fait il n'avait jamais pensé à elle de cette façon. D'habitude il songeait à sa meilleure amie, décidée, têtue, brillante et discrète. Mais là ce n'était pas sa meilleure amie, c'était une jolie jeune fille qu'il avait vu marcher dans ce long couloir, la jolie jeune fille qu'était Hermione sans aucun doute, pourtant jamais il ne l'avait si bien remarqué. Ses pensées furent guidées une nouvelle fois par son visage si tendre…ses yeux noisette regorgeant de sentiments non définis. Elle l'avait touché, embrassé, caressé…il s'était senti si bien. La chaleur s'intensifia, focalisant ses pensées uniquement sur son caleçon et son état d'excitation avancé.
Il se justifia à lui-même. Tout était de la faute des hormones et de la douce chaleur de cette nuit là. Hermione. Il lui écrirait demain, c'était préférable, il aura bien les idées en place. Il repartit vers son lit et s'y coucha. Il décidât finalement d'enlever son caleçon, s'y sentant toujours à l'étroit. Sa respiration se fit plus lente et devint régulière, il s'endormi.
Le lobe de l'oreille gauche du jeune homme brun qui dormait paisiblement fut titillé par une petite chouette rousse aux yeux de couleur bronze. Harry se réveilla en sursaut faisant basculer la chouette sur le sol. Il entrouvrit les yeux et distingua quatre chouettes disposées à différents endroits de la pièce, attendant que Harry Potter vienne les délivrer de la tâche qu'elles devaient accomplir.
Il regarda sa montre. Impossible de déchiffrer quoi que ce soit.
Il mis ses lunettes et puit enfin lire l'heure. 00h27. Fallait t-il qu'il soit surpris ? Il n'avait dormi qu'une demi heure environ, cela lui avait semblé une éternité. Mais son corps lui réclamait encore du sommeil. Il se redressa, s'adossant au mur derrière son lit. Il prit la petite chouette rousse dans ses mains, et détacha la lettre qu'elle portait. La petite chouette ne bougeait toujours pas. Cette lettre devait envisager une réponse. Il pris donc l'initiative d'ouvrir les autres lettres afin que les chouettes qui les portait puissent enfin rentrer chez elles. Il approcha son bras d'une assez puissante chouette noire au bec bien dessiné. Harry étouffa un ricanement, la chouette semblait littéralement blasée. Il ouvrit la lettre, elle était de Dumbledore.
Harry,
Tout d'abord, je te souhaite un joyeux anniversaire. J'ose espérer que cette nouvelle année à Poudlard sera des meilleures pour toi. J'aurai besoin de te voir dans mon bureau à la rentrée, le plus tôt possible, j'ai à te parler, Harry. J'ai demandé à Molly Weasley de t'accueillir chez elle pendant la fin des vacances. Tu t'imagines bien qu'elle n'a pas refusé, elle était enchantée. Je te souhaite de finir tes vacances agréablement, comme il convient.
N'hésite pas m'envoyer de hibou si quelque chose te tracasse. Je ne te l'aurai jamais assez répété.
Cordialement, Albus Dumbledore.
Harry relit la lettre une seconde fois, comme à son habitude. Dumbledore voulait lui parler…Il voulait sûrement lui parler de Voldemort ou de quelque chose y étant lié. Il allait passer la fin des vacances au Terrier, avec tous les gens qu'il aime, cette nouvelle lui réchauffa le cœur. Un hibou blanc vint se poser devant lui. Il ressemblait énormément à Edwige, seuls ses yeux étaient différents, il avait des grands yeux marron un peu perdus dans le vague. Il détacha délicatement le parchemin de ses mains maladroites. Il reconnu immédiatement l'écriture soignée de Hermione.
Cher Harry,
Je te souhaite joyeux anniversaire. J'espère que tout va bien pour toi, j'avoue que je suis un semblant inquiète. En fait je suis très inquiète. Je suis au Terrier avec Ron, je suis arrivée hier soir. Tout le monde va bien. Mme Weasley nous a dit que tu viendras passer la fin des vacances avec nous. Oh Harry, je suis tellement contente ! Je ne t'envoie pas le petit cadeau, je te le donnerai quand tu arriveras. J'ai hâte de te voir pour que tu m'assurer que tout vas pour le mieux !
Je t'embrasse, Hermione.
Le hibou repartit aussitôt, poussant un hululement de joie. Harry aperçu Coquecigrue sautant et voletant dan tous les sens. Il essaya en vain de l'attraper mais elle était plus rapide. Harry commença à fatiguer, il sortit sa baguette et chuchota :
- Stupéfix.
La chouette s'immobilisa, Harry se saisit de la lettre avant de chuchoter une formule de nouveau pour mettre fin à cette stupéfixion.
- Finite Incantatum.
La chouette fini sa course sur le bureau. Faisant tomber deux ou trois rouleaux de parchemin à terre. Après quelques regards en biais sur Coq, Harry commença à déplier le parchemin. L'écriture de Ron contrastait affreusement avec celle d'Hermione. Il semblait avoir fait de son mieux pour éviter les pâtés et les fautes. Cela importait peu, Harry lut la lettre de son meilleur ami avec moins d'aisance que la précédente.
Harry,
Joyeux Anniversaire ! J'espère que tout va bien pour toi ! Hermione s'inquiète beaucoup. D'ailleurs je voudrais te parler de quelque chose de très important quand tu viendras nous rejoindre, c'est évidement quelque chose qui a rapport avec elle. Je te donnerai ton cadeau en même temps que Mione. Nous viendrons te chercher demain dans la matinée. On a hâte de te voir ! A demain et encore Joyeux anniversaire !
Ron.
Harry relut la lettre une seconde fois. « C'est évidement quelque chose qui a rapport avec elle ». Comment ça : elle ? De qui parle t'il ? Molly ? Ginny ? Harry hésitait. Et si il parlait d'Hermione ? Quelque chose d'important la concernait ?
Il se promis d'y réfléchir plus tard et détacha le parchemin de la dernière chouette. C'était une lettre de Poudlard. Elle contenait la liste des ouvrages qu'il se devait d'acheter ainsi que certains ingrédients.Il posa la lettre sur sa table de chevet et s'allongea sur son lit. Il constata que la petite chouette rousse était toujours là.
- Eh bien ? Tu attends une réponse ?
La chouette le dévisagea. Harry ne comprenait pas, pourquoi donc cette imbécile de chouette rousse restait t-elle plantée là ? La lettre que lui avait envoyé Dumbledore n'appelait pas explicitement une quelconque réponse.
- Bien. Comme tu veux. Bonne nuit
Il pris l'initiative d'ignorer la chouette qui ne bougeait toujours pas. Une légère brise fit frissonner Harry, il se glissa sous sa couverture et s'endormi profondément.
