Voilà un chapitre un peu plus long que le précédent. : )
Merci beaucoup pour vos reviews !
Harry va effectivement développer de nouveaux pouvoirs en rapport avec le titre. lol
J'espère que ce chapitre vous plaira, les autres arriveront bientôt mais pas aussi rapidement. :p
Pas beaucoup
d'action dans ce chapitre mais c'est le début, c'est
plutôt normal. ;)
Disclaimer : Les persos ne sont pas à moi, ils appartiennent à J.K. Rowling, encore et toujours.
Chapitre II
Pétunia venait de faire un affreux cauchemar. Elle se frotta les yeux, puis ceux-ci se posèrent sur l'oncle Vernon qui dormait toujours et ronflait à en faire pleurer un hippogriffe. Il semblait ronfler comme si sa vie en dépendait. Elle n'y prêta pas attention et se leva, elle enfila une ignoble robe de chambre rose fluo avant de sortir de la chambre discrètement et partir préparer le petit déjeuner. Elle mis du bacon à griller et une bouilloire sur le feu.
Elle s'avança alors vers le salon avec un petit plateau en fer forgé. Elle déposa deux tasses ainsi qu'un bol sur la table et apporta le sucre. Elle pris les céréales de son Dudleynichou qui se trouvait dans l'étagère en bois à coté de l'évier, les apporta sur la table avec trois petites cuillères. Elle regarda la table avec satisfaction puis sortit dans le jardin pour admirer le magnifique soleil qui régnait sur ce ciel dégagé d'un bleu azur. Elle resta quelques secondes à admirer le temps puis retourna dans la cuisine en chantonnant. Elle prépara le café et partit chercher une grande assiette pour y déposer le bacon déjà presque brûlé, elle salua les trois sorciers qui venaient d'apparaître dans le salon et repartit dans la cuisine d'où commençait a s'échapper une légère fumée noire. C'est alors qu'elle poussa un cri d'effroi, elle retourna affolée dans le salon et cria une nouvelle fois à la vue de trois arrivants qu'elle avait déjà vu auparavant. Des sorciers.
- Mon dieu ! Que faites vous chez moi ? Sortez d'ici tout de suite vous n'êtes pas les bienvenus !
- Allons Mme Dursley, calmez vous. Nous venons jute chercher quelque chose ou plutôt quelqu'un.
Pétunia jeta alors un regard apeuré à ce grand homme aux cheveux roux qui venait de lui adresser la parole. Il était accompagné de deux adolescents l'un aux cheveux roux bien coiffé et l'autre encapuchonnée dans une robe noire de sorcier, Pétunia pouvais seulement distinguer des longs cheveux non coiffés et deux yeux noisette.
Mr Weasley s'avança vers elle. Elle étouffa un cri, apeurée.
- Excusez nous. Nous venons chercher Harry, il passera la fin des vacances chez nous, j'espère que je vous ne dérange pas ?
- Bien sûr que si vous me dérangez ! Les g-gens comme v-vous ne pouvez donc pas prévenir avant d'entrer chez les gens ? S'indigna t-elle, bégayante de peur.
- Harry était prévenu, si bien sûr vous accordiez plus d'importance au fait qu'il existe, il vous en aurait peut-être parlé. Ron étouffa un rire. Le ton qu'avait pris Hermione pour dire cette phrase avait quelque chose du professeur McGonagall.
- Mais je…
- Je ne pense pas qu'il n'y ait la moindre chose à ajouter. Vos yeux parlent pour vous. Je vais chercher Harry. Où est-il ? Oh ne répondez pas. Il doit être dans sa chambre évidement. Elle tourna les talons et se dirigea d'un pas décidé vers la chambre de Harry, laissant Pétunia, Ron et Arthur bouches bées.
Harry s'était réveillé brusquement prés avoir cru entendre un cri provenant de dehors.
Il se redressa, chercha ses lunettes qu'il ne trouva pas. Il scruta sa fenêtre. Peut-être Miss Figgs avait des ennuis ? Ou alors Voldemort était là, tout près ? Pourtant sa cicatrice ne le brûlait pas spécialement fort. Il fini par réaliser que ce cri pouvait très bien être celui d'une voisine qui aurait vu un rat ou quelque chose de semblable. C'est alors qu'il entendit un deuxième cri, son regard vint presque par réflexe se poser sur la porte de sa chambre, sa tante avait crié, mais pas un cri ordinaire : un cri de…peur. Il se leva. A quoi s'attendre ? Un mangemort ? Quelqu'un montait les escaliers… Quand la porte s'entre ouvrit, le sang du survivant ne fit qu'un tour, il pris sa baguette, la dirigeant vers l'entrebâillement de la porte.
Hermione faillit rater la dernière marche, elle continua à avancer vers la chambre de Harry, elle y vit de la lumière et y entra.
Harry essaya de distinguer ce qui se présentait à lui, une jeune femme apparemment vêtue d'une robe de sorcier qui l'encapuchonnait. C'était une mangemort, elle venait pour le tuer, elle devait déjà avoir tuer les Dursley, cela expliquerait les cris entendus. Ron et Hermione n'étaient pas là. Dumbledore n'était pas là, Sirius non plus. Personne ne pouvait l'aider, il tuerait donc cette idiote de mangemort qui faisait irruption dans sa propre chambre.
Hermione fut surprise de trouver Harry pointant sa baguette sur elle, nu comme un vers qui plus est. Elle n'eu pas le temps de comprendre que Harry hurla :
- Expeliarmus !
Hermione fut projetée violement contre une grande armoire dont la porte anciennement cassée s'écroula sur elle. Elle pris la tête dans ses mains, elle souffrait horriblement du crâne.
- Harry, tu peu m'expliq…
Elle n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'Harry s'était jeté sur elle, l'avait soulevé du sol, baguette pointée sur son visage. Elle battit légèrement des pieds comme pour s'assurer qu'elle était bien en l'air. Il n'avait pas ses lunettes, elle essaya d'atteindre son épaule pour le faire lâcher prise, elle ne pouvait plus parler, et avait du mal à respirer.
Il la tenait, elle ne pouvait plus rien faire, elle essaya de lui agripper le bras, il ne la laissa pas faire, et la plaqua contre le sol.
Hermione se sentit vaciller, elle heurta le sol violement et Harry était sur elle, il l'écrasait, il aller la tuer cet imbécile ! Elle essaya en vain d'enlever la capuche qui cachait son visage, elle était sûre qu'il la confondait avec quelqu'un d'autre, il n'aurait jamais voulu tuer sa meilleure amie ! Elle réussit enfin à l'enlever, dévoilant un visage complètement perdu dans le vague.
Harry la vit se débattre un moment, il était en position de force, elle ne pourrait pas le tuer. Cette garce de mangemort enleva son capuchon et…Horreur !
Hermione vit le jeune homme pâlir, il scruta un instant son visage avant de bafouiller des mots incompréhensibles. Il la lâcha enfin, elle prit une grande bouffée d'air avant de détourner la tête, le jeune homme toujours nu s'était levé.
- Mon dieu Hermione ! je je…enfin je suis désolé je…
- Ce n'est rien…je vais bien. Enfile donc tes lunettes et aussi un….
Harry la dévisagea, pourquoi le regardait-elle comme sa ? Il sentait son regard sur lui, ce qui le fit légèrement rougir. Il tendit une main vers elle pour la relever. Elle prit aide sur son bras et vint se coller a lui.
- Harry, il faut que je te dise que tu es…
Des pas se firent entendre dan le couloir, et Ron arriva en trombe dans la pièce.
- Qu'es-ce qu'il se passe ? Pourquoi tout ce bruit ? Qu'es-ce que vous fa…
Ron pâlit devant la scène qui s'offrait a lui, Hermione et Harry étaient là au milieu de la pièce, Harry était nu, elle était contre lui. Harry se rendit alors compte qu'il était nu, comment cela se faisait t'il ? Il se rappela la soirée précédente et déglutit difficilement. Il était là, serré contre Hermione. Elle l'avait vu nu…Il croisa le regard de Ron et son cœur rata un battement. Mon dieu ! Ron !
Ron était déjà parti en claquant la porte derrière lui. Harry se détacha d'Hermione et se précipita vers la porte. A peine fut-il rendu a mi chemin entre l'escalier et la chambre qu'Hermione l'interpella.
- Harry ! Attend !
Il se rendit compte avec effroi qu'il était encore tout nu. Il cru entendre une brève formule avant de tourner la tête vers sa chambre, il eu juste le temps de distinguer ce qui lui semblait être une couette volante qu'il pris de plein fouet. Il la mis autour de sa taille, jeta un sourire gêné à Hermione qui dont le teint avait viré au rose et descendit les escalier rapidement et couru vers le salon.
Harry aperçu Arthur Weasley. Il ne le distinguait pas vraiment bien. Il n'avait toujours pas ses lunettes. Quel imbécile je suis…
- Salut Harry, comment vas-tu ?
Harry murmura un rapide « salut » puis chercha Ron autour des yeux. Où était-il passé ?
- Mr Weasley ?
- Harry ?
- Savez-vous où est Ron ?
- Oh. Il vient de partir pour le Terrier avec la poudre de cheminette. Apparemment il ne vous a pas attendu.
- Non…c'est que…
- Tu ferai mieux de te dépêcher de t'habiller Harry, Molly nous attend pour dîner, où est Hermione ?
- Elle…elle est restée en haut.
- Je suis là. Dépêche toi Harry. Intervint Hermione qui venait d'arriver.
Harry remonta les escaliers. Tout s'était passé si vite…Deux cris, puis une mangemort qui débarque dans sa chambre, cette mangemort se trouvant être Hermione, lui ne s'étai pas rendu compte qu'il était nu, Ron les avait vu et…Une boule d'angoisse grandit alors dans son ventre.
Il enfila des vêtements, trouva enfin ses lunettes, jeta quelques sorts pour faire et réduire ses valises. Il ferma la fenêtre, emporta Hedwige et redescendit rejoindre Hermione et Mr Weasley.
Il croisa rapidement sa tante et son oncle dont il ne se souciât guère. Il espérait passer des vacances agréables en compagnie de ses amis…Tout cela avait bien mal commencé.
Il prit une poignée de poudre de cheminette et s'engagea dans la cheminée des Dursley. Il avait un mauvais pré sentiment…Ron. Il prit une longue respiration et articula distinctement :
- Le Terrier !
Harry eut à nouveau cette drôle de sensation puis atterri dans la cheminée des Weasley. Elle donnait sur le salon qui était soigneusement rangé, Harry eut a peine le temps de considérer ce qu'il voyait que Mme Weasley lui sauta au cou.
- Mon dieu Harry ! Comment vas-tu ? As-tu mangé à ta faim ? Attends je vais te préparer quelque chose de spécial pour ce soir ! s'exclama t-elle avec joie. Les enfants sont là haut, vas déposer tes affaires, je vous appellerai pour pur le dîner
- C'est très gentil à vous Mme Weasley, mais je n'ai pas très faim et je…
- Tatata Harry ! Pas de manières s'il te plait. Monte donc tes affaires, la faim te fait raconter des bêtises.
- Bien. Merci beaucoup.
Il se dirigea vers les escaliers, Hermione devait être en haut avec les autres. Il entendit des voix sur le pallier du premier étage. Là se trouvaient les jumeaux, Fred et Georges, ainsi que Ginny et Hermione. Ron…Il manque Ron. Il discuta un moment avec les frères et sœurs de son meilleur ami avant d'enfin leur demander :
- Vous savez où est passé Ron ? Je ne l'ai toujours pas vu.
- Oui il est monté dans votre chambre au deuxième. Lui répondit Georges.
- Fait gaffe ! Il a l'air Ron-chon ! Ajouta Fred avec un sourire.
Les jumeaux éclatèrent de rire et se mirent à débattre sur le fait que la boucles d'oreille de Ginny la faisait ressemblait à un Scrout à pétard ou à une vulgaire fouine. Le teint de Ginny était proche du pourpre. Harry préféra monter rejoindre Ron, Hermione le rattrapa.
- Pourquoi te préoccupes-tu de Ron à ce point là ?
- Eh bien, il n'a pas tout compris et il m'en veut, je lui dois des explications
- Il n'y a rien a comprendre Harry, il n'as aucun raison de t'en vouloir pour quoi que ce soit ! Laisse le tranquille, tant pis pour lui si il boude, il faut qu'il comprenne qu'il n'est plus un gamin.
- Mais je…
- Non ! Arête de justifier tes moindres faits et gestes ! Tu n'as rien fait de mal Harry, si ce n'est avoir voulu me tuer à la rigueur... Elle eu un léger sourire en coin.
- Ecoute Hermione, Ron est mon meilleur ami et il m'en veut, je veux juste lui parler.
- Cela ne fera qu'empirer si tu lui parles maintenant. Tu le connais ! Laisse lui le temps de réfléchir et là vous pourrez parler tranquillement.
- Tu as sûrement raison, mais je ne supporte pas de voir Ron comme ça ! Je préfère être fixé.
- Bien comme tu veux, je ne pourrai pas te faire changer d'avis. Tu es têtu comme une mule.
Harry lui rendit son sourire. Elle était si jolie... Ron. Il fallait qu'il voie Ron, il monta les escaliers en trombe et ouvrit la porte de leur chambre d'un coup sec. Ron était là, allongé sur son lit, songeur. Harry le dévisagea, des mèches de ses cheveux roux lui arrivaient devant les yeux, il avait énormément grandi depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus.
Harry articulait avec difficulté.
- Ron ?
- Mmmh ?
- Heu…je voulais te parler.
Ron se releva et se mit à fouiller dans sa valise. Il en sorti deux ou trois affaires propres qu'il posa sur son bras.
- Vas-y. Puisque tu as envie de me parler, parle-moi.
- Eh bien voilà quand tu es rentré dans la chambre tout a leur je dois avoue que…
- Ron se dirigea vers la salle de bain, et ferma la porte. Harry considéra la porte qui les séparait.
- Merde ! Ron tu m'écoutes ou quoi !
- Aaaah, tu veux que je t'écoute en plus ? Tu désires me parler et en plus tu veux que j'écoute ce qu'un imbécile dans ton genre a à me dire ?
Harry sentit monter l'énervement en lui. Hermione avait raison, impossible de parler des choses avec lui quand il boude.
- Très bien ! Si c'est ça que tu veux, tant mieux ! Alors ne m'écoute pas, ne me parle pas, passons des vacances merveilleuses à nous éviter ! Il y en a marre de tes bouderies de gamin de douze ans ! Sois adulte dans ta tête, écoute ce que les autres ont à te dire ! Je n'ai même pas à me justifier car je n'ai rien fait de mal ! Hermione avait raison, je n'aurai jamais dû essayer de régler les choses entre nous ! Je vais poser mes affaires dans une autre chambre, comme ça je n'aurai pas à supporter ta bouderie idiote ! Tiens ! J'ai une merveilleuse idée, je vais mettre mes affaires dans la chambre de Mione, histoire de te faire enrager, tu vois…moi aussi je peux jouer les adolescents attardés !
A ces derniers mots la voix de Harry se cassa. Ron sortit de la salle de bain et se jeta sur Harry, le plaqua contre la porte, le pris par le col et le souleva du sol. Harry croyait que son cœur allait bondir hors de sa poitrine. Ce n'était pas de la rage qu'il y avait dans les yeux de Ron, mais de la douleur. Ron avait les larmes aux yeux, Harry venait de le faire pleurer. Ron le lâcha soudainement, le Survivant repris conscience de ses jambes et se redressa, Ron l'écarta de la porte et sorti de la pièce, le laissant seul avec lui-même.
Harry n'avait même plus la tête à réfléchir. Il aurait voulu s'endormir, il s'allongea su son lit et s'assoupit, vidant son esprit.
- Les enfants ! Descendez donc ! Le repas est prêt !
La voix de Mme Weasley était remplie de joie de vivre. Cela réchauffa quelque peu le cœur de Harry qui se releva, son esprit se chargea alors de pensées et de souvenirs. Ron. Ron, toujours Ron. Il descendit les escaliers lentement. Lorsque il arriva dans la cuisine, le reste de la famille Weasley était là, assise à table.
Harry prit place et mangea tout ce que Mme Weasley lui servit. Puis une jeune fille aux cheveux d'un bleu assez étrange fit irruption dans la pièce, jetant un regard noir aux jumeaux qui pouffait de rire. Harry s'aperçu que cette personne était tout bonnement Hermione. Elle vint s'asseoir à côté de lui et lui chuchotât à l'oreille :
- Je t'expliquerai « ça » tout à l'heure.
Ce geste n'échappa évidement pas à Ron qui étouffa un grognement, attirant sans le vouloir l'attention sur lui.
- On peut savoir ce qui t'arrive ? Demanda Fred.
- Laisse moi. Répondit Ron d'un ton grincheux.
- Tu rigoles ? Voilà deux bonnes heures que tu fais la tronche ! Dis-nous enfin pourquoi. Enchaîna Georges.
- Demandezdonc à Potter. Ajoutât-il froidement.
Le cœur d'Harry rata un battement. Ron avait l'air de le détester, mais ce n'était pas la première fois. Déjà en 4ème année à Poudlard, celui-ci lui avait fait une petite crise de jalousie.
- Qu'es-ce qui te prend de l'appeler comme ça ? Vous vous êtes disputés ? Demande Mme Weasley inquiète.
- Légèrement. Répondit Ron.
- Comment ça « légèrement » ? Pour que tu sois dans un état pareil, cela à du être plus qu'une légère dispute… Fit remarquer Fred.
- Il ne lui faut pas grand-chose pour piquer une crise…Déclara Harry.
Un silence se fit. Personne ne comprenait. Qu'avait t'il bien pu se passer entre eux pour que Ron soit si énervé et Harry si agacé ? Ron pris la parole :
- Ce n'était pas « pas grand-chose », sauf si tu trouves que le fait de te surprendre avec He…
- Stop ! Arrêtez ! Vous êtes fatigants ! Le coupa Hermione. Ron, si tu laissais Harry t'expliquer nous n'en serions pas là ! Je suis désolée de te dire ça mais tout est de ta faute ! Si seulement tu avais un comportement plus mature !
Le silence s'était maintenant fait dans la cuisine. Il ne semblait y avoir que trois personnes, au centre de toutes attentions. Le silence fut suivit d'un malaise, Mr Weasley essaya de changer de sujet.
- Vous savez qu'en ce moment nous somme débordés de travail au minist…
- C'est drôle que tu aies ce discours Hermione...
- Je suis contente que ça provoque en toi l'hilarité, Ronald. Si tu trouve que mon « discours » est drôle alors nous n'avons plus rien à nous dire.
- Oui effectivement il est hilarant...Quand on prend en compte le fait que tu couches avec Harry…Ajouta Ron d'une voix glaciale.
Tous les cœurs ratèrent un battement. Hermione se leva et le gifla, puis couru vers les escaliers.
Ron n'avait pas bougé d'un centimètre. Le silence se fit plus profond, Harry sentait tous les regards posés sur lui, il ne savait plus quoi penser, il ne savait plus quoi faire.
Une seconde personne se leva, les yeux en pleurs et couru vers le jardin. C'était Ginny. L'ambiance de plus en plus insupportable. Harry sentait qu'il fallait qu'il sorte de cette pièce. Il se leva doucement, mis son assiette dans l'évier et partit dans le salon.
Ron le rejoignit bientôt. Il s'installa face à Harry. Le survivant sentait son cœur qui battait la chamade. Le roux pris alors l'initiative de parler.
- Harry ?
- « … »
- Harry je…Ron semblait perdu et mal à l'aise. Je suis désolé…je...je suis un idiot.
- « … »
Harry…parle moi, s'il te plait.
- Que veux-tu que je te dise Weasley ? Harry avait une voix inquisitrice qui semblait vouloir mettre fin à cette conversation stupide.
- Je veux que tu…m'expliques…ce qui c'est passé ce matin… Commença Ron d'une voix chancelante.
- Bien. Tu vas m'écouter ?
- Je te le promets.
- Parfait.
Harry commença donc son récit, Ron l'écoutait attentivement.
- Bien je…suis vraiment un imbécile alors !
- Tu peux le dire ! Plaisanta Harry
Ron lui sourit. Ils avaient enfin parlé. Tout était enfin réglé, ils redeviendraient les meilleurs amis. Une seule chose tracassait Ron qui en fit part à Harry.
- Harry ?
- Ron ?
- Je ne voudrais pas être indiscret mais depuis quand es-tu tout nu quand on vient te chercher ?
- Heu…
- « … »
- Eh bien …je m'habillai pour me préparer à votre arrivée.
- Ah. Imagine…Tu aurais affronté un mangemort tout nu.
Cette phrase les fit sourire. Il montèrent ensembles et entendirent Hermione parler très fort, elle semblait énervée. Sa voix fût suivie de celle de Ginny, en pleurs.
- Mon dieu ! Ginny ! S'exclama Ron.
Ron couru vers la chambre et Hermione en sortit. Les voix se calmèrent. Harry n'avait pas suivi grand-chose. Hermione s'avança vers lui les larmes aux yeux, il la prit dans ses bras. Elle l'enserra, son visage blottit dans son cou. Elle avait visiblement prit un choc. Hermione releva la tête et plongea ses yeux dans ceux d'émeraude de Harry. Il était si beau. Elle eu envie de l'embrasser juste un instant, juste une seconde…Elle approcha doucement ses lèvres de celles du Survivant. Il était à nouveau perdu, il se laissa faire. Elle appuya sa bouche contre la sienne et le sera contre elle. Ses bras vinrent se loger autour du cou de Harry, elle approfondi le baiser. Harry ne songeait plus à rien, il lui rendit son baiser, les langues se touchèrent, se marièrent parfaitement, ils s'embrassèrent quelques secondes qui leur semblèrent une éternité. Hermione mis fin au rêve doucereux d'Harry en retirant ses lèvres des siennes.
- Pourquoi tu fa…
Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres pour le faire taire. Puis lui chuchota :
- N'en parle pas à Ron. Il serait furieux…
Puis elle retira ses bras et s'éloigna vers sa chambre. Harry resta là à attendre Ron un moment. Hermione venait de l'embrasser. Elle aussi devait donc ressentir la même chose que lui…ou peut-être pas, peut-être était elle simplement secouée ? Harry y réfléchirai plus tard, tout d'abord : Ron. Quand enfin ce dernier arriva, suivi de près par Ginny, Harry le pris par le bras et ils montèrent tous deux dans la chambre de celui-ci. Harry referma doucement la porte dont le loquet semblait ne vouloir marcher. Harry se tourna vers Ron qui lui jetait un regard interrogateur. Le Survivant pris un regard passif et s'assit sur le bord de son lit qui émit un léger grincement à cet assaut. Il se tourna vers Ron qui n'avait toujours pas bougé. Avant que le regard de ce dernier ne se soit transformé en un regard d'inquiétude, Harry pris la parole :
- Ron, tu ne devais pas me parler de quelque chose la concernant ? Demanda Harry d'une voix paisible. Il hésitait toujours sur la personne de qui Ron voulait lui parler.
- Ah si, si…Je voulais te dire que…
La voix de Ron descendit d'un ton. Harry dû tendre l'oreille pour bien distinguer chaque mot.
- Les sentiments que j'éprouve envers elle n'ont fait qu'amplifier ces derniers moi et je…
Il n'y avait plus aucun doute, Ron parlait bien d'Hermione. Harry eu un pincement sec au cœur. Ron avait évidement toujours des sentiments pour elle, ces sentiments s'étaient même renforcés. Harry ne comprit rien à la fin de la phrase de Ron qui avait encore baissé d'un ton, comme si Rita Skeeter les écoutait et s'apprêtait à consacrer la première page de la Gazette du Sorcier à ce genre de nouvelle.
- Ron, cela te dérangerait de répéter la fin? Je pas compris un seul mot.
- Je te demandais si il fallait que je lui dévoile tout ou si il valait mieux que j'attende encore…Reprit Ron qui semblait définitivement perdu.
Cette question perturba complètement Harry. Pourquoi ? Pourquoi avait t-il fallut que son meilleur ami lui demande cela maintenant ? Alors que lui même n'était pas sûr de ce qu'il éprouvait envers la jeune fille. Il y a trois jours, il aurai dit a Ron de se lancer et de tout avouer à Hermione, mais là il hésitait terriblement. Peut-être avait t-il une chance avec elle ? Il ne pouvait pas tout gâcher en envoyant Ron lui dévoiler son amour et risquer de la perdre. Mais si elle refusait ? Si jamais Harry disait à Ron de le faire et qu'Hermione l'envoie sur les roses ? Alors Harry aurait joué les meilleurs amis tout en ayant encore sa chance avec Hermione. Si il disait à Ron d'aller parler à sa Mione plus tard, il ne pourrai pas approcher cette jeune fille célibataire sachant que son meilleur ami lui dévoilerait son amour bientôt. Le survivant était sûr que cela ne pouvait être qu'une phase. Avait t'il le droit de fiche en l'air les chances pour Ron de sortir avec Hermione ? Ce dernier l'aimait depuis longtemps et après tout, ce qu'Harry éprouvait envers Hermione ne lui semblait que purement sexuel. Les idées de Harry se mirent enfin en place. Un sale coup des hormones n'allait pas gâcher leur amitié.
- Vas lui parler. Si tu es sûr de tes sentiments envers elle, et que ceux-ci s'intensifient, alors vas lui parler. Harry regardait maintenant ses mains, il ne pouvait regarder son meilleur ami en face comme ci avait pu lire tout ce qui lui était passé par la tête quelques secondes auparavant.
- Oh Harry…merci, je… Le visage de Ron regorgeait de sentiments indescriptibles.
De rien mon vieux.
Harry releva enfin la tête et son regard croisa celui du rouquin. Il se sourirent quelques secondes puis le brun s'allongea sur son lit et posa sa tête dans ses mains. Ron parla de quidditch à Harry une bonne partie de la nuit, ce dernier avait fini par renoncer à l'écouter, songeant à Hermione. Lorsque les deux adolescents se dirent enfin « Bonne nuit » et que la respiration de Ron se fit plus profonde, Harry se sentit profondément mal. Si Hermione avait été secouée ? Qu'elle avait trouvé réconfort en l'embrassant ? Il lui avait quand même rendu son baiser et non pour réconforté qui que se soit. Il n'avait donc aucune excuse quant à son attitude. Il s'en voulait, autant que Ron lui en aurait voulu si il l'avait su…
Harry se remémora alors se baiser tendre qu'il avait partagé avec sa meilleure amie. Meilleure amie ? Pouvait-il toujours la considérer ainsi ? Il le fallait pourtant, rien que par amitié envers Ron…Les yeux émeraude du Survivant s'éclaircirent soudain, il pouvait tout de même continuer à songer à elle, après tout, ses pensées n'appartiennent qu'a lui. Il s'endormit en pensant a la jeune fille, il dormi en rêvant d'elle. Hermione. Quand il se réveilla, elle était là, discutant silencieusement avec Ron. Harry s'attarda quelques instants sur les cheveux de la jeune fille. Leur couleur avait viré au pourpre, il ne savait toujours pas ce qui leur arrivait.
- Salut vous deux. S'exclama le jeune homme brun avant de bailler.
Ses deux amis tournèrent leurs visages souriants vers lui. Il fut heureux de constater qu'enfin tout semblait se passer pour le mieux.
- Salut vieux !
- Salut Harry. La voix d'Hermione le fit chavirer, elle était si douce, si sensuelle…La jeune adolescente lui sembla plus superbe que jamais. Elle s'approcha de lui doucement et posa une main sur son épaule. Le contact avec sa peau fit frissonner Harry. Ce dernier fixait ses yeux noisette et ses lèvres qui vinrent lui déposer un baiser…sur la joue gauche, avant d'atterrir sur la joue droite. Harry sentit sa gorge se nouer. A quoi s'attendait t'il ? Elle n'allait pas l'embrasser, cela aurait été complètement invraisemblable et puis Ron était tout à côté.
- Tu as bien dormi ? La voix d'Hermione fit revenir Harry à la réalité.
- Assez bien. J'ai rêvé que …Harry s'arrêta net. Ce serait évidement trop dur de désirer Hermione en secret, il fallait qu'il arête de penser à elle de cette façon, ou il finirai par se trahir un jour ou l'autre. Une idée…vite !
- Que Voldemort voulait me tuer. Ron réprima un frisson. Chez la plupart des sorciers (Les bons sorciers évidement), la seule évocation du nom de Voldemort pouvait les faire trembler de peur : Il ne fallait pas prononcer son nom. Les seules personnes qui ne craignaient pas de le prononcer étant Harry Potter, Hermione Granger et Albus Dumbledore, car, n'est-il pas vrai que « La peur d'un nom, ne fait qu'accentuer la peur de la chose elle-même » ?
- Ca ne change pas beaucoup de d'habitude ! plaisanta hermione.
Harry se tourna vers la jeune fille.
- Hermione ?
La voix du jeune homme aux yeux émeraude fût parcourir en elle un frisson qui lui transperça le ventre et s'enfouit dans son corps, se répandant dans tous ses membres. Elle n'avait cessé de penser à lui depuis ce baiser…Pourquoi l'avait t'elle embrassé ? Elle ne sentait plus elle-même en ce moment…Auparavant, se trouvant seule avec Harry, elle aurait discuté de lui, de ses problèmes, de Voldemort, de Ron, de Poudlard, des cours, d'Ombrage...et de plein d'autres choses encore, mais actuellement, il en était autrement : la seule envie qui lui traversait l'esprit était de lui sauter dessus, lui arracher tout ses vêtements et de…
- Hermione ? Ca va ? Insista Harry.
- Pardon ? Excuse moi, je réfléchissait a…ce que tu venais de dire.
- Oh. Eh bien je me demandais ce qui arrivait à tes cheveux…
- Oui, je suis désolée de ne pas te l'avoir expliqué plus tôt, mais je trouvais que le moment était mal choisi…Ses yeux noisette se posèrent avec un regard réprobateur sur Ron qui rougit à cette remarque. C'est à cause de Fred et Georges, reprit Hermione, il m'ont mis un espèce de cachet bizarre dans un verre d'eau que «comme une idiote » j'ai bu. Leur « merveilleuse » idée était de tester un produit de coloration artificielle pour les cheveux accompagnée d'une odeur correspondant à peu prés à la couleur. . Le plus grave c'est que les effets du produit ne sont toujours pas terminés, que la rentrée approche et que la couleur, ainsi que l'odeur, changent toutes les douze heures. Je ne te fait pas dire que leur idée particulièrement stupide, comme d'habitude, commence à m'exaspérer…Le jour où l'on est venu te chercher, j'avais les cheveux couleur vert pomme. Une grimace accompagna la dernière phrase.
Harry lui sourit, elle lui rendit son sourire. A cet instant il aurait voulu faire disparaître Ron d'un coup de baguette magique, mais ce dernier était là, souriant.
- Je voulais te dire quelque chose Mione…Commença Harry.
- Oui ?
- Voilà, ma cicatrice me brûle sans arrêts, un douleur continuelle, et je me dema…
- QUOI ?
- Je disais que ma cicatrice me brûle sans arrêts et que je me demand…
- Harry ! Qu'es-ce que ? Comment tu ? Pourquoi tu ? Il faut en parlait à Dumbledore ! s'écriât Hermione qui n'avait plus du tout l'air de plaisanter.
- Ne t'inquiètes pas, j'irai le voir dès notre arrivée à Poudlard. Je juste te le dire, Ron étant déjà au courant j'ai préf…
- Comment ? Tu étais au courant et tu ne m'as rien dit ! S'écriât t'elle a l'adresse de Ron qu'elle dévisageait comme si celui-ci venait de faire la chose la plus horrible et impardonnable qu'il puisse exister.
- Je ne voulais pas que tu t'inquie…Commença le rouquin.
- Eh bien c'est réussi ! Harry, commença t-elle en se tournant vers le Survivant, je t'en prie, la prochaine fois que chose étrange t'arrive, parle-en moi tout de suite, envoie moi un hibou !
- Oui je suis désolé Hermione, mais je me sentais fatigué et vous veniez me chercher le lendemain, alors…bref, je voulais aussi te dire que Dumbledore m'attendra dans son bureau à la rentrée, il veut me parler.
Après avoir débattu sur ce que Dumbledore pouvait bien vouloir à Harry, Hermione sortit de la chambre pour descendre dans la cuisine en attendant que Harry se change. Une fois changé, Harry s'allongea quelques secondes sur son lit, songeur, comme toujours.
Un cri strident le fit se redresser, la porte s'ouvrit à la volée et Hermione dont les cheveux sentant le citron avaient pris une couleur jaune fluo absolument affreuse, se rua dans la pièce avec 5 ou 6 lettres dans les mains.
- Des lettres de Poudlard ! Les résultats de nos buses ! Ouvrir…quand…entra…là…respirer…Hurla t-elle, essoufflée, et le teint rouge virant au pourpre.
La jeune fille s'écroula sur le lit, la respiration haletante. Harry pris sa tête dans ses mains et Ron partit chercher un verre d'eau.
- Sérieusement, elle est complètement givrée…pas la peine de se mettre dans des états pareils pour 6 malheureuses lettres de Poudlard. S'exclama Ron. Harry étouffa un ricanement.
Les deux garçons n'avaient compris traître mot de la fin de la « phrase » d'Hermione. Les joues de la jeune fille étaient toutes rouges, elle avait du mal à respirer. Quand enfin elle reprit ses esprits, Harry et Ron étaient près d'elle, tous deux un léger sourire en coin.
- Tu vas mieux ? Demanda Ron.
- Oui, ça peut aller…
- Alors maintenant explique nous ce que tu as apparemment essayé d'articuler tout à l'heure…Ricana Harry.
- Je ne me souviens plus du tout. Répondit Hermione d'un ton inquiet.
- Je crois que ça avait un rapport avec ça…Enchaîna Ron lui désignant les 6 lettres a leurs noms qui gisaient sue le sol.
- Oh ! Ce sont les résultats de nos buses ! Oh mon dieu ! Je suis sûre qu j'ai tout raté ! S'écria t-elle en se ruant vers les lettres.
Harry et Ron se regardèrent d'un air inquiet. Les résultats de leurs buses rendait Hermione complètement hystérique et les inquiétait au plus haut point. Harry pris au vol la lettre qu'Hermione lui lança et l'ouvrit maladroitement.
