CHAPITRE 2 :

Quand Tôma se réveilla, il fut tout d'abord ébloui par le soleil qui donnait dans la fenêtre de la pièce où il se trouvait. Il referma les yeux, et entendit que quelqu'un ferma le rideau.

VOIX : alors, comme ça on se fait tirer dessus, et on tombe inconscient pendant 3 jours d'affilés ?

TOMA /cette voix… Yûki !/

YUKI : enfin, je devrais dire que Ryûichi n'est pas dans le même état que toi…

TOMA : Ryû… Ryûichi… il va… bien ?

Il fut surprit de sentir sa voix aussi faible.

YUKI : … écoutes, Tôma…

TOMA : dis moi qu'il va bien…

YUKI : il a une infection… écoutes, Tôma, Ryûichi risque d'y passer. Nous devons attendre une dizaine de jour, et après, s'il se remet tout seul, tout danger sera écarté.

TOMA : … Eiri, tu es en train de me dire que… s'il ne se remet pas…

Il sentit quelqu'un s'asseoir sur lui. Il ouvrit les yeux, et Yûki l'embrassa tout doucement.

TOMA : Yûki…

YUKI : c'est ça que tu voulais, non ?

Tôma sourit.

TOMA : comment le saurais tu?

YUKI : ça se voit de loin.

TOMA : bravo, tu es doué !

YUKI : merci, mais je le sens ce genre de chose.

TOMA : je connais un Shûichi Shindo qui ne va pas être content

YUKI : je fais ce que je veux, et là, j'ai envie de…

VOIX : TOMA ! Mais, mais…

Ils regardèrent vers la porte, et Ryûichi était à la porte de la chambre, des bandages recouvrant la plus grande partie de son torse, les yeux pleins de larmes, et, une fois n'est pas coutume, sans Kumagorô dans les bras. Tôma se tourna vers la porte d'un coup, de telle sorte que Yûki se fit dégager de sur lui, et se retrouva par terre.

TOMA : Ryûichi ? Que se passe-t-il ?

RYUICHI : … IDIOT !

Il s'en alla en claquant la porte de la chambre. Tôma se redressa, pour le suivre, mais sentit une vive douleur et s'aperçut qu'il avait lui aussi des bandages.

TOMA : mais…

Yûki se releva, et soupira.

YUKI : tu ne t'en étais pas rendu compte ? Tu as également été touché par la balle. Mais grâce à Ryûichi, tu es encore en vie.

TOMA : pourquoi a-t-il réagit comme ça ?

YUKI : pourquoi je le saurais…

Tôma fronça les sourcils, et se releva, grimaçant.

YUKI : non, non, non ! Ça suffit les conneries, Tôma…

Le blond l'allongea doucement sur le lit, et Tôma sentit ses joues s'embraser. Il en avait rêvé, mais là, Ryûichi l'inquiétait, et tout son esprit était tourné vers lui.

YUKI : qu'est-ce qu'il t'arrive, Tôma ?

TOMA : …

Yûki soupira et l'embrassa de nouveau. Tôma ferma les yeux, et se laissa faire. Ce fut quand Yûki passa une main dans son pantalon que l'image de Ryûichi vint une nouvelle fois le hanter.

TOMA : YUKI ARRETES ! RYUICHI !

Yûki recula et Tôma vit le sourire triomphant du blond.

YUKI : enfin ! Je pensais que tu allais passer toute ta vie marié à ma sœur et fantasmant sur moi… mais enfin tu ouvres les yeux !

TOMA : comment ça…

YUKI : enfin, serais tu donc si aveugle ? À quoi tu pensais, pendant que j'étais sur toi, hein ?

TOMA : Ryûichi…

YUKI : et bien ! Vas le voir, vite, le connaissant, il est sûrement déjà dehors.

Tôma se leva, et alla dehors, tellement en vitesse qu'il ne vit pas Shûichi rentrer dans sa chambre juste après.

SHUICHI : YUUUUUUU YUUUUUUUKIIIIIIIIII !

YUKI : la ferme… ta voix me résonne dans la tête…

SHUICHI : j'ai failli être cocu par mon propre directeur, et tu voudrais que je me CAAAAAAAAAAALME !

YUKI : j'ai pas dit, calmer, j'ai dit, la ferme…

SHUICHI : le plan a fonctionné ?

YUKI : oui, parfaitement…

Il avait un sourire à moitié triste et à moitié heureux. Shûichi se demandait pourquoi il était triste, si son plan fonctionnait… mais abandonna vite fait ses questions quand Yûki l'embrassa et passa ses mains sous son T-shirt.

YUKI : il m'a donné faim… il est bien foutu ton directeur, j'espère que tu vas satisfaire mon envie…

Tôma sortit dehors, il cherchait Ryûichi, malgré les médecins qui le suivaient, lui demandant de revenir, de ne pas faire l'inconscient.

TOMA : RYUICHIIIIIII ! OU ES TU ?

MEDECIN : monsieur Seguchi, s'il vous plait…

VOIX : TOOOMAAAAAAAAAAAAAA !

Tôma se retourna, se prenant un médecin de plein fouet. Quand il se redressa, Ryûichi se tenait devant lui, essoufflé.

RYUICHI : qu'est-ce que tu faisais ? Sakano est inquiet…

TOMA : Ryû… RYUICHI ! Où étais tu ? Tu n'as rien ?

RYUICHI : et bien… on va dire que quand je t'ai vu avec Eiri Yûki, j'ai… je me suis emporté, et j'ai été dehors…

TOMA : je suis allé…

RYUICHI : je suis allé dehors, et j'ai pleuré…

Tôma remarqua à ce moment là les trace que les larmes avaient fait sur les joues du chanteur.

RYUICHI : puis après, je t'ai vu passé en courant, criant mon nom, avec les médecins, et Sakano faisait une crise de nerf, car tu étais partit comme ça, et…

Il s'arrêta car Tôma venait de lui poser une main sur la joue.

TOMA : je vais prendre une semaine de libre, forcée, et tu me diras où tu veux aller, d'accord ? Toi, moi et Sakano… seulement…

RYUICHI : Tôma… d'accord…

Tôma lui sourit, et ferma les yeux. Après 3 jours sans bouger et blessé, se lever d'un coup, avoir autant d'émotion et courir sur plusieurs centaines de mètres en vitesse pour retrouver Ryûichi… ça fatiguait. Il rigola doucement.

RYUICHI : Tôma ?

TOMA : je viens de penser qu'après 3 jours entiers où j'ai dormit comme un loir, je suis crevé…

RYUICHI : 3 jours ? Bah non, tu as dormit une semaine…

TOMA : … une semaines ?

RYUICHI : on t'a pas dit ?

Tôma le regarda et trouva qu'il avait un air si enfantin et mignon qu'il voulait presque l'embrasser. Presque ? Et… attends, presque QUOI ?

RYUICHI : bon, on doit y aller, viens Tôma, tu dois retourner à l'hôpital, c'est pas bien d'être parti comme ça…

TOMA : tu peux parler, Ryû-chan…

RYUICHI : tu m'as appelé Ryû-chan ! Merci, Tôma !

Il avait l'air si heureux que Tôma ne put s'empêcher de rigoler avec lui.

RYUICHI : ah oui, Sakano a prit la relève pour ton poste de directeur, et Bad Luck a sortit un second album ! Il se vend déjà a plusieurs milliers d'exemplaires ! Et il n'est sortit que hier !

TOMA : je vois… il faudrait que je m'occupe des Nittle Grasper…

RYUICHI : c'est bon, Tôma, grâce aux arrangements qu'on a trouvé dans ton bureau, et à ma voix, on a presque finit l'album

TOMA : quand est-ce que tu es sortit ?

RYUICHI : moi ? Bah, je me suis réveillé le lendemain de l'accident, et on m'a dit qu'il y avait une mauvaise nouvelle, mais on a rien voulu me dire, et puis je suis sortit le lendemain, et là, j'ai fait la partie chant, je me suis bien débrouillé, promit, et puis Shûichi m'encourageait, et il venait tous les jours te voir aussi ! Et moi, je venais aussi tous les jours à l'hôpital après avoir chanté, pour changer mes bandages, et je venais aussi te voir, tu semblais dormir très bien, sauf hier, je ne sais pas, tu faisais un cauchemar, mais je t'ai consolé, et après, tu t'es calmé, puis là…

TOMA : parles moi vite, et fais plusieurs phrases… continues.

RYUICHI : et puis là, l'album est presque fini

TOMA : il manque quoi ?

RYUICHI : ton avis

TOMA : comment ça ?

RYUICHI : tu fais parti du groupe, alors c'est normal que si quelque chose ne te plait pas, tu le dises, et au moins que tu donnes ton avis, non ?

Tôma en resta bouche bée.

RYUICHI : c'est moi qui est demandé ça, pace que je trouvais que c'était normal, et puis je ne veux rien faire sans toi !

Tôma fut plus que touché. Il se souvint comment Ryûichi lui avait sauté dans les bras, quand il était venu le chercher dans l'aéroport, et il soupira.

TOMA : merci, Ryûichi…

VOIX : TOMA SEGUCHI, JE VIENS T ANNONCER QUE JE DIVORCE AVEC TOI, MEME SI C'EST PAS COURANT AU JAPON JE M'EN FOUT JE NE VEUX PAS RESTER AVEC QUELQU'UN QUI A FAILLI SE TAPER MON FRERE !

TOMA : … bien Mika.

La blonde tomba à la renverse.

MIKA : CO, CO, CO, CO, COMMENT CA " BIEN "?

TOMA : tu as très bien comprit. J'accepte le divorce. Mais avant, je vais partir dès demain avec Ryûichi là où il le veut. Pendant une semaine.

MIKA : …

Elle s'en alla, et Tôma soupira. Il ne s'était marié avec elle que pour se rapprocher de Yûki. Et maintenant, il remarquait qu'il s'était détaché de Yûki grâce à une influence. Mais qui avait bien pu faire cet exploit ?

RYUICHI : je veux aller sur les plages de France ! Au niveau de la manche !

TOMA : en… EN FRANCE ? Tu sais, pour voir la mer, on peut aller…

RYUICHI : Tôma… tu m'avais dit partout où je voulais…

TOMA : … très bien, vas préparer tes affaires, demain, on y va.

Il prit son portable, et passa quelques coups de fils. Les médecins les ramenèrent à l'hôpital, et Tôma avait déjà réservé pour la France, 3 billets, lui, Ryûichi et Sakano. Quand il le dit à Sakano, il avait eut l'impression que ce dernier allait tomber dans les pommes.

TOMA : faîtes confiance à K, il sait très bien manier les cas difficiles.

Il retourna dans sa chambre, et s'allongea en soupirant et en fermant les yeux. Demain, il fallait d'abord qu'il passe à son bureau pour jeter un œil sur certains dossiers, dont celui de Bad Luck, et confier le travail au vrai directeur adjoint, c'est-à-dire celui qui avait refilé volontiers sa place à Sakano.

TOMA : dis, Sakano…

Il ouvrit les yeux, et vit que le dit Sakano était déjà partit. Il se demanda vaguement pourquoi puis soupira. Il sentit quelqu'un arriver dans sa chambre et ouvrit les yeux. Ryûichi était en train de sourire bêtement, comme à son habitude… à 1 cm de son visage ! Tôma pouvait sentir le souffle du chanteur sur son visage.

RYUICHI : dors bien, Tôma, à demain !

Il s'écarta et s'en alla. Tôma calma son cœur, puis tourna la tête vers la petite table délabrée qui lui servait de table de nuit. Dessus, il y avait une petite peluche qui semblait lui faire un clin d'œil, les oreilles à moitié mâchouillées.

TOMA : Kumagorô…

Il sourit, prit le petit lapin dans ses bras et s'endormit comme ça, tranquillement. Ryûichi, ayant la permission de venir quand il voulait et de rester autant qu'il voulait à l'hôpital grâce à ses fans du service de nuit, le regarda s'endormir, plus que content que Tôma ait prit Kumagorô dans ses bras. Il s'en alla ensuite, le manager du groupe le raccompagna chez lui.

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Voilà, fin du deuxième chapitre ! j'espère que ça vous a plut, il y a encore des chapitres qui attendent, donc dîtes moi si ça en vaut la peine ! GROS KISU ET ARIGATO POUR VOS REVIEW ! JA NE !