CHAPITRE 3 :

Le lendemain, Tôma sortit de l'hôpital, malgré les recommandations des médecins. Il rendit Kumagorô à Ryûichi qui se remit à lui mâchouiller les oreilles. Ils passèrent prendre Sakano à N-G et Tôma, après avoir donné deux ou trois ordres très précis, et confié son poste au directeur adjoint, partit avec Ryûichi et Sakano pour l'aéroport. Arrivés là-bas, ils durent aller très discrètement jusqu'à l'avion, et le prirent sans trop d'heurt. Ce fut quand ils arrivèrent en France que ce que Tôma redoutait arriva.

RYUICHI : OUAIS JE SUIS TELLEMENT CONTENT QUE JE VAIS FAIRE UNE CHANSON AVANT PREMIERE DE NOTRE NOUVEL ALBUM, NOUS LES NITTLE GRASPER !

GENS : chouette, les Nittle Grasper ! # les qui ? # oh ! Tôma Seguchi ! Je suis fan ! # ah, une avant première, j'ai hâte d'entendre ça… # maman, regardes le beau garçon là-bas, il va chanter, il est japonais ! # je n'ai pas comprit ce qu'il vient de dire…

Quand Ryûichi se mit à chanter, a capella, devant tout le monde, il y eut un grand silence. Puis quand vint la fin de la chanson… même les Français étaient fan. Après une longue séance de dédicace, ils allèrent dans la voiture que Tôma avait réservé, et partirent directement vers la plage du pas de calais.

TOMA : qu'est-ce qu'il t'a prit…

RYUICHI : pardon, mais j'étais trop content…

TOMA : pas grave… mais tiens toi bien, d'accord ?

RYUICHI : bien

Après quelques heures de routes pendant lesquelles Ryûichi s'était endormit contre l'épaule de Tôma et que ce dernier n'avait pas bougé d'un centimètre par gène et pour ne par réveiller le chanteur, ils arrivèrent enfin à la maison à deux rues de la plage. Ryûichi débordait de joie.

RYUICHI : Tôma ! On va à la mer tout de suite euh !

TOMA : attends moi, deux minutes…

Il alla voir un Français, pas très loin, et avec un Français parfait, un bon accent même si pointait quand même son origine japonaise, il parla avec lui des risques de cette digue plage. Ryûichi était en admiration devant la conversation que tenait Tôma, tellement qu'il en oublia la mer.

TOMA : je vous remercie beaucoup, monsieur.

HOMME : je vous en prie.

L'homme s'en alla et Tôma se tourna vers Ryûichi.

RYUICHI : tu m'avas caché que tu parlais Français à la perferction !

TOMA : on dit perfection, Ryû-chan, et ce monsieur m'a dit que c'était la marrée haute, et que la digue pouvait être dangereuse… les pentes sont très raides, et il n'y a pas de barre de protection, pour retenir les gens qui tombe… et comme il y a beaucoup de vent, les vagues sont énormes, jusqu'à venir à la route…

RYUICHI : chouette, on y va !

Ryûichi se mit à courir vers la plage. Tôma le suivit, et Sakano suivait difficilement.

TOMA : attends, Ryûichi, on peut revenir demain, ou quand la marrée sera moins haute, je ne veux pas qu'il arrive un malheur…

Mais le chanteur ne l'écoutait pas, et arriva quand une vague dépassa la digue, et déversa son eau sur le chemin réservé aux piétons.

RYUICHI : OUAH AH AH AH ! GENIAL, GENIAL TOMA VIENS VOIR !

TOMA : ça fait longtemps que tu ne m'avais pas appelé comme ça…

Ryûichi ne l'écoutait déjà plus et alla sur une partie de la digue encore moins protégée. Tôma regarda avec effroi une vague arriver en vitesse, et avec une force incroyable, et au même moment, Ryûichi était prit d'une crise d'éternuement. La vague lui tomba dessus et Ryûichi tomba dans l'eau. Tôma cria son nom, et donna sa veste qui contenait son portable et son argent à Sakano, et plongea à la suite de Ryûichi. Il chopa le bras du chanteur avant qu'il ne parte encore plus, et attrapa un rocher. Il grimaça, le rocher lui coupant la main.

SAKANO : MONSIEUR SEGUCHIIIIIIIII !

TOMA : aidez moi !

Les hommes, autour d'eux, firent une chaîne humaine, et celui qui était au bout attrapa le bras de Tôma.

HOMME : accrochez vous !

Ils remontèrent la pente assez rude et Tôma enleva le haut de Ryûichi.

TOMA : Sakano, amènes ma veste !

Il prit sa veste et la passa à Ryûichi, le chanteur grelottant de froid.

RYUICHI : Tôma…

TOMA : chut, Ryûichi, c'est finit…

RYUICHI : je me sens pas bien…

HOMME : ça m'a tout l'air d'être une allergie à l'iode marin…

TOMA : comment ça ?

HOMME : je suis médecin. Et vous allez attraper froid si vous ne vous couvrez pas…

TOMA : merci de vos conseils, mais je ne pense pas qu'ils me soient utiles pour Ryûichi. Que dois-je faire pour son allergie ?

HOMME : juste l'éloigner de la plage, et ne pas le recouvrir d'eau marine.

TOMA : merci. Sakano, prends Ryûichi, je suis trempé.

RYUICHI : Tôma, tu as froid…

TOMA : ce n'est rien. SAKANO, SI TU NE VEUX PAS ETRE VIRE UNE SECONDE FOIS, PRENDS RYUICHI DANS TES BRAS, ET AMENES LE A L APPARTEMENT !

SAKANO : b… bien, monsieur…

Sakano prit Ryûichi dans ses bras, et regarda Tôma comme demandant ce qu'il devait faire.

TOMA : amènes le à l'appartement, ne t'en fais pas pour moi…

SAKANO : mais, directeur…

TOMA : dépêchez vous, ou sinon Ryûichi va attraper froid…

SAKANO : Seguchi-san…

TOMA : Sakano, s'il vous plait…

SAKANO : Tôma kun…

Tôma sursauta.

SAKANO : prenez ma veste, s'il vous plait.

TOMA : … dépêches toi, Sakano.

Sakano soupira, enleva sa veste tout en tenant Ryûichi, et s'en alla. Tôma s'empressa d'enlever lui-même son haut, et enfila la veste de Sakano, pour se tenir chaud. Il se releva, et grimaça de douleur. sa jambe avait cogné contre la parois de la digue en sautant, il avait vraiment mal, même si ce ne serait qu'un hématome. Ce qui l'inquiétait plus, c'était sa main. Elle était bien blessée. Et la main droite, pour faire pratique. Il soupira, et retourna à l'appartement. Avant de partir, un homme le retint par le bras et lui passa la petite peluche Kumagorô de Ryûichi.

HOMME : votre ami allait oublier ça…

TOMA : … merci beaucoup

Il serra Kumagorô contre lui et retourna à l'appartement.

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Voilà, fin du chapitre 3 j'espère que ça vous a plut review ? JA NE !