CHAPITRE 7 :

Quand il se réveilla, Ryûichi collé contre lui, Tôma regarda sa montre qui était restée sur la table de chevet. Il força sur ses yeux, ces derniers étant encore embrumés de sommeil. Il dû mettre un certain temps avant de voir qu'il lisait l'heure à l'envers. Il retourna sa montre, et se frotta les yeux pour faire que sa vue se remette à la normale, et pour se réveiller en même temps.

TOMA /je rêve encore… il est midi… MINCE IL EST MIDI ! JE DEVAIT PASSER UN COUP DE FIL TRES IMPORTANT A 11H /

Tout en prenant soin de ne pas réveiller Ryûichi, il se leva et appela immédiatement la personne avec qui il devait faire affaire. Mais le directeur de la compagnie concurrente à la NG ne voulait plus rien entendre : jamais ils ne s'associeraient. Quand Tôma raccrocha, il s'assit sur le canapé, et se mit à soupirer. La journée commençait mal… il alla dans la salle de bain, et changea les bandages de sa main droite. Cette dernière le faisait vraiment souffrir, et ce fut quand il voulu noter quelque chose à ne pas oublier qu'il se maudit d'être partit sans ordinateur portable… et avec Ryûichi, qui avait du mal à écrire correctement.

RYUICHI : Tôma ? Un problème ?

Tôma se retourna et sourit à Ryûichi.

TOMA : non, ne t'en fais pas, Ryûichi, tu as faim ?

RYUICHI : tu mens aussi mal que Shûichi.

TOMA : …

C'était la première fois qu'on le comparait à Shûichi. Il s' était si détendu que ça ?

RYUICHI : quelque chose ne va pas ?

TOMA : ne t'en fais pas, la journée a simplement mal commencée, ce n'est pas dramatique…

RYUICHI : d'accord.

Le chanteur alla dans la salle de bain se doucher et s'habiller. Tôma alla dans la cuisine et fit un bon repas pour Ryûichi et lui. Quand le châtain arriva, il poussa une exclamation de surprise. Il avait tellement faim, et ça sentait tellement bon…

RYUICHI : ouah, génial Tôma, tu es génial, je t'aime !

Tôma rigola et servie une part dans l'assiette de Ryûichi qui se précipita et commença à manger. Le téléphone sonna.

TOMA : tu m'excuses, je reviens.

Il alla décrocher.

TOMA : allô ?

SAKANO : monsieur le directeur, je suis rentré au Japon, et j'ai posé ma lettre de démission. Je voudrais l'autorisation de ne pas attendre les 3 mois de préavis, et de quitter directement votre société, ayant trouvé du travail ailleurs. (je suis désolée, j'utilise le système Français, ne sachant pas comment fonctionne celui du Japon sur les licenciement… vous me pardonnez ?)

TOMA : Sakano, écoutez moi, comment Bad Luck va faire sans son producteur, hein ?

SAKANO : vous leur en trouverez un plus performant et plus utile que moi, monsieur. Et surtout, moins encombrant.

TOMA : qui a dit que vous étiez encombrant ?

SAKANO : vos agissements parlent pour vous, monsieur.

Tôma fut surprit du mordant des paroles de Sakano, et du fait que ce dernier ne s'excuse pas.

SAKANO : souhaitez à Sakuma-san un bon rétablissement, il en a bien besoin, vu son état. Je voudrais juste une réponse au plus vite à ma demande. Au revoir.

Il raccrocha, et Tôma reposa le combiné. S'il s'était attendu à une réaction comme celle la de la part de Sakano… le téléphone sonna de nouveau, et Tôma répondit.

TOMA : allô ?

MIKA : Tôma, c'est Mika, tu sais, ta soit disant femme.

TOMA : ... pourquoi m'appelle tu ?

MIKA : je t'appelle pour te dire que je suis prête, pour le procès. Alors, dépêches toi de te trouver un bon avocat, tu en auras besoin. Dès que tu seras de retour de France, tu n'auras plus le droit de me contacter, de quelques moyens que ce soit. Au revoir.

Elle raccrocha, et Tôma soupira. Les mauvaises nouvelles pleuvaient aujourd'hui… le téléphone sonna et il se détendit pour ne pas crier dans l'appareil quand il décrocha.

TOMA : allô ?

FEMME : allô, bonjour, Seguchi-san, je vous appelais pour vous annoncer une mauvaise nouvelle…

TOMA /et ça continue…/ allez y, je suis blindé…

FEMME : suite à une erreur informatique, ou à un piratage, vos deux comptes ont été complètement vidés, vous… n'avez plus d'argent… monsieur…

TOMA : … PARDON ?

FEMME : je suis désolée, vous n'avez plus d'argent…

Ce fut Tôma qui raccrocha, hors de lui. Le téléphone sonna une quatrième fois. Quand il décrocha, la voix de Tôma tremblait de rage.

TOMA : je vous préviens, si c'est encore pour une mauvaise nouvelle, je…

Soudain, il entendit un sanglot de l'autre côté, et reconnu immédiatement à qui ce simple sanglot appartenait.

TOMA : Eiri-san ?

YUKI : Tôma… Shûichi a… eut un accident… avec Hiroshi… ils… étaient a bord de leur moto… et… un camion les a renversé…

TOMA : … comment vont-ils ?

YUKI : ils ne… se sont pas encore réveillés… que dois-je faire, Tôma…

TOMA : pour l'instant, te calmer, d'accord ? Je vais voir pour rentrer aujourd'hui ou demain de France, et je viendrais te voir.

YUKI : merci… Tôma… j'ai tellement peur de le perdre…

TOMA : je sais, Eiri-san… ne t'en fais pas, d'accord ? Ne restes pas tout le temps à côté de lui, ça ne servira à rien pour l'instant, il ne se réveillera pas plus vite, donne ton numéro à l'accueil, ils te préviendrons…

YUKI : ton cousin est anéanti…

TOMA : je sais, il s'est attaché à ce groupe… bon, je dois raccrocher, Eiri-san, je reviens vite, promis…

Il raccrocha et soupira. 4 appels, 4 mauvaises nouvelles… 5 si on compte celui d'avant… il maudissait le téléphone, parfois…

RYUICHI : Tôma, que se passe-t-il, dépêches toi, ça va refroidir…

Le téléphone sonna une nouvelle fois. Tôma marqua un temps d'hésitation, et décrocha.

TOMA : allô ?

HOMME : Seguchi-san ?

TOMA : oui, c'est bien moi.

HOMME : je suis désolé monsieur, mais… mademoiselle Ukai Noriko a disparu…

TOMA : ...pardon ?

HOMME : nous ne la retrouvons plus, nous avons cherché partout, notre dernier recours était vous, mais apparemment, vous ne savez pas où elle se trouve…

TOMA : ce n'est pas son genre de disparaître ainsi…

HOMME : nous vous appelleront dès que nous aurons des nouvelles.

TOMA : merci d'appeler sur mon portable, à l'avenir…

HOMME : très bien monsieur…

Tôma raccrocha et s'assit sur le canapé. Shûichi et Hiroshi à l'hôpital dans un état grave, Noriko disparut, ses comptes vidés, le divorce de sa femme et Sakano qui quittait la NG… pour aller travailler ailleurs… il n'oubliait rien, non…

RYUICHI : Tôma…

Si, il oubliait le risque que Ryûichi meure, qu'il devait annoncer à ce dernier qu'ils rentreraient beaucoup plus tôt que prévu…

RYUICHI : Tôma, qu'est-ce qu'il se passe, dis le moi, s'il te plait…

TOMA : … on doit rentrer le plus tôt possible au Japon, à cause de… de quelques problème sans importance, mais qui le deviendrons si je ne les arrange pas au plus vite.

RYUICHI : … que se passe t il, ça ne sert à rien de ne rien me dire pour ne pas m'inquiéter, ça fait l'effet inverse.

TOMA : … bon, très bien, Shûichi et Hiroshi sont à l'hôpital, gravement blessés, Noriko a disparut, je suis complètement fauché, je dois me payer un avocat pour le divorce avec ma femme, et Sakano va aller travailler ailleurs, donc je dois trouver un producteur pour Bad Luck…

RYUICHI : … ET CA, C'EST SANS IMPORTANCE ?

TOMA : … je suis désolé…

RYUICHI : ce n'est pas grave… mais il n'y a rien d'autre ?

TOMA : … et bien non… ah si, la société concurrente à NG a refusé de faire une alliance…

RYUICHI : et si Sakano allait travailler là-bas ?

TOMA : ne parles pas de malheur, j'en ai assez eu comme ça…

RYUICHI : et comment vas-tu faire pour revenir au Japon avant l'heure, sans argent ?

TOMA : … bonne question…

RYUICHI : le retour est prévu pour quand ?

TOMA : dans 5 jours… mais c'est trop loin !

RYUICHI : … laisses moi faire.

Il sortit de l'appartement, et Tôma allait sortir quand le téléphone sonna encore. Il s'arrêta. Il était maudit avec le téléphone, en ce moment.

TOMA : allô ?

FUJISAKI : Tôma…

TOMA : oui, j'ai apprit la nouvelle par Eiri-san…

FUJISAKI : ce n'est pas simplement ça… Tôma, juste avant, Shûichi a demandé de disloquer le groupe Bad Luck…

TOMA : pourquoi donc ?

FUJISAKI : je ne sais pas, mais les médecins ont dit qu'il se pourrait qu'ils ne puissent plus jouer, de toute façon… Tôma, je ne sais pas quoi faire, je m'en veux, c'est de ma faute…

TOMA : comment ça ?

FUJISAKI : je… il ne restait plus que les arrangements à faire, normalement, ils auraient dû rester, mais Shûichi voulait absolument aller voir Eiri-san, et Hiroshi lui avait proposé… d'y aller avec sa moto… comme il ne restait justement que les arrangements… je leur ai dit qu'ils pouvaient y aller, que je les couvrirais… je m'en veux… si j'avais respecté…

TOMA : écoutes, ce qui est fait est fait, on y peut rien, d'accord ? Maintenant, dire que c'est entièrement de ta faute, non, mais…

Fujisaki avait raccrocher. Tôma soupira. Son cousin allait prendre tout sur lui… c'était de famille… il prit les clefs, et sortit de l'appartement, à la recherche de Ryûichi. Il n'entendit pas le téléphone encore sonner, pas plus que le message de l'homme qui l'avait appelé : « Tôma Seguchi, nous tenons en otage Noriko Ukai, si vous voulez la revoir vivante, alors vous devez verser sur un compte que nous ouvrirons pour l'occasion la modeste somme de 100 milliards de Yens… nous savons que vous les avez… au plaisir de vous avoir au téléphone quand vous nous aurez contacté au 555... ».

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Et vui, j'avais prévenu, je suis sadique avec le pauvre Tôma, et même beaucoup de personne dans ce chapitre… comment vont-ils s'en sortir ? réponse dans le(s) prochain(s) chapitre(s) ! review ? JA NE !