CHAPITRE 8 :
Tôma cherchais Ryûichi un peu partout depuis un bon bout de temps. Il allait retourner à l'appartement quand quelqu'un l'arrêta en posant une main sur son épaule. Il sursauta, et se retourna… pour voir Ryûichi avec un grand sourire.
RYUICHI : tout est arrangé, mais pour demain
TOMA : comment ça ?
RYUICHI : je me suis arrangé avec les gens, à l'aéroport, et…TOMA : attends, tu y es retourné ?
RYUICHI : non, je… secret
TOMA : …
RYUICHI : on nous attends demain, à 18h pour prendre l'avion de 18H30. D'accord ?
TOMA : … nous n'avons pas le choix…
RYUICHI : non ! Bon, on retourne à l'appartement ? J'ai froid…
TOMA : tiens, ma veste… quelle idée de sortir avec un simple T-shirt, par ce temps… la France, ce n'est pas le Japon…
Ils retournèrent à l'appartement, et Tôma alla s'allonger sur le lit. Ryûichi remarqua qu'il y avait un message sur le répondeur.
RYUICHI : TOOOOOMAAAAAA !
Tôma arriva en courant, catastrophé.
TOMA : que se passe-t-il ?
RYUICHI : comment on écoute un message sur le répondeur ?
Tôma cru un moment qu'il allait tuer le chanteur, mais en voyant son visage souriant, il fut attendri, et soupira.
TOMA : il suffit juste d'appuyer sur le bouton rouge…
RYUICHI : ah…
Il appuya quand Tôma retourna dans la chambre. Mais en entendant le début du message, il revient en vitesse. Ils écoutèrent le message, et Tôma voulu noter le numéro. Problème : sa main lui faisait un mal de chien.
TOMA : je n'arrive même pas à tenir ce de stylo…
RYUICHI : je n'arrive pas trop avec les chiffres… mais j'ai une bonne mémoire !
TOMA : tu as retenu ce numéro ?
RYUICHI : oui, c'est le 555...
TOMA : attends…
Il nota le numéro sur son portable, et appela les ravisseurs.
TOMA : Tôma Seguchi à l'appareil.
HOMME : enfin… alors, quelle est votre réponse ?
TOMA : des hommes comme vous, si on accepte, ils prennent la grosse tête alors que ce ne sont que des lâches… en plus, manque de chance, je n'ai plus un sous… on m'a fait la mauvaise surprise de m'annoncer ce matin que je n'ai plus un seul Yen sur mon compte… donc, vos 100 milliards de Yens, vous les trouverez autre part !
HOMME : joli moyen de vous échapper, mais ça ne fonctionne pas avec nous…
TOMA : dommage, car c'est la stricte vérité.
HOMME : je ne vous crois pas…
TOMA : c'est ennuyeux.
HOMME : vous nous donnez ces 100milliards de Yens, ou nous butons la jolie demoiselle ici présente !
TOMA : grossiers en plus, vous ne vous arrangez pas…
Soudain, il entendit la voix de Noriko. Elle criait de douleur. Il se mordit la lèvre.
HOMME : alors ? Vous faîtes encore le malin ou nous pouvons nous arranger ?
TOMA : je vous ai dit que je n'ai plus un sous, vous êtes têtu !
HOMME : très bien, alors, dîtes adieu à votre coéquipière… dommage, une si jolie femme…
Le ravisseur raccrocha et Tôma jura très haut. Ryûichi, qui avait tout entendu, était blanc comme un linge.
RYUICHI : ils vont… tuer…
Pour une fois, Tôma ne savait pas quoi répondre. Il se contenta de s'asseoir sur le canapé, et d'enfouir sa tête dans ses mains.
TOMA : j'ai tout raté… incroyable…
RYUICHI : dis pas ça, Tôma !
TOMA : TU VEUX QUE JE DISE QUOI ? DEPUIS LE DEBUT DE CETTE FICHUE JOURNEE, JE NE CESSE D'ENTENDRE DES MAUVAISES NOUVELLES, JE TENTE DE REPARER DES CONNERIES, ET CA EMPIRE ! POURQUOI TU NE M'AIDES PAS TOI, HEIN ? TU RESTES LA, TRANQUILLE, ALORS QUE SHUICHI ET HIROSHI RISQUE DE MOURIR, NE PARLONS PAS DE NORIKO, SAKANO VA SE BARRER, MA FICHUE FEMME DEMANDE LE DIVORCE ET JE DOIS ENCORE PAYER LES AVOCATS, ET LE GROUPE QUI POURRAIT M'AIDER SUR LE PLAN FINANCIER SE DISLOQUE ! SINON, NON JE N'AI RIEN RATER DU TOUT !
RYUICHI : …
Il baissa la tête, se mit à sangloter et s'en alla en courant. Tôma remarqua qu'il venait de passer ses nerfs sur la seule personne qui ne lui avait pas encore, pour l'instant, apporter d'ennuis. Il soupira, et ne se sentit pas la force de courir après Ryûichi. Il savait qu'il aurait dû le faire, mais il n'arrivais même pas à se lever… le téléphone sonna une nouvelle fois, et Tôma, sentant la colère revenir, attrapa le combiner, l'arracha et le balança par la fenêtre. Mais ce n'était pas suffisant. Il prit le câble téléphonique, et tira dessus. La prise s'arracha carrément du mur, et Tôma la balança également par la fenêtre. Il n'était pas encore tout à fait calmé. Mais il allait déjà un peu mieux. Il se rassit sur le canapé, et se mit à sangloter. Il n'en pouvait plus, et la personne qui pouvait le calmer était blessée par ses soins. Il s'en voulait de s'être énervé ainsi contre Ryûichi. Ce n'était pas son genre, pourtant… il sentit une main se poser sur son épaule, et vit que Ryûichi était revenu.
RYUICHI : j'ai vu le téléphone passer par la fenêtre… devant moi… alors, j'ai comprit que c'était toi dans l'histoire qui souffrait le plus… être impuissant… c'est horrible… pardon d'être parti…
TOMA : …
Il ne savait pas quoi répondre. Il soupira et vit soudain le téléphone qu'il avait envoyé par la fenêtre pendre devant lui.
RYUICHI : ça peut encore servir
TOMA : Ryûichi…
RYUICHI : ça apporte des mauvaises nouvelles, d'accord, mais ça en apporte aussi des bonnes, non ?
TOMA : … tu as raison… as-tu le câble, que j'ai lancé aussi ?
RYUICHI : oui
Il lui passa tout, mais c'était indéniable, le téléphone ne pouvait plus fonctionner. La prise avait été arrachée du mur, alors à moins d'être technicien, ils ne pourraient pas le remettre en route.
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Voilà la fin… du téléphone ! pour ma fic, il y a encore des chapitres qui arrive ! ça vous a plut ? Review ? aller, JA NE !
