CHAPITRE 15 :
Il y eut un gros silence. Ce fut Fujisaki qui le brisa le premier.
FUJISAKI : mais alors… Ce sont eux qui t'ont tiré dessus ? Et eux aussi qui ont enlevé Noriko… et eux qui ont renversé Ryûichi… toutes les actions visent les Grasper !
TOMA : oui, maintenant que tu le dis…
FUJISAKI : bon, pour l'instant, on va aller voir Eiri-san, puis, on va chez moi, tous ensemble.
TOMA : écoutes, c'est ennuyeux, tu es pire que moi…
FUJISAKI : je prends ça pour un compliment.
Ils sortirent le la NG, Tôma demandant à sa secrétaire de changer la serrure de son bureau.
FUJISAKI : allons chez Eiri-san.
TOMA : … tu risques d'avoir des surprises…
Fujisaki le regarda de travers, mais ne se permit aucune remarque. Quand ils arrivèrent devant chez Yûki, la dispute n'était toujours pas terminée.
YUKI : nous sommes en train de changer de sujet ! Si tu avais quelque chose à me dire, vis à vis de mes autres partenaires, tu n'avais cas le faire le moment présent ! Maintenant, nous devons parler de Tôma !
SHUICHI : depuis quand tu l'appelles Tôma ? Je pensais que c'était Seguchi, pour toi !
YUKI : je l'appelle comme je veux !
SHUICHI : pourquoi pas Tôma-chan ?
YUKI : t'es chiant dans ton genre, toi !
SHUICHI : pourquoi tu m'as accepté comme amant, alors ? SALAUD !
YUKI : arrêtes avec tes questions idiotes !
Fujisaki sonna et Yûki ouvrit, l'air vraiment énervé.
YUKI : oui ?
FUJISAKI : si je peux me permettre, je suis d'accord avec Eiri-san, si tu continues, Shindo-san, la partie chant de Bad Luck sera de nouveau lamentable, nous ne pouvons pas nous le permettre, ensuite, si vous pouviez mettre vos disputes de côté et lire ceci, c'est un mot adressé à mon cousin.
Tôma vit avec horreur le mot passer dans les mains de Yûki, et que Shûichi lisait derrière lui.
TOMA : Suguru !
FUJISAKI : quoi, il faut bien qu'ils soient au courant, non ?
YUKI : pardon ? Tôma, ce qui est écrit là est la vérité ?
FUJISAKI : oui.
SHUICHI : oh mon dieu…
TOMA : …
YUKI : quel rapport avec nous ?
FUJISAKI : les agresseurs de Tôma sont venus le voir dans son bureau, et ils l'ont menacé. Tôma doit retirer les Grasper pour laisser la place aux Bad Luck.
SHUICHI : mais… pourquoi ?
FUJISAKI : va savoir. Je sais aussi que vous courez un risque. Ils sont prêt à tout, et ont votre adresse.
SHUICHI : donc, si j'ai bien comprit… je n'ai rien comprit !
YUKI : ils risquent, pour toucher Tôma… de s'en prendre à moi… c'est ça ?
FUJISAKI : exactement.
TOMA : et à cause de cela, Suguru veut que nous allions tous dormir chez lui. Expliquez lui que cette idée est…
YUKI : brillante, quelque part.
TOMA : pardon ?
YUKI : écoutes, tes agresseurs, ils ne connaissent pas l'adresse de Suguru, non ? Si nous dormons là-bas, ils ne pourrons rien nous faire. Les dégâts ne seront que matériels, s'ils viennent ici ou chez toi.
Il y eut un grand silence, puis Shûichi prit la parole.
SHUICHI : je pense qu'il y a une solution, à toi de voir, Tôma, ce que tu en penses…
TOMA : proposes toujours, je ne pense pas qu'il y ait de mauvaise idée dans la situation actuelle…
SHUICHI : je propose de faire une conférence de presse, dans laquelle Bad Luck veut que Nittle Grasper continue sa carrière…
TOMA : il faudrait avoir une bonne raison de convoquer la presse, nous ne pouvons pas faire venir les journalistes juste pour qu'un groupe adule un autre groupe, c'est insensé…
FUJISAKI : …
TOMA : je sais ce que tu penses, et tu sais que c'est une mauvaise idée.
FUJISAKI : oui, tu as raison, ça peut faire empirer la situation, mais ça peut aussi tout arrêter…
SHUICHI : de quoi vous parlez ?
YUKI : ils disent qu'ils veulent rendre cette affaire publique, sûrement en modifiant certain passage, comme le viol de Tôma, mais…
TOMA : ne prononce pas ce mot, pour l'instant, on est sûr de rien…
FUJISAKI : c'est sûr, leurs propos ne sont pas compréhensibles du tout…
TOMA : je veux dire…
SHUICHI : être violé, ce n'est pas la fin du monde… c'est dur, c'est un mauvais moment à passer, mais… la vie ne s'arrête pas…
Chacun se tut. Shûichi les regarda les uns après les autres, puis reprit :
SHUICHI : mais non ! Ne faites pas cette tête, c'est du passé ! Et puis après, Tôma va dire la même chose !
TOMA : … j'appelle Ryûichi, j'ai envie de lui parler…
FUJISAKI : tu le feras chez moi, plus tôt on sera partit, mieux ce sera ! Prenez vos affaires, et on s'en va.
Yûki et Shûichi prirent de quoi dormir chez Fujisaki, puis ils partirent tous chez le jeune claviériste. Le trajet se passa dans le plus grand silence, et le plus grand calme, puis ils arrivèrent chez Fujisaki. La répartition des chambres se fit très vite, Yûki et Shûichi dormait dans une chambre, Fujisaki partageait la sienne avec Tôma. Le blond n'était pas tranquille, il alla dans sa chambre et appela Ryûichi.
RYUICHI : allô ?
TOMA : Ryûichi, c'est moi…
RYUICHI : ouah, tu as de la chance, pile au moment où les téléphones se coupent ! Ne t'inquiètes pas, ils ne vont pas couper notre conversation, ils vont couper ma ligne après ton appel…
TOMA : Ryûichi, tu vas bien, nee ?
RYUICHI : … que c'est-il passé ?
TOMA : pardon ?
RYUICHI : je sens que quelque chose s'est passé, je veux savoir quoi.
TOMA : mais… rien…
RYUICHI : tu mens ! Je le sens dans ta voix, que c'est-il passé, Tôma ?
Tôma marqua un temps d'absence, puis soupira.
TOMA : je t'expliquerais tout demain, d'accord ?
RYUICHI : promit ?
TOMA : promit…
Ils continuèrent à parler un peu, de tout et de rien, puis l'infirmière demanda à Ryûichi d'arrêter la conversation.
RYUICHI : bon, Tôma je dois te laisser… à demain, nee ?
TOMA : bien sûr ! À demain, Ryûichi !
RYUICHI : je t'aime…
TOMA : moi aussi, Ryû-chan… moi aussi…
Tôma raccrocha, puis soupira.
VOIX : tu lui diras, nee ?
Il sursauta et se retourna. Fujisaki était appuyé contre le mur.
FUJISAKI : tu as promit, tu devras le faire, nee ?
TOMA : … bien sûr, je n'ai pas le choix.
FUJISAKI : et tant mieux. Demain, nous irons à l'hôpital dès que les visites sont autorisées. Et nous préviendrons les médecins de ne pas autoriser quelqu'un à entrer dans sa chambre et lui parler sans notre permission.
TOMA : c'est mieux comme ça, en effet…
FUJISAKI : mais cette histoire ne peut durer.
TOMA : ce dont j'ai le plus peur… c'est au moment de me souvenir… je ne veux me souvenir de rien… rien du tout…
FUJISAKI : je te comprends… personne ne veut se souvenir du moment où il s'est fait…
Il y eut un moment de tension, puis Fujisaki tendit un pyjama à Tôma.
FUJISAKI : ça appartenait à ton père. Je sais bien que tu n'as pas eu le temps de prendre des affaires, mais je vais t'en prêter.
TOMA : merci…
Il prit le pyjama puis sourit à Fujisaki.
TOMA : allons manger.
FUJISAKI : je ne sais pas quoi faire, que veux tu manger ?
TOMA : … du lait…
Fujisaki soupira et alla dans la cuisine.
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Encore un autre chapitre :-) vous vous souvenez du coup de Ryûichi, bien sûr ? lool ce n'ets pas une question, bien sûr ;) Sinon ! Question : 1) Tôma va-t-il tout avoué à Ryûichi malgré ce qu'il dit ? qu'est-ce qui vous fait dire ça ? 2) Que va faire Tôma ? Il va accepter de manger avec eux ? si oui, que vont dire les autres ? si non, pourquoi ? 3) Que s'est il bien passé pendant que Tôma dormait dans son appartement, avant que Yûki le retrouve ? voilà ! Merci d'y répondre ;) Bizou ! JA NE ! (reviews ? (chibi eyes))
par contre, vous n'aurez les réponses que plus tard... je pars pendant trois semaines, dans le jura, coupée d'internet donc, pendant ce temps là, reviews ;) ça fait toujours plaisir, et ça ne coute rien ;)
