Ohayô mina! Bonjour tout le monde!

Disclaimer : Mmmh…j'ai eu beau pester, me rouler par terre et pleurer toutes les larmes de mon corps : mes parents ne veulent pas me racheter la production de Naruto. Malheur, moi qui voulait en faire un bon yaoï, me voilà obligée de regarder les personnages que j'adulent faire les cons – en gros, ils se sautent pas dessus comme je le voudrais. ( - ce texte étant là pour faire comprendre que Naruto ne m'appartient pas et que même le scénario a déjà été maintes fois exploité.)

Avertissement : Hum…il y a un petit 'M', en bas du résumé et du titre : il n'est pas là pour rien. Déjà dans ce 'chapitre' (trop court pour être appelé ainsi) il y a quelques allusions (en fait, on voit un peu quels sont les fantasmes du beau bruns ténébreux, hin hin) et cela continuera ainsi jusqu'au prochain chapitre– jusqu'au lemon, quoi. De plus, homophobes, rebroussez chemin : il y a du slash dans cette fanfiction.

Note: Cela ne fait pas très longtemps que j'ai découvert les slashs Naru/Sasu et, aujourd'hui, j'ai voulue m'y risquer : ce n'est pas très parfait mais ça vaut ce que ça vaut. De plus, je trouvais que les notes d'auteurs a tout bout de champs dans les chapitres, c'est très drôle un instant et puis ça lasse…et dans les 'M' Naru/Sasu il n'y a que ça (– je ne blâme personne !). Alors j'ai décidée de créer une petite fiction courte de trois ou quatre chapitres afin de donner quelque chose à lire aux lecteurs pleurant sur le peu de fiction disponible en français dans cette catégorie. Pour achever cette note, je souligne que le point de vue sera uniquement celui de Sasuke. Bonne lecture et n'hésitez pas à laisser un petit commentaire (review, please ), ceci étant ma première fiction du genre.

Note 2 : Hin hin, Naruto se réveille et Sasuke se souvient de quelques événements tout en essayant de ne pas lui sauter dessus…bonne lecture ;)

Note 3 : Je tenais aussi à remercier Saphir2311 (diabolique, Tsunade ? Mais nan…rien qu'un peu ;) et moi aussi, ça me rendrait super heureuse si elle décidait de les aider à se mettre ensemble, huhu ; « artiste » ? ouuuh ! merci, merci, merci !(et ton conseil est suivit, huhu) bonne lecture) Zelda-sama (huhu, ton copain à de bonnes idées, ça pourrait être une expérience intéressante :p, je suis ton conseil et merci pour le « très bien », j'ai les joues qui chauffent :p ! bonne lecture) encore une victoire de cana... (c'est pas trop grave pour les chevilles mais avec les chaussures je vais avoir du mal :p, les rallonger ? bah…y'a pas grand-chose à dire, aussi mais ils sont lègérement plus longs au fur et à mesure et le dernier contient en grande partie un lemon :p, autatrice ? huhu, j'aime ce terme, on devrait le mettre dans le dico :p et vive les onomatopées, bonne lecture !).

Note 4: Je tenais à remercier tous les lecteurs qui ont laissés un petit commentaire et à ceux qui ne l'ont pas faits : merci, merci beaucoup ! Cela me fait immensément plaisir et comme c'est la première fois que je poste, ça me rends toute chose (huhu) alors…encore une fois, merci.

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Garde-Malade

Chapitre III : Tu bouges, pendant ton sommeil.

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Les rayons de la lune transpercèrent la barrière de tissus que formaient les rideaux pour se poser sur son visage halé.

Tout ce que je peux faire c'est contempler. Contempler ses traits parfaits, ses paupières closes, ses cheveux magnifiquement emmêlés…contempler et surtout, ne pas le toucher.

Ne pas redessiner de mes doigts le contour de sa mâchoire, les veines de son cou, ses abdominaux musclés, ses hanches fines…

Je me pris la tête entre les mains : il fallait que j'arrête de fantasmer.

J'imaginais déjà ses yeux bleus se détourner, dégoûtés, si je lui annoncais mes désirs…mon amour…

Alors je suis là, assis sur une chaise en bois, le visage impassible mais l'esprit tourmenté.

Ses lèvres rouges, pleines et invitantes remuèrent dans son sommeil pour former mon prénom.

Ce –presque- gémissement me crispa entièrement et mon imagination se chargea d'inventer une scène où il le crierait de cette manière, quémandant alors que je m'occuperais trop doucement de son bas-ventre – j'adorais faire languir.

A mes pensées, je devinais avant de sentir que mon corps réagissait douloureusement – je savais que jamais cela ne se passerait jamais ainsi mais l'espoir m'envahissait comme à chaque fois.

«-Sasu ? »

Sa voix douce et encore ensommeillée marmonna ce surnom qu'il me donnait sans cesse ses derniers temps.

Je me rappelle le premier jour où il m'avait appelé ainsi.

J'étais arrivé quelques secondes en retard (pour cause de travaux manuels mais je ne l'avais pas précisé) aux rendez-vous habituels que nous donnait Godaime pour que l'on reçoive la liste des missions à accomplir et il m'avait accueillit avec un :

«Héhé, Sasu est en retard, faut l'écrire quelque part ! »

Et j'avais été tellement abasourdi (quoi que non, j'avais juste haussé un sourcil dubitatif) qu'il m'avait expliqué, penaud «On se connaît depuis assez longtemps pour que tu supportes un surnom, tu crois pas ? » pour continuer, goguenard «Ah moins que tu ne préfères, Sasuke-chan ?» et j'avais sourit…sourit parce que cela voulait dire qu'il m'aimait. Peut-être pas comme je le souhaitais mais cela m'avait tellement fait chaud au cœur que je n'avais pu répliquer.

A force, je m'étais habitué à l'entendre me nommer ainsi et, dans un sens, je trouvais ça adorablement mignon.

Sauf que, à continuellement y penser, je l'avais aussi renommé « Naru » et ça, ça cassait mon image de « Mister Freeze » (ça, c'est plutôt de Kiba) alors je n'avais jamais osé le désigner ainsi.

«-Je suis là. » répondis-je.

«-Le démon ? » s'enquit-il ensuite, se rappelant sûrement de la dernière chose qu'il avait vu avant de s'évanouir, soit l'animal l'attaquant.

«-Il est mort. » indiquai-je sans préciser que c'était par mes soins alors que j'étais fou de rage qu'on l'ait blessé.

A peine arrivé sur le lieu, je l'avais aperçu qui essayais vaguement de se relever malgré une blessure sanguinolente à la jambe. Je crois…je crois bien que j'ai pris la direction des opérations, même Neji, en me voyant énervé et Sharingan au clair n'a pas eu l'audace de me remettre à ma place. Maintenant que j'y pense, seul Naruto aurait entreprit de le faire.

Du coup, Sakura, Ino et Chouji l'ont ramené à l'abri quelques mètres plus loin ; Shikamaru a bloqué la bestiole avec son ombre, Shino a envoyé quelques insectes dire bonjour à son chakra, Hinata et Neji se sont mis ensemble pour la faire tomber et moi…il faut le dire, j'étais à la limite de le couper en rondelle et de le jeter au feu. Au lieu de ça, je lui ai tranché la tête et nous avons effectivement brûlés le reste du corps.

«-Nous sommes rentrés ? »

«-Oui. » dis-je, évitant de lui dire que son retour s'était passé sur mon dos et que j'avais eu du mal, en le sentant si prés de moi, mes mains sur ses fesses rebondies et fermes, de ne pas le prendre contre un arbre…surtout quand il avait posé ses lèvres sur mon cou – dans un geste, je suppose, totalement irréfléchi et somnolent et il m'avait remercié de le porter comme si c'était la dernière chose qu'il aurait crut que je ferais pour lui.

«-Je suis où ? »

«-Chez moi. » dans mon lit, à portée de main alors que je ne peux même pas te toucher, te prendre dans mes bras, t'embrasser jusqu'à ce que le besoin d'air se fasse obligé et tout oublier en sentant ton merveilleux parfum sous peine de perdre ton amité et de ne plus voir ton sourire mais…quelque chose que je ne saurais supporter poursuivis-je mentalement.

«-Pourquoi ? »

Evidement, il aurait préféré être autre part…Mes dents se serrèrent malgré moi : je n'avais aucune chance avec lui.

«-Ordre de l'Hokage.»

«-Ah ? »

«-Jusqu'à ce que tu guérisses. » le rassurais-je contre ma volonté.

«-Je vais bien. » dit-il en s'étirant.

Le pyjama que les médecins lui avaient enfilés se releva et le torse sur lequel j'avais tant fantasmé se découvrit l'espace d'une seconde.

«-Je ne te crois pas. » rétorquais-je, surpris d'arriver encore à parler avec une voix normale alors que ma bouche était sèche.

«-Je t'assures que si. »

«-Naruto, contente toi de dormir, tu veux. Tu me piques mon lit alors ne fais pas le gamin et reposes toi. »

Il se tut un moment, me regardant profondément pour voir si je ne voulais pas lui parler ou si j'étais fatigué – il y avait un peu des deux en même temps que je ne souhaitais pas cautionner pour son viol.

«-Sasu ? »

Encore ce surnom avec cette voix suave…j'allais réellement l'embrasser –et pas que sur la bouche- s'il continuait à susurrer (il n'y avait décidément pas d'autres mots) ainsi.

«-Quoi ? »

«-Tu peux venir dormir avec moi, tu sais. Ton lit est grand. » me confia-il.

J'amorçais par instinct (et envie) un mouvement pour me lever. Mentalement, je me traitait d'idiot : jamais je ne pourrais le savoir aussi prés sans le toucher.

«-Tu bouges, pendant ton sommeil. » éludais-je en me rassoyant.

oOoOoOoOoOo

Me revoilà ! Suite à l'avis des lecteurs, je coupe là et laisse la suite pour demain (tout à l'heure pour moi et presque tout à l'heure dans un instant ; j'me dépêche) (hin, hin, tout ça pour dire qu'il ne faut pas m'en vouloir mais en vouloir aux lecteurs, huhu. Je plaisante, c'est mieux ainsi, merci pour vos conseils et compliments :p).

Merci encore pour vos commentaires et à tout à l'heure/demain.

Bises à toi,

Elissana.