Cette nuit là, le ciel était calme et limpide, pas un nuage ne venait masquer la lune, pas un souffle de vent ne venait perturber la forêt endormie...rien, le silence le plus total.

Tout était calme trop peut-être au goût de certains, ce silence oppressant rendait ce lieu bien plus lugubre qu'à l'ordinaire, en effet car derrière chaque arbre, n'importe qui aurait pu s'imaginer se faire trancher la gorge sans aucun ménagement.

Soudain tout se passa très vite : des voix qui résonnaient en échos, des bruits de pas précipités, le sifflement d'une flèche ou d'un shuriken, un hurlement, la craquement d'une branche et un bruit sourd.

Des hommes arrivèrent en courant et s'arrêtèrent devant une masse molle et noire, dans laquelle, un homme aux cheveux argentés, mit un violent coup de pied, à ce choc, un cri de douleur de douleur retentit, puis l'agresseur se pencha vers elle, l'empoigna et la plaqua contre un arbre.

La masse en question se révéla être un jeune homme d'environ dix-huit ans au regard aussi noir que ses cheveux, il ne faisait aucun doute qu'il avait été brutalisé, son visage était tuméfié et son épaule transpercée par une flèche le faisait horriblement souffrir.

Il adressa à son agresseur un regard de défi et avec un rire moqueur, il lui dit :

Qu'est-ce que tu attends pour me tuer Kabuto ?...

toujours aussi lâche...tu ne changeras jamais...

Le dénommer Kabuto sortit un kunaï de sa ceinture et le passa doucement sur le visage du jeune homme.

Te tuer ? Ça serait trop facile...il lui adressa un sourire mauvais et tira son arme d'un coup sec, la joue de sa victime se mit à saigner abondamment puis il poursuivit...vois-tu Sasuke, cette forêt regorge de loups affamés...je me sens d'une humeur charitable...

Il le lâcha, puis disparu dans un veloute de fumée, suivi de près par ses compagnons."

Le jeune homme tomba au sol, chaque partie de son corps lui provoquait une douleur atroce, il tendit le bras et attrapa une sorte de baluchon.

Il en extirpa avec toutes les peines du monde ce qui semblait être un boule avec de long fils noirs, il l'a tourna et lui adressa un sourire narquois, puis lui chuchota :

Je…je…je t'ai finalement eut…espèce de….

La douleur et la fatigue eurent raison de lui et il ferma les yeux attendant que la mort vienne le chercher ; la boule roula sur le coter révélant ainsi un visage blafard, figé par la panique ou la peur, ses yeux ambré était en tout points pareil a ceux d'un serpent et sa bouche fine laissait une langue étonnamment longue s'échappée.