Yehaaaa, chuis trop heureuse, ma clé USB n'est pas perdue ! Elle était dans le sac de ma p'tite sœur « bip » qu'a 8 ans Bon, ok, elle est à 5 heures de route T.T…
En tout cas merci à ceux qui ont une pensée pour moi
WARNING : CE CHAPITRE CONTIENT DE LA VULGARITÉ lol, je suis sûre que ça choque personne.
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Une voiture arrive en trombe sur le parking de l'hôpital, près d'un panneau exigeant le silence. Un militaire en sort puis court vers l'entrée du bâtiment. Havoc, car c'est bien lui, cherche l'accueil. Une fois en vue, il s'y dirige, toujours à toute allure.
--Monsieur, dois-je vous rappeler qu'on ne court pas dans un hôpital ? demande sèchement la secrétaire.
--Ah ah, très drôle. réplique Havoc entre deux respirations.
--Que voulez-vous ?
--Je voudrais savoir si…
--Pas de visite après 6 heure, au revoir Monsieur. coupe la jeune femme en commençant à fermer la petite vitre.
Havoc passe sa main pour la bloquer.
--Vous savez même pas ce que je veux ! Je veux voir quelqu'un et…
--Ces militaires alors ! Je viens de vous dire qu'on ne peut pas visiter les patients après 6 heure, donc vous êtes gentils et vous revenez demain !
--Putain mais il lui faut quoi à celle-là pour écouter ce qu'on a à lui dire ? Si vous êtes mal payée, passez vos nerfs sur le directeur, pas sur moi !
--Mon salaire me regarde, alors maintenant du balai ! Et puis dites aussi dans votre caserne que les visites SONT INTERDITES APRÈS 6 HEURES, ça m'évitera de le répéter à tous les soldats qui se pointent !
--Les soldats qui se pointent ? répète Havoc, étonné.
--Oui, y a à peine une demi-heure, y en a une qui voulait absolument voir un Mustang ou je ne sais quoi, elle m'a fait un de ces sketches !
--Mustang ? Attendez, elle était pas blonde ? À peu près 1m70 ? Les cheveux attachés ?
--Si c'est ça, mais comment le savez-…
--C'est elle que je cherche depuis tout à l'heure et vous, vous me faites chier avec vos putains de visites à 6 heures !
La jeune femme prend un visage soudainement un visage désolé.
--Je vous prie de m'excuser. Je suis un peu sur les nerfs en ce moment…
--Ça j'avais remarqué oui ! C'est votre salaire ?
--Non, c'est… C'est…
Elle se cache le visage entre les mains et dit d'une voix étranglée :
--Mon petit ami qui a rompu…
--Ah, je comprends… c'est toujours dur. compatit le jeune homme.
--Oui, je…
Elle éclate en sanglot. Havoc est complètement déstabilisé.
--Non non, ne pleurez pas ! S'il vous plait !
--Je ne comprends pas, on était pourtant bien ensemble et il m'a largué comme ça ! dit-elle en continuant de pleurer. Je crois qu'il m'a quittée pour une autre fille… bouhouhou
--Ah oui, c'est triste…
Elle le regarde et instant et reprend la parole.
--Je suis désolée, je vous embête avec mes histoires…
--Non, c'est moi qui suis désolé, j'ai été vulgaire et désagréable avec vous. Tenez, pour me faire pardonner ! répond-il en tendant des mouchoirs.
--Oh, c'est tellement gentils…
La jeune femme prend les mouchoirs et s'essuie les yeux.
--Ce n'est rien, voyons. reprend Havoc d'un air des plus galant. Je ne peux quand même pas laisser une aussi jolie jeune fille telle que vous dans la dure détresse qu'est la rupture d'une relation amoureuse.
--Oh monsieur… rougie la jeune femme.
--Je vous en prie appelez-moi Jean. continue Havoc avec son sourire le plus charmeur. Et vous, quel est votre nom ?
--Je m'appelle Mildraine. (XD ce prénom vient de la p'tite sirène mdr)
--Comme c'est charmant, aussi beau que le scintillement des vagues sur la plage brillante sous le coucher de soleil quand bronzent les étoiles de mer…
--ho ho… vraiment ?
--Je vous assure !
Cette fois-ci, Mildraine se prend le visage entre les mains.
--Jean… Vous me trouvez vraiment jolie ?
--Absolument ! Vous êtes certainement la plus jolie jeune femme que j'ai jamais rencontrée !
Elle fit soudain, la moue…
--Et la militaire après qui vous courrez, c'est votre petite copine ?
Le rêve paradisiaque s'effondre comme un château de carte pris dans une tempête aussi destructrice que celle de décembre 1999…
--QUOI ? Elle ? Ah non, jamais ! C'est juste ma supérieure et elle m'intéresse pas du tout ! En plus elle, elle flash sur Mustang ! Et si je lui coure après c'est qu'elle pourrait bien avoir l'intention de se suicider et…
C'est soudain comme un réveil sur la réalité qui le frappe :
--MERDE !
--Qu'est-ce qu'il y a ? s'étonne Mildraine.
--Je suis désolé, mais je crois qu'on reparlera plus tard, par où est partie Hawkeye ?
--C'est vrai, vous reviendrez ? C'est promis ?
--Oui ! Elle est où ?
--Et bien le docteur Kipetrovitchi l'a emmené dans son bureau pour lui parler je crois…
--Il est où son bureau ?
--Euh, par là. répond la jeune femme en désignant la direction.
--Merci beaucoup. Mildraine ce fut un plaisir de parler avec vous et je reviendrais, promis ! dit-il en s'éloignant de l'accueil.
Putain, pour une fois que je trouve une fille sympa, il faut que je coure après Hawkeye !
Il marche dans les couloirs quand il aperçoit deux silhouettes : une en blouse blanche, l'autre en uniforme militaire qui sont près de la porte d'une chambre. Il entend l'homme dire à la jeune femme :
--Je suis vraiment désolé, Mademoiselle.
Riza ne répond pas.
--Je vais vous laisser, si vous avez besoin de moi, vous savez où me trouver.
Le médecin s'éloigne.
Riza ne dit toujours rien et approche sa main de la porte en tremblant. Elle la retire au dernier moment. Elle tremble toujours, puis, elle pose sa tête contre le mur, comme pour se soutenir. Sa main se referme lentement près de son visage, cachant à moitié ses larmes.
Le médecin voit le jeune homme avancer en hésitant.
--Vous êtes venu la chercher ? demande-t-il à voix basse.
--Oui
--Faites bien attention à elle, elle a besoin d'aide et de soutien d'après ce que je vois.
--Je vais faire de mon mieux.
Une fois seul, Havoc s'approche de la jeune femme qui est contre le mur.
--Lieutenant ? demande-t-il doucement.
Elle retourne un peu son visage, humide d'avoir pleuré en silence.
Le sous-lieutenant Havoc ne l'a jamais vu pleurer autant, ça le rend triste. Il espère pour elle que…
--Dites, ça va aller ?
Elle le regarde un moment dans les yeux puis les referme. Dans un sourire, elle souffle :
--Il est vivant…
Dans la chambre, Roy Mustang est allongé dans un lit. Le médecin lui a dit qu'il était dans le coma, qu'il pouvait aussi bien se réveiller dans les heures qui suivent que dans quelques années… Mais il est vivant. Quelque soit le moment où il se réveillera, elle attendra. Tant qu'il est vivant…
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Fin du chapitre ou fin tout court ? lol j'ai encore une surprise à vous sortir XD alors… en tout cas j'vous ai pas fait le coup de la fin suspense à 2 balle
Je crois bien que je suis incapable d'écrire une fic sans que ce soit un peu comic, car il faut l'avouer, le passage avec Mildraine m'a pliée en 2.
Mais je crois que ça enlève le côté dramatique de l'histoire… enfin, c'est vous qui voyez n'est-ce pas :D (je rappelle que mon record c'est 20 reviews pour un chapitre -.-, et oui, je deviens capricieuse à force… MA DOSE !) PCX : 9 pages manuscrites.