disclamer: Tout est à Erythros et à JK Rowling
Note de la traductrice: Voilà le chapitre 12 Connaîtra ou connaîtra pas l'admirateur secret d'Hermione héhé ... lisez et vous saurez si Mione le découvrira :D Alors quand je vois le nombre de hit du chapitre précédent, je pense que je vous pouvez largement arriver aux 200 review pour ce chapitre XD Ca tente à quelqu'un d'essayer ? Bonne lecture à tous !
Except her
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Chapitre 12 : Avec l'aide d'une rose
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Elle était encore allée sur la terrasse pour réfléchir à ce qui lui était arrivé ces derniers jours.
Hermione soupira, fatiguée. Ce n'est pas pour rien que ses résultats avaient un peu baissé par rapport à d'habitude … le problème était tout simplement un trop plein d'émotion. En y repensant, personne ne l'avait remarqué. Et tout cela s'était ajouté à ses charges habituelles.
Tout d'abord, elle se sentait seule parce qu'elle n'avait personne à qui parler de ses sentiments. Même en étant toujours un bon ami, Ron avait, après l'évènement, décidé de l'ignorer. Harry, de l'autre côté, était toujours là, avec un regard vide. Il était toujours dans son monde de rêve depuis deux ans, depuis la mort de son parrain. Ginny, elle, n'aurait jamais pu comprendre ce qu'elle traversait.
Et puis, il y avait son poste de préfète en chef. Toutes les nuits, elle devait faire un tour dans le château, avec le préfet en chef, pour effectuer les patrouilles.
Et ensuite, il y avait son admirateur secret qui, constamment, lui dévoilait son amour à travers les roses et de belles lettres. Sa curiosité était en train de la tuer, elle voulait savoir qui c'était.
Finalement, tout était confus pour elle. Elle se souvenait de cette nuit inoubliable où Ron lui avait demandé de lui pardonner, et elle l'avait rejeté tout en essayant d'être la plus gentille possible.
Pourquoi , lui demanda une voix dans sa tête, cet événement te tourmentetellement ? Parce que je ne sais pas pourquoi ça ne m'a pas fait mal quand je ne lui ai pas pardonné, répondit Hermione en enroulant une mèche de ses cheveux autour de ses doigts.
Oui, c'était la grande raison qui l'avait mise de cette humeur pendant toute la journée. Pourquoi n'avait-elle pas eu mal quand elle lui avait dit cela ?
De gros nuages passèrent au-dessus du ciel bleu et des oiseaux brisèrent le silence de l'après midi avec leur joyeuses chansons. Hermione tapa impatiemment son pied sur le sol en cherchant profondément dans son esprit la réponse à sa question.
Et si c'était le destin qui te disais que tu n'avais pour lui qu'un amour de minette?, lui fit suggestivement la même voix.
Sottises. Hermione ne croyait pas à un truc aussi débile que le 'destin'.
Il y eu un moment de silence tandis qu'elle réfléchissait à une raison plus logique. Et, venu de nulle part, les pmots de Drago Malfoy entrèrent dans son esprit perplexe.
Les gens changent, lui avait il-dit.
C'est possible. Etait-ce possible que Ron ait changé et vice versa ? Cela voulait dire que l'un d'entre eux deux avaient changé. Oui …
Est-ce que leur amour romantique était juste … parti, et était mort ou quelque chose comme on consume une flamme ?
« Oui, c'est cela. », se fit-elle en regardant devant elle. « C'est probablement pour cela. »
Son amour pour lui s'était évanoui et elle ne s'en était pas rendue compte.
Mais encore, une autre pensée la frappa. Ou peut-être, commença la voix, est-ce parce que tu ne l'as jamais aimé ?
Peut-être est-ce parce que tu ne l'as jamais aimé ?
Et, une fois cette idée assimilée, Hermione l'effaça et chercha encore et toujours une réponse à sa question.
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Il la regardait, de loin, assit derrière une grande statue qui se trouvait à l'extérieur d'une autre terrasse. Drago la regardait avec un désir qui avait été dissimulé depuis tant de temps. Et il était tellement nul qu'il ne pouvait pas le satisfaire …
Il ne pouvait pas la toucher, même pas avec l'un des ongles de ses doigts. Il ne pouvait pas non plus lui caresser les cheveux ni même la prendre dans ses bras pour la serrer contre lui … il ne pouvait pas lui prendre la main, pas même pendant une seconde.
Quelles tristes pensées, songea-t-il. Ce qu'il voulait d'elle était un souhait que personne d'autre ne pouvait lui donner. C'était un espoir vain, un rêve qui ne deviendrait jamais réalité. Peu importe le nombre de lettres, qui exprimaient son amour pour elle, qu'il lui avait envoyé: il savait qu'elle ne voudrait jamais le connaître. Et même si elle le voulait, elle ne l'accepterait jamais.
Ca, c'était les conséquences ce qu'illui avait fait pendant ces dernières années.
Oh, Dieu seul savait combien de fois il avait demandé à retourner dans le passé et qu'elle devienne son amie dès sa première année …
Mais c'était trop tard. Elle le haïssait, il l'aimait. Elle ne voudra jamais le voir, il la regardera toujours à distance. C'est la vie.
Mais il ne voulait pas abandonner. Il lui restait toujours une chance. Une chance qu'il ne devait pas gâcher.
Et, c'était pour cela qu'il avait amené deux parchemins ainsi que deux plumes à Papotte.
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Et voilà, ça recommence, pensa Hermione en voyant un parchemin ainsi qu'une plume à Papotte se diriger vers elle. Elle en était certaine. Comme toujours, ils venaient de son admirateur secret.
En touchant le parchemin, une onde d'électricité traversa ses veines. Ce n'est que l'excitation, songea t-elle en déniant tout d'abord ce sentiment. Oui, juste l'excitation. N'était-ce pas le sentiment que toutes les filles ont quand elles ont un admirateur secret ?
Elle l'ouvrit et regarda ce qu'il y était écrit.
Que dois-je faire pour te rendre le sourire ?
Une seconde plus tard, la phrase disparut et, se prenant au 'jeu', Hermione se saisit de la plume qui se trouvait toujours dans les airs et commença à écrire. Heureusement, il y avait également un pot d'encre. Dis-moi ton nom et je sourirais, écrivit-elle. La phrase disparut de la surface du parchemin et fut remplacée par une autre.
Si je te disais mon nom, je pense que tu froncerais les sourcils. Non, tu crierais, serais choquée. Désolé, mais je ne peux pas.
Elle eu un faible rire en lisant ce qu'il avait écrit. Ce n'était pas seulement gentil, romantique, poétique mais clair et drôle. Qui pouvait croire qu'il existait à Poudlard un autre garçon avec ses qualités ? La curiosité d'Hermione monta d'un niveau.
Bon et bien, lui répondit-elle. Tu n'as qu'à me sourire et même si je ne sais pas qui tu es, tu me souriras.
Oh, je peux te faire un sourire.
Comment ?
Et la réponse vient aussi rapidement que la précédente. Hermione la regarda et se mit à rire. Ses joues rosirent un peu et elle avait déjà oublié tous ses problèmes.
Il lui avait sourit.
Il avait dessiné un visage heureux sur le parchemin. Un visage entier avec deux grands yeux et deux fossettes identiques de chaque coté de son sourire. Un picotement la traversa, elle frissonna.
Qu'est-ce qu'il se passe ?, songea t-elle en se tapant sur la tête. N'était-elle pas dépressive cinq minutes avant ? Maintenant grâce à cette personne, elle se sentait joyeuse.
Ce n'était définitivement pas la manière habituelle d'Hermione d'agir. Elle savait que seules les personnes telles que Parvati ou Lavande étaient comme cela.
Elle frissonna et le remercia.
Pas de quoi, lui répondit-il. Bien, je pense avoir réussi à te faire sourire.
Oui, tu as réussi.
Et bien, on se voit plus tard. Je suis ravi de t'avoir fait sourire, tu es plus jolie avec un sourire.
Et ce fut la fin de leur discussion. Hermione fit un sourire joyeux et mit le parchemin et la plume dans sa poche.
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Et les heures passèrent, sans que Drago ne le remarque. Il était toujours assit au même endroit, en train d'observer la Gryffondor à une certaine distance.
Elle s'endormit à cause du temps qui devenait de plus en plus lourd et changeait de minutes en minutes. Sa tête reposait contre une statue et sa poitrine se soulevait et s'abaissait lentement lorsqu'elle respirait.
Elle affichait une expression heureuse. Drago sourit et mit les mains dans ses poches et en sortit une rose. Encore une fois, c'était une simple rose blanche qui avait les pétales légèrement ouvertes, certaines étaient prêtes à tomber.
Il avait décidé de la lui déposer quand elle dormirait. Comme cela, elle ne pouvait pas savoir que c'était lui et ne serait pas en colère. C'était la dernière chose qu'il voulait pour elle.
Et ainsi, il se leva et se dirigea vers elle.
Drago s'agenouilla derrière Hermione.
« Tu es encore plus belle quand tu dors. », murmura t-il tout en lui caressant la joue. Il lui remit tendrement une de ses mèches derrière l'oreille et fit un sourire.
La grande horloge à l'intérieur du château sonna et Drago tourna rapidement la tête, paniqué. « Je t'aime. », lui fit-il dans un murmure presque inaudible.
Et, il se leva, se préparant à courir à tout instant.
Mais il ne courut pas parce que quelqu'un posa une main à sa taille, le retenant. Le corps de Drago se tendit, il savait que cela allait arriver. Son cœur commença à battre de plus en plus vite et ses battements devinrent de plus en plus forts quand il tourna la tête vers elle.
Elle avait ouvert les yeux. Elle le retenait toujours par la taille.
Les lèvres d'Hermione s'ouvrirent et laissèrent s'échapper son nom: « Drago ? »
Il ne pouvait pas respirer …
Elle sut.
