Réponses aux reviews :
Zabou : tu as vu on t'a écouter il y avait un peu d'action y'en a d'autre de prévu des comme ça mais bon il en faut pour tout le monde alors il y aurai aussi de la romance
Pascal1980 : merci pour le compliment . effectivement le moins qu'on puisse dire c'est que ron file droit avec elle . quel soumit celui la c'est pas a moi que sa arriverai (quoi... ? non rien m'a chérie j'ai rien ... non ..... aie .... pas la tête) t'as raison on est tous pareil.
Dobbie : ça pour être différant il l'était. Je suis d'accord avec toi si j'avait était Hermione je lui aurai fait sa fête a ce sale malefoy mais bon elle et trop raisonnable pour ça elle a su garder son sang froid (c'est le cas de le dire) bisou et a la semaine prochaine.
Squall : génial un nouveau revieweur et en plus au lecteur visiblement ravi. Merci pour tout tes compliment il nous font vraiment très plaisir (surtout que nous partageons complètement ton avis sur le HGDM). Ensorcelante lol on nous l'avait jamais fait pas mal le jeux de mots. Juste une petit question ton pseudo a un rapport avec les requin ou avec FF8. (et si c'est FF8 serai tu par hasard une connaissance de selphie451). Ta review a était un vrai régal merci et a bientôt
Selphie451 : chou n'est pas l'adjectif que je donnerai a ce chapitre mais bon tu a l'aire d'avoir aimer et c'est le principal. Merci et bisou
Elea013 : t'as raison pas de pitié bien fait pour malefoy. Non mais tu crois vraiment que je vais te dire quelque chose sur la fin (je serai aussi muet sur ce sujet de JKR elle même) enfin si tu veut le savoir l'élément de malfoy a surtout était choisi parce qu'il m'arranger pour le combat. Aller bisou et a
Larmes de pluie : je vois que je suis pas le seul a avoir la haine contre malfoy . merci pour ta review et a vendredi prochain
Lisaloup : eh oui pas de R je te reconnaît bien la. En écrivant ce chapitre j'ai en effet considérer qu'humilier malefoy serai moins drôle si sa ne venait pas en plus d'hermione. Il y a effectivement de belle bataille en perspective mais patience elle arriveront bien assez tôt. Gros bisou qui traverse la manche.
Virg05 : un super extra genial merci pour toi et aussi un gros bisou
Colonel S.S Parker : lol oui sa vas il se rattrape et puis leur véritable force c'est d'être a trois. On aime beaucoup ton idée de faire fuir voldemort a l'aide de plein de bébé roux et cette idée et étudié pour la fin de la fic.
Cecile rogue : ha la on vas s'entendre ... tu pense exactement la même chose que moi que Peter si ce n'est que moi je suis encore moins indulgent que toi. Si je te disait le fond de ma penser je devrai classer le chapitre en R rien que pour ça (ce qui décevrai certaine lectricevu qu'il ni a rien de cochon dedans). Gros bisou et a la prochaine .
Ilive inParis : Eh voilà j'ai garder le meilleur pour la fin (je parle de toi au cas ou t'aurai pas compris). La réponse la plus longue dans l'histoire des réponse au review celle qui vas faire croire a tout le monde que le chapitre de la semaine est énorme , celle qui vas me prendre du temps que j'aurai pu passer a écrire ces chapitres que vous aimez tant et dont nous seul avons le secret (oui merci de t'en soucier mes chevilles vont très bien) , et par conséquent celle qui vas faire que le autre lecteur t'en voudront a mort. Mais bon cette réponse tu la mérite vu qu'elle fait suite a la plus grande review que j'ai jamais vu . je vais tout d'abord m'excuser platement non seulement de la semaine de retard qu'a cette réponse mais aussi et surtout de ces deux long mois ou je t'ai fait enrager avec ce chapitre. Je t'en est trop dit ou pas assez mais en tout cas tu a bien mariner et j'avoue que sa ma bien fait rire (oui je sait je suis un gros sadique et alors t'es bien une perverse toi). Tien au passage merci de rattraper les review au chapitre ou tu n'en avait pas laissé (peut être que ton initiative vas provoquer des vocation chez nos autre revieweur ;)). En plus tu as le droit un merci vraiment énorme car tu a était notre 300eme review (pour liv hip hip hip HOURA) menssa ma promis de poster les review qu'elle te devait et moi j'espère que ton msn remarcherai d'ici peut pour que l'on puisse se dire coucou. J'essaierai de tout façon de prendre de tes nouvelle pour les résultat de tes exam en attendant profite bien de tes vacance pour te détendre et pour nous traduire quelques un de tes magnifique chapitre. HAAAAAAA mais que vois-je ???? je viens de recevoir un mail d'alerte de qui m'apprend que Iliv inParis , la meilleur traductrice du web et qui plus est notre revieweuse préféré, viens a l'instant de publier le premier chapitre de sa nouvelle histoire . j'y court j'y vol je ne peut attendre une seconde pour dévorer ce nouveau chef d'œuvre .............. bon je te laisse j'ai quelque chose de super important et de vital a faire . Plein de gros bisou et a la prochaine
Lisez tous « price of love » et « plus qu'un souvenir » de Iliv inParisDisclaimer : tous les personnages, les lieux et l'univers de cette fic appartient à J.K.Rowling
SurvivantIl ne voyait plus rien, il ne sentait que la douleur qui envahissait tout son corps, du sang emplissait sa bouche. Il entendait des cris d'effrois, des pleurs, un chien aboyait au loin... Il n'avait rien pu faire. Le paquet qu'il serrait contre lui se mit à gigoter, il accéléra sa course oublieux du massacre qui venait de se dérouler.
La nuit était belle, les étoiles brillaient dans un ciel sans nuage, taché seulement par d'hideuses formes verte, la marque des ténèbres. Quelques heures auparavant de la musique s'échappait du numéro quatre de cette petite rue au cœur de Londres, des enfants jouaient avec les dernières traces de neige devant le numéro dix, un couple se disputait au numéro vingt-trois...
Il trébucha sur un corps inanimé, c'était une jolie jeune femme blonde qui devait avoir eu un sourire merveilleux lorsque son âme l'habitait encore. Il ne faisait aucun doute qu'elle avait été violé et plusieurs fois, elle était à demi nue ses seins lacérés, son bras cassé. Il ignorait comment les informations moldue expliqueraient tous ses morts, une explosion nucléaire, une épidémie mystérieuse, une tempête dévastatrice.... Les employés du ministère de la magie ne tarderaient à intervenir, à effacer toutes traces de violence à caractères mystiques, ils effaceraient la mémoire d'éventuel survivant bien qu'il doute qu'un cœur puisse encore battre après toutes ses horreurs, le sien avait déjà adopté ce rythme froid et lent qui le protégeait de toutes émotions. Le seul survivant était dans ses bras, inconscient d'avoir tout perdu, il ne comprenait pas ce qui l'avait poussé à sauver cet enfant en particulier, si jeune, si fragile. Peut-être était ce ses yeux émeraude si semblable à ceux du véritable survivant, l'amour que semblait lui portait sa mère qui même après la mort cherchait à le protéger en le serrant contre elle ou ces cris pleins de vie au milieu de tous ce chaos?
Il se cacha dans une ruelle, cherchant sa baguette pour apparaître dans un endroit plus sûr, un homme gisait à terre la tête enfouit dans la poubelle, sa nuque avait été brisé violemment, il rappelait d'une façon tragique Sir Nicolas de Mimsy avec son cou anormalement étiré. Les ordures recouvraient son visage, il était quasi sans tête mais tout le comique qu'un tel spectacle représentait dans une salle immense éclairée par des milliers de bougies pour des élèves de première années innocents avait disparut, ce coin de rue sombre accompagné de l'odeur de la peur et de la mort aurait pu presque lui donner envie de pleurer malgré toutes ses défenses. Une brûlure à son bras détourna son attention. Il releva sa manche, un tatouage noir brillait contre sa peau blanche. Il ne pouvait rejoindre son ancien maître ainsi blessé, il lui avait déjà fallu endurer de terribles souffrances pour regagner sa confiance et la présence d'un nouveau-né aurait été difficile à expliquer.
La rue était redevenue silencieuse, même les rires goguenards des violeurs s'étaient tu, de l'endroit où il était caché, il pouvait voir des corps mutilés, les tripes à l'air, certains se tordant encore de douleur, se vidant de leur sang sachant que la mort était inévitable. Les autres, ceux qu'il considérait comme ses compagnons il y a tant d'année, s'apercevraient rapidement de son absence, il devait faire vite.
Dans un crac sonore, il atterrit dans une cabane abandonnée, son refuge. Il déposa le bébé sur le lit puis entreprit de se soigner, il avait reçut un sort de magie noire qui lui avait lacéré la poitrine, il respirait avec peine. Son bras était encore douloureux, son seigneur l'appelait à lui. Il serait heureux, divinement heureux. Le seigneur des ténèbres avait repris ses anciennes habitudes, il ne se satisfaisait plus d'attaques discrètes et stratégiques qui passaient inaperçu, il voulait du sang, de l'horreur en signe de son pouvoir. Il avait adhéré à ses idées par pure revanche, il n'était pas particulièrement cruel, juste un peu pervers. Il aimait faire souffrir comme il avait souffert mais tout cela lui semblait inutile à présent.
Il s'assit sur le lit à côté de l'enfant et caressa sa peau douce, il s'apaisa immédiatement. Il avait appris beaucoup de chose ce soir mais cela avait eu un prix, un cinquantaine de vie humaine pour apprendre que Poudlard était en danger, que son maître avait de nouvelles alliances et qu'une attaque dans le monde sorcier était prévu. Il n'avait aucun regret, il se sentait juste sale, couvert de pêchers, rien de très inhabituel, il avait déjà tuer sans même réfléchir au conséquence de son geste. Il n'aurait pu rien faire, se dresser face à eux n'aurait servit qu'à se faire tuer, il avait même était obligé de montrer quelques enthousiasme à ses scènes de torture avant de pouvoir s'enfuir loin des regards. Il retira son pantalon et sa cape d'un noir profond pour enfiler ses vêtements habituels. Il frotta son bras comme pour effacer la douleur puis referma la couverture et reprit le bébé contre lui.
Il se demandait si le survivant avait vu des images de cette nuit, si il avait entendu les cris de douleurs, les os qui se brisent...Il n'était pas impossible qu'il ait vu Lord Voldemort dans toute sa splendeur torturer ses deux fillettes, celui qu'on appelait auparavant Tom Jedusort n'était pas particulièrement beau mais la force de sa magie le rendait attirant, fascinant... Il sorti de la cabane pour se retrouver au centre d'une forêt touffue, il marcha pendant ce qui sembla des heures, ignorant des regards qui le suivaient dans la nuit. Il l'aperçut enfin, sa maison, sa rédemption. Personne ne connaissait le chemin qui menait à cet endroit mythique mais son seigneur semblait avoir réussit à trouver une brèche.
Il passa devant le saule cogneur, un vague sourire se dessina lorsqu'il entrevit les ruines de la serre numéro quatre en reconstruction. Il aimait vivre ici, il aimait tous ces enfants qui changeraient le monde, il avait souvent eu honte de se sentiment de bonheur qui l'emplissait lorsqu'il jetait un coup d'œil par sa fenêtre et qu'il entendait les rires joyeux, le bonheur à l'état pur. Il se retrouva devant un buisson particulièrement épais, d'un alohomora il ouvrit la porte caché et s'engouffra dans le château. Ce passage était connu de tous, c'était les sorts qui entouraient le château qui le rendait imprenable. L'enfant se mit à pleurer, ses cris raisonnant dans les couloirs vides, il arriva devant une porte et après avoir chuchoté les mots « esquimaux au citron », il pénétra dans le bureau du seul homme qui lui avait jamais fais confiance.
« Bonsoir Severus. »
« Professeur. »
Il se détendit immédiatement, le grand Dumbledore avait un effet apaisant sur lui. Il oublia ses muscles douloureux, la brûlure de son bras, son âme en lambeaux...
« Je n'ai rien pu faire, je suis désolé. » Les portraits le regardaient, certains compatissants, d'autres cruels. Le directeur de retourna pour lui faire face, il arborait ce sourire triste et mystérieux qui attirait l'attention de tous.
« Vous avez fait de votre mieux, Severus. » Il s'approcha de Rogue inhabituellement échevelé et posa sa main sur son épaule.
« Avez-vous eu des informations? » Il regarda l'enfant qui gigotait dans ses bras.
« Rien de très concluant. Poudlard est en danger, Voldemort a réussit à trouver une brèche dans les défenses mais il ne semble pas pressé d'attaquer, il veux retrouver son pouvoir par la crainte et les massacres. Il est décidé à retrouver Harry avant tout. » Dumbledore se rassit derrière son bureau et invita le professeur de potion à s'asseoir à son tour.
« Je m'en doutait, l'attaque du ministère n'était pas innocente. Fudge a exigé de connaître le moindre sort qui protège Poudlard, bien entendu la liste que je lui est fournit est exhaustive. Il faudra renforcer les défenses. »
« Ce n'est pas tout. Certains mangemorts sont absents, je crois qu'ils recherchent de nouveaux alliés qui nous prendraient par surprise, les détraqueurs ne lui suffisent plus. »
« Il a déjà gagné les géants à sa cause, une autre alliance serait désastreuse pour nous. Je vous en prie, servez-vous. »
Le directeur de Poudlard tendit une assiette où reposait un gâteau au chocolat, surpris Severus ne put qu'en prendre un morceau.
« Merci professeur. Il reste quelque chose auquel nous devons nous préparer. Les attaques moldues ne sont qu'un amusement pour lui, mais il prévoit une attaque de grande envergure dans notre monde. J'ignore où et quand c'est prévue mais il faut se préparer à toute les éventualités. » Rogue mordit dans son gâteau sous l'œil scrutant de Dumbledore. Après de longues minutes de silence seulement brisé par les gazouillis de l'enfant le directeur reprit la parole.
« Pourquoi l'avoir sauvé? »
« Ils jetaient des sorts aux hasard, c'est comme ça que j'ai été touché. Je me suis retrouvé à terre face à face avec lui et quelque chose en moi m'a dit de le prendre et de fuir, de laisser derrière tous ses morts et de sauver l'enfant. » Il caressait la joue velouté du petit garçon.
« Donnez le moi. Il est surprenant qu'il puisse entrer dans Poudlard alors q'il est d'origine moldue, peut-être a t-il un peu de magie en lui. » Il prit l'enfant dans ses bras qui commença à jouer avec sa longue barbe blanche.
« Il est l'unique survivant. » Rogue avez l'impression que le professeur venait de lui retirer son humanité en le séparant du bébé. La seule chose dont il n'avait pas à avoir honte venait de lui être enlevé.
« Je vais m'en occuper, Severus. Allez voir madame Pomfresch et retournez voir votre maître il pourrait avoir des soupçons. »
« Bien professeur. »
« Vous n'avez rien à vous reprocher, vos informations sauveront de nombreuses vies. »
« J'espère. »
La sombre silhouette disparut derrière la lourde porte de bois.
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« Je n'ai rien vu! » Une main froide repoussa quelques mèches qui tombait sur sa cicatrice tristement célèbre.
« Tu n'as pas t'en vouloir, au contraire. Tes cours servent à quelque chose, tu n'aurais rien pu faire et tu le sais. » Ginny laissa retomber sa main. Le journal n'avait pas été très précis, il avait annoncé une attaque, un massacre, une boucherie...
« Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi? Aucun des moldus n'était en contact avec notre monde. » Ron marchait de long en large devant le portrait qui menait au bureau de leur directeur.
« Il ne voulait que s'amuser, c'est évident. Il n'avait aucune raison particulière à part peut-être nous terrifier. » Elle était assise à l'écart, les yeux dans le vide. Elle qui généralement était la première à tout analyser, à tout décortiquer ne parvenait pas à se concentrer sur autre chose que l'horrible photo en première page qui représentait un amoncellement de corps. Ron s'agenouilla face à elle et chercha ses yeux pour la faire revenir sur terre.
« Tes parents vont bien Mione, ils habitent à l'autre bout de la ville et tu as reçut de leurs nouvelles ce matin. Je sais que c'est horrible mais ils sont en sécurité, des membres les surveillent surtout après ce qui s'est passé à noël. » Son regard ne s'éclaira pas, il semblait vide, inexpressif, sans vie.
« Et les autres, ils avaient une famille, un avenir. Ils ignorent pourquoi ils sont mort, ils n'avaient pas de quoi se défendre. Je...je ne pensais pas que ce puisse être si barbare, si injuste. » Il essuya la simple larme qui coulait sur sa joue.
Elle était la seule à pouvoir compatir, Harry se sentait coupable, énervé, frustré. Ginny ne pensait qu'à le consoler, qu'à enlever ce poids qui pesait sur ses épaules et Ron était en colère, il pensait à Hermione, à ses parents, à tout ses moldus qui n'avait jamais rien fait, lui aussi trouvait ça injuste mais il n'était pas triste, il ne pouvait pas l'être alors qu'il était si heureux qu'il ne soit rien arrivé à ceux qu'il aimait.
« Tu ne peux rien y faire à part trouver un moyen de combattre ce salopard! »
« Ron! Évite les grossièretés! » Il sourit, échangea un regard soulagé avec sa sœur avant de reprendre la parole.
« Voilà, ma préfète préférée! Toujours aussi agaçante! » Elle lui frappa assez durement le bras mais un léger sourire s'était dessiné sur ses lèvres.
« Les enfants, vous pouvez entrer. » Le professeur Mcgonagall traversa le portrait, elle semblait exténué. Harry, Ron et Hermione se levèrent et s'engouffrèrent dans l'étroit passage.
« Vous aussi Melle Weasley, il me semble que vous faites à présent partie de notre fameux trio. » Ginny se leva à son tour, surprise.
Ils se retrouvèrent dans le bureau de leur directeur, il était vide et silencieux. Les yeux de Ginny se promenèrent autour d'elle, elle avait peu l'occasion d'observer les étranges objets qui peuplait la salle. Un hurlement se fit entendre, ils sursautèrent. Ron et Harry sortirent leur baguette, s'attendant à être attaqué. Hermione riait sous cape, elle avait parfaitement reconnue l'origine de ce cri, un bébé pleurait. Elle posa sa main sur les muscles tendus du bras de Ron qui se détendit, elle échangea un regard avec Harry avant de s'asseoir. Elle fut bientôt suivit par les garçon, Ginny était plongé dans l'admiration d'une marmite emplis d'un liquide argenté.
« Une pensine, Melle Weasley. Vous pourrez demander à Harry de vous en expliquer le fonctionnement. »
Ils n'avaient jamais vu le directeur aussi échevelé, ils portait une longue robe blanche à rayure bleu qu'il devait utiliser comme robe de chambre, sa longue barbe généralement bien entretenue était emmêlé et taché de ce qui semblait être du lait. Ses petite lunette en forme de demi-lune étaient de travers et ses yeux si lumineux étaient assombris par de profondes cernes.
« Vous vous doutez tous de la raison de votre présence ici. » Les sourires amusés qui s'étaient dessiné sur leur visages s'évanouirent.
« L'attaque. Vous savez quelque chose de plus? » Dumbledore s'assit dans son fauteuil après avoir jeté un dernier coup d'œil à la porte à demi ouverte qui devait abriter sa chambre.
« Je ne peux rien vous dire de plus, je suis désolé Harry. Si vous êtes ici, c'est pour vous mettre de nouveaux en garde. Poudlard n'est plus un endroit sur, plus pour vous. Vous serez escorté de membres de l'ordre ou d'aurors chaque fois que vous franchiraient les grandes portes. »
« Harry est en danger? » Hermione était assise au bord de sa chaise, elle était redevenue la jeune fille avide de tout comprendre.
« Quand ne l'a t-il pas été? Mais je parle de vous tous, vous devez être particulièrement prudent, pas d'escapade nocturne dans le parc, ou de visite à Hagrid sans être accompagné. Le château sera surveillé nuit et jour, avec de nouvelles rondes en parallèles de celles que vous effectuez en tant que préfets. » Ron se renfrogna.
« Nous sommes en prison, alors! On ne vas plus quitter la salle commune? »
« Calmez-vous Mr Weasley, je pourrait vous priver de toute sortie, vous interdire les week-ends au Pré-au-lard mais ce serait injuste. Vous devrez juste vous habituer à être suivit. »
Le silence retomba dans la pièce.
« Il n'y avait aucune raison à l'attaque d'hier, n'est-ce pas? Il ne faisait ça que pour s'amuser. » Hermione avait le regard fixé sur ses genoux, Ginny s'assit aux côtés d'Harry regardant impuissante la conversation se dérouler.
« J'en ai bien peur, Melle Granger. Et cela n'augure rien de bon. Soyez prudent, je vous en prie. La vie à trop d'importance pour qu'on la perde à cause d'un caprice. » Il lisait encore son esprit, elle pensait déjà à un moyen de contourner ses ordres pour pouvoir transplaner. Le directeur fit apparaître cinq tasses de thé, il saisit la sienne, un léger sourire au lèvres. Il regarda à nouveau la porte de sa chambre et essuya les traces de lait qui tachaient sa barbe.
« à propos excusez-moi pour ma tenue. J'ai eu une nuit assez mouvementé. »
Comme pour confirmer ses dires des pleurs se firent à nouveau entendre, résigné Dumbledore se leva et disparut sans un mot dans sa chambre. Les quatre jeunes griffondors échangèrent des regards, se demandant si ils devaient se retirer ou attendre le retour de leur directeur. Ils n'attendirent pas longtemps avant de le voir revenir un bébé en pleurs au creux de son bras tenant de sa main libre un biberon à moitié vide. Ginny et Hermione se précipitèrent vers lui pour pouvoir l'admirer, Harry et Ron au contraire reculèrent d'un pas.
« Qui est-il? » Hermione semblait si fasciné par ce petit être que le professeur Dumbledore lui donna sans ménagement.
« J'ignore son nom, il m'a été confié hier. J'attends des nouvelles de Mme Pomfresch qui lui cherche une famille d'accueil. » à ses mots Harry s'approcha.
« Il est orphelin? » Il ne savait ce que représentait une enfance sans amour et savoir que ce bébé ne connaîtrait jamais ses parents lui déchira le cœur.
Dumbledore qui passait le biberon à Hermione pour qu'elle nourrisse le petit brailleur releva la tête et répondit à Harry.
« Il est le seul survivant du massacre. » Harry posa pour la première fois son regard sur l'enfant, il avait la peau rosé des êtres qui n'avait pas plus d'un an, un léger duvet d'un roux flamboyant recouvrait son crane mais ce qui fascina Harry fut son regard émeraude si semblable au sien.
« Cela voudrait dire qu'il est moldu. » Ginny prit l'enfant des bras d'Hermione et tenta de le calmer. Hermione soulagé du poids de ce petit corps gigotant reprit part à la conversation.
« C'est impossible, il ne pourrait pas se trouver ici. Poudlard est impénétrable pour les moldus même si ils sont aussi innocent que ce nouveau-né. »
« Vous avez raison, il était prédestiné à venir ici. Il a juste eu une décennie d'avance. Il aurait du vivre dans son monde, avec des parents aimant et à l'age de onze ans, il aurait reçu une lettre qui aurait changé sa vie. » Le professeur Dumbledore se rassit dans son fauteuil et regarda Ginny essayait de nourrir l'enfant.
« C'est ça qui l'a sauvé? La magie? » demanda Harry, tout en se penchant au dessus de l'épaule de Ginny pour mieux voir l'enfant.
« En quelque sorte... Il a eu beaucoup de chance aussi. » Ginny qui ne parvenait pas à calmer l'enfant le plaça dans les bras d'Harry. Maladroit, il tenta de mieux le positionner aux creux de ses bras mais il continuait à gesticulait et à hurler.
« Je ne suis pas très doué, tu devrais le reprendre Gin. »
« Tu n'y es pour rien, il est propre, repus mais il refuse de s'endormir. J'ai essayé tout ce que je pouvais à part les sortilèges, je me refuse à enchanter un si petit enfant, je pourrais lui faire du mal. Je n'ai pas dormi de la nuit. » Il regarda Harry tendu et raide, face à la fragilité de ce petit être.
« Je voudrais que vous vous en occupiez pour la matinée, j'ai certaines obligations et ... »
« Mais professeur, nous avons court de potion ce matin. » le coupa Hermione.
« Et moi deux heures de métamorphose. » surenchérit Ginny, elle regarda sa montre. « D'ailleurs si nous ne voulons pas être en retard il vaudrait mieux y aller. »
Harry qui venait de remarquer le Ron silencieux au fond de la pièce se dirigea vers lui et lui donna sans cérémonie le bébé.
« En effet Melle Weasley, il vaut mieux ne pas endurer le courroux du professeur McGonagall. » Dumbledore sirotait son thé. « Mais le cour de potion est annulé aujourd'hui, vous avez donc tout le temps pour vous occuper de notre nouvel invité. »
Ginny après un au revoir retentissant sortie de la pièce non sans un dernier baiser à Harry.
Ron ne savait pas comment porter un bébé, il regardait effrayé son petit visage rougit par les cris. Indécis de la position à adopter, il bascula finalement l'enfant en position debout le retenant sous les fesses, sa tête lovée contre son cou. Les cris s'apaisèrent presque immédiatement, seul quelques gémissements se faisait encore entendre de temps en temps.
« Nous avons un gagnant. Je vois que vous vous débrouillerait à merveille avec ce bout de chou. » Dumbledore sortit de derrière son bureau un sac emplis de couches, biberons et layettes. « Mme Pomfresch m'a donné ça pour s'occuper de lui, vous pouvez retourner dans votre salle commune. »
Harry sans enthousiasme prit l'énorme sac, Ron continuait à bercer le bébé encore un peu maladroitement. Hermione ramassa le biberon que Ginny avait abandonné sur la table.
« Au revoir, professeur. » dirent-ils en cœur en se tournant vers la porte.
« Au revoir et encore merci. »
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La salle commune était vide et paisible. Un feu de cheminée réchauffait la pièce. Hermione lisait tranquillement assise au bout d'un canapé, les jambes de Ron posées lourdement sur ses genoux. Le bébé dormait profondément, allongé sur le ventre de Ron, il semblait apaisé par la grande main maladroite qui reposait sur son dos. Ron lui même était perdu dans le pays des songes, sa respiration lente berçant le nouveau-né.
Hermione leva la tête et sourit au spectacle qui s'offrait à elle, ils étaient adorable comme l'avait fait remarquer quelques minutes plus tôt une Parvati extasié. Elle se pencha vers la petite tête rousse, en faisant attention de ne pas déranger Ron en bougeant ses mollets et caressa le doux duvet qui recouvrait son crane. Elle ne pouvait s'empêcher de sentir son cœur se serrer à la pensée de ce petit être si fragile maintenant seul au monde. Le portrait s'ouvrit pour laisser entrer un Harry encore plus décoiffé qu'à son habitude, il portait un plateau remplis de victuailles.
« Il dort. » Il semblait soulagé de ne plus à avoir subir les cris incessant. Hermione se releva avant de lui répondre.
« Oui et pas grâce à toi. » Comme pour s'excuser, il tendit un sandwich au poulet à sa meilleure amie.
« Je suis pas très doué et puis il fallait bien nourrir les troupes. À propos, nous sommes dispensé de cours cet après-midi, ces nouveaux parents arriveront ce soir. » Hermione regarda à nouveau les deux garçons et posa sa main au dessus de celle de Ron. Harry un sourire attendrit aux lèvres se servit un jus de citrouille.
« Vous êtes mignon. » Il n'avait pas eu vraiment envie de parler mais le spectacle était si paisible qu'il n'avait pu s'en empêcher. Elle se redressa et mordit dan son sandwich, les joues un peu rouge.
« Ginny va bien? »
« Parfaitement bien. » Il arborait un immense sourire, Hermione n'aurait jamais pu être plus reconnaissante envers quelqu'un qu'elle l'était à ce moment envers Ginny.
« Je vois ça et où.... »
« Heh!! On mange sans moi! » Le mouvement brusque de Ron qui se redressait réveilla le bébé.
« Merde! »
« Ron! »
« ça va, je sais. Donne-moi à manger, s'il-te-plait. » Il se rassit complètement, d'une main il calla le bébé contre le coussin du bras du canapé en le soutenant et de l'autre attrapa un sandwich au bacon. Il regarda l'enfant qui le dévisageait avec de grand yeux vert presque dérangeant.
« T'en veux un peu? » Comme si le bébé comprenait, il commença à rire doucement et essaya d'attraper un bout de pain.
« Ron, soit sérieux un peu, il est trop jeune pour ça. »
« Si t'es si forte en bébé pourquoi est ce qu'il pleure chaque fois que tu t'approches. »
« Je crois juste qu'il te préfère et je ne peux pas vraiment lui en vouloir. Je ne savais pas que tu étais doué avec les bébés. »
« Moi, non plus. Mais j'aime assez par exemple son odeur. J'avais jamais remarqué mais ça sent drôlement bon un bébé et puis quand ça pleure pas, il est assez marrant. Des nouvelles de ses futurs parents? » Pour la première fois depuis qu'il s'était réveillé, il regarda Harry.
« Ils seront là ce soir. » Un silence s'installa bientôt remplacé par les cris perçant de l'enfant. Ron se pencha vers lui avant d'esquisser une grimace.
« Code rouge, par ici. Code rouge. »
« Pas moi, je m'y suis collé la dernière fois. Pourquoi Harry n'aiderai pas un peu. »
« De quoi parlez-vous? »
« Corvée de caca. »
« Non!!! »
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« Alors tu as du changer le bébé? » Le professeur Lupin regardait amusé Harry qui lui ne quittait pas des yeux les étoiles. Le ciel était magnifique, sans nuage, d'un noir d'encre taché d'un jaune d'or.
« Oui mais le problème n'est pas vraiment là. »
« Quel est le problème alors? »
« En voyant le bébé, je me suis demandé que deviendra t-il? Je sais que normalement il va trouver de merveilleux parents, qu'il viendra à Poudlard et qu'il sera soit capitaine de l'équipe de quidditch, soit préfet, soit aussi farceur que Fred et George ou peut être même les trois à la fois. Et puis je me suis dit et si il n'y avait plus de Poudlard, si Voldemort détruisait tout, si on perdait que deviendrait t-il? »
« On ne le saura jamais parce qu'on va gagner. » Il regarda Rémus un sourire triste aux lèvres.
«Je me suis mis à penser à l'avenir. ..» Il retourna aux étoiles, il était plus de minuit passé mais il ne pouvait se résoudre à redescendre dans son dortoir. Il ne désobéissait pas au directeur, Lupin l'accompagnait et l'écoutait, patient.
« Harry, je n'ai cru avoir un avenir pas un seul jour depuis que je me suis fait mordre et puis il y a eu ton père, Sirius. Ils m'ont prouvé que je valais quelque chose alors je me suis mit à aimer le présent sans me soucier du passé, sans m'inquiéter pour l'avenir. »
« Et puis il y a Tonks, n'est ce pas professeur? » Les deux hommes se tournèrent vers la porte de la tour est du château qui laissa apparaître un grand rouquin.
« J'éviterai ce genre de remarque si j'était toi Ron. » » Il s'assit à côté de son ami pour éviter le regard meurtrier de son ancien professeur.
« Je vous dérange pas? » Il souriait, il semblait si loin de tout ce qui torturait Harry alors qu'il avait autant à craindre.
« Non Ron, ce qui m'étonne c'est que tu n'es pas caché dans un placard après plusieurs minutes de bécotage avec Hermione. » Il rougit légèrement et s'étendit sur le sol froid plaçant ses mains sous sa nuque.
« Elle torture les nouveaux parents de Ronald avec des milliers de question. » Ils regardèrent Rémus se lever et rentrer à l'abri dans le château. Il resterait certainement derrière la porte jusqu'à ce qu'ils iraient se coucher. Harry s'allongea à son tour, dans l'exacte position de Ron.
« Ronald? »
« Il dormait avec moi quand ils sont arrivé et... Enfin.... Il ont trouvé ça mignon vu qu'on avait les cheveux roux et qu'on s'entendait plutôt bien.... Le pauvre il va me maudire jusqu'à la fin de sa vie pour ce nom horrible. » Ils restèrent silencieux pendant plusieurs minutes avant que Ron ne reprenne la parole.
« Il va me manquer, c'est stupide mais il était assez drôle et ....Ne rit pas mais je commence à penser que se serait chouette d'en avoir un à moi, peut-être même deux. »
« Tu vas en avoir une tribu si Hermione et toi vous continuez ça. Et Ron, ce n'est pas bizarre, j'en voudrait bien aussi plus tard. »
« Avec ma sœur? »
« Si tout va bien, oui. »
Une étoile filante traversa le ciel, ils fermèrent les yeux et firent un vœux. Ils ne remarquèrent pas la fine silhouette arriver avant qu'elle ne s'installe entre eux. Hermione posa sa tête sur l'épaule de Ron, se blottissant contre lui.
« Il est parti, ce seront de bons parents. » Ron enfouit son nez dans sa chevelure, embrassant au passage sa tempe.
« C'est si beau ici, le rectangle là bas, c'est la constellation d'Orion et cette étoile qui brille si fort, au nord d'Orion et à l'est de Persée, elle s'appelle Capella du rocher. Et dire que dans quelques semaines, on ne la verra pratiquement plus par contre il y aura par ici trois étoiles en triangles, Arcturus du Bouvier, Spica de la Vierge et Régulus du Lion. » Ron amusé ne dit rien mais Harry ne put s'empêcher de s'esclaffer.
« Tu es surprenante, j'ai beau te connaître depuis bientôt six ans ton intelligence m'impressionnera toujours. »
« C'est juste que j'écoute un peu plus que vous en cour! »
« Ne l'écoute pas, de toute façon c'est pour ça qu'on t'aime. » Il frotta son nez contre le sien, elle sourit et se détacha de lui pour s'approcher un peu d'Harry. Elle entrelaça ses doigts à ceux de Ron et en fit de même à ceux d'Harry.
« Hermione, toi qui sais absolument tout. Comment tout ça va finir? » Il n'avait pas besoin de s'expliquer, l'attaque de la nuit restait en permanence dans leur esprit.
« Je ne sais pas. »
« Répète ça un peu. » Elle frappa légèrement le bras de Ron avant de reprendre sa main.
« Mais j'aime beaucoup les contes de fée où le bien l'emporte toujours sur le mal et où l'amour peux tout vaincre. »
Entendre Hermione prononcé des paroles si rêveuses, si optimistes presque enfantines soulagea immédiatement Harry. .Elle si pragmatique gardait l'espoir d'un monde nouveau, ce qu'elle ignorait c'est que son destin était entre les mains de l'adolescent à ses côté qu'elle essayait de réconforter. Il serra un peu plus les fins doigts de sa meilleure amie, se pencha vers elle et l'embrassa doucement sur la joue.
« Merci, petite sœur. » Il se leva, échangea un regard avec Ron et entra dans le château pour les laisser profiter de ce ciel extrêmement romantique. Il ne put retenir un rire joyeux lorsqu'il entendit Ron demander:
« Que vienne faire les fées dans la conversation, elle sont petites, mauvaises et mesquines, elles ne nous aiderons jamais à gagner. »
fin du chapitre
eh bien niveau style ça change quand meme pas mal. En bien j'espere . la semaine prochaine un très bon chapitre bien que toujours pas R mais bon tout vient a point a qui sait attendre et je ne crois franchement pas que vous aller être déçu car après ce chapitre un peu triste nos trois héros vous reprendre du poil de la bête et la bonne humeur reviendra ,sans parler de l'histoire qui avance encore et toujours (a tout petit pas) chut..... je n'en dit pas plus a la semaine prochaine et d'ici la porter vous bien . bisou
Billy et Menssa
