Réponse aux review :
Selphie451 : Depuis le temps qu'on dit que ça vas bouger il était tant, mais si tu était surprise c'est encore mieux. Merci et gros bisou.
Pascale1980 : c'est sur que pour te détendre c'était pas le chapitre idéal je suis très heureux que cela t'ai plus malgré la déception de ne pas avoir un petit chapitre tout mignon. Merci pour tout ces compliment bisou et a la prochaine.
Cecile rogue : je te remercie d'avoir tout compris parce que moi même en relisant sur certain truc j'avait des doutes. Menssa a consenti a te donner raison pour rogue mais bon tu me permettra (étant un garçon) de ne pas être sensible a son charme fou. Un conseil profite vraiment bien de ta terminal S parce que ce sont de vrai vacances. Si j'était encore en terminal je pourrai publier 1 chapitre par jour (en écrivant pendant tout les cour). Bisou bisou vive ron et Hermione vive rogounet et toi, vive nous.
Virg05 : ça a du lui faire tout drôle à Mc go elle a même pas su répondre. Merci pour tes review SUPER EXTRA MEGA GIGA GENIALE et gros bisou.
Ruperforever : moi aussi je vois trop bien la scène dans ma tête , je la voyait même tellement bien que j'ai bien failli ne jamais savoir la retranscrire par écrit. Enfin d'après ta review j'ai plutôt bien réussi. bisou et bien sur vive ron et Hermione
JeCyMa : ça c'est de la review on a rarement eu autant de compliment dans la même phrase alors une gigantesque merci pour toi qui nous a fait énormément plaisir. Enorme bisou a toi et a très bientôt j'espère.
Benelie : merci pour le compliment mais n'exagère rien je suis sur que c'est aussi a ta porter la suite la voilà toi message à été entendu. Bisou et a la semaine prochaine
V1v1 : vu les scène d'action incompréhensible de la fin de l'ordre du phœnix je suis pas sur que se soit un compliment (enfin c'est moi avis l'action c'est pas vraiment son fort a JK) mais être comparer a se magnifique auteur ça fait toujours énormément plaisir. Pour ce qui est de notre orientation je te promet que l'on y pensera si on loupe notre année lol bisou bisou et a la prochaine
Samantha dreamangel : c'est vrai que le coté Harry seul contre tous nous gonfle par contre pour ce qui est de la fin je les déjà écrite et je te dirai absolument rien merci pour ta review bisou et a bientôt.
Juju : et bien le voilà il revient merci et gros bisou
Iliv inParis : on garde la meilleur pour la fin c'est vraiment impressionnant comme review mais franchement je suis dans l'incapacité total de tenir le rythme au niveau des réponses. Je suis bien content que tu ai aimé ce chapitre parce que j'attendant depuis longtemps qu'il soit publier pour avoir vos impression . toute les réponse que tu attend arrive dans ce chapitre un peu triste mais qui finie bien (surtout pour qqun comme toi si tu vois ce que je veux dire ;-)) ne t'inquiète pas pour lupin pour nous le maraudeur est sacrée comme le sont ron et hermione. Bon je peut pas trop discute sur le charme et le sex apeal des différant fantasme féminin vivant évoluant dans le monde sorcier alors je vais te laisser au chapitre . gros bisou a toi a très bientôt.
Lisez tous « price of love » et « plus qu'un souvenir » de Iliv inParisDisclaimer : tous les personnages, les lieux et l'univers de cette fic appartient à J.K.Rowling
Après la bataille
Il ne voyait rien, les larmes obscurcissaient sa vue. Il ferma les yeux et essuya la traînée d'eau qui souillait sa joue. L'aube rosée était affadit par le lourd brouillard des premières heures du jours, ce spectacle si paisible ne lui inspirait que de l'indifférence. Il avait été le premier à se lever à l'infirmerie, seul dans le noir, effrayé par les cris d'agonie des autres occupants. Apparemment il avait vidé son corps de son pouvoir pour effectuer le sort utilisant son feu intérieur pour produire le soleil artificiel qui les avait mené à la victoire, il n'arrivait plus à produire la moindre flammes ce qui lui avait permis de conserver ses réserves d'énergies. Le professeur Dumbledore lui avait assuré que son pouvoir reviendrai mais il doutait de pouvoir un jour ressentir la chaleur. Il aurait voulu rester au chevet d'Hermione ou d'Harry mais ils avaient besoin de tout les bras valides ici, sur l'ancien champs de bataille qu'était Pré au lard.
Il ne sentait rien ni le vent léger qui soufflait dans son dos, ni la colère qui aurait du l'emplir devant un si grand massacre. La victoire avait un goût bien amère, il ne voulait même pas imaginer quel serait l'état des rues commerçante si il avait s'agit d'une défaite. Il avait passé les premières heures du jour à recenser les élèves qui étaient parvenu à se réfugier au château, beaucoup manquait à l'appel. Griffondors semblait avoir été épargné seule Parvati était dans un état critique mais Mme Pomfresch était confiante, les pouffsouffles avaient été plus marqué Susan Habbot était porté disparut et un petit groupe de troisième années avaient subit le doloris, quand au Serdaigle, Michael Corner avait été retrouvé dans une ruelle entouré de tas de cendre, seul vestige de ses meurtriers. Il ne connaissait pas les dégâts parmi les Serpentards, Draco et Pansy étant encore parfaitement sur pied ils avaient accepté de s'occuper de leur propre maison.
Sans même y réfléchir à deux fois, il avait endossé toutes ses responsabilités de préfets, il acceptait chaque taches même les plus ingrates. Il se baissa pour soulever le corps inerte d'une aurore, ses yeux étaient encore ouverts, figés dans la mort, elle était si jeune. Il lui ferma les yeux et l'amena au professeur McGonagall qui l'identifia à l'aide des fichiers du ministère. Il la recouvra du drap blanc qui l'attendait dans l'énorme calèche tirée par un Sombrals, il pouvait les voir à présent, les derniers lambeaux de son enfance piétinés par leur lourds sabots. Il ne remarqua pas le regard protecteur de son chef de maison alors qu'il déposait ce nouveau corps à côté des autres, il présenta son visage au soleil mais rien ne semblait pouvoir réchauffer son âme.
« Mr Weasley, vous devriez aller vous reposer. Je suis sure que Melle Granger voudrait vous voir à son chevet à son réveil. » Il regarda au loin, repoussant toute idée d'une Hermione gisant sur un lit, il préférait rester occupé.
« Elle voudrait être ici pour aider, le moindre que je puisse faire, c'est le faire à sa place. »
Il se demandait pourquoi lui seul avait ouvert les yeux, peut-être pour le punir de son insouciance, de son inconscience face à la violence. Il avança de plusieurs pâté de maison, arrivant aux abord de la petite ville. Il rejoignit un groupe d'élèves dirigé par Neville qui essayait de soulever la dépouille d'un géant. Il avait tué cet être vivant et son crime n'était pas moins grave malgré l'inhumanité de sa victime. Il avait à peine hésité, il s'agissait de les sauver, il n'avait pas vraiment réfléchit, il avait agit comme à son habitude. Les Wingardium leviosa soulevèrent l'énorme masse pour dévoiler un autre cadavre drapé de noir. Il l'attira à lui, baissa le capuchon qui cachait son visage, une larme tomba sur sa joue...Il avait même oublié qu'il pleurait, rien n'avait plus d'importance.
« Laisse moi faire! » Luna paraissait étrangement lucide, cette pensée plus que tout le rendit triste.
« C'est bon, je fais ça depuis des heures. »
Il traîna le mangemort vers le centre ville. Le professeur Rogue attendait un long parchemin et une plume d'aigle à la main, il avait la jambe bandé, un dragon l'avait brûlé alors qu'il essayait de sauver son dresseur. Le maître des potions n'avait jamais semblé aussi triste, il s'était battu vaillamment mais il n'avait pu sauver le professeur Sinistra qu'il avait vu tomber sous ses yeux alors qu'il se traînait jusqu'à elle. Ron déposa le corps à ses pieds, il jeta un coup d'œil au visage du mort, se baissa pour arracher la manche de la robe élimé qui cachait la marque des ténèbres, écrit un nom sur sa liste et passa à un autre corps.
Les deux camps se mélangeaient dans la mort, il aurait était incapable de différencier les bons, des mauvais, la mort enlevait toutes traces pour ne laisser que la peur. Un autre drap, un autre nom, un autre mort, certains anonyme à jamais, portés disparut...Il ne comptait plus les victimes, il n'essayait même plus de reconnaître leur nom, il frissonna. Les trois balais s'était transformé en mouroir, les combattants s'alignait sur le sol, les uns drapé de blanc, les autres de noir. Certaines familles arrivaient déjà pour pleurer leur perte. Il pouvait ressentir leur douleur dans le fond de son cœur, il se refusait à s'imaginer à leur place, agrippant un corps aimé. Une vieille femme déposa une amulette auprès du corps d'un jeune homme, elle murmura quelques mots avant de baiser ses lèvres avec révérence comme pour recueillir son dernier souffle. La bière au beurre était bien loin, les rires des enfants également, il faudrait attendre un long moment avant de pouvoir revivre une joyeuse sortie au pré-au-lard et la seule lumière vivante qui brilleraient dans ses rues serait celle de l'énorme bûcher funéraire.
Il ne regrettait rien, il avait protégé les êtres qu'il aimait mais il n'était pas préparé au conséquence d'un combat. Le directeur avait bien essayé de le maintenir dans son lit, de le laisser hors du désastre mais les cris des blessé étaient encore plus insupportable. De plus Poudlard avait besoin de lui, d'eux, des survivants, ils devaient faire disparaître les preuves, se relever, oublier jusqu'au prochain combat. La guerre avait commencé.
Des dizaines de voix tonitruantes crevèrent le silence, le ministre donnait une interview au bout de la rue, il ne réussirait pas à expliquer une telle bévue au grand public, il ne pouvait avouer que des élèves étaient responsable de la victoire. Il serait sans aucun doute renvoyé, il avait fallu des dizaines de vie pour que les sorciers réalisent l'incompétence de leur dirigeant, peut-être tout ceci avait une raison après tout.
Il essaya de réchauffer son corps mais il se sentait vide, vide de magie, d'espoir, d'avenir...Il marchait dans les rues qui s'animaient, certaines vitrines étaient déjà réparé, il ne restait presque plus aucune trace de leur bataille. Il avait suffit de quelques coups de baguette pour faire disparaître l'horreur d'un combat mais la meurtrissure dans son cœur serait plus difficile à guérir.
Il ne la vit pas arriver, elle glissa ses doigts dans les siens et se serra contre lui. Hermione essuya ses larmes embrassant ses joues, son cou, sa bouche lui apportant la chaleur qu'il recherchait depuis des heures. En un instant les visions de mort cessèrent de le hanter, plus rien n'existait à part ce petit corps pressé contre lui, il savait qu'il restait de nombreux morts à identifier, des maison à reconstruire, le bonheur à redécouvrir mais il ne s'en souciait plus, elle était là, vivante. Elle représentait tout ce qui pouvait encore avoir de bien sur cette terre, elle lui rappelait que Fred dormait tranquillement dans un des lits de l'infirmerie, George à ses côtés récupérant leur force après s'être si bien battu. Elle portait avec elle la douceur de Ginny qui devait caresser doucement les cheveux de son meilleur ami pour essayer de le consoler...
Ils restaient debout au milieu de la rue principale, il ne se souciait pas des gens qui marchaient autour s'activant à leur taches respectives, personne ne leur parla mais tous contemplèrent le couple enlacé, symbole d'un futur meilleur.
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Ginny avait du mal à respirer, l'odeur nauséabonde des corps qui brûlaient lui piquaient les yeux mais elle n'était pas la cause de ses larmes. Elle essuya ses yeux, se sentant ridicule de sa tristesse alors qu'elle n'avait rien vraiment perdu. Les hautes flammes rouges semblait indécemment vivante, tout comme ce soleil étincelant, rien ne devrait être heureux un jour de deuil. Elle ignorait le nombres de bûchers présent sur la colline, la plupart des familles des victimes avaient préférés faire leur adieux près du lieu du massacre.
Elle écoutait à peine la voix triste du professeur Dumbledore, elle aurait voulu qu'Harry soit à ses côtés pour la soutenir face à tant de désespoir, elle arrivait à peine à regarder les parents des ses anciens camarades qui pleuraient la perte de leur enfant. Une part au fond d'elle était heureuse qu'Harry ne voit rien des conséquence du combat, il était à l'abri dans son lit, jamais il ne verrait les visages tordus de douleurs, il n'avait pas eu à endurer les cris de souffrances qui résonnaient dans l'infirmerie. Ceux qui étaient destinés à survivre étaient hors de danger, les autres étaient en train de partir en fumée.
Sa mère était repartit le matin même après que Fred soit sortit de son lit, elle ne voulait pas s'imaginer à la place de ses mères qui ne pourraient plus jamais serrer contre elle leur enfant. Son père vivait au ministère depuis six jours, depuis l'attaque, rien n'allait plus chaque départements étaient secoués par la violence de l'affrontement, les journaux cessaient à peine de publier des photos de corps mutilés, d'un pré-au-lard dévasté.
Elle s'approcha d'un des bûchers, le feu brûlait presque son visage mais elle se sentait obligé de lui rendre un dernier hommage. Michael, il avait été son premier petit-ami, elle l'avait embrassé, elle avait rougit quand il lui prenait la main. Elle n'avait pas peur de la mort, pas pour elle, elle craignait plus de perdre quelqu'un qui lui était proche, elle releva la tête et croisa le regard de Cho Chang, elle était en pleurs. La guerre avait été cruelle avec elle, après Cédric, Michael lui était enlevé.
Elle s'éloigna respectant une douleur qu'elle espérait ne jamais comprendre, elle se dirigea vers le haut de la colline, embrassant du regard la totalité des funérailles. Certains lit mortuaires étaient déjà éteint, d'autres, ceux des personnes non identifié pour la plupart des mangemorts fumaient encore gaiement. Le corps d'Hannah devait certainement s'y trouver, aucun cadavre ne correspondait à son signalement mais de nombreux corps avait été défiguré par des sorts de lacération, elle avait dû subir un sort immonde, seul son uniforme avait été retrouvé dans l'allée principale du village.
Elle sentit une main puissante s'abattre sur son épaule dans un geste de réconfort, elle n'avait pas besoin de soulever la tête pour reconnaître Charlie, elle sourit légèrement se sentant protégé comme lorsqu'elle était petite fille et qu'elle se réveillait d'un cauchemar, il venait la rassurer. Ils avaient alertés rapidement le château de l'attaque, elle savait que cela aurait pu être bien pire et qu'une défaite les aurait plongé dans une période d'horreur. Ils avaient gagné un répit plus qu'une bataille car tant de morts ne pouvait être considéré comme une victoire.
Ils ne parlèrent pas pendant de longues minutes, elle s'appuya contre son frère qui lui caressait doucement les cheveux.
« Tout ira mieux maintenant. » Il parlait d'une voix grave et elle devinait des larmes contenues au timbre de sa voix.
« Oui, jusqu'au prochain combat. Je ne suis plus une petite fille, je peux faire face à la réalité. » Ils regardaient au loin, son regard s'attarda sur la longue silhouette de Ron qui enlaçait Hermione et admirait tristement les hautes flammes.
« Je l'admire. » Son sourire s'élargit aux paroles de son frère, lui aussi devait regarder le couple enlacé. « Je reconnaît à peine mon petit frère, il a été là pour tout le monde, il ne s'est pas arrêté depuis qu'il s'est réveillé de son comas magique. »
« Moi, c'est Hermione que j'admire, Ron n'aurait pas fait surface aussi vite sans elle, elle a tout laissé de côté pour le soutenir. J'ai peur de la réaction d'Harry lorsqu'il se réveillera, il est si imprévisible. »
« Au moins il n'aura pas vu tout ça, les morts ne resteront qu'une longues listes de nom publié dans un journal. C'est ce qui a choqué Ron, il ne réfléchit aux conséquences, Hermione et toi vous y êtes préparé. » Elle se retourna vers lui et plongea dans ses yeux cristallin si semblable au sien, juste un peu plus vieux et un peu moins innocent.
« Tu sais mieux que quiconque qu'on ne peux pas se préparer à ça et je n'ai pas été celle qui a fermé les yeux des mourants, moi j'ai soignés les survivants. »
Le professeur Dumbledore finit son discourt, des paroles d'espoir et d'encouragement, il fallait tourner la page, se servir de leur erreurs pour avancer. Elle n'avait plus grand chose à faire ici, elle devait rentrer s'asseoir dans ce qui était devenu son fauteuil au chevet d'Harry et attendre. Attendre qu'il se réveille et voir comment le survivant prendrait le fait d'avoir ôté la vie.
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Quand Harry ré ouvrit les yeux , la lumière l'agressa au point qu'il croyait être allonger à deux pas du soleil . Peu à peu l'hostilité de l'endroit où il se trouvait se dissipa, l'odeur des fleurs fraîchement coupées lui parvint ainsi que la mélodie des quelques oiseaux qu'il pouvait entendre siffler par la fenêtre ouverte par laquelle s'engouffrait le vent frais qui caressait sa peau. Ses yeux depuis trop longtemps clos s'habituaient doucement à la lumière blanche du soleil qui envahissait l'infirmerie où se dessinait de plus en plus clairement les silhouettes endormies d'autres blessés qu 'il n'arrivait pas encore à identifier.
Il chercha en vain ses deux meilleurs amis, Ginny dormait sur un fauteuil dans un coin de la pièce. Tout était étrangement silencieux, il s'installa plus confortablement contre les coussins et profita de sa solitude pour faire le point sur le flot de pensée qui encombrait sa tête .
Quelques aient été les pertes plus rien ne serai comme avant. Non seulement le sanctuaire de paix qu'était jusqu'à présent Poudlard avait faillit être profané mais surtout , lui aussi bien que ces deux compagnon avez passé sans même s'en rendre compte la barrière invisible qui en temps de guerre sépare l'innocent du meurtrier . Oui il avait du tuer, tuer pour ne pas mourir , tuer pour que personne d'autre ne meurent et cette réalité affreuse frappa soudain l'esprit du survivant. Pendant des mois et des mois, les mots de cette prophétie l'avaient tourmenté en lui imposant le choix de tuer ou d'être tuer mais maintenant il s'avait que ce que cette prophétie lui proposait n'était pas un choix , ni même une alternative. La pensée même de pouvoir mourir étant inconcevable , se défendre de toute ses forces devenait un impératif auquel personne ne pouvait déroger. Peu importait la pureté de son âme, peu importait sa volonté que cela n'arrive jamais , face à la mort chacun était poussé vers une issue qui le menait à sa propre survie où à celle d'un autre. Aujourd'hui il était meurtrier mais il n'en avait pas honte , il en éprouvait du remord, peut être un peu de dégoût , mais surtout pas de honte.
Entre mourir ou tuer, il avait fait son choix. Sans le savoir Voldemort venait de lui être d'une grande aide, il savait qu'il ne tremblerai pas devant Bellatrix, que rien ne pourrait retenir sa main comme il l'avait fait tant d'année auparavant face à ce rat. Il savait rien des résultats du combats mais ils se doutaient qu'ils avaient gagné, après avoir tué les vampires, ils ne restaient plus vraiment d'assaillant. Il se tourna vers la fenêtre, surprit de trouver un soleil aussi radieux et chaud. Tout les autres occupants de l'infirmerie étaient occupés, certains lisaient, d'autres discutaient doucement avec leurs amis.
Il ne s'inquiétait pas pour ses amis, ils s'étaient évanouit ensemble, ils avaient donc du être retrouvé ensemble. Et si il était arrivé quelque chose à Ron ou Hermione, Ginny ne semblerait pas si paisible dans son sommeil, aucune traces de larmes ne rougissait ses yeux, en fait elle arborait un petit sourire heureux. Un geste si incongru si tôt après un combat meurtrier le surprit mais le rassura néanmoins. Il tourna la tête vers la table auprès de son lit, il y avait de nombreux bonbons, quelques livres, et des dizaines de bouteilles de potions qui attendait d'être utilisé. Il se sentait reposé, il n'avait pas une courbature dans son corps, il savait qu'il aurait un peu de mal à marcher mais il avait juste l'impression d'avoir dormi trop longtemps.
Certaines scènes particulièrement sanglante lui revenait en mémoire, l'horreur des combats n'avait pas eu le temps de s'imprégner en lui, il n'en garderai presque aucun souvenir. Il se redressa et saisit la première carte qu'il put attraper.
Bien joué Potter! Tu ferais bien de te réveiller où Ron va manger toutes tes chocogrenouilles! Dean.
Ron était donc debout et en bonne santé, il ouvrit la carte pour en lire l'intérieur. La carte se mit à chanter d'une voix tonitruante l'hymne de Poudlard, ce qui eut pour effet de le faire sursauter et de réveiller Ginny.
« Harry! » Il n'eut pas vraiment le temps de répondre avant qu'elle ne s'abatte contre lui. « Je commençais à désespérer, c'est à croire que tu as été le seul à jeter le sort quand je pense que Ron s'est presque réveillé immédiatement. »
« Qu'est ce qui s'est passé? On a gagné? Tout le monde va bien? » Il pâlit alors qu'un voile de tristesse recouvrit les yeux bleu de Ginny.
« Quoi? Qu'est ce qui ne va pas? »
« C'est assez long à expliquer... »
« Gin! »
« On a gagné, enfin si on peux appeler ça gagner. Ron et Hermione ne sont pas blessé, en fait tout les griffondors vont bien. Parvati est sortie hier de l'hôpital. Hannah est probablement morte, Michael l'est aussi. »
« Gin, je suis désolé... » Elle leva la main pour l'arrêter.
« Laisse moi finir. Professeur Sinistra y a laissé sa vie. Je crois que tu es au courant pour les autres, d'après Hermione tu as vu tomber Zacharie et tu as tués... Elle pris une profonde inspiration avant de continuer. « il y a quarante-sept aurors morts au combat. La cérémonie funéraire a été célébré, il y a déjà trois jours, Dumbledore a dit quelques mots, ... Vous avez repoussé les mangemorts, ils ont eu de nombreuses pertes. Pas d'autres nouvelles depuis, la sécurité a été renforcé. Toute la famille va bien, Lupin va bien, tonks a eu une blessure sur le visage mais elle a déjà cicatrisé. Le professeur Dumbledore est à Londres, le ministère est sans dessus-dessous, ils n'arrivent pas à refaire surface... » Harry la regardait les yeux grands ouverts, il essayait de prendre en compte toutes les nouvelles informations, il avait tressaillit à l'annonce de tout les morts mais au lieu de la culpabilité habituelle, il ne ressentait que de la colère, nourrissant son besoin de vengeance. Il n'était pour rien dans tout ses morts seul Voldemort s'acharnait à vouloir sa perte.
« Depuis combien de temps je suis inconscient exactement? Et où sont Ron et Hermione? »
Ginny s'assit à ses côtés, tourna son regard vers la fenêtre et sourit à la vue d'un bébé hiboux qui voletait près de la vitre.
« ça fais neuf jours que le combat a eu lieu. Je ne m'inquiétais pas trop, Mme Pomfresch savait que tu mettrais du temps à te réveiller. Quand à Ron et Hermione, je les voit le soir quand ils viennent te rendre visite, ils se sont occupé de beaucoup de chose quand tout allait mal. Tu as de la chance de te réveiller maintenant, tout a disparut, tout est finit, enfin...pour l'instant. »
Elle se pencha pour l'embrasser. Après quelques instants il se recula et plongea dans ses yeux. Il comprit immédiatement derrière son regard ce qu'elle avait traversé cette dernière semaine, la peur, le tristesse, la mélancolie et l'espoir que tout redevienne comme avant.
« Harry, je ne veux pas que tu regrettes ce qui s'est passé. Je n'accepterai pas que tu te renfermes sur toi même et que tu refuses de me parler. Je suis là pour toi, toujours. Je t'aime, tu m'a terriblement manqué. »
« Je t'aime aussi Gin. Tout va s'arranger. Crois moi je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que tout ça s'arrête. »
Il la serra contre lui oubliant ses propres interrogations, sa seule pensées cohérentes était pour leur victoire, ils avaient montré qu'ils étaient près à se battre. Il se sentait fort et sur de son pouvoir à présent, il traquerait Bellatrix et vengerait son parrain. Ensuite il affronterait son destin quand il voudra se présenter à lui, et après il pourrait vivre.
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Elle entendait la musique entraînante qui se mêlait à la lourde respiration de Ron. Elle ne s'était jamais réellement rendu compte à quel point elle était en sécurité dans ses bras, rien ne pouvait l'atteindre ici.
Elle faisait des cauchemars, d'horribles rêves où ils ne finissaient pas par gagner. Ils commençaient à s'estomper, trois semaines après l'attaque. Elle n'avait réalisé ce qui se passait que bien après les événements, ils avaient réagit pour se protéger, rien n'avait d'importance à par leur vie. Mais après, en voyant Ron en pleurs aux côtés d'un tas de cadavre, elle s'était rendu compte l'étendus des dégâts.
Elle se blottit encore plus contre Ron, se perdant dans sa chaleur nouvellement retrouvée, aussi chaud que les flammes qui avaient pulvérisés les morts, les rendants aussi informes que les immondes créatures qu'elle avait tué. Un rire plus haut que les autres retentit dans la salle commune; le dortoir des garçons était vide, la robe de quidditch de Ron traînait au pied de son lit, il était nu collé à elle.
Tout les grifffondors faisaient la fête, ils venaient de gagner la coupe de quidditch après un match très serré contre les Serdaigles. L'école entière s'était unie pour célébrer un événement heureux et le coup de sifflet de début de match avait définitivement levé le voile de tristesse qui assombrissait ce mois d'avril. Elle se tourna vers son petit-ami et glissa ses doigts dans ses cheveux encore humide de sa douche, ils avaient toute la nuit à partager. D'un commun accord les griffondors de sixièmes années leur avait laissé l'exclusivité du dortoir comme pour les remercier de leur dévouement au court des dernières semaines.
Elle avait été sidéré par le comportement des deux hommes de sa vie, Harry ne regrettait rien, il semblait même plus hargneux et avide à se venger ce qui la poussait à reprendre activement la traduction de son livre. Ron quant à lui, avait été profondément blessé par la vision du champs de bataille dévasté, il avait eu un comportement si mature qu'il la rendait encore plus fière de lui. Elle ne s'était pas vraiment interrogé sur ses propre sentiments plus préoccupé par le bien être des autres que par le sien, et même maintenant avec du recul elle ne voyait rien à regretter à part peut être la vision fantomatiques des Sombrals à l'orée de la forêt interdite.
Elle sourit lorsqu'elle sentit les lèvres douces de Ron chatouillait son cou. Ils avaient repris une vie normale au point qu'un visiteur ignorant les événements ne devinerait pas une seconde que ses adolescents heureux qui chantaient, dansaient et s'empiffraient de friandises avait assisté à une scène de guerre. Elle offrit son corps aux caresses de plus en plus prononcé de Ron, elle sentait son sexe pressé contre elle, il murmurait des mots doux, des mots d'amour.
Ils devaient se rendre au ministère le lendemain pour recevoir une récompense spéciale et inaugurer une plaque commémorative, ils danseraient toute la nuit sur le carrelage resplendissant de la salle de bal du ministère avec pour garde une vingtaines d'aurors. Il écrasa sa bouche contre la sienne, prêt à refaire l'amour une seconde fois, prêt à se perdre en elle pour tout oublier... Il voulait rejoindre l'ordre puisqu'il avait l'âge à présent, il n'en avait pas parler avant l'attaque mais maintenant il semblait avide de tout connaître pour avoir l'illusion de contrôler quelque chose. Dumbledore refuserait, elle en était sure et elle ne pourrait jamais assez le remercier pour ça; elle voulait le garder près d'elle.
Il caressa ses seins, riant doucement contre son cou quand il la sentait frissonner. Ses grandes mains se perdirent entre ses jambes, lui donnant du plaisir, toujours plus de plaisir, elle perdait la tête, ses cris désarticulés se mêlant aux voix tonitruante des élèves qui chantaient.
Weasley est notre roi
Et il fallait bien être honnête il n'y avait pas que sur les terrains de Quidditch qu'il était le roi, il était même en pleine démonstration de son talent. Tout était exactement comme si il avait toujours fait ça, comme si il connaissait à la perfection tout les recoins de son anatomie , toute ses réactions. A chacune de ses caresses un intense courant de plaisir la traversait . Il était à présent sur elle , recouvrant entièrement son corps nu si petit face à sa carrure d'athlète. Il ne la lâchait pas de yeux et elle se perdait dans les siens. Il pénétra en elle d'abord doucement puis accéléra ces mouvements, son corps brûlant en réclamant d'avantage. Elle frissonnait contre lui inconsciente d'avoir un jour existé hors de ses bras.
à présent blottie contre lui, sa respiration calme et apaisante dans le creux de son cou, elle se demandait comment était sa vie six mois auparavant sans sa bouche, son corps, sa voix rauque qui la consolait. Leur anniverssaire était proche, la moitié d'une année, une éternité pour les jeunes de leur âge mais si peu pour eux qui voulaient passer leur vie ensemble.
"Tu veux quelque chose de particulier pour notre anniverssaire?" Elle sourit doucement alors qu'il murmurait des dizaines d'idées, les plus farfelues les unes que les autres.
"Que dirais tu d'une nuit entière seul tout les deux, Tu pourais porter mon cadeau comme ça et je passerait des heures à te couvrir de baisers..."
Elle se blottit encore un peu plus contre le corps son petite ami, pressant sa poitrine contre son torse nu et remontant une de ses longues jambes le long des siennes.
"Mon cadeau?"
"Mione....Je ne dirai rien, ne joue pas avec moi....en plus il y a plusieurs cadeaux, disons juste qu'il y en a un qui me plaira plus que les autres..." Elle glissa la main dans ses cheveux légèrement trop long.
"Et c'est quoi?" Elle savait qu'il ne résistait jamais à cette petite voix supliante.
"Des Chocogrenouilles..."
Elle n'avait pas vraiment besoin qu'il s'explique, elle pouvait déjà sentir les petite patte chocolatés sauter sur son corps avant dêtre dévoré par des lèvres rouges et pulpeuses. Son âme de jeune fille de seize ans devraient vouloir une soirée un peu plus romantique mais elle se sentait totallement femme avec lui et elle n'avait pas besoin de long discourt inutile sur son amour pour elle, il lui prouvait de mille et une façon. Elle lui avait peut être permis à surmonter le choc de tant de mort mais il avait fait bien plus en lui donnant à elle la plus belle raison de vivre.
Un peu tristounet comme chapitre mais il fallait bien surtout qu'il finie sur nos héros qui on retrouver la forme ce qui nous arrange bien pour le prochain chapitre mais bon chut vous saurai bien la semaine prochaine. Comme d'habitude nous attendant avec impatience vos réaction et savoir si je suis le seul a avoir verser une larme sur ce chapitre (si si je vous jure j'ai été tout retourné quand ma chérie m'a envoyé ça). Bonne semaine a vous tous bisou et a la prochaine.
Billy et Menssa