Coucou tout le monde et oui c'est nous on est pas mort et on continue bon c'est vrai qu'on publie plus beaucoup c'est temps si mais on avance mine de rien . le problème c'est que moi je suis pas très rapide et que Menssa a du mal et écrire depuis qu'elle a lu le tome 6 je sait pas pour quoi sa la bloque enfin bref le fait est qu'on et pas rapide mais qu'on et la c'est bien se qui compte non. Merci a tout les reviewer et a tous ceux qui ont eu la patience de nous attendre même si de tout façon il avait pas vraiment le choix lol bonne lecture à tous.

Disclaimer : Rien ne nous appartient malheureusement

Les secrets du serviteur

La douce lumière rosé du coucher du soleil baignait le dortoir des Gryffondors de sixièmes années, Ron essuyait vigoureusement ses cheveux après une douche solitaire. Hermione semblait soucieuse, ils ne s'étaient pas entraîner de la journée à cause de l'absence de Sirius et du professeur Lupin qui n'étaient toujours pas entré. Ils paraissaient tous attendre une mauvaise nouvelle, Harry s'était rapidement enfermé dans sa chambre en ignorant la convocation de Rogue qui leur avait remis une minuscule fiole de potion révélatrice. Ron avança dans la pièce avant de s'arrêter pour admirer Hermione assise au bord de leur grand lit, un parchemin sur ses genoux, mordillant le bout de sa plume. Ses longs cheveux retombaient sur ses épaules nues et le satin bleu de sa chemise de nuit faisait ressortir le doré de sa peau, elle fronçait les sourcils signe d'une profonde concentration. Plusieurs livres gisaient sur le drap et Pattenrond s'était mis en boule au pied du lit, Ron n'avait aucun mal à s'imaginer rentrer chez lui tout les soir de sa vie pour la retrouver ainsi, elle cherchait désespérément un indice sur son animal refusant catégoriquement une potion dont elle ne connaissait pas tout les effets et dont ses deux amis n'avaient nullement besoin. Ron avait beau lui expliquer qu'elle devait se détendre et laisser ses instincts agir, elle ne pouvait s'empêcher de réfléchir, en fait Sirius avait même été jusqu'à suggérer qu'il lui change les idées de façon très agréable, il adorait son professeur.

Il avait juste déposé quelques gouttes de potions sous sa langue et après une simple séance de méditation ce dont il se doutait se confirma, l'image d'un majestueux phénix entouré de flamme lui était apparut. Il n'avait encore parlé à personne de cette vision, il ne croyait pas encore possible qu'il puisse se transformer en un animal aussi…cool. Il jeta sa serviette à terre sans se soucier du désordre ambiant et s'agenouilla au pied d'Hermione qui ne releva même pas la tête.

« Ils ne sont pas encore revenu? » demanda t-elle en gribouillant quelques mots sur le parchemin.

« Non mais je ne pense pas qu'on doive les attendre. Peter ne va certainement pas craquer rapidement malgré sa nature de sale rat. » Hermione releva la tête ses grands yeux chocolat emplis de tristesse mais elle ne put empêcher une petit sourire de se dessiner lorsqu'elle aperçut le pantalon lâche en flanelle de Ron qui tombait très bas sur ses hanches.

« ça doit être dur pour Lupin et Sirius de se retrouver devant lui, il a détruit leur vie et c'était leur meilleur ami et il… » Une simple larme roula le long de sa joue, Ron l'essuya du bout des doigts, pris de force son parchemin qu'il déposa à ses côtés et s'installa entre ses jambes pour l'attirer contre lui. « …c'est juste que, ils me font tellement penser à toi et Harry et ils se sont détester pendant des année à cause de lui et Harry est orphelin… »

« Chérie, je ne comprends rien à ce que tu racontes. Ça ne nous arrivera pas. Qui nous trahirait? »

« Je ne sais pas ce qui m'arrive, c'est juste tout ça et je ne sens plus mon dos et je n'arrive pas à trouver ce putain d'animal alors que toi… » Ron passa commença à masser la nuque endolorie d'Hermione, depuis quelques jours elle était plus sensible, fragile et d'une grâce sans nom, il pouvait rester des heures à l'observer alors qu'elle même trempait ses pieds dans le lac en écoutant les conseils de Tonks.

« Comment tu sais pour mon animal? Je… » Elle glissa ses doigts dans ses cheveux maintenant trop long et embrassa tendrement ses lèvres.

« Je t'ai vu prendre la potion et même sans ça tu es le plus doué d'entre nous, c'est comme pour nos éléments. Il faut ressentir, pas réfléchir et ça c'est ton domaine. Harry arrive à mélanger parfaitement les deux c'est ce qui en fait un sorcier si puissant, je suis juste intelligente. » murmura t-elle dans le creux de son cou. « Alors qu'est ce que tu es? »

« Un phœnix. » Un silence suivit cette déclaration. Ils n'avaient plus vraiment besoin de se parler pour se comprendre, ils se rendaient compte que ce qui se passait autour d'eux les dépassait. Peut-être êtes ce parce qu'ils avaient grandit mais combattre un échiquier géant n'avait plus rien d'effrayant face à ce qui les attendait.

« Renaissance. Espoir. Ça te va bien. » Ron commença à lui chatouiller les côtes tout en déposant de petits baisers sur son épaule.

« Je pensais plus au fait qu'il renaît de ses cendres, que la moindre partie de son corps peux être utiliser pour une potion quelconque et que ces serres et c ailes puissantes lui permettent s'il le veut de traîner un bœuf sur des kilomètres mais bon l'espoir c'est pas mal non plus. Beaucoup moins virile mais bon, alors tu ne veux toujours pas la prendre? »

« J'y arriverais toute seule. »

« Je n'en doute pas un instant, après tout tu es la sorcière la plus intelligente de notre génération. »

« Quelque fois j'en ai assez qu'on me répète toujours ça, j'ai l'impression de ne pas pouvoir me tromper. »

« Je pourrais te dire que tu es la femme la plus extraordinaire que je connaisse, que tu es tendre, belle, indépendante et à moi ce qui est la chose la plus géniale chez toi. Allez, prends ça! » Il s'empara de la petite bouteille posé sur le chevet sans pour autant quitter le refuge que formait les cuisse d'Hermione, il lui saisit délicatement le menton pour lui ouvrir la bouche et déposa trois petite goutte sous sa langue avant de l'embrasser profondément. « Maintenant tu fermes les yeux, tu te relaxe, ça ne devrait pas prendre plus d'une minute. »

« Il faut la donner à Harry, je vais… » Il l'empêcha de se relever en la retenant par la taille.

« Hermione… chérie. Médite! » Elle lui lança un regard assassin avant de fermer les yeux et d'essayer de calmer sa respiration. Le silence s'installa dans la pièce, Ron souriait en caressant doucement le doux satin de la chemise de nuit d'Hermione.

« Arrête ça! C'est pas facile de se concentrer quand tu es là! » Ravi d'être source de distraction, il arrêta ses caresses mais ne bougea pas pour autant. Un douce musique s'éleva de l'étage du dessous, Harry avait pris l'habitude d'écouter la radio sorcière pour étouffer les bruits que ses deux meilleurs amis pouvaient faire. Il la vit se détendre légèrement, ses muscles devenant de la guimauve sous ses doigts. Les minutes s'égrenèrent, il devinant l'instant précis où elle sortit de sa transe mais prétendit ne pas savoir qu'elle feignait la concentration. Elle battit des paupières pour trouver son regard azur plongé dans les siens.

« Alors? Quel magnifique animal es tu? »

« Magnifique et inutile! »

« Quoi? »

« Un cygne! Je suis un foutu cygne! » Ron devait avouer qu'il était incapable de trouver une activité propre au gracieux oiseau.

« ça…pond. » Il sut à l'instant qu'il avait fait un gourde en commentant de cette façon la nouvelle, si Harry avait été là il aurait pu l'aider à s'en sortir mais malheureusement pour Ron il se contenterait d'en rire le lendemain quand il lui raconterait.

« ça pond, c'est tout ce que tu as trouvé! » et là Hermione fit quelque chose de particulièrement étonnant, elle éclata de rire. « tu devrais voir ta tête, on dirait que je suis une araignée géante! »

« Tu n'es pas… en colère? »

« Pas vraiment après tout Sirius est un sorcier extraordinaire et il se transforme en vieux chien tout miqueux. C'est juste ce que je suis à l'intérieur, en fait c'est très étonnant. Un cygne c'est juste beau et ce n'est pas vraiment la chose qu'on remarque chez moi. »

« Tu es magnifique mais je pense que c'est ton âme qui est pure et belle, Mione. De plus d'après ses livres le cygne est l'un des oiseau le plus fidèle, il s'unit pour la vie. J'aime assez cette idée. » Hermione frotta son nez contre son cou, elle adorait son odeur chaude et sucré même après une douche il gardait cette senteur unique. Leur bouche se trouvèrent en un baiser doux, peu exigeant que seul le temps pouvait créer. Il l'allongea tendrement dans le lit, trouvant naturellement sa place entre ses cuisses écartés, Hermione essaya d'attirer sa tête vers la sienne pour approfondir leur baiser mais il résista en jouant avec le satin qui recouvrait ce corps adoré.

« Pourquoi tu n'as pas mis ce petit truc noir très sexy qui est caché au fond de ton tiroir, Hmm? »

« Ron! C'était une surprise! »

« Mais c'est une surprise j'ai bien passé un quart d'heure à essayer de trouver comment ça se mettait. » Incapable de résister à son sourire coquin, elle referma ses jambes autour de sa taille, frôlant au passage son sexe tendu. Ron ne put s'empêcher de grogner.

« Q'est ce que tu faisais dans mon tiroir à sous vêtement? »

« Je cherchais… » Un cri les interrompit, suivit d'un sanglot. Des pas précipités se firent entendre dans l'escalier qui menait à leur dortoir. Ron essaya de se relever à la recherche de sa baguette mais leur porte s'ouvrit précipitamment laissant entrer une Tonks en larme suivit d'un Harry qui semblait perdu. Pour une fois aucune plaisanterie sur leur activité ne s'échappa des lèvres de leur meilleurs amis, Ron était sortit du lit près à combattre ce qui les attaquait pendant qu'Hermione se précipitait vers Dora pour la consoler. Ils n'arrivaient pas à distinguer le sens de ses paroles étouffés par ses sanglots. Le professeur McGonagall, un peu essoufflée pénétra à son tour dans la pièce, elle paraissait anxieuse.

« Habillez vous! Nous partons à St mangouste. »

« Que se passe t-il professeur? » Ron qui quelques instants auparavant ne pensait qu'à la nuit qui allait suivre avait repris sa posture de guerrier.

« Je n'en sais rien Mr Weasley, le professeur Black n'a pas été très clair. »

« Rémus est à l'hôpital! » s'exclama Tonks qui commençait à cesser de pleurer. « Il faut qu'on parte tout de suite! »

« Pettigrow! » La haine dans la voix d'Harry aurait fait frémir n'importe qui. « J'aurai du tuer ce sale Rat! »

« Harry, calmez vous! On se retrouve dans la grande salle dans cinq minutes. »

« Mais qu'est ce qui a bien pu se passer »

………………………………………...

Qui aurait pu croire un seul instant que cette salle au murs gris suintant d'humidité se cachait quelque part au sein même du ministère. Ici aucun détraqueur mais la lumière blafarde qui inondait la pièce suffisait à elle seul à faire sombrer quiconque dans la plus profonde des dépressions . A première vu cette cellule était complètement vide mais il ne fallut pas longtemps à Sirius et Remus pour repérer le petit rongeur au corps décharné qui les observait depuis l'endroit ou il se terrait.

« Reprend forme humaine Peter te cacher ne sert à rien » lui lança Remus.

En quelques secondes la métamorphose s'opéra et Pettigrew leur fit face. Il n'avait plus l'air aussi misérable qu'à leur dernière rencontre et bien que son visage était marqué par la fatigue son corps paraissait beaucoup moins éprouvé qu'il y avait trois ans, preuve que dans les rangs de Voldemort le faste et la décadence était revenu comme aux temps les plus sombres de la dernière guerre. Il portait la même longue cape noir qui composait habituellement l'uniforme des mangemorts et continuait à les fixer depuis la pénombre .Sirius ne parvenait à distinguer de son visage que ses petits yeux humides dissimulés sous la capuche de sa cape . Pendant un instant Remus pensa que s'il ne le connaissait pas il aurait put le terrifier mais à bien y réfléchir n'aurait-il pas raison de se méfier de lui . Car malgré son petit corps flétri et son air faible et mal adroit il était forcé de constater qu'il leur avait déjà par deux fois échappé. Il y a tous juste quinze ans ,plus d'une dizaine de moldu avaient péri de sa baguette . Peut être était-ce ça leur erreur depuis le début , peut être l'avaient il toujours trop sous estimé. Le considérant toujours comme trop faible, trop inoffensif . Il les avait berné pendant si longtemps que même maintenant il avait encore parfois peine à y croire. Peter s'avança timidement vers eux faisant un pas dans la lumière en retirant sa cape.

« Mes chers vieux amis….. » Il parlait avec la même voix enrouer des personnes qui n'avaient pas prononcé un mot depuis trop longtemps . Sur son visage se dessinait un sourire mi amusé mi contrit comme on pouvait le voir chez un sale gamin fier de sa bêtise mais craignant son châtiment . Le sang de Sirius ne fit qu'un tour et avant même que Lupin ne puisse faire un geste il saisit violemment Peter et le projeta avec force sur la vielle chaise en bois qui trônait au centre de la cellule. Il sortit sa baguette et s'en servi pour attacher Pettigrow le plus solidement possible.

« Ne t'avise plus jamais de nous appeler comme ça sinon je te jure que je t'arrache la langue et je te donne une plume pour que tu nous écrive tout se que l'on veut savoir. »

« Mais enfin Sirius je ne sais rien je ne suis qu'un sous fifre , je suis son esclave, je ne suis au courrant de rien » Il parlait rapidement , prenant à peine le temps de finir ses mots tellement son souffle était court.

« Ne me prend surtout pas pour un débile parce que je te signal que tu n'as pas non plus besoin de ton œil pour avouer » Sirius l'avait saisi à la gorge et pointait sa baguette à quelque millimètre de son œil pour illustrer très explicitement son propos.

« SIRIUS ! » Lupin attrapa d'une main la baguette de son meilleur amis pour la détourner du visage de Peter. « Sirius il faut qu'on parle » Il l'entraîna à l'écart en le tenant par le bras et repris d'une voix basse mais énervé. « Tu es cinglé ou quoi ? et c'est quoi cette baguette tu devais donner la tienne à Severus ? »

« Je crois bien que ce cher Severus c'est une nouvelle fois fait berner » Sirius n'écoutait déjà plus les réprimandes de Lupin que d'une oreille et fixait d'un oeil noir Pettigrow qui malgré son air absent ne perdait pas une miette de leur conversation.

« Écoute moi Sirius si Dumbledore nous a fait venir ce n'est certainement pas pour le mettre en pièce parce que ça n'importe quel crétin serai en mesure de le faire . S'il nous a fait venir c'est parce qu'il pense que l'on peut le faire parler autrement, il pense qu'il n'est peut être pas encore trop tard pour lui. »

« Et il se trompe ! et toi aussi. Ouvre les yeux Remus qu'avons nous à lui offrir pour qu'il parle . Que compte tu lui donner par rapport à ce qu'il risque en nous parlant . Au mieux c'est la prison à vie au pire c'est la colère de Voldemort. »

« Je peux peut-être lui offrir le pardon. Lui offrir de comprendre. »

« Il se fiche du pardon autant qu'il y a quinze ans ,il se fichait de notre amitié quand il a vendu James et Lily. Les seul choses qui l'intéresse c'est le pouvoir et la survie, sa survie. Si tu l'avait vu ce jour là dans cette ruelle quand je l'ai coincé. Je le haïssais , je le haïssais vraiment . Je ne souhaitais qu'une chose c'était de le tuer je voulais voir la terreur dans ses yeux comme on pouvait la voir dans ceux de James mais au fond de moi je voulais y voir du regret , je voulais y voir du repentir……… » les paroles de Sirius s'embrouillaient. C'était la première fois qu'il reparlait avec autant de détails de cette nuit la, peut-être la pire de sa vie « Je n'y est rien vu Remus, dans ses yeux je n'y ai vu que de la haine . De la haine envers moi alors que c'était lui qui nous avait trahit . On l'a perdu Remus , lui y à quinze ans déjà on l'avait perdu. Il n'est plus notre ami, il ne l'a peut être jamais était. » Sa dernière phrase mourut dans un murmure charger de tristesse et de mélancolie.

« ça tu ne peux pas le savoir Sirius » lui répondit doucement avec lui aussi la voix agité par les souvenirs et les démons venu du passé.

« Et je crois bien que personne ne le saura jamais » Les deux amis se jaugèrent mutuellement les yeux plantés l'un dans l'autre. « Tu as une heure Remus après on fait ça à ma façon »

Le lycanthrope acquiesça sans un mot et se dirigea à pas lent vers Pettigrow laissant derrière lui Sirius qui le scrutait depuis la pénombre. Arrivé face au prisonnier il s'accroupi faute de chaise et commença son interrogatoire d'une voix neutre mais sur un ton somme toute assez amical vu les circonstances.

« Si tu nous parlais de la façon dont tu as arrêté notre avada kedavra l'autre soir ? ni allons pas par quatre chemins Peter tu sais que c'est ça que nous voulons savoir et je sais que tu peux nous renseigner parce que j'étais là quand tu as utilisé le contre sort. »

« Et tu sais aussi très bien que je ne peux pas parler » la voix du mange mort était froide et absente comme si il n'était déjà plus concentré sur la conversation.

« On peut te protéger de lui » Lupin essayer d'y mettre toute sa conviction mais on pouvait aisément sentir que même lui n'y croyait pas.

« Comme vous aviez protégé Lily et James ? tu arrives déjà peine a me protéger de lui alors de mon maître n'en parlons même pas . » il avait désigné Sirius du regard

« On peut quand même essayer je sais très bien que tu ne seras en sécurité nul part mais… » il hésita un instant avant de se jeter à l'eau. « Pense que tu pourrais donner une chance à Harry. Lui donner la chance que tu n'as pas donné à James et Lily. Tu as une dette envers lui Peter souvient toi il ta sauvait la vie et maintenant tu peux lui rendre la pareil » Un ricanement lugubre résonna dans la pièce

« C'est vrai il m'a épargné mais je ne vois toujours pas pourquoi je risquerai ma vie pour lui à présent »

« Pour racheter ta faute Peter il était ce qu'il y avait de plus précieux pour James et Lily et…… » Remus fut une fois encore couper par le ricanement de Pettigrow un ricanement qui se mua même en rire après quelque instant .

« Tu n'as vraiment rien compris Remus , même après tous ce temps tu n'as toujours pas compris . Tu me parle sans arrêt de James et Lily, ce qu'ils auraient voulu ce qui pourrai faire qu'ils me pardonnent mais tu oublie toujours l'essentiel. Je les déteste et c'est pour ça que je les ai livré à Voldemort ils m'ont toujours considéré comme un moins que rien la cinquième roue du carrosse toujours à la traîne jamais totalement intégré dans vos histoire de gens si parfait. »

« Ils t'aimaient » murmura Remus sous le choc des mots qu'il venait t'entendre mais Pettigrow poursuivit presque en hurlant.

« Ils ne m'aimaient pas ils me toléraient et toi aussi le loup garou il ne faisait que te tolérer. Tu as juste toujours été trop naïf pour tant rendre compte. Ils me dégoûtaient eux avec tout leur bonheur et leur popularité alors que nous deux on été bon qu'à ramasser les miettes de leur gloire. »

« Tu es fou » Remus murmurait toujours comme s'il se parlait à lui même , secouant le tête d'incompréhension alors qu'il fixait les yeux déments de celui qui un jours il avait crus être son ami.

« C'est toi qui est fou Remus . tu as été fou de me pas voir ou été ton intérêt. Le maître m'a permis de sortir à tout jamais de leurs ombres alors que toi quinze ans après tu es toujours asphyxié par leurs fantômes. Quand ils ont fait de moi leur maître du secret je n'en et pas cru mes yeux non seulement ils me donnaient l'occasion de me venger mais en plus ils me confirmaient se que j'avais toujours su. S'ils m'ont choisi c'était justement par ce que je n'étais pour eux qu'un moins que rien et maintenant c'est eux qui ne sont plus rien et ………» Peter se tu le souffle coupé par le vent torrentiel qui balayer la pièce pourtant hermétiquement fermer.

Lupin saisi Pettigrow et le balança de toute ses forces contre le mur faisant littéralement exploser la chaise en bois sur laquelle il était attaché . Il était hors de lui et ne contrôlait plus du tout son pouvoir , l'air tout autour d'eux circulait à une vitesse tel que même Sirius pourtant à l'écart ne pouvait se permettre de s'approcher sous peine d'être happé par le tourbillon. Puis Lupin tendit sa main vers lui et il fut planqué par une force invisible contre le mur. Il sentait sa baguette lui glissait peu à peu des mains irrémédiablement attirer vers celle du loup garou. Il lâcha prise et le vent retomba d'un coup à l'instant ou Remus s'empara de la baguette.

« Ils t'aimaient espèce d'idiot , ils t'aimaient tellement qu'il sont mort a cause de ça . C'est toi qui les a tué ordure. » Lupin plaquait Pettigrow contre le mur le maintenant d'une seul main à plusieurs centimètres du sol. Pour la première fois depuis le début de l'interrogatoire le mange mort paraissait vraiment avoir peur, il tremblait de tout son être et fixait avec un regard emplie de terreur les yeux jaunes et injectés de sang du loup garou qui le menaçait avec la baguette qu'il venait de récupérer.

Sirius qui c'était relevé avec difficulté se précipita pour les séparer mais se figea à l'instant ou sa main se posa sur l'épaule de son meilleur ami. La rage avait été la plus forte et malgré l'absence des rayons lunaires le loup garou enfoui au plus profond de son âme reprenait le dessus. Les veines saillait sous la peau fine et pale de Lupin à l'instar de ses muscles tendu qui faisait quasiment doublé le volume de ces bras pourtant déjà puissants. Sirius le savait, sans la pleine lune la transformation ne pourrait jamais être total mais la frénésie qu'il pouvait voir dans les yeux injecté de sang du lycanthrope lui montrait que sans doute possible Lupin avait perdu le contrôle. Il essaya en vain de lui faire lâcher prise mais la clavicule de Peter suspendu dans les aires céda bien avant dans un craquement sinistre mêlé au cri de douleur.

Il n'avait plus vraiment le choix et même si la santé de Peter ne valait pas cher à ses yeux il ne pouvait faire de Lupin l'instrument de sa vengeance, et surtout contre son gré. C'était se qu'il redoutait le plus, que le loup qui sommeillait en lui ne fassent une victime. C'est ce qui le tourmentait jour et nuit, ce pourquoi il voulait renoncer à tout même à l'amour, même à Dora. Il ne pouvait le laisser brisé ses rêves pour se moins que rien alors qu'il venait à peine d'accepter d'en avoir. Il se résigna alors à la seul solution s'offrant à lui, il saisi à terre un pied de la chaise fracassé et s'en servi pour assommer Remus d'un violent coup sur la tête. Pettigrow suivi Lupin dans sa chute et alla heurter durement le sol froid et humide.

« Merci mon vieil ami, je crois bien que je te doit la vie. » sa voix essoufflé et sifflante n'en été pas moins moqueuse du moins jusqu'à ce que le pied de chaise ne vienne lui cassé le nez .Sirius le décolla du sol et le claqua au mur compressant volontairement l'épaule que Remus lui avait blessé.

« Maintenant tu vas tout de suite me dire ce que je veux savoir et tu le feras en me suppliant d'abrégé tes souffrances. » Il enfonça ces doigts dans la chaire de Peter pliant sa clavicule qui décrivait déjà un angle douteux.

« Je ….. Je ne sais rien. » gémi Pettigrow le visage crispé de douleur.

« Ca c'est une très mauvaise réponse Peter parce que si tu ne sais rien tu ne sert à rien. » Sirius pointa sa baguette sur la main de Peter qui en un instant sembla comme transpercé par une lame invisible .Un hurlement de douleur se répercuta en écho sur les murs décrépi de la cellule.

« Tu es fou ! »parvînt péniblement à articuler le mange mort alors que d'épaisse traînée de sang suintaient de sa plaie ouverte.

« Peut être Peter mais la faute à qui. » Sa baguette s'approcha à nouveau de la main de Pettigrow et les chaires ensanglantées de sa plaie béante se contractèrent et brunir, refermant un à un les vaisseaux déchiquetés par la précédente attaque dans un mélange infâme de fumé putride et d'odeur de viande calciné. « Tu vois Peter ça peut durer des heures, des jours même si je le veux. Je découpe et je cautérise. Tant que tu ne parleras pas tout ne sera que souffrance alors répond moi. Comment tu as bloqué se putain de sort. »

« Je peux……Je peux pas te le dire Sirius » chuchota-t-il au bord des larmes

« Bun tu voix c'est déjà plus satisfaisant comme réponse tu viens de retrouver la mémoire. Maintenant se n'est plus qu'une question de volonté » La peau de Peter s'ouvris à nouveau mais cette fois au niveau de son avant bras , laissant apparaître les muscles et les tendons jusqu'à l'os.

« ARRETE……Arrête je vais tout dire » se ton suppliant et extenué ne pouvait être feint et Sirius fit cesser le douleur d'un coup de baguette magique.

« Tiens, tu auras besoin d'un médecin mais avec se sort tu ne devrais plus avoir mal » Il lâcha ça prise sur Peter qui glissa le long du mur et se recroquevilla le souffle encore saccadé par les sanglots. « Maintenant parle »

« Pour le contre sort » entama-t-il hésitant comme s'il cherchait les mots justes. « Il faut dans un premier temps que…. » Ces derniers mots moururent dans une quinte de toux si violente qu'elle éclaboussa Sirius d'une giclé de sang d'un rouge presque noir. Sirius se précipita pour lui venir en aide mais quand il l'atteignit il ne pu que retenir dans sa chute son corps secoué de convulsion. Il tremblait frénétiquement , l'écume déjà au bord des lèvres et les yeux révulsés. Paniqué et ne savant plus vraiment quoi faire Sirius déverrouilla la porte et hurla à l'aide. Dumbledor et Rogue entrèrent en trombe dans la pièce dévastée par la lutte. Après s'être un bref instant arrêté sur le corps inerte de Lupin le regard du directeur se porta directement sur Peter qui semblait s'accrocher avec désespoir au dernières étincelles de vie qui lui restaient. Le sort de soin qu'il lança sans conviction ricocha sur lui comme s'il avait été repoussé par une force invisible et Dumbledor résigné rangea sa baguette et signifia d'un geste à Sirius que tout était fini alors même que Peter rendait son dernier souffle.

« Je crois bien que nous avons tous sous estimé l'emprise de Voldemort sur son serviteur »

« Vous voulait dire que c'est lui ? » Demanda Sirius encore sous le choc, tenant dans ses bras le cadavre de celui qui pour le meilleur et surtout pour le pire avait été un maraudeur.

« Sans l'ombre d'un doute Sirius. Contrairement à tous y compris vous je ne vous crois pas capable de tuer de sang froid. Ni vous , ni Remus , tout du moins dans son état normal. » Ses yeux d'un bleu presque translucide divaguèrent alors qu'il regardait Lupin qui semblait péniblement revenir a lui. « Sirius , conduisez votre ami à sainte mangouste, Severus et moi allons nous occuper du corps de Peter. »

Sirius s'exécuta et lâcha la dépouille de l'ami qu'il avait perdu depuis déjà bien longtemps et alla soutenir Remus dont les premiers pas étaient encore chancelant. Ils allaient quitter la pièce quand Dumbledore repris la parole. Des mots qui comme souvent n'étaient destinés à personne en particulier excepter lui même. Une phrase prononcé à voix haute depuis les profondeurs de son esprit insondable.

« Il aura un enterrement décent. Il sera inhumé avec les autres, avec toutes les victimes de la guerre. »

« Pour la dernière fois, je en porterais pas de rose à ce mariage! » Ginny quitta la pièce précipitamment, elle aurait du être à Poudlard avec Harry plutôt que de supporter les discutions interminables de sa future belle-sœur sur l'organisation de son mariage. Elle avait envie d'arracher les yeux de cette demi-vélani à l'accent assassin qui passait sa vie collé à Bill à ronronner comme une chatte en chaleur. Elle claqua la porte de sa chambre, s'effondrant un instant après sur son lit. Elle était dure avec Fleur après tout elle ne pouvait pas changer ses origines et l'affection qu'elle portait à Bill semblait réelle. Elle prit le morceau de parchemin qui reposait sur sa table de chevet, elle ne parvenait pas à finir cette lettre lasse de n'exprimer que par la parole ses sentiments alors qu'ils vivaient certainement des aventures palpitantes.

Ginny l'espace de quelques semaines avait cru appartenir au trio mais ici, seule au terrier, ça semblait être une illusion. Elle voyait les membres de l'ordre entrer et sortir, chuchoter doucement en prenant garde de ne pas se faire entendre, son père dormait quasiment dans son nouveau bureau, submergé par les nombreuses attaques qui éclataient un peu partout dans l'Angleterre. Harry n'y faisait jamais allusion, peut-être qu'il n'était pas au courant ou que leur entraînement était trop prenant, il ne parlait que de transformation, de rigolades et des parties de jambes en l'air de ses meilleurs amis. Par exemple, elle savait qu'il se passait quelque chose ce soir, elle avait vu Rogue et Maugrey discuter dans la cuisine et Bill avait disparut précipitamment.

Elle était souvent tenté de lui raconter les atrocités qui se perpétué dans le pays mais chacune des lettres d'Harry était si emplis de tendresse, d'amour et de joie qu'elle n'y parvenait pas. Il parlait de Sirius, de ses parents, il lui parlait vraiment pour la première fois depuis le début de leur relation. Elle connaissait ses doutes, ses peurs face à l'avenir, bizarrement ses semaines loin de lui les rapprochait encore comme si ils avaient eu besoin de ce détachement. Elle avait eu du mal les premières nuits à s'endormir sans un baiser, ses cauchemars de petite fille hantant ses nuits mais les journées très active du terrier l'avait vite épuisé. Fred et George s'arrêtait presque tout les soirs pour dîner, Kingsley avait pris l'habitude de s'asseoir avec auprès du feu pour s'entraîner aux échec, il voulait absolument battre Ron ne s'étant pas remis de ses défaites successives de l'été dernier. Il lui paraissait si lointain cet été où elle et Hermione passaient leur journées près du marais à rire avec Ron et à s'inquiéter pour Harry, ils avaient grandit.

Un silence inhabituel s'était abattu sur la maison, Ginny se releva entrouvrit sa porte et passa la tête dans l'entrebâillement pour observer le couloir. Il n'y avait plus aucune lumière venant de l'entrée comme si tout les occupants de la maison avait déserté le rez-de-chaussée, elle fit un pas en avant, le parquet craquant sous son poids. Ginny s'arrêta un instant avant de rentrer dans sa chambre pour prendre sa baguette et ressortir pour descendre l'escalier, elle se méfiait même de son ombre ses temps si, sachant que même les sorts les plus puissants ne pouvait les protéger d'une attaque organisée. Elle laissa échapper un soupire de soulagement lorsqu'elle vit la silhouette de sa mère se dessinait dans l'entrebâillement de la porte de la cuisine, Ginny baissa sa baguette, poussa le battant de la porte et se figea ne s'attendant pas à trouver la tête de Sirius parmi les flammes vertes de la cheminée.

« D'après Dumbledore, on ne pouvais rien faire. »

«Et ce pauvre Rémus, tu es sur qu'on peux rien faire? »

« Il va mieux, je n'ai pas frappé très fort. Tonks s'occupe de lui et les garçons lui remonte le moral, Harry a déjà… »

« Harry? » Les six personnes réunies autour du feu sursautèrent au son de sa voix. Ginny rougit légèrement mais se tourna vers Sirius pour enfin avoir de vrai nouvelle de son petit ami.

« Bonsoir Ginny. Ne t'inquiète pas Harry va bien, Rémus aussi. » Soulagée elle jeta un coup d'œil autour d'elle, ses frères semblaient énervés, sa mère un peu triste, une vieille femme qu'elle ne connaissait pas secouait la tête comme déçu et Kingsley bien qu'arborant un sourire rassurant ne pouvait cachait sa déception. Ginny se tourna à nouveau vers Sirius, elle n'avait jamais été en contact avec lui bien longtemps mais elle connaissait la lueur qui brillait dans ses yeux, il avait perdu quelqu'un d'important pour lui.

« Mais quelqu'un est mort. » Sirius hocha doucement la tête. « Et vous n'êtes pas triste. »

« Si je le suis, j'aurai voulu le tuer moi même juste pour ne pas avoir fait Azkaban pour rien. »

« Peter. » Ginny compris immédiatement l'énormité de ce qui venait de se passer. Apparemment il n'avait rien révélé et personne ne s'était vengé, il était mort seul, misérable, haït de tous ceux qui avait été un jour ses amis, mort pour rien. « Il n'a pas parler. »

« Il allait le faire mais Voldemort l'en a empêché. »

« Il est entré au ministère! » Tout les adultes la regardèrent avec surprise, elle n'était pas censé connaître le lieu de détention du mange mort. Sirius se contenta de sourire comme si il se doutait que la petite Weasley devait cacher bien des choses pour attirer son filleul.

« Non, il n'en a pas eu besoin. Un poison très certainement quand à savoir comment il a su à quel moment il devait agir. C'est un total mystère. » Les adultes ne réagirent pas, sûrement déjà au courant de toute l'histoire avec bien plus de détail qu'elle.

« Maman, laisse moi allez à St-Mangouste. Je veux voir Harry…et Ron et Hermione. » ajouta t-elle après un moment d'hésitation.

« Il est hors de question que tu sortes d'ici. C'est dangereux, surtout ce soir. Des détraqueurs ont envahit un petit village à une centaines de kilomètres d'ici. » Mme Weasley n'était pas ravie d'avoir du dévoiler cette information.

« Je dois y retourner. Ginny, un message particulier pour Harry. » Elle aurait voulu l'étrangler, lui si prompt à faire face à Mme Weasley n'allait pas ouvrir sa bouche pour l'aider. Ginny eut la certitude qu'ils ne disaient rien à Harry des attaques et que si il était au courant pour Pettigrow s'était uniquement parce que ça concernait Sirius et que c'était lui l'avait arrêté.

« Dites lui que je pense à lui et que… » Elle leva la tête et aperçut le bras de Kingsley qui saignait, Bill avait de profonde cernes même Fred et George avait perdu de leur habituelle joie de vivre. Sirius bien qu'ayant passé un soirée horrible paraissait plus reposé et heureux que n'importe qui dans la pièce, la vie à Poudlard devrait être agréable, l'ignorance pouvait avoir du bon parfois. « Et que tout va bien. »

Sirius acquiesça légèrement avant de crier St Mangouste et disparaître dans les flammes. Fleur réapparut comme par enchantement un magasine dans les mains, Ginny lui prêta attention une minute avant de reposer son regard sur ses frères, Fred fouillait sa poche à la recherche d'une de ses nouvelle invention, Bill semblait subjugué par sa fiancée, elle crut même avoir rêvé la tâche de sang qui maculait la cape de l'auror quelques instant auparavant. Ils avaient pris l'habitude de vivre dans le danger, il s'étaient habitué à prétendre que tout était normal, qu'ils ne risquaient pas de mourir à chaque instant, que les aiguilles de la vieille horloge n'indiquaient pas danger mortel à tout heure du jour et de la nuit.

Elle sourit à Fleur qui lui proposait une robe vert émeraude pour mettre en valeur sa chevelure tout en caressant la joue de Bill. La jeune vélane se pencha vers lui et chuchota des paroles de réconfort, elle aussi faisait semblant d'une certaine façon si Ginny avait le choix elle préférerait penser à son mariage plutôt qu'au mille et une façon dont Harry pouvait mourir. Toute cette colère, cette frustration qui bouillait en elle, s'apaisa. Elle était peut-être à l'écart du château, de cette fantastique chance de devenir un Animagus, de ses amis mais elle était dans le monde réel, pour une fois elle était du côté des adultes.

Bon voilà on a eu du mal a le sortir celui la et donc on aimerai plus que jamais savoir se que vous en penser parce que pour écrire plus vite un peu d'encouragement nous ferai pas de mal ;-) le prochain chapitre de je ne sait quel histoire arrivera dans une ou deux semaine normalement bisou a tous

Billy et Menssa