Salut tout le monde !

Vous allez bien ?
Après une dure semaine et un week-end plutôt agréable, je vous sorts un nouveau chapitre de Amants… non vous ne rêvez pas, c'est bien Amants que voilà. Je sais c'est plutôt rapide cette fois, lol. J'espère que vous serez content et que le chapitre vous plaira.
Avant d'entamer le chapitre place aux Réponses aux reviews.

Yue-redmoon : comme toujours mon revieweur n°1 est toujours en tête, lol. Oui, pour l'alcool, j'ai pris en compte les pouvoirs de Kyubi : comme ils guérissent les blessures de Naruto, ils peuvent bien guérir l'alcoolisme… bon je sais c'est une explication foireuse, désolée, lol. Mais je vois que la réaction de Naruto te semble compréhensible même si elle semble stupide, j'en suis contente. Et je suis plus que contente (je sais c'est pas français ) que tu m'es pardonnée pour les quatre shinobi. Bon voilà la suite et fin de ce flash back. Bisous.

Uzumaki Raymond : Je sais, c'est triste, mais ne t'inquiète pas, cela va se finir bien, quoique ce ne sera pas dans la joie. Pour ce qui est des réactions de Naruto c'est vrai que c'est con (c'est fait pour, lol) mais j'ai remarqué que pour certaine situation, l'homme (non pas le mot général qui veut dire l'être humain, mais bien le sexe mâle) a tendance à éviter de faire les choses en face, surtout quand il s'agit de ses sentiments et relations avec le sexe opposé…. Oula je sens que je vais me faire des ennemis….MDR ! Sinon ta description de l'ivresse semble être le paradis (enfin pendant, parce que après cela ressemble plus à l'enfer) Je dis semble car je ne me suis jamais bourrée… non, non, je ne suis pas bizarre… enfin si, un peu, mais je ne suis pas du genre à faire comme les autres… mais d'inquiétude, je suis une fille cool, puisque je laisse les autres se bourrer la gueule lol. Aller voilà un nouveau chapitre de Amants.

Princesse d'Argent : Coucou mon ange qui est parti en Vacances (snif ! tu me manques déjà). Je suis vraiment désolée de t'avoir fait pleurer encore une fois, mais normalement ça va être un peu plus cool pour ce chapitre, à moins que tu aies pleuré au moment où…. (Naruto et Hinata sur le dos de LN) C'est bon, c'est bon, je ne dis plus rien. C'est pas vrai, à peine je sorts une petite chose sur la fic et je me fait massacré le dos… comme si travailler aux Archives ne suffisais pas. Mais bon revenons à nos moutons : Merci pour cette si jolie phrase et oui j'en ai bien profité, lol. Pour la réaction de Naruto, je comprends ce que tu veux dire et je suis tout à fait d'accord avec toi. Alors voilà la conclusion de ce flash back. Moi aussi, je t'adore mon petit ange. Bisous
PS : Génial la suite de Beyblade Genesis ! MAXOOUUUU !

Kyotsuki-le-Schizophrene : Des fois je me demande si tu apprécies cette fic, mais il semble que non. Ce genre de review, m'attriste et m'énerve à la fois. Mais je pense qu'il faut faire avec. Bonsoir.

Zagan : Mon bêta adoré ! Ben j'espère que cette fin de flash back t'a plu. Bisous

Calliope la Muse : Ma petite Imouto, je suis triste aussi, parce que tu es, toi aussi, en vacances donc pas de review avant longtemps (snif !) Mais je suis vraiment désolée pour Fuuyu (il est vraiment adoré ce petit), mais je vais essayer de me faire pardonner un peu plus loin dans l'histoire. Promis jurer. Bisous.

Le mutant : Oui pourquoi… alors que lui ne voulais plus la revoir, elle fait tout le contraire. Donc voilà le « prochain épisode ». Bisous.

Arminas : Ca fait longtemps toi. Je bien contente de te voir. Toi je t'adore. Merci beaucoup, ça m'en courage de faire la suite. Bisous.

Etlalanne : Non! Ne me déteste pas (Ln a le cœur fendue en mille morceaux) Mais je vois que malgré tout tu attends la suite avec impatience . Merci beaucoup. Bisous
PS : En fait c'est pour quand ta fic, bise.

Lodret : Je suis, malgré, tout contente que tu as pu poster un petit mot pour ce chapitre. Merci de prend le temps pour ça. Merci, merci. J'espère que tes problèmes se sont arrangés. Si ce n'est pas le cas, courage ! Bisous.

Vathany : Merci beaucoup ma petite Vathany ça me fait vraiment plaisir. Pour ce problème épineux… ben la suite…. C'est tout de suite…. Je sais c'est pas drôle, lol. Donc voilà la suite. Bisous.

Voilà , j'ai fini les réponse aux reviews.
Donc comme je l'ai dit, c'est la fin du flash back, mais pas de la fic, il y a encore deux chapitre avec la fin de la première partie. Pour ce qui est de la deuxième partie, je ne sais pas si je vais la faire. Je verrai vos réactions pour plus tard (je sais je suis sadic).
Aller j'arrête de vous embêter et laisse place au chapitre.
Note avant de partir : les parties en italique sont les souvenirs des personnages (je paris que vous ne serez pas à quel moment ils sont dit dans la fic, lol). Contrairement aux autres chapitres, la partie du présent (c'est-à-dire à l'hôpital) se passe à la dernière partie du chapitre.
Et dernière chose : Naruto ne m'appartient pas, mais il fut créé il y a bien longtemps par Kishimoto- sensei.
Voilà. Bye à la prochaine.
Bisous
Ln.

Chapitre 10

-Je refuse, dit-il d'une voix froide.
-Comment ? demanda Tsunade, un peu surprise.
-Je refuse de la prendre dans mon groupe, dit-il en désignant Hinata.
-Et pourquoi ça ? demanda l'Hokage, ayant repris un peu de sa prestance.
-Je refuse d'une personne qui ne parle pas, ne serait-ce que pour affirmer mes ordres.
-Ecoute-moi bien, commença Tsunade en montant le ton. Tu connais mieux que quiconque le problème. Hinata n'a pas le droit de parler… enfin ne peut pas. Cela ne veut pas dire que c'est un mauvais ninja.
-Très bien, dit-il toujours avec un calme qui glaça Tsunade. Alors trouve-toi un autre chef d'équipe.
-Quoi ! dit-elle stupéfaite par sa réaction. Attends deux minutes ! Pourquoi la refuser alors que vous aviez déjà fait des missions depuis… cet accident ?
-Si tu lisais mes rapports, tu serais que je n'arrivais pas à travailler avec elle. J'étais bien gentil jusque-là en acceptant les autres missions, mais pour cette mission, je refuse sa présence à mes côtés.
-J'ai bien lu tes rapports, dit Tsunade vexée, et je n'ai rien vu de tel dans tes notes. Alors tu me vas me faire le plaisir d'accepter cette mission.
Il la regarda froidement puis se retourna pour quitter la pièce.
-Mais c'est pas vrai ! cria Tsunade en colère. Pour qui il se prend à la fin !
Elle jeta le dossier sur son bureau et s'installa dans son siège, en croisant les bras de rage.
Soudain elle vit une main prendre le dossier.
-Hum ?
Elle leva les yeux vers Hinata. Elle se pencha légèrement pour la saluer avec un triste sourire. Elle se retourna pour quitter la pièce.
-Attends une minute, Hinata, dit Tsunade en se relevant. Il faut que je te trouve un autre partenaire.
Hinata se retourna toujours avec son sourire aux lèvres et lui fit signe de la main qu'elle n'en avait pas besoin et disparut.
-Mais qu'est-ce qu'ils ont ces ninjas, aujourd'hui ? cria Tsunade.
Elle resta silencieuse pendant quelques minutes, en se rongeant les ongles, puis elle se tourna vers son vieil ami qui était caché.
-Jiraya, il faut le retrouver rapidement. Est-ce que tu sais où il peut être ?
-Je peux le retrouver… Mais il me faudra un peu de temps.
-Alors, qu'est-ce que tu attends ? Si elle y va toute seule, je risque d'avoir son père sur le dos pendant un bon bout de temps.
-Bien, bien, dit le vieil homme en quittant la pièce.
« Ce sont deux idiots ! »
oui je suis un idiot.

-Je t'ai enfin retrouvé !
-Qu'est-ce que tu me veux, Jiraya ?
Le vieil homme soupira puis vint s'asseoir près de son ancien élève, sur les berges de la rivière qui traversait le village.
-Tu sais qu'elle a pris l'ordre de mission.
-Et alors ?
-Elle y va seule.
-Qu'est-ce que ça peut me faire ?
-Ecoute gamin, Tsunade veut que cette mission soit faite par vous deux. Si la petite Hyûga y va seule, elle sera peut-être en danger.
-Hinata sait très bien se défendre.
-Pourquoi ne veux-tu pas l'avoir pour partenaire ?
-La dernière fois qu'elle était ma partenaire, elle s'est retrouvée à l'hôpital avec une plaie à l'abdomen et une autre à la gorge. Aujourd'hui, elle ne peut même plus parler.
-Ce n'est pas définitif. Selon Tsunade, elle cicatrise vite et bien. Elle pourra parler plus tard.
-Je ne veux pas qu'elle soit ma partenaire, c'est tout.
-Tu as peur qu'elle te revoit en Kyubi ?
-…
Jiraya soupira pour la énième fois.
-Il faudra bien qu'elle l'apprenne un jour.
-Je ne voulais pas qu'elle l'apprenne… pas comme ça.
-Maintenant c'est fait, tu ne peux le lui reprocher.
-Je ne lui reproche rien, dit-il en baissant les yeux
-Alors pourquoi la refuser dans ton équipe ?-Parce que je ne veux pas qu'il lui arrive la même chose…
-Pourtant vous avez déjà fait équipe ?
-C'est vrai mais je n'étais pas chef d'équipe…
-Tu sais… je pense que le mot le plus adéquat pour définir ton attitude c'est "la peur".
-…
-Moi si j'étais à ta place, je serai partie à sa poursuite, dit Jiraya en se levant. Elle aura besoin de toi pour cette mission.
Jiraya se leva puis disparut.
Lui, il resta là, à admirer l'eau scintillante.
-Hinata…
-Tu comptes rester là jusqu'à quand ? demanda-t-il de sa voix la plus glaciale.
Hinata leva les yeux vers lui, assez surprise.
-Ne fait pas ces yeux-là, j'étais obligé par la vieille d'aller avec toi sinon elle me prive de missions.
Elle lui sourit tendrement.

Son cœur manqua un battement.

Elle se leva et reprit la route sans un mot.
Il soupira. Cette mission serait la plus dure et la plus pénible qu'il aurait à faire durant toute sa vie, il en était persuadé.


-Je suis heureux que l'Hokage ait confiance en notre pays.
-L'Hokage n'a pas confiance en votre pays, mais il faut que la paix soit stabilisée et pour cela il faut un traité de paix. C'est tout. C'est la population qui paie les conséquences de ces guerres. Nous ne voulons plus de morts civils.
-Je comprends, dit le chef de Kumo no Kuni en regardant d'un mauvais œil le jeune ninja.
-Maintenant que nous vous avons donné les conditions, nous devons partir.
-Attendez !
-Qu'y a-t-il ?
-Nous avons vos conditions, mais je voudrais discuter avec les anciens du village. Pouvez-vous rester une soirée pour que je puisse vous remettre nos conditions à votre Hokage.
Le jeune ninja blond se retourna vers sa collègue qui lui fit un signe d'acceptation.
-Très bien, reprit-il. Nous ne resterons qu'une seule nuit dans votre village. Mais nous devons repartir au plus tôt.
-Très bien, dit le chef. Je vous ferai parvenir nos conditions aux premières heures.
-Merci.
-Où comptez-vous aller, pour cette nuit ?
-Dans un hôtel.
-Je peux vous inviter…
-Inutile ! le coupa-t-il, sans le regarder. Nous serons bien à l'hôtel. Vos anbus sauront où nous trouver ?
-Co… Comment ? demanda le chef surpris.
-Vous m'avez très bien compris.
Il le laissa, accompagné d'Hinata qui le suivait de près.
-Ce sont des abrutis, s'ils pensaient qu'ils sont discrets, marmonna-t-il alors qu'Hinata souriait. Je suppose que tu les vois, non ?
Elle agita la tête affirmativement puis indiqua du doigt chaque anbu. Il sourit puis reprit la route pour aller vers un hôtel à l'extérieur du village.
-Nous voudrons une chambre avec deux lits.
-Avec deux lits ? demanda la régente en regardant les deux ninjas puis elle sourit. Nous n'avons pas ce genre de chambres jeune homme. Par contre une chambre avec un lit à deux places, ça je peux trouver, finit-elle en souriant des rougeurs d'Hinata.
Il regarda froidement la gérante qui n'en tint pas compte et lui donna une clé. Il regarda le numéro puis quitta la réception.
Hinata salua la gérante puis suivit son compagnon. Lorsqu'elle réussit à le rattraper, il était déjà dans la chambre. Il jeta son sac par terre et s'allongea sur le grand lit. Hinata ferma la porte et posa à son tour son sac puis observa la composition de la chambre. Elle alla vers la fenêtre et remarqua deux anbus. Elle ferma les volets et tira les rideaux.
-Ils nous observent ? demanda-t-il en suivant tout ses mouvements.
Elle acquiesça et commença à se déshabiller.
Il l'observa sans poser de questions, découvrant le corps de la jeune femme qui prit la direction de la salle de bain.
Il se mit sur le côté et ferma les yeux.
-Une vieille habitude, se dit-il à voix base.
Il ouvrit les yeux observant les deux sacs qui étaient côte à côte.
-Une vieille habitude d'un an…

Au bout de quelques minutes, elle vint se mettre au lit. Il la sentit derrière lui.
Il décida de se lever pour prendre possession de la salle de bain.
Il revint et la vit endormie.
Il se glissa sous les draps, la regarda encore quelques secondes et s'allongea.

Instinctivement, Hinata vint se coller à lui.
Il la regarda et s'avança vers elle. Il était attiré par elle.

Elle ouvrit les yeux. Il était surpris.
Elle s'avança et posa ses lèvres sur les siennes.
Il l'embrassa avec passion.
Il la tourna sur le dos et vint la chevaucher.
Il l'embrassa à nouveau.
Il glissa ses mains tout le long de son corps qu'il dévêtit.
Ses baisers devinrent tendres, passionnés.
Il était complètement envoûté par cette femme.

Il avait envie d'elle.
Elle avait envie de lui.

Trop longtemps, ils étaient privés du corps de l'autre.
Rien ne pouvait les arrêter.
Ils firent l'amour comme si leur vie en dépendait.
Il murmura son nom.
Elle murmura le sien.

Ils étaient heureux dans les bras de l'autre.


-Qu'est-ce que nous avons fait ? demanda-il d'une voix cassée, regardant la fenêtre.

Ils étaient nus.
Ils étaient enlacés.
Ils étaient en sueur de leur nuit agitée.
Trop agitée à son goût.

Il avait rompu sa promesse…
… et il était heureux…
Pourquoi…

Elle glissa sa main tout le long de sa colonne vertébrale. Il frissonna.
Elle le connaissait trop.
Elle connaissait toutes ses réactions.
Elle savait comment arriver à ses fins.
Il aurait dû refuser cette chambre.

Il se détacha d'elle et se leva.
Il prit la direction de la salle de bain.
Une douche froide lui ferait le plus grand bien.

Il la vit sourire tendrement.
Elle avait gagné cette bataille et elle le savait.
Il le savait lui aussi mais étrangement, il s'en foutait…


-Je suis bien content que vous soyez encore au village.
-Avez-vous vos conditions ?
-Oui, tenez, dit le chef en lui tendant un rouleau.
-Bien, dit-il en se retournant.
-Euh… excusez-moi ?
-Oui ?
-Votre compagne ? C'est bien une Hyûga, non ?
-Ce n'est pas ma compagne, mais ma partenaire. Et oui, c'est une Hyûga. Pourquoi ?
-Non… C'était juste une question. C'est tout…
Le jeune ninja blond regarda attentivement le chef qui eut une lueur dans les yeux, en regardant Hinata. Il allait le frapper, mais il se souvint de quelque chose.
Ce regard, ce n'était pas celui du désir… pas un désir physique… c'était autre chose.
« Kumo no Kuni… »
Il plissa les yeux. Il se retourna vivement et pria Hinata de le suivre.
Elle l'interrogea du regard.
-Il faut qu'on parte tout de suite de ce village, répondit-il d'une voix grave. Tu es en danger ici. Tsunade a fait une connerie…
Il lui prit la main pour qu'elle le suive au plus près de lui et dès qu'ils quittèrent le village, ils se mirent à courir vers Konoha.
Il regarda derrière lui et vit des ombres les poursuivre.
-C'est pas bon, nous ne sommes que deux et eux…
Il la vit s'arrêter et il fit de même.
-Qu'est-ce qui se passe ?
Elle lui indiqua devant lui et il vit des ninjas.
-On a un super comité, à ce que je vois, dit-il en regardant derrière lui. Hinata, occupe-toi d'eux, moi je m'occupe des anbus. Je te donne dix minutes pour me rejoindre.
Elle acquiesça de la tête et fonça sur les ninjas alors qu'il allait à la rencontre des anbus.
Il était dans une mauvaise situation.
Bien que s'étant débarrassé des anbus, l'attaque que venait de lui lancer le dernier survivant l'avait sonné.
Ses tympans bourdonnaient.
Sa vue se brouillait.
« Quelle est cette attaque… »
Le chef des anbus s'avança vers lui.
Il sentit un coup violent dans son estomac.
Il n'avait rien vu.
« Quelle est cette attaque… elle n'est pas normale… ».
Il reçu une multitude de coups.
« Ce n'est pas une attaque de Kumo… »
Il ouvrit les yeux et vit le chef des anbus foncer sur lui. Il évita le coup de poing de justesse.
-C'est une attaque du genre d'Oto ! s'écria-t-il.
-Tu es doué blondinet, dit le chef des anbus. C'est exact, c'est une attaque d'Oto qui perturbe les sens les plus utilisés par l'homme, c'est-à-dire l'ouïe et la vue.
L'anbu fit des signes et vint attaquer une nouvelle fois le ninja. Ce dernier vit que l'on venait vers lui et il sentit une odeur familière.
-Hinata, murmura-t-il pour lui-même.
Le renfort se mit devant lui et lança une attaque contre le chef.
-Tu es douée, toi aussi, petite Hyuga, dit le anbu en se tenant les côtes. Mais tu es sous mon emprise, à ton tour. Vous allez mourir tous les deux.
Il vit Hinata se relever avec étonnement. Elle lui souriait, ce qui l'énerva.
Il lança son attaque une nouvelle fois et la vit se tenir l'oreille.
-Je me disais aussi, dit le anbu. L'effet de mon attaque a été plus lent avec toi, mais le résultat y est.
-Touche à cette femme et je te jure que t'es un homme mort ! cria le ninja blond.
-Hum… c'est vrai, vous êtes amants… c'est que m'ont dit mes hommes… c'est vrai qu'elle est mignonne… hum… avant de la tuer, je profiterai bien d'elle… qu'en dis-tu, jeune ninja blond ?
La colère monta en lui mais il ne pouvait pas le voir.
Sa vision était floue.

Comment pourrait-il l'attaquer ?
Comment pourrait-il protéger Hinata ?

Il fallait qu'il la protège.
-Hinata, murmura-t-il.
Soudain, il entendit son nom.
Il vit rouge.
Malgré tout, une lueur de lucidité, vint à lui.
Son sens de l'odorat était à son maximum.
Deux odeurs distinctes.
Il fonça sur l'homme et le trancha en deux par la force de son bras.
Ses oreilles bourdonnèrent toujours fortement, mais il pouvait entendre sa voix.
Cette voix qu'il croyait avoir oubliée.
Hinata le prit dans ses bras, inquiète.
-Est… est-ce que je t'ai touché ? demanda-t-il faiblement.
-No… non, répondit-elle en l'enlaçant.
Il soupira de soulagement.

-Est-ce que ça va ? demanda-t-elle.
-Ou… oui, dit-il en se relevant légèrement. Tu… tu parles ?
Elle le regarda étonné et posa sa main sur sa gorge.
Elle sourit, les larmes aux yeux.
-C'est… c'est grâce à toi, murmura-t-elle.
Il se sépara d'elle, s'assit par terre et soupira comme si tout un poids disparaissait de ses épaules.
Puis il posa son regard sur le corps coupé en deux.
-Co… comment as-tu fais ça ? demanda-t-elle.
Il eut un regard froid.
Il se leva et renifla l'air.
-Il vaut mieux qu'on rentre.
-Mais…
-D'autres anbus sont à notre poursuite.
-Comment le sais-tu ?
-Leur odeur… Le vent apporte leur odeur.
-Hum ?
-Allons- y !


-Comment as-tu réussi alors que tu avais perdu tes sens ? demanda Tsunade.
-Je n'ai perdu que deux sens, dit-il en soupirant.
-Explique-toi.
-Je n'ai perdu que l'ouïe et la vue.
-Et ?
-J'ai utilisé mon odorat.
-Comment en as-tu pris conscience ?
Il leva les yeux vers la jeune femme brune à côté de lui puis se tourna vers Tsunade.
-Comme ça, mentit-il.
-Bien sûr, dit Tsunade en le regardant avec plein de sous-entendus.
Il la regarda avec défi alors que l'Hokage se tournait vers Hinata.
-Et tu as retrouvé ta voix à ce moment ?
-Je… je ne sais pas, dit la jeune femme en essayant de se rappeler les évènements.
« Non ! » se dit-il.
Il la regarda avec un regard inquiet. Elle se tourna vers lui, rougissante.
Il baissa les yeux.
Elle le savait elle aussi…
-Si tu n'as plus besoin de moi, je rentre, dit-il en allant vers la porte.
-Tu n'as pas quelque chose à me dire avant de partir ? demanda Tsunade suspicieuse.
Elle les avait très bien observés et elle savait qu'il s'était passé quelque chose entre eux.
-Tu ferais mieux de rompre le contrat avec Kumo, dit-il en baissant les yeux, sinon j'élimine le village entier, finit-il d'une voix menaçante, avant de quitter le bureau.
-Hinata, peux-tu m'expliquer ?
La jeune femme baissa la tête, semblant chercher ses mots.
-Il sait ce qui s'est passé lorsque j'avais trois ans…
-Comment ça ?
-Lorsque mon oncle, Hizashi Hyuga, est mort…
-Je vois, dit l'Hokage en s'installant plus profondément dans son fauteuil. Je pensais que Kumo aurait oublié les Hyuga depuis tout ce temps.
-Ils s'en sont souvenus lorsque je me suis présentée à eux, je pense…
-J'ai commis une grosse erreur… dit-elle en grimaçant… mais ils ne sauront pas qui a tué le chef des anbus…
-Comment pouvez-vous dire cela, Hokage- sama ?
-Tu as dû comprendre qu'il est particulier…
Hinata baissa les yeux et se souvint de ces yeux rouges lorsqu'elle avait été gravement blessée. Même contre ce chef, tout à l'heure, il avait les yeux rouges.
-Oui… Hokage- sama, reprit-elle en regardant la jeune femme. Dites-moi, qui il est !
-Hinata… soupira Tsunade. Ce n'est pas à moi de te le dire…
-Mais c'est à cause de ça qu'il refuse de me revoir, s'écria Hinata en frappant le bureau.
Tsunade resta stoïque malgré le haussement de voix de cette femme si timide.
-Il vaut mieux que tu ne forces pas sur tes cordes vocales, Hinata, répondit-elle d'une voix calme.
-Ho… Hokage- sama… je vous en supplie… dit-elle en sanglotant.
Tsunade se leva, alla vers elle et posa sa main sur son épaule.
-Nous allons d'abord t'ausculter, si tout va bien pour toi, d'accord ?
-Oui…
Il pleuvait… encore…
Les bras croisés derrière la tête, il regarda le plafond.
-Je suis con, dit-il à lui-même.

Il ne devait plus la voir.
Il la revit.
Il ne devait plus penser à elle.
Il pensait à elle.
Il ne devait plus prononcer son mon.
Il l'avait dit.
Il ne devait plus la toucher
Il l'avait touchée.

Il se maudit…

Le souvenir de cette nuit ne le quittait plus.

-Hinata, murmura-t-il.

On frappa à la porte.
Il ne fit même pas attention, plongé dans ses souvenirs.
On frappa à nouveau.

On ouvrit la porte.
Il sentit une présence.
Il se leva de son canapé.
Elle était en face de lui.

-Que fais-tu ici ? demanda-t-il.
-Je suis venue discuter de nous.
-Ce "nous" n'existe plus depuis un an déjà.
-Depuis quand comptes-tu les jours ? demanda-t-elle froidement.
-Depuis que je l'ai décidé, dit-il en regardant par la fenêtre.
Elle soupira et s'avança vers lui.
-Il est préférable que tu restes là où tu es…
-Aurais-tu peur de moi ?
-De toi, non, mais de moi, oui.

Elle le regarda attentivement
Il s'assit correctement et prit un paquet de cigarettes qui était sur la petite table.
Il en prit une et l'alluma.

-Depuis quand fumes-tu ?
-Depuis que "nous" sommes morts.
-… Il est mort pour toi mais pas pour moi.
-Il devrait pourtant.
-Il ne le sera jamais et tu le sais très bien.
-Tu le devrais.
-Jamais.

Ils se regardèrent fixement, attendant que l'autre baisse les yeux. Mais aucun ne le fit.
Elle fit un pas vers lui.

-J'ai surmonté ma peur, j'ai affronté mon moi-même pour être dans tes bras. Je refuse d'abandonner après ces efforts.
-Tu devrais.
-C'est ce que tu veux vraiment ?
-Si je l'ai fait…
-Réponds à ma question ! s'écria-t-elle.

Il était étonné du haussement de ton.
Il la regarda attentivement.
Elle semblait énervée.
Elle posa sa main à son cou.

-Tu ferais mieux de faire plus attention à tes cordes…
-Tais-toi ! dit-elle, froidement.

C'est la première qu'elle lui donnait un ordre.
Il allait de surprise en surprise avec elle, aujourd'hui.
Elle était différente des autres jours…
Elle semblait plus forte.

Elle s'avança vers lui, une nouvelle fois.
-Tu crois qu'en m'embrassant alors que j'étais dans le coma t'arrangerait… Tu crois que c'est comme ça que je vais abandonner mes rêves… Tu… tu n'es qu'un égoïste qui ne pense qu'à soi.

Il eut un silence.

-Ce n'est que maintenant que tu t'en rends compte !
Elle leva les yeux vers lui. Les larmes menacèrent de couler.
-Pourquoi… Pourquoi es-tu si méchant ? demanda-t-elle en posant le dos sa main sur ses yeux.
-On dirait une gamine qui refuse de rompre avec son petit ami… dit-il, en se levant du canapé.

Il s'éloigna d'elle. Il s'approcha de la fenêtre.
Il pleuvait encore.
Son cœur pleurait aussi.
Il en avait assez de cette situation. Il fallait en finir une bonne fois pour toutes.
-C'est fini, Hinata.

-Je refuse, dit-elle doucement.

Il se retourna vivement.
-J'en ai assez Hinata. Tu me fatigues. Tu pleures dès que ça ne va pas. Tu penses que c'est comme ça qu'on affronte la réalité.
-Si je pleure, c'est de ta faute, lâcha-t-elle alors qu'une larme glissait sur sa joue.
Il resta figé.

Elle avait raison…
Elle avait raison…
C'est sa faute…

-Je… je suis désolé, Hinata… mais… il vaut mieux que nous ne soyons plus ensemble…
-Pou… pourquoi ?
-Si tu restes avec moi… tu seras malheureuse.

Silence.

-Quand je suis loin de toi… je suis malheureuse…
-S'il te plaît, comprends-moi…
-Non ! dit-elle subitement.
-Comment ? demanda-t-il en la regardant.
-Je ne veux pas te comprendre, surtout pour ce genre de futilité.
-Que veux-tu dire ?

Elle s'avança vers lui. Il ne pouvait pas reculer.
-Qui es-tu ?
-Co… comment ?
-Qui es-tu, réellement ? demanda-t-elle en posant sa main sur le ventre du jeune homme.
Il écarquilla les yeux.
Il avait peur.
-Je ne l'avais jamais vu avant, dit-elle en retirant le tee-shirt du pantalon. Quand je le voyais, j'avais d'autres choses en tête. Mais maintenant…
Elle posa sa main blanche sur la peau bronzée et nue du ventre du jeune homme.
-Qui es-tu ?
« Qui… Qui es…-tu ? »
-Il est préférable que tu ne le saches pas, dit-il calmement.
-Pourquoi ne pas le dire puisque cela nous sépare ?

Il posa son regard sur elle.
Ce regard était différent.
Il n'y avait plus de peur.
Plus d'anxiété.
Plus de crainte.
Juste de la confiance.
Celui qu'il avait toujours été.

-Je suis Kyubi.

Elle se mit sur la pointe des pieds et vint l'embrasser tendrement.

Ils s'embrassèrent…
… avec passion…
… puis il revint à la réalité.

Il la lâcha et se sépara d'elle.

-Maintenant, va-t-en, dit-il, dos à elle.
-C'est ce que tu veux ?
-…
Elle l'enlaça et posa sa tête contre son dos.
-Arrête d'être aussi cruel avec moi, dit-elle en pleurant.
-Hinata…

Elle serrait son tee-shirt.
-Je ne veux plus être seule ! cria Hinata. Je ne veux pas être séparée de toi… JAMAIS !
-…

Il posa ses mains sur celles de la jeune femme, il les caressa doucement.
-Tu seras malheureuse avec moi.
-Je préfère être malheureuse avec toi qu'être malheureuse seule.
-Si tu restes avec moi, tu seras seule.
-Je ne veux pas me séparer de toi.
-Hinata…
-Je ne veux pas me séparer de toi.
Il se retourna et leva le menton d'Hinata.
-Tu seras malheureuse avec moi.
-Je ne veux pas me séparer de toi.
-Très bien. Je veux ton corps, juste ton corps et tu restes avec moi.
-Alors je reste avec toi, dit-elle en souriant.
-Juste ton corps, dit-il déposant ses lèvres sur les siennes.
Elle glissa ses bras autour de son cou alors qu'il posa ses mains à sa taille pour lui retirer son haut. Elle passa ses jambes autour de sa taille.
Il la porta vers la chambre et la déposa sur le lit.


Il alluma une cigarette, laissa le tabac entrer dans ses poumons puis la rejeta.
Elle le regarda.
-Tu ne devrais pas fumer…
-Occupe-toi de tes affaires, coupa-il.
-C'est ma faute, n'est-ce pas ?
Il tourna la tête vers elle puis revint sur sa cigarette.
-Je ne t'empêche pas de partir.
-Je ne partirai pas, dit-elle en souriant tristement.
-Fais comme tu veux, dit-il en finissant sa cigarette.
Il se leva légèrement, cherchant un cendrier, mais n'en trouva pas. Alors il écrasa le reste de cigarette sur sa table de nuit. Il alla en reprendre une autre, mais une main le stoppa.
-Refais-moi l'amour, dit-elle.
-Si tu y tiens.
Il la poussa doucement pour s'emparer de ses lèvres. Soudain, il s'arrêta et regarda autour de lui.
-Je suis dans ma chambre, constata-t-il.
-Tu ne t'en étais pas rendu compte ? demanda-t-elle, surprise.
-Non, dit-il en posant son regard sur son corps nu. Sûrement une vieille habitude.

Il passa sa main sur le sein droit d'Hinata.
Il vit un long trait, allant de la poitrine jusqu'au bas-ventre, plus blanche que ne l'était la peau de la jeune femme.
Une cicatrice.
Sa cicatrice.
Il eut un triste regard.
Elle posa sa main sur la chevelure blonde.
Il la regarda.
Elle lui sourit.
Il se pencha sur son sein.
-Une vieille habitude d'il y a un an, dit-il en le suçant.


-Une vieille habitude d'il y a un an, dit-il en recrachant la fumée.
Il tourna les yeux vers la jeune femme qui était maintenant réveillée.
-Tu… tu…dit-elle, les larmes aux yeux.
-Oui, dit-il calmement.
-Il… il faut prévenir Tsunade- sama, dit-elle en se relevant, mais il la rattrapa par le bras.
-Tu n'as pas oublié quelque chose ?
-Quoi ?
Il la tira vers lui et il l'embrassa.
Elle n'aimait pas ce goût de cigarette mais elle en avait pris l'habitude, depuis tout ce temps.
Elle répondit à son baiser avec passion.
-Je rentre ce soir, dit-il en la lâchant.
-Je vais prévenir Tsunade- sama, dit-elle souriante.
-Ouais ! dit-il, sans enthousiasme.
Elle quitta la chambre alors qu'il regardait le ciel bleu par la fenêtre.
-Tu m'as guéri, encore une fois, dit-il en posant sa main sur son ventre. Mais tu n'avais pas besoin de montrer tous ces souvenirs… Mais merci… je me sens un peu mieux.
Il pouvait entendre au fond de lui un rire rauque et un sarcasme.
Il sourit au sarcasme.
-Oui tu as raison… la nuit risque d'être mouvementée.
Son sourire redoubla.
-Très mouvementée…