Coucou tout le monde !

Et oui, vous ne rêvez pas, je reviens tous les dimanches… enfin pour le moment, car je ne sais pas ce que me réserve l'avenir…
Avant de passer au chapitre, je répondu aux reviews anonymes :

mi-chan : Et oui, je suis de retour… enfin pour l'instant ! Ne t'inquiète, tu as tout à fait raison à leur sujet, lol. Oui, c'est une fic assez triste pour ces deux personnages, mais comme disait une actrice de Drama (série TV japonaise) "dans une histoire sentimentale, il y a des moments difficiles mais elle finit toujours par un happy end". Donc, il faut espérer, non ? lol. Voila ! Bisous.

Lodret : Et oui, j'ai été assez prise en ce moment, en plus de la fatigue. Merci beaucoup pour le chapitre. Tu vois loin, dit donc… le mariage… aller je vais te l'avouer : c'est en option… qui sait ce que nous réserve mon petit cerceau détraqué, lol. Voilà, la suite de l'histoire. Bisous

Voilà, je vous remercie pour toutes vos reviews, elles me font super plaisir. Surtout qu'en ce moment, elles sont très appréciables…
Voilà la suite de Amants.
Les personnages de Naruto ne m'appartiennent pas mais à Kishimoto- sensei

Bisous
Ln

Chapitre 18

-Hinata, est-ce que tu peux marcher ?
-Qu'est-ce qui te prend, bon sang ! cria Tsunade, voyant son protégé entrer brusquement dans la chambre.
-Je la ramène chez moi, dit-il froidement sans aucun regard.
-Pardon ?
-Je la ramène chez moi, répéta-t-il d'une voix glaciale.

Il s'avança vers le lit et regarda la jeune femme à moitié endormie.
-Que lui as-tu fait ?
-Je lui ai donné un calmant, elle vient de se réveiller. Elle s'est réveillée juste après que tu sois partie et elle s'est remise à crier. J'étais obligée…
-Bien…

Il posa sa main sur la joue pâle de la jeune femme et repoussa les mèches de cheveux qui lui cachaient le visage.
Lorsqu'elle le vit, les larmes tombèrent silencieusement.
Il les essuya. Il ne put lui donner un sourire.
Il l'enveloppa dans le drap blanc et la prit dans ses bras.

-Attends ! Tu ne peux pas l'emmener comme ça ?
-Ne m'oblige pas à utiliser la force Tsunade… j'en ai suffisamment fait comme ça…
-Justement ! Je ne sais même pas dans quelle situation tu t'es mis. Je ne peux pas me permettre de te laisser prendre l'héritière Hyûga comme ça.
-Et tu comptes utiliser le conseil… ceux qui ont voulu sa mort…
-Euh…
-N'essaie pas de la ramener ici… je pourrais très mal réagir… surtout après ce qui vient de ce passer.
-Je comprends, dit Tsunade en baissant les yeux. Mais malgré tout elle a besoin de soins…
-Pour ses cris et ses pleurs… Elle n'a pas besoin de tes médicaments… ni d'aucun médicament… Elle restera avec moi.
-Je suppose que même avec moi, tu…
-Oui, dit-il en passant près d'elle sans qu'elle ne le remarque. Un petit conseil… Tu ferais mieux d'aller chez les Hyûga, sinon il va y avoir plusieurs morts dans quelques heures….

Ce fut sans un bruit qu'il disparut. Elle ne sut jamais s'il était parti ou s'il était toujours présent. Elle fut obligée de se retourner et scruter tous les coins de la chambre pour avoir confirmation.
Il était bel et bien parti...


Il l'installa dans le lit et la recouvrit avec de chaudes couvertures.
Il la regarda attentivement, alors qu'elle détournait les yeux.
-Hinata… commença-t-il, mais il n'eut aucune réponse. Hinata, tu vas rester ici… Tu es d'accord ?

Elle ne lui répondit pas, les yeux toujours sur le côté.
Il soupira. Il s'assit près d'elle et se passa la main sur le visage comme fatigué.

-Tu m'en veux ?
-…
-Tu m'en veux d'avoir touché aux membres de ta famille ?
Silencieusement, elle secoua la tête négativement. Il soupira une nouvelle fois.
-Tu m'en veux de t'avoir emmenée ici ?
Elle secoua de nouveau la tête.
-Alors pourquoi ne me parles-tu pas ?
-Ne… ne m'abandonne pas… dit-elle doucement.
-Je ne t'abandonnerai jamais, Hinata.

Il s'allongea près d'elle et la prit dans ses bras.
-Je ne t'abandonnerai jamais…

Ils fermèrent les yeux et s'endormirent.


On frappa à la porte.
Il se leva doucement, ne voulant pas réveiller la jeune femme.

Lorsqu'il ouvrit la porte, il fit face à Tsunade et à Hiashi.
-Si c'est pour récupérer Hinata, vous pouvez partir, dit-il sévèrement aux deux invités.
-Nous le savons parfaitement, répliqua Hiashi. De toute manière, il vaut mieux pour elle qu'elle reste ici.
-Si nous sommes venus, c'est pour parler avec toi, dit Tsunade. Pouvons-nous entrer ?
Il s'effaça derrière la porte, leur laissant suffisamment de place pour entrer dans l'appartement.

Lorsque les deux invités entrèrent dans le salon, Tsunade regarda attentivement une des portes fermées.
-C'est à moi que tu veux parler, n'est-ce pas, Tsunade ?
-J'aimerais la voir, aussi, dit-elle en regardant son protégé.
-Une seule personne peut entrer dans cette pièce, dit-il sur un ton froid, et ce n'est pas toi.
Tsunade le regarda attentivement puis se détourna pour s'installer près de Hiashi.

Il disparut pour revenir avec trois tasses fumantes d'un café bien noir.
-De quoi voulez-vous me parler ?
-Ne veux-tu pas savoir ce que sont devenues tes victimes ?
-Quelles victimes ?
-Ceux qui ont subi ta colère au clan Hyûga…
-Je n'ai que faire d'eux…
-Tu as traversé tout le manoir, cherchant celui qui a blessé Hinata…
-Qui a tué mon fils et tenté d'assassiner ma femme, rectifia-t-il.
Tsunade soupira puis reprit la parole.
-Bon… sur ton passage, tu as croisé une vingtaine de personnes et tu as tenté de tuer dix d'entre eux… Parmi ces dix personnes, sept sont décédées…
-Et tu veux m'arrêter ?
-Et bien ce sera assez dur de t'arrêter puisqu'il n'y a que Hiashi- kun et moi-même à savoir ce qui s'est réellement passé, du moins nous pouvons l'imaginer. Pour ce qui est des trois survivants, nous sommes obligés d'attendre qu'ils sortent du coma, s'ils y en sortent. Pour ceux que tu n'as fait que croiser, ils n'ont qu'un vague souvenir d'une masse rouge-orange.
-C'était mon chakra, dit-il doucement. Mais si tu veux m'arrêter, fais-le !
-C'est pas vrai, soupira Tsunade en se frappant le front.
-Pourquoi doit-on t'arrêter puisque tu étais avec moi au moment des faits ? demanda Hiashi, en souriant froidement.
-Comment ? dit subitement l'intéressé.
-Hum… fit Tsunade en grimaçant. Hiashi- kun vient de dire qu'il est ton alibi.
-Ah ! dit-il étonné. Et en quelle honneur ?
-Je crois que le compagnon de ma fille héritière est innocent, continua Hiashi. De plus, tu m'as débarrassé de certaines personnes non désirées.
-Ah ! dit-il toujours étonné. Vous voulez dire que j'ai fait le sale travail pour vous ?
-Oui, dit franchement Hiashi. Mais il reste les trois survivants, je n'aurai pas de mal à les discréditer…
-Je vois… dit-il en réfléchissant. Donc, vous êtes venus pour me dire que je suis tiré d'affaire…
-Oui, répondit Tsunade.
-Très bien, faites ce que bon vous semble, dit-il en se levant. Mais il n'y a rien en retour de ma part… et Hinata restera ici, que cela plaise ou non.
-Comme je te l'ai dit tout à l'heure, il est préférable qu'elle reste ici… dit Hiashi.
-Mais il faudra qu'elle rentre chez elle quand elle ira mieux, coupa Tsunade.
-Chez elle, c'est ici, dit-il d'une voix neutre.
-Tu es vraiment une tête de mule.
Il la regarda attentivement puis son regard se posa sur la porte d'entrée. Tsunade soupira une nouvelle fois.
-C'est bon, j'ai compris, on s'en va.

Tsunade et Hiashi quittèrent l'appartement alors qu'il les observa par la fenêtre du salon.

Il tourna son attention vers la porte de sa chambre.
Qu'allait-il faire maintenant ?
Son avenir avait été anéanti en quelques secondes.

Il n'avait plus d'enfant… plus de fils…
Et la femme qu'il désirait le plus au monde restait attachée à son passé…
A cette journée…

Il alla vers la chambre et entrouvrit la porte.
Il pouvait entendre des sanglots.
Que pouvait-il faire pour la consoler ?
Il n'en savait rien…

Il soupira et referma la porte.
Il quitta la maison.


Elle entendit la porte d'entrée se refermer pour la deuxième fois.
Il était parti…

Les larmes continuèrent à couler sur son visage.

Elle s'en voulait tellement.
Elle s'en voulait d'être aussi faible.
De ne pas être capable de protéger son amour pour cet homme.
De ne pas être capable de protéger son enfant.
D'être faible…

Tout était de sa faute si ses rêves ne se réalisaient pas.
Elle n'aurait jamais dû combattre comme le voulait les ancêtres.
Elle n'aurait jamais dû perdre la tête.
Elle n'aurait jamais dû perdre son enfant.
Tout était entièrement de sa faute.

Comment pourrait-elle se faire pardonner face à cet homme ?
Maintenant tout avenir lui était interdit.

Elle ferma les yeux et s'endormit les larmes lui coulant toujours sur le visage.


Il rentra chez lui, assez tard dans la soirée.
Tout l'appartement était dans le noir.

Il ne sentit aucune présence.
Affolé, il accoura vers la chambre et ouvrit la porte.

Il découvrit une silhouette devant la fenêtre et soupira de soulagement lorsqu'il découvrit qui pouvait être cette personne.
Un léger vent glacial entra dans la pièce.

-Tu ferais mieux de fermer la fenêtre… Tu vas attraper froid.
Elle ne bougea pas de sa place, regardant à l'extérieur.
-Hinata, dit-il en s'avançant vers elle. Tu te sens mieux ?
Elle tourna la tête, le sentant se rapprocher d'elle.
-Je suis désolé, c'est une question bête…, dit-il en baissant les yeux. Tu n'es pas obligée de répondre… pardon…
-C'est ma faute, dit-elle doucement.
-Comment ?
-Tout est de ma faute, continua-t-elle, les larmes glissant légèrement sur ses joues.
-Comment peux-tu dire ça ? dit-il en la prenant dans ses bras.
-Tout est de ma faute…
-Ne dis pas de bêtises, Hinata.
-Est-ce que j'ai tout perdu ? demanda-t-elle en levant les yeux vers lui. Est-ce que je t'ai perdu aussi ?
-Tu n'as rien perdu. Je te jure que tu n'as rien perdu, dit-il en la serrant plus fort dans ses bras. Tu ne perdras jamais rien, tant que tu resteras à mes côtés… Je te jure qu'ils le payeront… Non… Il le payera… Il payera pour tout le mal qu'il a fait…
-Mais c'est moi qui ai accepté ce duel… C'est ma faute… J'ai perdu ce qui nous reliait. C'est ma faute…
Il se détacha d'elle pour pouvoir faire face à la jeune femme. Il posa ses deux mains sur ses joues mouillées et la regarda droit dans les yeux.
-Rien n'est de ta faute. Tu m'entends ! En rien, tu voulais que cela n'arrive… et ça, je le sais très bien… Ne t'accuse pas de ce que tu n'as pas fait.
-Tu… tu es tellement gentil avec moi, dit-elle, enfouissant son visage contre son épaule.

Il la prit dans ses bras et la déposa sur le lit.
-Tu devrais te reposer et dormir un peu.
-Non ! cria-t-elle en s'accrochant contre lui.
-Hinata !
-Si je dors… je vais faire des cauchemars…
-Des cauchemars ? répéta-t-il. Je vois… tu rêves de ce qui s'est passé…
Elle affirma de la tête.
-Et si je dors avec toi, tu crois qu'ils reviendront tes cauchemars ?
-Je ne sais pas, dit-elle d'une petite voix.

Il sourit tendrement.
Il alluma la vieille lampe de chevet puis reporta son attention sur la jeune fille.
-Laisse-moi le temps de me laver et je viendrais te protéger de tes cauchemars.
Elle affirma une nouvelle fois.

Il se leva et prit la direction dans la salle de bains.


Il se déshabilla lentement, entra dans la douche et ouvrit l'eau.

Il n'en pouvait plus…
La voir ainsi…
Il n'en pouvait plus…

Comment allait-il la protéger ?
Comment la faire redevenir la jeune femme d'avant ?
Il ne savait pas.

-Hinata… murmura-t-il. Qu'est-ce que je dois faire…

L'eau chaude glissait sur son corps.
Elle faisait du bien à son corps mais il n'en n'avait pas conscience.
Toutes ses pensées allaient vers elle.

-Que dois-je faire ?

Il se redressa légèrement en regardant l'eau tomber sur son visage.
Il ferma les yeux.
Il vit la jeune femme en larmes.

-Ses larmes… Pourquoi je la fais toujours pleurer ? Pourquoi ?

Puis il se souvint de ses larmes de joie lorsqu'il l'avait vue contempler leur fils.

-Ce n'est pas de ta faute. Tu ne peux pas être la fautive de tous nos échecs.

Il rouvrit les yeux, déterminé.

« Il… il a souri… il sait pour notre bébé… comment le sait-il…notre bébé… Notre bébé… sa main… sa main pleine de chakra… »

-Comment a-t-il su ?... Il nous a vus… mais je n'ai pas ressenti sa présence… Comment ?

Il essaya de se souvenir de ses moments où il était avec Hinata parlant de l'enfant. Il faut dire qu'ils étaient tellement heureux, qu'il n'avait pas pensé à surveiller leurs arrières.

De toute manière, cette grossesse serait découverte un jour… il voulait que tout le monde le sache…

Alors…
Alors…

-Hinata… je t'ai…

Il ferma l'eau et s'essuya.
Il s'habilla de vêtements propres.
Avant d'ouvrit la porte, il inspira profondément et entra dans la chambre, déterminé.


Hinata se leva légèrement, regardant son compagnon entrer dans la chambre.
Il lui adressa un tendre sourire.
Elle lui répondit plus timidement.

-Il vaut mieux que l'on dorme, dit-il en s'asseyant sur le bord du lit.

Elle se redressa et s'assit en repliant ses jambes contre sa poitrine.
-Tu sais, tu n'es pas obligé d'être gentil avec moi… pas après…
-Hinata, coupa-t-il en s'avançant vers elle. Tu n'as rien … rien qui puisse dire que tu as pu faire quelque chose de mal…
-Alors… Alors… Pourquoi… Pourquoi n'avons-nous pas le droit être heureux tous les deux ? Pourquoi faut-il que nous traversions toutes ces épreuves ?
-Peut-être… parce que nous ne sommes pas faits pour être ensemble, dit-il en baissant les yeux.
-Je ne peux pas admettre ce genre de choses. Je t'ai toujours aimé… depuis que nous sommes à l'Académie. A aucun moment je ne t'ai oublié même quand tu partais t'entraîner à l'extérieur du village, même quand tu avais des missions à longue durée. Jamais. Jamais je n'ai laissé tomber… Jamais. Maintenant que nous sommes ensemble… non, dit-elle en agitant la tête. Je ne pourrais pas admettre ça, continua-t-elle en le regardant, tout en lui tirant sur la manche de son tee-shirt. Nous sommes fait pour être ensemble, ça j'en suis sûre !
-Hi… Hinata…

Il dévia le regard sur le côté, évitant de la regarder droit dans les yeux. Il soupira.
-Qu'est-ce que tu veux que je dise après un tel discours.

Elle le lâcha et lui tourna le dos.
-Tu sais, dit-elle en souriant tristement, j'ai toujours voulu savoir tes sentiments pour moi. Est-ce que tu m'aimais un peu… juste un peu… jamais tu n'as répondu à mes sentiments… enfin jamais verbalement, parce que… parce que tes gestes me suffisaient. Ils sont tellement doux, tellement passionnés… tellement toi… toi le ninja qui n'arrive pas à exprimer tes sentiments. Ton métier t'a tellement déformé…
-Hinata… je suis vraiment désolé de réagir comme ça…
-Mais tu sais… Je me sens tellement responsable pour la perte de cet enfant, dit-elle en posant sa main sur son ventre. Tu sais… Au début… au début, je ne voulais pas croire en son existence. Je ne voulais pas admettre que nous pourrions faire quelque chose ensemble… quelque chose de concret… Mais je me suis rendue compte qu'il poussait en moi. Ce petit être était en moi… Un petit garçon qui te ressemblerait… Je voulais tellement qu'il ait ta magnifique chevelure et tes yeux… ceux dont je suis tombée amoureuse… Je voulais qu'il ait ta force de caractère, ta volonté… Je le voulais tellement…

Il s'avança vers elle et la prit dans ses bras.

-Hinata…. Moi aussi, je le voulais.
-Mais toi, tu l'as accepté depuis le début, alors que moi…
-Et alors ? Qu'est-ce que ça peut faire puisque tu l'ais accepté après… Puisque tu voulais qu'on soit trois… Tous les deux, nous avons fait nos erreurs, nous avons surmonté tous nos problèmes… enfin pas tous.
-Qu'est-ce que tu veux dire ? demanda-t-elle en se tournant pour pouvoir voir son visage.
-Hum… Ce type… je ne l'ai pas trouvé au manoir… mais, je ne compte pas abandonner…
-Tu vas partir…
-Oui mais pas longtemps, je te le promets.
-Et après ?
-Quoi après ?
-Après… qu'est-ce que nous deviendrons ?
-Et toi ? Qu'est-ce que tu veux ?

Elle se retourna vivement et sauta dans ses bras.
-C'est à moi de te poser cette question !
-Alors il faudra attendre. Peux-tu attendre ?
-Avec toi, toujours, dit-elle en souriant timidement.

Il se pencha et l'embrassa tendrement.
Elle lui rendit le baiser.