Coucou tout le monde.
Une nouvelle fois, je récidive. Pas de réponses aux reviews aujourd'hui. Je suis toujours sur mon mémoire et ça prend du temps. Surtout qu'en ce moment mes parents ont trouvé la meilleure période pour aller rendre visite à la famille ou accueillir des amis à la maison… Je vous jure, ces parents… lol.
Donc, je m'excuse auprès de mon ange- chéri, Yue- kun, tchingtchong, ash, Phoenix628, Arminas, Spicycocktail, Lodret et gladys. Merci, vous tous, pour vos commentaires.
Pour revenir à cette fic, c'est l'avant dernier chapitre… bien tôt la fin. Je suis à la fois soulagée et anxieuse… ben oui, est- ce que vous aller apprécier la fin ? telle est la question… Mais bon, on en est pas encore là, lol.
Comme toujours, les personnages ne m'appartiennent pas, bien que je les adore, c'est deux. Ah oui, va réapparaître un de mes personnages, devinez lequel ? Lol ! Donc celui- là, il est a moi et je compte bien le réutiliser pour une autre fic.
Voilà.
Je vous
souhaite bonne lecture et à la semaine prochain, si vous le
voulez bien.
Bisous
Ln.
Chapitre 19
Lorsqu'il
quitta l'appartement, l'aube venait à peine de se lever.
Il ferma la porte derrière lui et prit une direction que lui
seul connaissait, les mains dans les poches.
Ce n'est
qu'au bout de dix minutes qu'il s'arrêta et attendit.
Il se
retourna vivement et fit face à un enfant aux cheveux gris.
-Heu…
sensei, dit l'enfant.
-T'es en
retard d'une minute et quarante-cinq secondes, dit-il d'une voix
lente.
-Heu… Je
suis désolé, dit l'enfant, gêné.
-Aujourd'hui,
il n'y aura pas d'entraînement.
-Quoi !
Mais je ne suis en retard que d'une minute !
-Et
quarante-cinq secondes, ajouta le maître, ce qui fit baisser la
tête de l'enfant. Mais ce n'est pas à cause de ton
retard…
-Ah !
-Je dois
régler certaines choses qui m'obligent à quitter le
village pour quelques heures… vingt-quatre ou quarante-huit heures…
le temps que je trouve ce type…
-C'est
une mission de jour ?
-Non…
c'est personnel.
-D'accord,
sensei…
-Yuki !
-Oui.
-Pendant
ce temps tu ne vas pas rester à ne rien faire.
-Euh…
Oui ! Qu'est-ce que je vais faire, sensei ?
-Tu vas
chez moi, dit-il en lui tendant une clef. En ce moment Hinata est
là-bas. Elle va rester quelques jours.
-Il lui
est arrivé quelque chose ? demanda l'enfant inquiet.
-Oui,
dit-il, baissant les yeux.
-C'est
quelque chose de grave, s'écria Yuki.
-Elle a
perdu son bébé… notre bébé, finit-il à
voix basse.
-Hinata-
sensei ! cria l'enfant, s'apprêtant à la rejoindre,
mais son maître fut plus rapide que lui et l'attrapa par le
col de son manteau.
-Attends
deux minutes, gamin ! Je vais te donner une mission à
propos d'Hinata.
-Je… je…
d'accord !
-Je veux
que tu restes à mon appartement avec elle, le temps de mon
absence. Tu vas t'occuper d'elle. Il ne faut que personne entre
dans ma chambre. Tu m'as bien compris, personne.
-J'ai
compris, sensei ! Je ferai tout ce que vous me direz !
-Bien !
Maintenant tu vas à l'appartement et n'oublie pas mes
consignes. Je te fais confiance.
-Vous avez
ma parole, dit l'enfant en courant vers l'appartement de son
maître.
Il se
releva et le regarda disparaître.
-Avec le
gamin, elle se sentira moins seule… je l'espère.
…
A peine était-il entré qu'il entendit un cri venant de la chambre de son maître.
Yuki accoura et vit Hinata se tenir la tête.
-Hinata- sensei ! cria- t- il en s'avançant vers elle.
Elle
essaya de reprendre son souffle alors que ses larmes glissaient
silencieusement sur ses joues.
Yuki posa
sa main sur le bras de la jeune femme qui sursauta.
Elle
regarda l'enfant puis tout autour d'elle.
-Où…
où est-il ? Où est ton maître ?
-Heu… il
a quitté le village pour affaire personnelle.
-Je vois,
dit-elle en baissant la tête.
-Mais ne
vous inquiétez pas ! Moi, je reste avec vous ! C'est
ma mission.
-C'est
lui qui te l'a donnée ?
-Oui.
Yuki
raconta ce qui s'était passé quelques minutes plus
tôt et il finit sur :
-Et je ne
faillirai pas à ma mission.
Hinata
sourit tendrement.
-Tu es un
enfant adorable, Yuki- kun, dit-elle en posant sa main sur les
cheveux en bataille du garçon.
-Aussi
adorable que Fuuyu- kun ?
-Heu, fit
Hinata étonnée.
Elle
regarda attentivement l'enfant qui attendait avec impatience sa
réponse.
-Tu sais,
Yuki- kun… Tu ne seras jamais Fuuyu- kun. Fuuyu-kun
reste Fuuyu-kun. Yuki-kun reste Yuki-kun. Vous êtes tous
les deux différents avec vos qualités et vos défauts.
-Mais je
veux être plus fort que Fuuyu- kun… comme ça Sensei
voudra me garder…
-Ne dis
pas de bêtises, Yuki- kun ! Ton maître ne
t'abandonnera jamais. Il a choisi de sa propre volonté
d'être ton maître et il ne changera pas d'avis. Il a
toujours été ainsi.
Yuki
baissa la tête, tout honteux.
Hinata
s'approcha de lui et le prit dans ses bras.
-Mais tu
restes un enfant adorable.
-Merci,
Hinata- sensei.
-Tu
resteras ici pour me protéger ?
-Oui, je
vous le promets… Hinata- sensei…
-Oui ?
-Vous avez
l'odeur d'une maman…
-Merci,
Yuki- kun, dit Hinata, laissant glisser une larme.
-Mais c'est pas vrai, ils ne veulent pas nous laisser tranquilles ! cria Yuki en entrant dans la chambre un plateau dans les mains.
-Je suis désolée de tout ce dérangement, Yuki- kun…
-Mais c'est pas grave, dit-il en retrouvant le sourire. Tant que vous ne voulez pas les voir, je serai là !
-Merci beaucoup.
-Euh… je ne sais pas faire à manger… et je n'ai rien trouvé de comestible dans la cuisine, à part des ramens… Mais si c'est pas bon, je peux aller acheter autre chose…
-Non, c'est bon, dit Hinata. J'ai toujours connu ton maître avec les ramens, du coup, je me suis prise à aimer ce plat.
-Vous devez vraiment aimer Sensei pour arriver à manger tout le temps ce plat !
-Aimer, dit tout doucement Hinata. Oui, je l'aime…
-Hinata- sensei…
-Tu sais, Yuki- kun, je ne suis pas ton maître. Tu peux m'appeler par mon prénom simplement.
-Votre prénom… mais je ne peux pas ! Vous êtes la petite amie du maître en plus d'être l'héritière des Hyûga, un clan super puissant !
Hinata
sourit tendrement et lui frotta la tête.
-Tu sais,
il n'est pas si puissant puisqu'ils n'ont pas empêché
ton maître d'entrer dans le manoir.
-C'est
vrai que le maître est fort, dit Yuki les yeux brillants. Il a
même pu m'adopter contre la volonté de mon clan !
-C'est
vrai, il est fort… en plus d'être un bon stratège…
-Un
stratège ?
-Oui, dit
Hinata en regardant l'enfant. S'il a pu t'adopter, ce n'est
pas grâce à sa force physique mais plutôt à
son intelligence. Ton clan a des secrets inavouables que seul ton
maître connaît.
-C'est
vrai ?
-Oui.
Grâce à son métier, il a récolté de
nombreuses informations sur chaque habitant du village. Il est les
oreilles et les yeux du village. C'est pour cela que les clans ont
peur de lui…
-Même
celui des Hyûga ?
-Surtout
les Hyûga, dit Hinata en rigolant doucement.
-Et toi…
tu n'as pas peur de lui ?
-Peur…
de quoi devrais-je avoir peur ?
Yuki
regarda la jeune femme prendre son bol de ramen. Il suivit tous ses
mouvements comme hypnotisé.
Hinata
tourna son regard vers lui et lui sourit à nouveau.
-Tu veux
manger avec moi ?
-Heu…
c'est que… normalement je ne devrais même pas être
dans cette pièce… si le maître me voit ici, je suis
sûr que je vais subir sa colère…
-C'est
vrai que tu es une des rares personnes à être entrée
ici, dit Hinata en regardant en face d'elle. Peu de personnes sont
entrées dans son appartement, alors pour ce qui est de sa
chambre… je crois que l'on peut les compter sur les doigts de la
main.
-Pourquoi
ces personnes ne viennent-elles pas rendre visite au maître ?
-Comme je
te l'ai dit, il est très craint dans le milieu ninja aussi
bien que par sa force que par ses connaissances, dit Hinata
sérieusement, puis elle eut un air espiègle. Mais si
peu de personnes viennent lui rendre visite, c'est surtout parce
qu'il fait toujours ses missions de nuit et qu'il dort le plus
souvent la journée.
-Et… et
c'est tout ? demanda Yuki, déçu.
-Oui.
Pourquoi ?
-Mais…
mais je pensais que si on ne venait pas chez lui, c'est parce qu'il
n'avait pas d'amis !
-D'amis ?...
Bien au contraire !
-Comment ?
-Bien
qu'il soit peu apprécié par les villageois de Konoha,
ton maître a beaucoup d'amis dans le milieu shinobi.
-Mais…
Mais je n'en ai jamais vus !
-Tu n'as
jamais vu ses amis, dit Hinata en réfléchissant. Tu ne
l'as jamais vu discuter tout seul ?
-Si !
Très souvent mais je pensais que c'était parce qu'il
se sentait seul, donc…
-C'est
très rare qu'il parle seul, je n'en ai pas le souvenir…
Mais sache que malgré tout, ton maître n'est jamais
seul quand il sort de son appartement.
Yuki baissa la tête, semblant réfléchir à ce que venait de dire Hinata.
-A quoi
penses-tu, Yuki- kun ?
-Je… je
me disais que vous connaissiez très bien le maître,
dit-il en levant les yeux vers elle.
-Tu sais,
j'ai observé ton maître tellement de temps que je peux
deviner ses moindres gestes.
-Vous
êtes, en fait, ses yeux et ses oreilles ?
-Euh… on
peut dire ça !
-J'aimerais
avoir une fille qui pense à moi comme vous qui pensez au
maître… mais je ne pense pas qu'on voudrait d'un enfant
maudit dans ses relations.
-Ton
maître est, lui aussi, un enfant maudit.
-Maudit ?
-Oui…
mais je n'ai pas le droit de t'en parler. Ce n'est pas à
moi de t'avouer certaines choses au sujet de ton maître. Il
faut que ce soit lui, de sa propre initiative, qui t'annonce en
quoi il est maudit.
-Je
comprends parfaitement, Hinata- sama, dit Yuki en souriant.
-Hinata-
sama ?(1)
Hinata le regarda, stupéfaite, puis éclata de rire.
-Qu'est-ce
qui vous arrive, Hinata- sama ?
-Tu n'es
pas obligé d'employer tant de respect en mon encontre.
-Mais vous
m'avez dit de ne pas vous appeler "sensei" !
-C'est
exact puisque je ne suis pas ton maître.
-Alors je
dois avoir beaucoup de respect pour vous !
-C'est
inutile.
-Mais…
mais… dit Yuki, déstabilisé. Comment je dois vous
appeler ?
-Hinata…
Hinata seulement, comme l'a toujours fait ton maître.
-Mais…
mais je ne peux pas…
-Et si
nous mangions avant que mes ramens ne refroidissent pour de bon ?
-Heu…
oui… Je vais manger moi aussi… dit Yuki en se levant.
-Mange
avec moi… je n'ai pas envie de manger toute seule.
-D'accord !
Yuki
sortit rapidement de la pièce pour revenir avec un bol de
ramen.
Il
s'installa par terre et entreprit de manger son bol avec
enthousiasme.
-Dites
Hinata- sama ?
-Yuki, dit
Hinata, faussement en colère.
-Euh…
Pardon… heu… Hi… Hina… Hinata- san!
Hinata sourit avec beaucoup d'amusement en voyant l'enfant essayer de dire son prénom sans suffixe.
-Qu'y
a-t-il, Yuki- ku… Yuki ?
-Heu… en
fait…qui… qui vous a mis dans cet état….
L'enfant
baissa la tête.
Hinata
leva les yeux vers la fenêtre.
-C'est
un homme sans scrupules… qui pensait qu'il pouvait tout avoir par
la force… Et moi je n'ai rien pu faire… alors qu'il était
faible… moi aussi, je suis faible.
Elle
baissa les yeux.
Il y eut un silence.
-Non,
c'est pas vrai !
-Comment ?
demanda Hinata en levant les yeux vers l'enfant.
-Vous
n'êtes pas faible… vous être une kunoichi très
forte… c'est le maître qui me l'a dit… Et puis grâce
à vous, de nombreuses personnes reviennent vivantes de leur
mission. Ça, peu de personnes peuvent le faire.
-Mais je
n'ai pas pu sauver ton frère…
-Fuuyu-
kun…
Yuki
baissa la tête puis il la releva.
-Moi, je
ne vous en veux pas… et puis… je ne vous aurais peut-être
jamais rencontrée.
-Yuki…
Elle
sourit.
Elle le prit dans ses bras.
Il rentra bien tard dans la nuit.
L'appartement était plongé dans l'obscurité.
Instinctivement, il se dirigea vers la chambre.
Il ouvrit
la porte.
Elle
tourna la tête.
Ils se
regardèrent pendant quelques secondes.
-Okaeri,
dit-elle doucement.
-Hum !
Euh, oui… Tadaima.
Il posa
son regarda vers Yuki qui s'était endormi sur les genoux
d'Hinata.
-Je lui
avais pourtant dit que personne ne devait entrer ici.
-Je lui ai
donné la permission, murmura-t-elle.
Il
l'observa attentivement.
Elle était
assise sur le lit, caressant tendrement la chevelure de Yuki.
Il
soupira.
Il
s'avança vers le lit et vint s'asseoir près de la
jeune femme.
Il posa sa
main sur celle d'Hinata.
Il ne
savait pas comment aborder la discussion.
-L'as-tu
tué ?
-Non.
Elle
baissa les yeux. Puis sourit tristement.
-Je
préfère que ce soit ainsi, dit-elle à mi-voix.
-Pourquoi
dis-tu ça ? Il mérite la mort !
-Peut-être,
mais toi, tu ne mérites pas d'être un criminel.
-J'ai
déjà tué pour le village.
-Oui, pour
le village. C'est ton travail. Mais ça ne fait pas de toi un
criminel. Si tu l'avais tué pour tes propres sentiments, tu
serais devenu un criminel et ça je ne le veux pas.
Elle serra plus fortement sa main.
-Hinata…
malgré tout… il ne pourra plus te toucher.
-Que
veux-tu dire ?
-Il ne te
touchera plus jamais. Il ne pourra plus prétendre au titre de
chef du clan Hyûga. Il n'en aura plus les moyens.
-Je ne te
savais pas aussi cruel, dit-elle en posant sa tête contre son
épaule.
-Pour
m'avoir fait perdre mon futur, il ne méritait même pas
la mort. Tout ce que je voulais c'est qu'il paie pour ce qu'il
t'a fait… pour ce qu'il nous a fait…
-Tu penses
que nous n'avons plus de futur ?
Il regarda leurs deux mains.
-Et toi ? Tu penses que nous avons encore un futur ?
Elle serra plus son étreinte.
-Oui…
-Alors
nous avons un avenir tous les deux, dit-il en l'embrassant la joue.
…
(1) sama: suffixe utilise pour les nobles, voir les personne sque l'ont admire
